La Métropole

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s.n. 1914, 10 Juli. La Métropole. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wd3pv6cb2c/
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LA MÉTROPOLE «-um,ll# Journal quotidien du matin u m »,^^~c£ïï.,w.£fw 0\e> A fin^P S13 tno*, — _ _ Annonces financ.icL » I 00 Faits divers fin icL » 2 00 4\ç /Aini^c Tïoto mois. Ér. 4M P» cq O^i a . C Réclames la ligne, » 150 La Ville id. » 3 00 __ No Ï90 °> '« We.« de po,te et au, facteur.. D T°US IeS l0UrS 59''*UedeS lignes, Anvers_ Le dlmanche Q ^ot^u^^ubUdté^saufœ'e ta Vendredi Bditiou b r^GE*f;r;i,rU^ „ „ mi™ d34à10 Administration; . 3519 delOàlQ «. ■havas ^ lOjuilIet 1914 P°£«£ ff&jffSS, ^uT^JV4élè"nc' ~ CMT1MES pages Rédaction : Téléphone 617 page, fflUHB I Eéfes - Glück )o( II. On ne peut se faire une idée plus exo des idées et des intentions de Gluck ai que du plan suivi dans ses ouvrai qu'en lisant 1-es épîfcres dédicatoires qi a. écrites en tête d'Alceste et de Pâris Wélène. ... Je cherchai à réduire la musique à véritable fonction, celle dé seconder la pen pour fortifier l'expression des sentiments l'intérêt des situations, sans interrompre 1' tion et la refroidir par des ornements sup fins ; je crus que la musique devait ajou à la poésie, ce qu'ajoutent à un dessin c rect et bien composé. la vivacité des coulei et l'accord heureux des lumières et des c fores, qui servent à animer des figures, si «n altérer les contours. Je me suis donc bien gardé d'interrom] un acteur dans la chaleur du dialogue, p< lui faire attendre une ritournelle, ou de F rêter au milieu de son discours sur une voy le favorable, soit pour déployer dans un le passage l'agilité de sa belle voix, soit pc attendre que l'orchestre lui donnât le ten de reprendre haleine pour faire un'point d"< gue.... J'ai imaginé que l'ouverture devait préi air les spectateurs sur le caractère de Pacti qu'on allait mettre sous ses yeux, et leur : Hiquer le sujet... J'ai cru que la plus grande partie de m travail devait se réduire à chercher une b le simplicité, et j'ai évité de faire parade difficultés aux dépens de la clarté.... En 1765 Gluck fut chargé de compos un opéra pour le mariage de celui q régnerais plus tard sous le nom de Jose] II. Il paruasso confuso fut joué par 1 archiduchesses, l'archiduc Léopold 1 niant le clavecin. En 1769 il écrivit poi iLa Cour de Parme le F este d'Apollo, Ba 'pi et Filemone et Aristeo. Cependant edmme il n'était pas enoo satisfait du résultat obtenu, il s'en ouvr au bailli du Rollelb attaché à l'ambassat de France à Vienne. Celui-ci Lui conseil! d'écrire La musique d'Iphigénieeb d'alli< à l'intérêt de la tragédie les grands effe d'une musique passionnée et dramatiqu Il obtint un tel succès que du Rollet écr vit à l'Opéra de Paris pour proposer a 'directeur d'engager le célèbre artiste venir monter son œuvre sur la premiè: scène .française. Il y eut de l'opposdJtiion ; une arden polémique fut entamée; deux partis l Gliickistos et les Picoinistes furent m en présence, et n'était Marie-Anitoinett îa Dauphine, qui avait été l'élève c Gliick, le projet aurait été_ abandonn Bref, après bien des répétitions, car 1< musiciens français avaient grand peine exécuter cette composition d'un nouvea genre, Iphigénie en Aulide vit les feu de la rampe le 19 avril 1774 sur la scèn du Grand-Opéra. Gluck avait alors soixante ans et 'était seulement arrivé à l'apogée de so génie, qui brillait de l'éclat le plus vif. L'effet produit à Paris fut prodigieux les hommes de lettres prônaient le novj teur ; la cour le protégeait, Gliick n'e pouvait demander davantage. Toutes les musiques que je connais, écr ▼ait l'abbé Arnaud, quelques jours après ] première représentation d'« Ipnigénie » sor a celle de M. Gluck, ce que les tableaux c Penre sont aux peintres d'histoire ; ce qr épigramme et le madrigal sont au poèn 'épique ; jamais on ne donna oe caractère d magnificence et de grandeur aux compos fiions musicales. Ce suocès grisa le grand artiste a point de le rendre un peu suffisant. Deux choses, dit encore Fétis, sont rem an quables dans les épîtres que Gliick a mise en tête de ses partitions d'e Aliceste », d « Pâris et Hélène » et dans toute sa corref pondance d'ailleurs: l'une est l'amertum qui perce à chaque phrase sur les critique dont sa nouvelle manière avait été l'objet l'autre, la naïveté d'amour-propre à laquell dl s'est toujours abandonné, et qu'il a laiss voir dans toutes les occasions. Il n'y a guèr d'homme do génie qui n'ait le sentiment d sa supériorité ; ceux qui affectent de la me destie, et qui repoussent les éloges^ obéissen plutôt aux convenances sociales qu au témoi gnage de leur oonscience ; mais il y a des bor nés qu'on ne peut^ franchir dans l'expressio: tle la bonne opinion que l"on a de soi-même Gliick ne les connut jamais. Son langag prenait souvent la teinte d'un orgueil insup portable, surtout lorsqu'il s'agissait d'u; rival. Les éloges des gens de lettres avaient fin par ajouter à ses dispositions naturelles 1. conviction que son genre était non seulémen le meilleur, mais le seul admissible. Voici, pour en donner uin exemple, ui extrait d'une de ces lettres du composi teur à celtte période de sa vie : Vous me dites, écrivait^il au bailli du Roi Jet, que rien ne vaudra jamais « Alceste » niais je ne souscris pas encore à votre pro phétie. « Alceste » est une tragédie coraplè te, et « je vous avoue qu'il manque très pet die chose à sa perfection ; mais vous n'imagi nez pas de oonbien de nuances et de rouoei différentes la musique est susceptible. L'en semble de 1; a Armide » est si différent d< -jelui de l'a Aloeste », que vous croiriez lu'iL ne sont pas du même compositeur; aussi ai-jt employé le peu de suc qui