La liberté

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22 december 1918
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s.n. 1918, 22 December. La liberté. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w3929t/
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DIMANCHE 22 DECEMBRE 1918 DIX CENTIMES LE NUMERO ANNEE N° 34 f Adresser toutes les lettres et communications à '■> M. Joseph De Qeynst Directeur de La Liberté Courte rue Neuve, 28, Anvers PUBLICITÉS t S'adresser : 28, Courte rue Neuve, à Anvers LA LIBERTÉ Journal quotidien du soir ABONNEMENTS ■ ( Un an. < • fr. 12.00 Anvers \ Six mois . • » 6.50 ( Trois mois « . 3.50 I Un an. . « fr, 15.00 Intérieur ) c- > a gg du pays ) ' * * ' ( Trois mois . « 5.00 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale : par trimestre fr, 9.00 LA MENTALITÉ ALLEMANDE Il est établi historiquement, anthropo I Jogiquement que les Allemands son4> er I .'retard de mille années sur la civilisatior latine. Lorsqu'immédiatement après la con quête de Jules César,les Romains s'adres saient à des Gaulois pour leur servir d< secrétaires ou de précepteurs, les peupla I des germaniques étaient encor plongée; dans la barbarie. Les Teutons modernes savent cela. Les intellectuels qui ont signé l'incroyable manifestes des 93 savent cela. Leur cul ture ne saurait dissimuler le fond de sauvagerie dont l'âme allemande est imprégnée.Ils disent pour se défendre: Nécessité [ fait loi! La guerre c'est la guerre I Non. La brutalité voulue, organisée,fui leur seule loi. Ils se sont bien montréf tels qu'ils sont, dans leur mentalité dépouillée de toute délicatesse,telles qu'on sç représente les peuplades les plus féroces et les plus incultes de l'Afrique centrait ou de l'Amérique du Sud. I Ils avaient les prétentions d'imposer leui civilisation au monde,'comme leur empereur lui-même l'a proclamé sans détour et ils ne sont jamais parvenus à se montrer supérieurs à la civilisation qu'ils se proposaient de détruire. Aucun chef d'armée ne pouvait ignorer que les bibliothè ques les plus précieuses étaient livrées ai pillage, que, par exemple, les livres les plus rares de l'Académie royale de Belgique étaient enlevés, dispersés ou mêm« détruits. Ils ont laissé perpétrer ce crime sans qu'ils puissent invoquer aucune excuse militaire. S'ils avaient pu s'emparei de Paris, ils se berçaient de l'espoir d« substituer la lourde culture allemande È la fine culture latine, par la force des armes!Mais pourquoi cette rage contre ce que le monde a produit-de plus grand,de plus noble, de plus raffiné? Tout simplemenl paT sentiment d'envie. Des intellectuel; ont cjmiquement reconnu ce vil état d'à me dans des interviews avant la guerre. Et alors faut-il être surpris qu'ils si soient acharnés contre tout cë qui évoqu dans notre esprit la culture française, le mœurs françaises, la distinction fran çaise? Pendant les quelques mois qu'ils on réquisitionné les salles de l'Institut d< sociologie Solvay, qu'ont-ils fait? Ils on éliminé du rayon de la bibliothèque tou ce qui était livres français! Les volume I ont été entassés dans les cellules d travail. Comme c'est mesquin! Et ce sont des intellectuels, des profes Beurs qui ont donné cet ordre grotesque du béotisme le plus épais. Quand leurs bandes de soldats se son abattus sur le Palais de Laeken, leur pre mier soin a été de choisir la résidenc royale comme théâtre des plus ignoble exploits. Des généraux se sont couché daxs les lits du Roi et de la Reine, et il ont donné le signal des orgies les plus ré pugnantes, dont le comte de Mérode, 1 I grand maréchal de la cour fera un jou le récit, espérons-le, Lorsqu'il apprit c qui se passait, il se rendit aussitôt au Pa lais, dont la garde lui était confiée ' e qii'il est de tradition de respecter. Il fu accueilli à coups de baïonnettes,dont l'ui lui fit une blessure au bras. C'est le vê tement taché de sang qu'il alla se plain dre au gouverneur général. Les serrures'des plus beaux meuble furent fracturées. Un des bandits voulu même donner un échantillon du fin es prit boche. Il attacha une étiquette à ui crayon qu'il avait trouvé dans un pupitr et il y écrivît ce mot spirituel: «Réquisi tionné.» Les Prussiens ont continué de se la menter sur le tort qui leur échut aprèi Iéna, sur l'atteinte que subit alors leu: orgueil, eux qui ne se sont pas arrêtés i l'idée d'infliger l'humiliation la plu; abominable et la plus despotique au peu pie belge. «Les suites d'Iéna, déclara