me restait poui achever l'« Armide ». J'ai tâché d'y êtrt plus peintre et plus poète que musicien ; enfin, vous en jugerez, si on veut l'entendre. Je vous confesse qu'avec cet opéra j'aime rais à finir ma carrière ; il est vrai que poui le public il lui faudra au moins autant de temps pour le comprendre, qu'il lui en a fallu pouir comprendre l'a Alceste ». Il .y a une espèce de délicatesse dans l'e Armide » qu n'est pas dans l'a Alceste » ; car j'ai trouve le moyen de faire parier les personnages de manière que vous connaîtrez d'abord à leur façon de s'exprimer, quand ce sera a Armide » qui parlera ou une suivante, etc. La reine Marie-Antoinette lui demandait un jour où il en était de la composition d*Armide : « Madame, dit-il, cet opéra sera bientôt fini, et vraiment cela sera superbe ! » Armide fut représentée le 3 mars 1777 ; son succès fut en-dessous des prédictions de Gliick; il fallut du temps pour la faire goûter aux Parisiens; mais alors ce fut un triomphe. (1) Voir la « Métropole » du 8 juillet. Tout au contraire tout Paris, applai dit dès la première représentation Iph génie en Tauride ; les détracteurs d Gliick ne voulant l'approuver gardèren le silence. Echo et Narcisse fut le demie opéra de Gliick; l'œuvre eut peu dé succè mais ne put nuire à la renommée di grand artiste. Aux ouvrages dramatiques de Gliick i faut) ajouter : 1°, le huitième psaume Domine Dominais noster ; 2°, le psaum de pénitence, De Profundis, pour chœu nsj et orchestre ; 3°, Six symphonies pou ■es deux violons, alto, basse et deux cors L'il 4°, Huit chants de KLopstock pour vob ei seule avec accompagnemenJt de clavecin 5°, Une partie de la Cantate religieux ■ntitmléfe, :Le Jugement dernier, terminé) sa par Salieti. sie Gliick avait conçu le projet d'écrire u.c et dernier opéra, les Danaïdes, pour termi ac- ner sa carrière; mais une attaque d'apo ®r_ plexie le fit renoncer à ce travail. ^ Il confia le poème à Saliieri. elt retourna ir~ à Vienne pour y finir paisiblement une m_ carrière si bien remplie. ma II j^uift encore pendant quelques an nées d'un repos bien mérité, puis une se->re conde attaque vint le terrasser et l'eiiie ,ur ver à ses amis et à son art, le 25 novembre 1F" 1787. Il laissa à ses héritiers une fortune de plus de six cent mille francs, lui qui avait commencé si modestement, en fai-ps sant danser des villageois ! )r- H. de Harzy. e- 311 n- m l L'Jîdualité tli ^ ç es Les relations austro-serbes e-iri. u L"n Conseil des ministres austi'o- iiwl hongrois a eu Jieu mardi à Vienne, „e et au oo-ua-s de oe Conseil lia situation . croee par l'attentat de Sarajevo au point de vue national et international a été examinée et dieâ nésolutdons ont été pirises en. consé-a quence. Les journaux autnoliiens donnent :r sur ces résolutions les indications les plus dits verses. Tandis que les uns prétendent que g.. l'Autriche-Hongrie va envoyea* une note énça-[- gique à la Serbie et qu'eLle appuiera cette: u note de mesures militaires, les autres préten-, dent qu'il n'est question de rien de semibflia-!>le et que l'on se contentera de certaines me-'e suies administratives pour faire face en Bosnie-Herzégovine à l'agitation panserbe. D'au-très encore et les agences officieuses françai-îs ses répandent leurs indications comme éma^-is niant des milieux les mieux renseignés, affir-3 ment que l'on ne fera presque rien et que l'on continuera la politique de tolérance suivie j j usque dans oes derniers temps sous la di-rection du minista'e von Bildnsld en Bosnie-Herzégovine. Au milieu de ces indications a oontrad ictoires, il est assez diffieiile de se faire u une idée de oe qui a été en réalité décide. x e Ce qui est hors de doute cependant, c'est que la continuation de la politique .inaugu-I rée par le prédécesseur de M. von Biliinski et 1 côntini:<o par ce dernier dans les pays an-n nexés_ serait désastreuse pour la Bosnie-Her- zégovine et pour^ l'empire lui-même. La « Reichspost », ^ qui fut l'organe de l'archi-1r duc-défunt, écrit à ce propos avec infiniment n de raison: «Le ministre des Finances, M. von Biilinski, ne peut pas être considéré comme absolument _ innocent de la tragédie d!e , •_ Sarajevo. Sa politique faible, légère et super- ; a fici elle, sa manie de tout montrer en rose de- , ^ va.jit les facteurs^ compéten.ts et devant les e Délégations, a laissé mûrir en quelque sorte e la situation en Bosnie-Herzégovine et l'a con-e duito jusqu'à la catastrophe. Cette catastro-e plie, qui a enlevé aux peuples de la monar-r'hie leur meilleur espoir et qui a ouvert tout d'un coup l'abîme vere lequel pousse l'empire cette politique de _ coquetterie avec lies j ennemis de la monarchie et la politique de? ' oetites connplai«anoes. Cette politique de l'on- < timisme, de l'indulgence et de la bienveal- < _ Tance, s'est révélée de. la façon la plus atroce ~ °omme une poUntiquie de catastroi>he. » 1 e On ne saurait mieux qualifier cette atti- i - tude \Traiment incompréhensible des autoi-i- . e tés autrichiennes qui ont gouverné la Bosnie- ( s Herzégovine et qui ont si bien favorisé les i j Serbes que bien des fois les oatho'liques cnxv- ^ tes et les musulmans ont cru nécessaire de < 3 faire des représentations aux autorités par j 2 l'intermédiaire de leurs chefs ecclésiastiques. e Mgr Stadles, archevêque de Sarajevo, n'a pas j " été^ le dernier_ à protester souvent con tre une s t tolérance vraiment incompréhensible des au- £ " torités à l'égjard des Serbes orthodoxes. Une t " politique serbophile de ce genre ne pouvait 1 évidemment conduire qu'à la catastrophe. \ 3 La presse viennoise cependant avait averti ~ - à temps en reproduisant des extraits de cer- ? i bains journaux panserbes excitant vraiment sans la moindre réserve à l'assassinat de l'ar- v