ui jour un officier d'Etat-major, fut. Il passion de la Prusse.» « Les suites de l'invasion allemande resteront aussi la « passion » de la Belgi | Que. Mais quelle différence entre les procé des napoléoniens et ceux de l'armée di Kaiser! Il suffit à cet égard de lire le; Mémoires du duc de Ravigo pour êtri édifié. Quand Napoléon visita le château di Potsdam, il examina avec soin l'apparte ment du grand Frédéric, qui fut « reli gieusement respecté ». Aucun meuble ni fut déplacé. Ensuite, il défendit que lei appartements particuliers de la reine fus Sent, occupés par qui que ce fût. Il donm même ordre à Berlin au sujet d'un peti îiôtel où cette princesse avait fait, soignei des appartements qu'elle aimait habiter.» Quels ordres furent donnés par Guillaume II pour le château de Laeken? C'est dans ces circonstances que l'on peut apprécier tout le mérite d'une civilisation supérieure. Les mémoires du duc de Ravigo rapportent un incident que l'on peut mettre en parallèle avec l'odieuse façon dont furent traités les patriotes belges. Le prince de Hatzfeld avait été arrêté pour avoir envoyé au roi une lettre rendant un compte détaillé des forces de l'armée française, corps par corps. Elle avait été interceptée. C'était^ de l'espionnage le plus caractérisé. Pour des faits pareils, de nombreux Belges, ont été fusillés. Quand la princesse de Hatzfeld apprit l'arrestation de son mari, elle demanda audience à l'empereur, qui lui montra le rapport. « Madame, lui dit-il, sans cette lettre il n'y aurait pas de preuves contre votre mari.» Elle répondit: «-C'est- bien vrai, sire, mais je ne puis pas le nier, elle est de lui.» — «Eh bien! dit l'empereur, en la jetant au feu, il n'y a qu'à la brûler.»Le prince de Hatzfeld fut remis en liberté. «Le fond du cœur de l'empereur était rempli de dispositions semblables», ajoute le duc de Ravigo. , Voilà un trait de cette délicatesse française dont les Allemands sont incapables, malgré ce haut degré de culture dont ils se targuent et qui devait étendre son règne sur toutes les nations du globe, sous la protection des Zeppelins, tueurs de femmes et d'enfants, des canons Krupp, dévastateurs de cathédrales et des pastilles incendiaires, brûlpuses de bibliothèques.Gustave ABEL. LES ALLEMANDS à ANVERS Mis* au point La Gazette, de Bruxelles, dans son numéro de samedi matin, publie l'entrefilet ci-dessous: «D'Anvers aussi, on signale la rentrée en masse des Allemands habitant la métropole avant la guerre, et qui -y reviennent de Hollande où ils ont attendu la fin de l'orage. C'est 7la marée d'autrefois qui revient ; et on est en droit de se demander où elle s'arrêtera, quand on sait qu'à Bruxelles seulement, il n'y a pas moins de dix mille Allemands qui sont revenus avec des permis de séjour. La Gazette se trompe. L'autorité militaire seule accorde les permis de retour, elle se garde bien d'en donner aux sujets des pays ennemis. Pour pouvoir séjourner dans le pays il faut un permis de séjour délivré par M. le ministre de la Justice.Gamille Huysmans sollicite les suffrages des Anversois Un discours électoral. — Le secrétaire du Bureau socialiste international s'explique. — L'Université flamande.— Le suffrage des femmes M. Camille Huysmans, dont le siège de député parait menacé à Bruxelles, prépare sa candidature à Anvers aux premières élections qui auront lieu sous le régime du Suffrage Universel. Le député socialiste est venu, hier soir, s'expliquer devant un auditoire de plusieurs milliers de personnes, réunies à la Salle Tha-lia. Il a prononcé un discours électoral et ne s'est pas fait faute de flatter la classe ouvrière de la métropole «exploitée par la bourgeoisie et le capitalisme.» M. C. Huysmans a commencé par déclarer que le gouvernement doit, coûte que coûte, trouver le7 crédits nécessaires à l'exécution dès réformes qu'attend la classe ouvrière. Qu'on ne vienne pas dire que l'on a pas d'argent! Si, dit-il, la guerre avait duré un an encore on aurait trouvé tout l'argent nécessaire à l'achat de canons.... 