i chiduc-héritier. Un _ de oes journaux écrivait f, 1 il y a six mois environ, à propos d'u voyage de l'arohiduc: a L'arohiduc-héiritier a annoncé son voyage en Bosnie pour le printemps. S'il y vient, vraiment nous lui payerons les i frais de voyage. Serbes! Prenez tout ce que - vous pouvez prendre : couteaux, fusils, dyna- d mite et bombes. Tout cela ce sont des armes d choisies par Dieu pour une sainte vengeance, s . Mort à la dynastie des Habsbourg. Une mé-. moire éternelle est assurée aux héros qui lè- t 1 ver ont contre eux les mains! » Si après des P . publications de ce genre on n'a pas cru de- ta , voir prendre des mesures, c'est que l'on était r . complètement aveuglé par une politique que c .l'on s'obstinait à suivre en dépit du danger ' qu'elle faisait courir à la monarchie. Est-ce n , que maintenant on va continuer encore une S ! politique de ce genre? On se_ le demande in- d ' oontestablement dans les milieux loyalistes p . des sud-slaves Le ministre Billinski paraît o< , avoir insisté sur ce fait que l'immerge ma-_ jorité de la population de lia Bosnie-Herzégo- d vine était loyale. Mais il ne faudrait cependant pas sous oe prétexte laisser poursuivre ti une propagaixidei manifestement soutenue par cl les milieux officiels serbes. U faudrait surtout d« ' arriver à forcer la Serbie à prendre des me--ures contre cette agitation pour laquelle au besoin il faudrait rendre le gouvernement-serbe responsable. On ne comprendrait pas que le comte Berchtold continuât une polati- j que que l'on taxerait avec raison de politique de faiblesse et de complaisance à l'égard de lia Serbie. Il ne faut pas pour cela songer im- d» médiateanent à une action guerrière, mais il ti semble que même l'action diplomatique la moins énergique n'est pas envisagée comme m nécessaire par le Conseil des ministres austro- v< hongrois. B re Après cela, il ne faut plus s'étonner du lan- qi «jeage vraiment arrogant de la presse serbe à oi l'égard de l'Autriche-Hongrie. Un des jour- so n aux de Belgrade les plus en vue a averti le et gouvernement austro-hongrois de ne rien se qi permettre qui pût blesser l'opinion publique im -.orbe. Et il a ajouté que l'Autriche devait v< être abandonnée de tous les bons esprits si elle songeait à rendre responsable la Serbie fo de 1'agjtation panserbe en Bosnie. J. Joergjra Échos S LA VILLE P rogramme delà journée ; COURS: : Jardin Botanique. — A 8 heures, cours public . gratuit de mlcrosoopie. ^ Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. La roi Albert aux régates du Yecl Club Contrairement à oe que nous avons ai noncé, il paraît dorénavant cor bain que £ Majesté assistera aux régates jubilaires d , Royal Yacht Club, quoique Jusqu'ici auour notification officiefliie ne sort parvenue a gouvernement provincial ou à l'hôtel de vilL Le Roi arrivera dimanche vers hu heures et demie du ma/tin^ se rendra aussitc à bord dJe la malle a Stad Antwerpen » et c là passera en revue les yachts se rendant La course. Vers midi, Sa Majesté quittera 1 malle et rentrera immédiatement a Dsteud< Le c Stad Antwei*pen » sera amarré a ponton militaire, quai d'Herbouvilile, et n joindra les yachts à midi trois quarts, à l'ed fat de suivre les régates internationales à 1 voile. La malle sera de retour en ville vea 5 heures et demie. Une succession disputée C'est celle de M. Possemiers, secrétair communal qui, comme on sait, a offert s démission et au remplacement duquel le Coi seii communal doit statuer à brei' délai. Les paris vont leur train et oe n'est pas l'hôtel de ville qu'on se démène le moins M. Gvselynck, directeur des propriétés cou: munaies, était jusqu'ici le candidat le rnieu: a cotés », mais il paraît que M. Gyselynck n'j pas les_ sympatliies des employés oomniunau: qui préféi-eraient voir nommer M. De Brau urere, chef du premier bureau. Et à cet effet ils viennent de saisir le Oon seul communal de leurs préférences par un-pébition dans laquelle sont exposés les nom breux mérites de leur candidat . Parmi le signataires se trouvent MM. Hubert Melis [Despéroux, Bauvlanite, Ritsohie qui, dans ui élan de sympathie... retirent leur eandida ture. On verra prochainement si les membres di Conseil apprécieront ce geste aussi spontanr que touchant, et entretenips... les paris soin ouverte. On donne, paraîtr-il, ïtes deux candi-dots à égalité. Mais gare l'outsider I Marches et contre-marches Une, deux... une, deux... gauche, droite... Les pelotons de filettes, correctement alignées, marchent crânement, comme de petits ioldats, obéissant militairement au coonanaai-l'ement de l'institutrice promue capitaine-instructeur. Ici, o'est une école libre, là, une Soole communale, qui évoluent autour de la petite place ou du Doulevard minuscule, sous l'coil étonné mais intéressé des voisins et des passants. Et pendant une heure, ce ne sont lue marches et contre-marches, demi-tour et par le flanc, oblique à gauche ou à droite, 3-n colonne par quatre ou en Ligne sur deux rangs. Des pelotons de garçonnets viennent bientôt renforcer les troupes de fillettes, et /oilà toute une petite armée qui manœuvre iveo joie et entrain. H ne manque vraiment jue les annes, pour que cette préparation mi-itiaiire soit complète. Et d'aucuns se deman-lent, avec un brin d'inquiétude, en assistant i ce spectacle imprévu, si on médite de créer >hez nous des régiments d'écoliers et de pe-:ites amazones? Oe sont les écoles qui s'entraînent à la renie d'u 21 juillet. Mauvaise foi Encore un exemple de la mauvaise foi avec aquelle agissent les organes de l'opposition, m prétendant que le® catholiques détiennent me majorité factice. Avant les dJernières élections; le thème fa-rori de ces organes était îe suivant: « Dans un pays constitutionnel comme la Belgique, il est nécessaire que les partis se îontre-balancent ;la majorité cléricale est trop orte; il faut que les prochaines élections l£" édiujsen/b. » Ce serait un grand danger pour le pays [e maintenir ou d'augmenter enoore le noan-►re des voix de la majorité. » En admettant la légitimité de cette thèse, I semblerait que l'opposition dût aujourd'hui e déclarer satisfaite, puisque, conformément . son désir, un a grand danger » se trouve-ait écarté par la réduction de la ma.jorit)é. Mais, bien_ au contraire, l'opposition est de noins en moins contente de son sort, et oette majorité moins forte qu'elle appelait de ton? es vœux, elle la déclare aujourd'hui insufflante!Il y a là un manque de logique et une mau-aise foi évidente qu'il était intéressant de lire ressortir... Le détournement du Schyn La Commission provinciale instituée en vue 'améliorer la situation causée par le Schyn, e peu odorante réputation, vient de déposer m ^rapport. La Commission estime que dams la situa-on actuelle, la ville d'Anvers ne peut em- ' êcher le déversement a intra mur os » dans » Schyn de la « Vuilbeek », de l'égoût de la . ne de la porte du Schyn, ni de l'égoût prin- , pal de la rue de la Province. Le démantèlement de l'enceinte, le comblement des fossés et le détournement des deux chyn modifieront à cet endroit le mode 'écoulement des eaux résiduaire6 et d'ap- " >rt et permettront la réalisation d'un travail j nmpltet destiné au dégagement des eaux ré-dnaires et d'apport de F agglomération ! Anvers. Le rapport tea-mine en demandant l'écec-on d'une station de pompage à l'embou- ' lure dès Schyn, dans l''éoluse Royers, afin j i permettre un écoulement continu des eaux. | Le bureau des contributions directes 9 Borgerhout , A partir du 15 juillet prochain, le bureau ^ :s contributions directes de Borgerhout, sera s ansféré à la rue Sterlinger, n. 32. e !■'attention des oontribuabUes de oette oom- ' une est appelée sur la faculté d'utiliser la ^ âe postale pour le paiement des impositions, ï peuvent, à leur gré, faire parvenir au ? ceveui un mandat postal ('accréditif, chè- c le ou bon de virement), en apurement total i partiel de leurs contributions, en ayant d in d'indiquer la commune de l'imposition F l'article du rôde, ou se faire présenter une littance postale. Dans oe dernier cas, les e téressés sont tenus d'en informer le rece- a ur. f L'encaissement par la poste se fera en une p is ou en deux acomptes, le 8 ou le 20 du t ofe à indiquer par les intérassé*. ^ Les frais d'encaissc-ment paa* quittance po taie sont fixés à 0.15 fr. par titre. Ces mesures permettent aux contiibuabl-d'éviter la perte temps résultant de l'e: oonibrement des bureaux aux époqiies liai bueJflee des paiements. Au surpLus, le bureau reste ouvert poi les perceptions les quatre premiers jouis c chaque semaine, de 9 à 13 heures. Le nombre des étoiles Quel est le nombre des étoiles? On n'en sa rien : car il est évident que des étoiles exi tent à des distances inaccessibles à nos moyevr d'exploration actuels. et Un astronome d Oxford, M. S. Chapon a! pense toutefeûs qu'on peut arriver à une oe: baine aipjwx>xiirnation. D'après lui, il y aura presque 55 millions d'étoiles au-dessous de J it 17e grandeui'. Si l'on oonsidèro la proportion des étoil; de chaque grandeur, il est visible que le non l- bre en décroît en même temps que la grai a leur, avec une cer baine régulante. En ac u mettant que la décroissance numérique f e poursuive, on arriverait donc à cette oondi u sion que l'univers astronomique est fini >. qu'au delà d'une cert-aiine distance il n'y t plus d'astres. >t Oeux-ci formeraient un amas limité, e Combien contiendrait-il d'éléments? Entr à 1,000 et 2,000 millions, répond M. Chapman a prenons le moyen terme et disons 1,500 mi 'ions, c'est-à-dire à peu près le chiffre de 1 i population de la terre. C'est déjà joli, niai i- ce n'est tout de même pas l'illimité! n Propos de saison Nous empruntons à une chronique spécial les renseignements suivants qui sont de na bure à intéresser nos lecteurs et nos lectrices • En cette saison, l'homme qui transpire n'es a pas rare. La quantité de sueur émise dan - les vingt-quatre heures est en moyenne d'm Litre, ou de 42 grammes par heure, à l'éta 1 de repos. Mais elle peut s'élever bien davan • tage. En été le chiffre de 1,500 à 2,000 graui - mes est très fréquent: pendant un exeredo 1 physique violent, 'il atteint jusqu'à 400 giram 1 mes en une heure et, dans une étuve, jus c qu'à un litre dans le même temj>s. Les causes qui régissent oette augmenta, tion d)e la sécrétion sudorale sont multiples " Les unes, pourrait-on dire, sont d'ordre ex - terne, les autres d'ordre interne. La température à partir de laquelle k ■ sueur apparaît est un fait tout personnel . Une augmentation de quelques degrés suffi! 1 aux uns : d'autres sont plus exigeants. Ce ■ qu'il faut, c'est que oette élévation de la température poi'te sur une partie assez étendue du corps pour que la chaleur générale du sang risque de s'élever. La sueur apparaît alors comme un moyen de défense naturelle. Son évaporation détermine, selon les loin de la physcuque, une réfrigération rapide, qui fait compensation: les Choses se passent alors comme avec ces carafes d'argile poreuse, connues dans les régions méridionales sous le nom d' « alcara-z;as », dbnt la surface se oouvre d'une humidité amenant par évaporation la réfrigération du contenu. C'est gr^rte à cela que l'homme peut, en certaines circonstances, suppoa-ter des températures invraisemblables, avodsi-ruaut 90 degrés, et d'autant plus aisément que l'air est plus sec: dlams une atmosphère saturée d"humidité, lia sueur ne s'évapore plus de la mémo manière, la réfrigération est moindre et le (îanger apparaît plus tôt. En été, pour