'Nous sommes et restons internationalistes; nous voulons le désarmement; nous ne voulons plus d'armées permanentes. Nous sommes partisans d'une union de toutes les Nations, sans l'exclusion de la République allemande. On a prétendu que j'étais vendu aux Allemands, mais peu m'importe! Je suis habitué à ce genre d'attaques. J'ai agi dans l'intérêt du prolétariat international. Dans l'ntérêt du port d'Anvers, je ne veux pas d'une geurre économique.Les guerres sont toujours provoquées dans l'intérêt de la bourgeoisie et du capitalisme. Pendant la guerre, les ouvriers n'ont pas pu.se réunier alors que les financiers et les princes — même ceux qui sont apparentés à la famille royale belge — ont pu. s'assembler quand ils le désiraient. La classe ouvrière doit soutenir Wilson de toutes ses forces. Le Président des Etats-Unis sollicite du reste l'appui du prolétariat et comme nous il est hostile à toute guerre économique. Les Flamands et les Wallons doivent avoir les même droits dans l'Etat belge. Le rôle des activistes (huées) semble avoir fait pass.er une vague de haine sur les flamands. Je ne suis pas activiste. J'ai mis en garde les hommes du mouvement flamand contre les dangers de l'activisme. On oublie que c'est le député Wallon Destrée qui, le premier, a parlé de Séparation administrative. Ce sont, les Wallons qui nous ont menacés; c'est en Wallonie que l'on a vu les premiers «activistes.) Dans le pays flamand nous sommes sacrifiés en ce qui concerne les- écoles et les chemins de fer. Les activistes ont fait du tort au pays et au mouvement flamand. La Conférence de Versailles devra salution-ner la question des nationalités. Je lui dis : Attention! Il ne faut pas que les Flamands soient considérés comme des citoyens de seconde classe dans leur pays. M. C. Huysmans se déclaré aportian du vote des femmes. Il faut, dit-il, préparer celles-ci à leurs devoirs électoraux. Les femmes ont, plus que les hommes, le sentiment de l'égalité et du droit. L'orateur aborde ensuite la question de l'Université flamande. Avant la guerre, dit-il, tous les Flamands et même certains Wallons étaient partisans de la création d'une Université flamande. Mais le chaos actuel a fait êhanger d'avis certaines personnes. On propose même de placer cette Université à Bruges ou à Anvers. Je m'en tiens quant à moi, à mon point de vue: la flamandisation de l'Université de Gand. «Si l'Etat ne veut pas créer cette Université à Gand, nous devons créer dans cete ville une Université flamande • > et libre, de nos propres deniers et de noire energie. Et alors, nous prendrons des mesures contre tous ceux qui n'auront pas de diplômes délivrés par notre Université.» Nous espérons que les élections du mois de mai abattront le gouvernement de la ploutocratie. L'orateur s'adresse ensuite plus spécialement aux socialistes Anversois. Vous devez, dit-il, avoir un grand local, en plein boulevard, comme les Bruxellois ont leur Maison du Peuple. Puis vient l'inévitable attaque contre les ouvriers libéraux qui «ont au cou un carcan capitaliste.» Nous devons abattre le capitalisme car il recèle en lui les causes de guerre. M. Huysmans aborde ensuite la question de son attitude pendant la guerre en sa qualité de secrétaire du Bureau Socialiste International. Au Conseil général du partie socialiste, Vandervelde et ses amis m'ont demandé de reconnaître mon erreur «et de dire que j'ai été mal inspiré. Cela, jene le fais pas! Je suis têtu. Pendant l'occupation c'est le parti qui m'a engagé à quitter le pays pour aller remplir, en Hollande, mes fonctions de secrétaire du bureau socialiste International. Si nous sommes intervenus c'est pareeque nous avons craint de voir triompher l'impérialisme allemand Nous ne voulions pas que cet impérialisme jette des racines dans- notre pays. Nous avons alors parlé d'un compromis. Nous avons demandé aux Gouvernements de l'Entente de nous faire connaître leurs buts de guerre. Ils ne l'ont pas fait. Notre but était de briser le front impérialiste allemand. Depuis ce front a été percé par la clase ouvrière allemande elle-même. Au milieu de tous c'es événements j'ai fait ce que j'ai crû de mon. devoir de faire dans l'intérêt de la classe ouvrière. Je suis partisan de l'indépendance de la Belgique et partisan aussi du paiement total des indemnités par l'Allemagne. Mais je ne vais pas plus loin et je n'ai rien de commun avec la bourgeoisie. Je me présente devant des ouvriers et je ne veux pas frayer avec les exploiteurs de la classe ouvrière. Tout nous sépare.- Le S. U. doit envoyer quatre' socialistes à la Chambre. Si la classe ouvrière le veut il en sera ainsi. M. Huysmans termine, pour appeler les applaudissements par une tirade sur les salaires et la puissance du prolétariat . Nos Echos La marche en avant de nos troupes La lre Br. C. poursuivant sa marche vers les proviinces rhénanes a atteint aujourd'hui la frontière Hombourg, Mo-resnet; aucun changement pour les autres unités de l'armée d'occupation. A l'ordre du jour de l'armée A été cité à l'ordre du jour de l'armée: L'escadron de mitrailleurs de la 2e brigade de cavalerie: Pour le brillant fait d'armes accompli par cette unité, le 3 novembre 1918, en enlevant plusieurs nids de mitrailleuses et en se portant auda-cieuserpent en pointe, à plusieurs kilomè tres dans les lignes ennemies, pour atteindre le pont de Langerbrugge où il s'est efforcé de déboucher, malgré la destruction du passage et la plus vive résistance de l'ennemi. Les le et 3e batteries du 1er groupe du 1er régiment d'artillerie lourde sont autorisées à inscrire sur les boucliers de leurs pièces respectivement DIXMUDE et PERVYSE, pour l'endurance et l'abnégation sans exemple dont elles ont fait preuve dans la défense des secteurs de Dixmude et de Pervyse, où elles tinrent tête avec la plus grande vaillance à une artillerie supérieure en nombre et en position.Le Gouvernement et les activistes Des mesures ont été prises au Conseil de cabinet qui vient d'être tenu à l'égard des fonctionnaires qui ont servi volontairement l'ennemi. La décision vise particulièrement les activistes flamingants.En effet, tous les fonctionnaires qui ont accepté de faire partie du Conseil des Flandres ou qui ont été investis d'une fonction, quelconque à l'Université de Gand pendant l'occupation seront révoqués. La révocation n'exclut pas les poursuites devant les tribunaux. ■Cette mesure s'applique aussi à ceux qui sont restés en fonction après la séparation administrative. On examinera le cas des agents subalternes et on statuera sur leur avenir. Sport et politique Le président Wilson, grand amateur de golf n'avait pas caché avant son départ son désir de se livrer, de temps en temps, à son sport favori, durant son séjour en France. Comme il est fort difficile de jouer au golf sur un terrain que l'on ne connaît pas, le gouvernement français a eu la délicate attention de «reproduire» à Versailles la plaine de jeu dont le président a coutume de faire usage. Toutes les indications ont été communiqué par télégraphie sans fil. La description comptait plusieurs feuilles grancj format. Toute une armée de soldats américains a été utilisée à mettre le terrain en ordre. Au fait, qute ne ferait-on pas pour Wilson? Joffre à l'Académie Le maréchal Joffre a été solennellement reçu par l'Académie française jeudi dernier. Poincaré et Wilson assistaient à la séance. Joffre, dans son discours de réception a fait l'éloge du soldat français. Il a rendu hommage aux troupes anglaises et américaines. Il a déclaré que la France devait continuer à remplir son rôle de protectrice de la liberté. «La prospérité de la France», a-t-il conclu» est la garantie du repos de l'univers». Jean Richepin a répondu au discours du maréchal. Le service militaire et les royalistes français Charles Maurras, le leader des royalistes français, a exprimé son ferme désir de voir se réaliser les idées de Lloyd George relativement à l'abolition du service militaire obligatoire. L'armée populaire est pour Maurras le soutien de la démocratie. L'auteur espère que la suppression du service entraînera la décadence du système politique de nos jours et permettra le retour à l'état de choses d' «avant la régression de 1789». «La démocratie française, si elle survit à la guerre, doit se tirer d'affaire comme elle pourra; ses-affaires ne sont pas les nôtres, dit Maurras avec dédain. Ce n'est pas elle qui a remporté la victoire, çlle le sait aussi bien que nous.» Et dire que Lloyd George croyait agir en démocrate accompli! La vie chère Nous nous étions imaginé qu'après la rentrée de nos troupes les prix exorbitants des denrées alimentaires allaient baisser. Il est en efjtlt reconnu, que les Boches détournaient nos produits nationaux, au profit de leurs soldats et de leur population civile; qu'ils réduisaient à néant les mesures prises par les autorités belges, pour rabattre les prix,et que s'ils fixaient hypocritement des prix maxima, c'était dans le but de mettre plus sûrement la main sur nos stocks. Et malgré la disparition de ces trois grandes causes de hausse, les prix élevés se maintiennent. Aussi estimons-nous maintenant que toute liberté d'action' est revenue aux autorités compétentes que d'énergiques mesures doivent être prises d'urgence, pour enrayer l'usure et l'accaparement. A notre avis voici les quatre grandes choses à faire, nous écrit un lecteur: l.)Exercer unei surveillance rigoureuse à la frontière allemande, pour» empêchei le drainage de nos produits vers les provinces Rhénanes, par les fraudeurs bo ches et autres trafiquants de moralité douteuse. 