ne pas être gêné par la cha-leur, on porte des vêtements légers laissent filtrer l'air aussi facilement que possible à travers leur tissu. Cette évaporation a ses dangers, par suite du refroidissement qu'elle amène avec ses effets ordinaires du froid. U v a lieu de rappeler qu'il faut s'en méfier. Les mutualistes chrétiens et les assurances sociales Une importante réunion Une importante assemblée des délégués des fédérations mutualistes chrétiennes s'est tenue à Bruxelles, au local Patria, le 7 juillet 1914, afin de discuter à nouveau la question des assurances sociales, soumise actuellement au Sénat, et d'examiner contradictoiiement la situation résultant des élections législatives à l'égard du projet voté par la Chambre. MM. Edouard de Pierpont et Victor Hano-tiau ont successivement présidé la réunion, à laquelle assistaient M. le chevalier de Gliel-linck d'Blseghem, auteur du premier projet et rapporteur du Sénat, MM. le baron Oh. Giliès de PéQichy, Ernest Reynaert et Moyer-soen, représentants, Possez, conseiller provincial, le chanoine Douterlungne, Van den Cor-put, représentant suppléant, et de nombreux délégués librement désignés par les groupements affiliés et appartenant à toutes les provinces. La discussion, commencée le matin, a été continuée l'après-midi, afin de permettre aux diverses opinions d'être exprimées et examinées en toute liberté. Les objections contre l'obligation de MM. le Strooper et Staessens, de Roui ers, et Du-prez, de Gand, ont été notamment rencontrées par M3I. Moyersoen, Emile Attout ( Nain ur), Verélst (Anvers), Geens (Ma'lines), De Becker (Alost), etc., tandis que MM. Salilaert (Ypres) et l'abbé Van Eecke (Vdl-leghem), d'aill'leurs persoimelllement partisans du projet, exprimaient certaines réserves.La discussion, parfois vive, n'a pas cessé l'être parfaitement amicaile, et s'est terminée rers cinq heures par l'adoption de l'ordre du oui* suivant, voté à l'unanimité, sauf pour es deux premiers paragraphes, sur lesquels es délégués d'un petit nombre d'arrondisse-nents se sont abstenus ou ont voté non : « Les délégués de l'Alliance Nationale des fédérations mutualistes chrétiennes de Belgique, réunis en assemblée générale le 7 juil-et 1914, approuvent le projet de loi des assurances sociales voté le 8 mai dernier par la )hambre des représentants. » Après avoir pris connaissance des dédla-ations faites le 6 à Turnhout par M. le Mi-tistre de Broquevilile, et après avoir entendu es objections formulées contre l'application mmédiate de l'obligation, l'assemblée émet le I ceu de voir maintenir le principe de l'obli- j jation pour la triple assurance contre la ma-adie, l'invalidité et la vieillesse. -, » L'application de ce principe doit marcher J e pair avec l'éducation mutualiste des tra-ailleurs : pour hâter oette éducation, l'as-emblée émet unanimement un vœu pressant n faveur de l'octroi immédiat aux mutualités et à leurs fédérations des subsides pré-us au dit projet de loi. » Ellle émet unanimement le vœu que l'obli- * ation pour 1 'ossurance-vieillesse soit retar- n ée jusqu'à la mise en vigueur de l'obligation h e 1 assurance contre la maladie et l'mvafli- d ité pi-ématurée, qui est la principale et la lus urgente. e » L'asseniblée est unanimement d'avis qu'il ^ st impossible d'admettre la disjonction des ssurances et déclare que rien ne serait plus ? ineste, en présence de la surenchère des ^ ensions gratuites, que d'admettre l'oblige à on uniquement en matière d'asourançe-vieil-sso. ». s< I Jamais cohUhIs l- le La lecture des -commentaires dont les jou naux libéraux ornent le discours prononcé Turnhout par M. de Broqueville est vra ment amusante. C'est surtout à la parti la plus importante de ce discours, cele cor 11 sacrée à la question flamande, qu'ils s'e 's prennent. Et il est infiniment curieux d constater de quelle façon contradictoire i ! jugent les intentions du chef du gouverne •- ment. t Pour les uns, le ministre de la guerre s'e£ a montré a une fois do plus » flamingant à tor crins, pour les autres, bien au contraire, a trahi « une l'ois de plus » la cause flama-r de! Ce serait incroyable si ce n'était vra [- Voyez plutôt vous-même ; e L' « Indépendance » accueille avec une v: i- sible mauvaise humeur le a curriculuni vitse : du chef do cabinet dans'la question flamande a M. de Broquevilile, à Turnhout, y a été d tout cœur: il a rappelé qu'il fut un des pre c iv i ors à prêter à la Chambre le serment e: ; flamand ; il a évoqué le souvenir de ses lut '- tes anciennes, aux côtés de M. Coremans a pour « les droits flamands » ; il a rappelé qu s c'est lui qui fit voter la loi fixant les droit de la langue flamande à l'école militaire et > l'armée, et il a promis pour l'année prochain me solution ferme de la- grave question d l'Université de Gand par l'institution i Gand d'un enseignement supérieur complet eï 2 langue flamande. Si nous comprenons bien il s'agirait de créer à Gand une universit ' flamande à côté de l'université française qu k subsisterait telle quelle. 