2.) Donner au commerce, ainsi que nous l'avons déjà préconisé, une liberté surveillée, en supprimant les Centrales et en fixant des prix maxima graduellement décroissants. « Lorsqu'on ramène par arrêté, du jour au lendemain, le prix du beurre,par exemple de 25 fr. dans le commerce à un maximum de 5 fr.,les paysans n'envoient plus leur marchandise au marché. L'ac« caparement, la supériorité de la demande sur l'offre font hausser les prix du commerce clandestin qui atteignent H0 et 35 francs et les arrêtés n'auront que ':l valeur d'un «chiffon de papier». Si au contraire, on fixe, pour une se-* maine le prix maximum voisin du prie réel soit par ex. 20 fr., le 2de 15 fr., la 3e 12 fr. etc. en diminuant ainsi jusque ^ ou 7 francs, lâ prévision d'une baissa prochaine, appellera la marchandise sur le marché. D'où baisse des prix. 3.) Etendre ces mesures à tous les articles de première nécessité, veillant sur- _ tout à frapper simultanément le produ.fc et le sous-produit. (Exemple: bitail, lait, fromage, beurre, savon). 4.) Enfin, punir sévèrement les contraventions: amendes, saisie, confiscation. La Liberty attira l'attention de M. qui de droit, sur les propositions de notre correspondant. Le passage Anvers-Ste-Anne Depuis la rentrée de nos troupes, les bateaux à palettes, qui étaient en usage avant la guerre, et qui, en 1914, s'étaient réfugiés à Flessingue, sont revenus à Anvers. Ils se trouvent, en ce moment, en partie dans les bassins, et en partie à Ho-boken. Hier, un premier essai fut tenté ; mais les résultats n'ont pas été assez concluants. Toutefois sous peu, nous assure-t-on, les navires reprendront définitivement leur service, en remplacement des petits remorqueurs de fortune et de leurs inélégants radeaux. La base navale anglaise La Base navale anglaise est installée depuis une huitaine de jours, à l'ex Hôtel Neptune, vis-à-vis du débarcadère du Steen. Le prix du pain D'accord avec le ministre du Ravitaillement, le Comité National a décidé qu'à partir du 1er janvier, le prix du pain serait uniformément fixé pour tout le pays, les deux Flandres exceptées, à 80 centimes le kilo, fourni au consommateur.Le prix de la farine, fourni aux mêmes conditions, sera de 94 centimes le kilo. Le son et les déchets de meunerie, à l'exception des poussières, seront fournis à raison de: 35 entimes le kilo, pris au moulin, ou 40 centimes le kilo, fournis au consommateur. En égard au prix coûtant des céréales exotiques et des indigènes, ces prix de vente seront inférieurs au prix de revient; c'est le C. N. qui supportera la dif« férence. Un conseil de cabinet Un conseil de cabinet s'est tenu vendre-» di, au ministère des finances, sous la présidence de M. Léon Delacroix. Les ministres y ont réglé différentes questions de ménage. M. Masson a exposé les mesures qu'il comptait prendre pour assurer la libération des volontaires. En vue d'éviter tout arbitraire et d'empêcher tout favoritisme, le ministre a décidé d'opérer leur licenciement par catégories. Au noint de vue de l'industrie, le gouvernement a décidé de prendre des mesures destinées à assurer 16 rapatriement des machines qui ont été enlevées par les Allemands. Des industriels ont été eni voyés en Allemagne pour y rechercher le matériel qui a été enlevé de leurs usines. MM. Masson et le baron de Broque-ville vont s'etendre au sujet de la forme à donner aux distinctions destinées à honorer le patriotisme des Belges qui se sont vaillamment conduits sous l'occupation allemande. Des distinctions à titre posthume seront accordées à ceux qui ont été fusillés et d'autres distinctions à ceux qui ont été condamnés par les tribunaux allemands. Les ministres ont décidé d'instituer dans chacun des départements des jurys, d'honneur chargés d'examiner la situation des fonctionnaires et agents qui se sont compromis avec l'ênnemi ou ont fait preuve d'activisme. Une série de per-. sonnes seront révoquées d'office; ce sont, notamment, les membres du Conseil de Flandre, les professeurs de l'Université alleman.de de Gand, tous ceux, en un mot, "qui" ont accepté des fonctions ayant un caractère politique. Une sorte de conseil d'Appel sera institué sous la présidence d'un magistrat pour l'examen des Icas douteux.

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