3 Et en conclusion : i ^ Ce qu'il faut retenir de ce discours minis tériel, c'est que le gouvernement et 1:* droite " dans l'espoir de retrouver les éléments qui le: abandonnèrent le 24 mai dernier, vont appuyer fortement vers le^ flamingantisnie. Celui-ci, nous n'en avons janiais douté, est essentiellement clérical, mais s;, par là, M. de Broqueville espère détourner la menace d'une débâcle du parti catholique, il est à craindre que oette politique ne crée UN VERITABLE PERIL NATIONAL. En tout cas, ceux qui ont le souci sincère de la sauvegarde de l'unité morale de la nation auront le elevoir de combattre énergiquement cette orientation flamingante du gouvernement et de la droite. La « Gazette de Charleroi » qui intitule son artidle « Le flamingant de Broqueville », va beaucoup plus loin encore : Toute la presse anticléricale, écrituelle, est d"accord pour dire que le disexmrs de M. de Broqueville à Turnhout est un discours flamingant, exposant un programme hostile à la Wallcmie et à la langue française. Les lois votées sous le ministère de Broqueville constituent un péril pour les Wallons, et une victoire pour les flamingants. U sera intéressant de savoir quele attitude auront les députés cléricaux wallons DANS LA GUERRE DONT ON NOUS MENACE. Car, comme le dit fort bien le neutre a Soir », a c'est la flamandisation qui s'accentue ■». Oui. Mais les Wallons ne sont pas décidés à continuer à se laisser faire! Ainsi, pour certains journaux libéraux d'expression française, la politique esquissée à Turnhout serait a un véritable péril national », une « guene » dont on menace les Wallons! C'est clair et net, n'est-ce pas? Fort bien. Mais écoutez maintenant l'autre cloche, celle des journaux libéraux d'expression flamande, dont le libéralisme et même les tendances radicales ne sauraient être suspectées. Voici un échantillon de la littérature que leur inspire le discours a flamingant » du a flamingant de Broqueville ». Nous le cueillons dans la a Nieuwe Gazet » d'Anvers, l'organe influent de la démocratie et de la petite bourgeoisie libérale flamande: M. de Broqueville, écrit la « Nieuwe Gazet », a surtout insisté sur ce fait qu'il ne SERAIT pas un ennemi des Flamands! II.se vante des PETITS MORCEAUX DE LOIS FLAMANDES que, forcé par la nécesisité, il a accordées pour l'armée et pour l'enseignement primaire. C'est ainsi qu'il a assuré solennellement à Turnhout — lieu prédestiné pour faire des 1 déclarations ministérielles! — qu'il n'est pas question d'abolir le guide bilingue des chemins de fer, et qu'un^enseignement supérieur flamand c sera organisé » en 1915!.... < L'université de Gand serait scindée en une ] iivision flamande et une division française i st les étudiants auraient le choix entre les ieux ! ■ t Nous serons donc p/lacé devant l'un ou e ['autre système frelaté, couvé dans l'un ou ['autre bureau ministériel et qui devra emporter l'approbation de M. Woeste, l'ennemi luré des Flamand^, avant d'être présenté par 1 e gouvernement. i Nous entendons déjà d'ici la chansonnette t îue nous débitera son excellence du haut de s a tribune de la Chambre : « La flamandisa-:ion de l'université de Gand est une formule, >t rien qu'une formule! Un homme politique îe peut se faire l'esclave de pareilles vé- s àlies! Restons amis, et divisons l'université le Gand en deux sections: un grand bâtiment I 'sic) avec tout ce qui est nécessaire en fait r le laboratoires, musées, cours et installations c cientifiques — et à côté une maisonnette: r 'université flamande, représentée par quel- é [lies professeurs mal rétribués, vivant de F [uelques maigres subsides, sans organisation b cientifique ni laboratoires! » à Après une couple d'années son excellence e ►ourra venir déclarer de nouveau solennelle- s tient qu'il est apparu que l'université fia- q lande n'est pas viable et qu'il vaudrait ^ aieux la supprimer tout simplement! Voilà ce qu'avait en vue M. de Broque-111e avec son « organisation » d'une univer-ité « flamande » à Gand pour le 1er jan- d ier 1915 ! Eh bien, il ne pourra compter que sur les t oix DES WALLONISANTS E T DES * 'RANSQUILLONS pour soutenir son avor- g on. v Si son excellence espère pouvoir leurrer les s] lomands avec un "tel pain d'épice turnhou- P pis, il pourrait bien éprouver que son sou- a ire de Je>conde le plus alliciant ne suffit pas ti faire passer ce dur morceau ! d S Conclusion : M. de Broquevilile est un wal- 11 misant, un fransquillon, dont les intentions ^ ) sont traduites par de misérables petits ^ lorceaux de lois et qui se prépare à doter ^ - Flandre d'un avorton d'université voué "avance à la mort! pj Si les lecteurs de la « Métropole n'avaient vu i connaissance du texte complet du discours n ministre, ils se demanderaient oertaine- di ent si M. de Broqueville s'est exprimé en ^ as termes tefllement sibyllins qu'ils prêtent ,, toutes les Interprétations P ^ Mais comme cela n'est pas le cas, iis en journalistes libéraux ne savent pas lire, ou du moins qu'ils lisent les textes qu'on leur soumet, non en observateurs impartiaux et r vertis, mais à travers toutes leurs suspicions, leurs préventions et leurs préjugés politiques et linguistiques. M. de Broquevilile aura beau faire, il ne à contentera jamais des adversaires de cet l- acabit. e Aussi bien, ceux-ci, avant de critiquer, ne - feraient-ils pas bien de se mettre d'accord? D Enfin au fond, la juxtaposition de com-e mentaires aussi contradictoires que ceux que 3 nous venons de mettre en regard, prouve éloquemment une chose, à savoir que M. de Broqueville est aussi loin des exagérations ^ des wallingants que des excès des flamin-8 gants. Ainsi, il ne saurait contenter ni les ^ uns, ni les autres. Mais il ralliera l'opinion " aie la masse moyenne, des vrais Belges, de L* tjus ceux qui veulent l'union liguistique dans le respect des droits légitimes de chacun. Quercus. » 1 Conseil provincial d'Anvers ^ Séance du jeudi 9 juillet La séance s'ouvre à 2 heures et demi, souk , la présidence de M. Van Hal. j Le Conseil continue la discussion du bud-5 get au chapitre des travaux publics se rap-l portant à l'entretien et à rétabiisseo#.enb cu î routes provinciales et vicinales. A ce chapitre î se ratba-olie le projet de construc lion d'une t, route vicinale à travers la bruyère de Oalanpt-i hout. Le Conseil provincial a été saisi d'une , pétition de la Société anversoise pour la pro-; bection des Sites, demandant que la Province i refuse tout subside à l'administration communale de Calnipthout pour l'érection d'ur: travail qui détruirait la beauté de ce beau, site des environs d'Anvers. M. Van Regemorter appuie vigoureuse- ■ ment cette demande. U rappelle qu'il a déjà, à diverses reprises, combattu le regrettable i projet de la commune de Oahupthout et qu'il ■ la suite de ses démarches, des membres de la Députaibion permanente se sont rendus compte, par une visite sur les lieux, que la : construction de bâtiments quelconques dans la bruyère détruirait complètement la beauté sauvage et le pittoresque de oe site campi-uûis. Le refus à la commune de l'intervention financier de la province dans l'établissement de la route éviterait un aote de vandalisme qui abîmerait la seule bruyère de la Caanpine qui soit encore intacte. L'administration communale a introduit dans son projet primitif certaines modifiera tions, mais le projet transformé maintient enoore le tracé à travers la bruyère.Que quelques villas viennent à s'élever le long de la route et le paysage sera entièrement perdu. M. Van Regemorter s'attache à démontrer ensuite que l'acte de vandalisme que l'on veut commettre n'offre aucuno utilité. On ' prend pour prétexte la nécessité de relier les habitants du Calmpthoutsohenhoek au village ! même. Les habitants de eïe hameau, qui est, plus voisin de la commune d'Esschen que de ( [ Oahnpthout, n'ont que des relations peu fré- 1 quentes avec le centre du village. En réalité. ' ■a (x>mmune veut se livrai* à une mise en valeur de terrains qu'elle espère, mais à tort, faire fructifier. Dans ces conditions, on ne* se trouve plus en présence d'un travail d'utilité publique, mais d'une spéculation que la j Province no peut pas subsidier. ^ M. Montens, député permanent, tout en t partageant les idées de M. Van Regemorter r quant à la oonservation de la bruyère, estime c cependant que 1a route est nécessaire. Tou- ^ terois, il promet que la Députât-ion perma- r nante tiendra compte des observations pré- Q sentées au Conseil et n'accordera son subside ^ que si les modifications nouvelles qui seront r apportées au projet, garantissent la corser- s vation du. site. Une longue discusssion, d'ordre plutôt administratif, s'engage entre MM. Leclair, Montens, Olaes, Verbist et autres conseillers au sujet du système actuel d'entretien des chemins vicinaux. Cet entretien, qui autrefois était exécuté par les communes, est assumé c maintenant pan* la Province, qui répartit le? bravaux en lotissements plus ou moins éten- c dus. U ressort de la disoussion que de façon P ^enéirale, le système ne donne pas de bon? résuHtats. U est enifin entendu que la Dépu- ' tation permanente étudiera la question en nie de donner satisfaction aux réclamations ^ les communes. La séance est levée à 5 heures. BRUXELLES Le retour du Roi et de la Reine. P Nos Souverains _ rentreront demain de Tir-itet (Suisse) et iront s'installer à Ostende s£ S L' « Université » du Travail. La section de l'instruction publique du Conseil communal de B.ruxeslies a adopté le »rojet de création d'une a université- » du tra- n' 'ail. ^1 Un crédit de trois millions figurera au bud- °' ;et do 1915, d'un million à celui de 1916, et r* L'un million à celui de 1917. La santé de la prjncesse Stéphanie. ?c Le correspondant de Vienne du « Soir » élégraphie que, suivant les conseils de ses m aédecins, la comtesse Lonyay fera une cure ia , Marienbad, où elle arrivera à la fin de la , emaine. !a in A la légation d'Autriche-Hongrie. ^ On nous demande l'insertion de la note ,e uivante : a « Les témoignages d'e elouloureuse sym- P3 •athie, que la légation ianpc'iriale et royale a eçus après la nouvelle de la mort tragique è S. A. I. et R. l'arohiduc Firançois-Ferdi- ^ and et de S. A. la duchesse de Sohenberg, tant si nombreux qu'il est impossible de ri. or' ondire à tous séparément, le minista*e d'Au- P° riches-Hongrie se voit_ obligé d'avoir recoua-s -®1 l'obligeant intermédiaire de la presse, pour m xprimer sa plus vivo gratitude et ses plus ^ ncères remercîments à toutes les personaies v a ui, en oette triste occasion, ont bien voulu mi d faire parvenir leurs condoléances. » Au Musée de Tervueren. Le Musée de Tervueren vient de s'enridiir P° 'importantes collections. ^ M. Thélie, qui exerça au Congo les fonc-ons d'e directeur des usines de Kilo et die la mc Loto, rentré récemment, viâ Boana, en Bel-ique, a rapporté de son long voyage à tra-eirs l'Afrique des objets curieux et une ilendide série d'oiseaux, dont plusieurs d'es-àoe inconnue ; des insectes, des poteries, des ' mies mangbetu, des armes néolithiques, des îyères de forge en stéarite trouvées dans m<: a.lluvions aurifères, qui présentent un •and intérêt: de nombreuses dépouilles de lammifères, dont un oba.pi et un buffle de ^ 'pe que l'on croit inconnu jusqu'à présent. 'ra Mais la partie la plus originale des collec- un ons de M. Thélie est un ensemble d'animaux cIu: vante, singes de i^ces diverse^ deux chim- a:TI intzés, un splendide oolebus et divers arco- ^10( tèques, un potaanochère africain et un cer-ill de race non définie. Tous oes animaux ont été confiés au Jar-n zoologique d'Anvers, pour compte du 1 usée de Tervueren. ces On imagine aisément quelles difficultés Oh .. Thélie a dû rencontrer pour amener toute ter tte ménagerie jusqu'en Belgique. Sa con- ( ibution à l'enrichissement du Musée di© Ter- tér d« sWwwçp Jpai EXTÉRIEUR Hollande La chute de Coritza La Haye, 9 juillet. — Le ministère de la guene a reçu la dépêche suivante : Coritza est tombée le 6 juillet, au soir, aux malna des Epirotes et des insurgés réunis. Les officiers hollandais, sains et saufs, sont en route pour Valona. Angleterre Les syndicats ouvriers Londres, 9 juillet. — On signale une fusion importante de syndicats de travailleurs aux» quels sont affiliés les mineurs, les cheminot# et des ouvriers sans spécialité. Oette fusion embrasse au total 400.000 personnes. Des armes pour l'Ulster Londres, 8 juillet. — Dans une tapissièr# provenant de Glasgow, débarquée à London-derry hier et mise en douane, on a trouvé plus de 200 fusils Mauser et une grand* quantité de cartouches, destinés, croit-on, aux volontaires de l'Ulster. Autriche-Hongrie Une chrétienne A l'époque où la comtesse Chotek, épous* de l'archiduc François-Ferdinand, reçut de l'Empereur le titre de duchesse de Hohen-berg et d'Altesse Sérénissime, elle écrivait h une de ses amies la belle et touchante lettr# suivante : a Ma chère amie, » Vous avez raison en me disant que je dois éprouver une vive joie devant la hauU bienveillance que veut bien me témoigner l'Empereur. Je ne cache nullement le fait de ne l'avoir pas méritée et de la devoir uniquement aux mérites de mon mari reconnus par son oncle. » Lorsque je réfléchis aux événements dt ma vie, j'y aperçois une telle intervention de la Providence que je me rends compte de$ grands devoirs qu'Elle me crée et je me dis bien souvent que le Seigneur Dieu a des vues particulières sur moi. Je remercie humblement le Créateur et j'espère bien redevoir à sa Sainte Eglise pour tous les bienfaits dont elle m'a gratifiée. » Quel que soit l'avenir que me réserve la destinée, je ne cesserai jamais de travailler dans la mesure de mes forces à la gloire de l'Eglise et au bonheur du pays, au gouvernement duquel je porterai tout mon intérêt, )ays que mon mari affectionne si profondément.. » Votre affectionnée. » Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg ». Le comte Berchtoîd chez l'Empereur Ischl, 9 juillet. — Le comte Berchtold, mi-aistre des affaires étrangères , est arrivé îe matin accompagné de M. de Hoyos, chef le cabinet. Le comte a été reçu ce matin à 8 h. 1/9 )ar 1 Empereur. L audience a duré 1 h. 1/2. Le ministre a fait son rapport sur les dé-:isions prises avant-hier en conseil des mi-îistres communs ainsi que sur les affaire# durantes. Portugal Pour la réforme électorale Lisbonne, 9 juillet. — Le parti démocratique insiste pour que la loi électorale fixe à 63 le nombre des députés, dont 41 re-présen-eront la minorité des électeurs. Les colonie» .'auront pas la représentation des minorités, luivant une récente lettre du président du onseil celui-ci semble admettre" cette for-lule de représentation des minorités à la-uelle les groupes unionistes et évolution-iste ne se conforment pas, malgré les dé-larehes conciliantes du président du con-eil.Italie Une grève des cheminots Rome, 9 juillet. — Les journaux recueillit des bruits selon lesquels la grève dei tiemins de fer serait proclamée le 11 juiiietr Dans les . milieux compétents on se déclare >nvaincu que ces bruits constituent une sim-le manœuvre pour éviter que des représaiî-ïs ne soient exercées par l'administration À occasion de la dernière grève. Les journaux sont unanimes à blâmer l'at-tude des cheminots. Grèce LA GRECE ET LA TURQUIE L'accord entre les deux gouvernements Athènes, 8 juillet. — La Porte a remis à [. Panas, miniçtre de Grèce à Constantino-e, une note disant que la Porte a éprouvé ae réelle satisfaction en prenant connais-nce de la communication par laquelle le juvernement hellénique lui confirme son ao-rd au sujet vdes modes d'échange simultané « populations. L'empressement réciproque îe les deux gouvernements ont apporte à mimer les membres de la commission mixte )pelée à régulariser l'accord est une sûre n antie que l'esprit de loyauté et de sincé-té absolue dans lequel une entente heureuse t intervenue par cet accord sera exécuté » part et d'autre et permet de croire que la nception acceptée et régularisée dans de ls sentiments contribuera à assurer et à aintenir entre les deux pays la cordialité de pports désirables à tous les points de vue. Athènes, 9 juillet. — La note envoyée par Turquie à la Gr&ce a produit une bonne upression dans les milieux officiels et diplo-atiques par suite de son ton très conciliant parce qu'elle exprime le désir que des rations cordiales soient établies entre les deux ys. La « Nea Emera » écrit: La Grèce désire tant que la Turquie l'établissement d# nnes relations car les deux pays ont besoin une longue période de paix pour se consa» ïr à leur réorganisation à l'intérieur et ur améliorer sur des bases solides, les ivres de progrès. La Grèce a montré ses >entions par des faits sincères. Si la Tur-ie est animée des mêmes sentiments, lec iux exprimés par la note seront certaine-rnt réalisés. L'opinion publique se réjouit de l'occupa-n de Coritza qui échappe ainsi aux exoèi i bandes albanaises mais elle se montra urtant quelque peu préoccupée de l'accueil i sera fait à cette occupation par l'Europe notamment par la Roumanie qui est vivent intéressée au sort dles Moutzo-Vala-es.Canada L'expédition Stephenson 3ttawa, 8 juillet. — Le département de ls rine a été informé que huit hommes an ins du vaisseau «Kanuc», de l'expédition tique Stephenson ne sont pas arrivés à e de Wrangel avec le reste de l'équipage, rmi Les huit hommes perdus se trouvent un nçais, l'entomologiste Henri Beuchat et enirurgien écossais. Le capitaine Bartlett envoie ces nouvelles de l'Alaska, et qui lit été envoyé à la recherche de l'expédi i, a les deux pieds gelés. Mexique Le différend avec les Etats-Unis Mexico, 9 juillet. — Le ministre des finan-, M. Ruiz, a fait devant le Sénat et 1a imbre une déclaration au sujet du diffe* d entre le Mexique et. les Etats-Unis. >e différend se rattache aux querelles in-eures du Mexique à cause de l'aide donnas Btoto-TJal» ww ponstStutlonnalirU». B

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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