La Métropole

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s.n. 1914, 20 Juni. La Métropole. Geraadpleegd op 02 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n873w2c/
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LA METROPOLE IIIle Année j/No 170 5, lit ion B ftrll: ABO iqnxrrn îyirercpsrrg Un tu. • ••••£••••••• fr. Si* mois «••••••••••••&. 8 —• Trois mois. •••••»*•••••&. 460 On rabonn# & tous les bureaux de poste et aux facteurs» ETRANGER, ie port en sus; Poux la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le uro Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche dQ 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 CENTIMES pages Rédaction:Téléphone 617 pages CENTIMES la petite Chronique sportive la ligne ligne , , . , fr. 0 30 fr. 3 03 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, • 150 La Ville id» » 5 00 Faits divers corps i<L » 3 CO Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. â PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : xi3. Cheapside E. C. Samedi 20 juin 1914 !ïrl archiduc ' écrivain Jy ; # - __ ; je i est presque plus aujourd'hui d'épi-(u drame mexicain qui ne soit éclair-| /ut semble avoir été diib soir cette ex-J^dinaire histoire qui débuta dans les rues de la diplomatie, continua dans g Uiwon et finit dans un affreux cau-rar.^On connaît moins l'œuvre litté-£ dé l'infortunée victime de Quere- .attribua naguère sa publication à un i, binent de piété fraternelle, et on lui oua en quelque sorte le caractère monument funèbre. Il suffit de la "oouriir pour comprendre que l'empe-■r François-Joseph l'ait ordonnée ou mise. Elle sert, en effet, la mémoire n prince aimable et chevaleresque que destin, provoqué, a cruellement frappe Elle le fait revivre, et elle l'explique en même temps; elle nous le montre dans Ilr, fleur de La jeunesse et de l'espérance et, par plus d'un indice, par plus d'un trait-précurseur, elle fait entrevoir, dans le brillant descendant de Charles-Quint, la tragique victime de Queretaro. Elle nous révèle un esprit heutreux et facile, mais romantique, épithète dont le prince se ifiait, en plus d'un passage, honneur à luii-même: une intelligence ouvert© et cultivée, mais embarrassée de préjugés, bercée de chimères et capable de subir toutes les fascinations; une ambition, enfin, nourrie et gonflée des anciennes grandeurs de la maison d'Autriche, mais ^ans but vraisemblable, sans direction possible, disposée dès lors à s'accrocher » tout et à courir toutes les aventures. Un ;cel spectacle est assurément du plus haut, du plus mélancolique intérêt. Ajoutons que les récits du prince ne sont nullement dénués de mérite ni de charme lit-praire. On ne les lirait pas avec plaisir V étaient d'un homme de lettres, d'un >ii>riste ou d'un poète ordinaire, si leur auteur n'avait pas été archiduc et empereur du Mexique et s'il n'avait pas été fusillé Queretaro. On peut s'étonner que £*js esquisses pas du taut banales n'aient *as obtenu davantage les faveurs du pu-«jlic.Dans l'écrin Littéraire de F empereur Maximilien on trouve des tableaux de sa vie, de6 aph^rismes, des poésies, des récits de voyage, oeux-ci formant de loin la partie la plus intéressante de son œuvre. Le premier de ces voyages-visite du littoral italien et du midi de l'Espagne, se place en 1851. Le prince était encore fort jeune; il avait vingt et un ans. Précédem- ( ment il avait vu la Grèce et une partie rfl'a l'Asie Mimeu re; et ce voyage an té- 1 rieur, qu'il n'a point raconté, lui avait , Lissé de profonds souvenirs qui reparaissent souvemt dans le récit. Partout en Italie et en Espagne, l'art grec et la na-ilure orientale, le Parthénon, le golfe de Lépante, Smyrne, sont incessamment în-' voqués comme points de comparaison, et ce n'est pas tout à fait sans peine que les nouvelles admirations se font leur place là côté des anciennes. L'Espagne, tou'te-eois, finit par triompher avec éclat; l'Es-..'^ne, c'est-à-dire les souvenirs de ( *' urles-Quint, maître des Deux Mondes, ; harme « romantique » de l'Alhambra. J x>mbats de taureaux et les enchante- ^ ■jnts du soleil. Après Séville et Grenade, ^ e sentiment du prince es't fixé et ne varie " plus, et tout est maintenant rapporté et ( comparé à l'Espagne, comme tout l'était auparavant à la Grèce. Le prince quitta Triste le 30 juin 1851 ; à bord de la frégate la Novara. Il faisait ses premières armes dans la marine autrichienne et note avec une égalé exactitude ^es quarts qu'il monte et les messes qu'il ■entend. Le 3 août, en vue des Abruzzes, il essuya ses premières tempêtes: 3 Ce que peut la nature, de quelles forces j elfle dispose, comme les eaux dansent, com- j me les vents et les nuées se combattent, on J lie le voit que sur les Alpes et sur leurs lîacs i encaissée ou sur l'étendue infinie de la mer. L'homme ébranlé sent alors son néant; mais aussitôt son courage et sa fierté se relèvent, quand il songe que son esprit ^dompte i les flots et dirige la foudre. Nous eûmes ce spectacle ceitte nuit et ce matin. La messe indiquée pour d'ix heures, ne put etie d , parco que le chapelain était souffrant et fe mouvement du vaisseau trop toi. Le4, «n matelot tomba a la mer. Ce furent des , moments douloureux, des moments de la ] dIus pénible angoisse. On se demandait si le ^ pauvre homme pourrait résister jusqu a îar-rivée du bateau, s'il aurait la force de lutter contre les flots. La barque arrive a temps et l'homme est sauvé. j La N ovara franchit le détroit de Mes- J aine, passant entre Scylla et Charybde. j Les souvenirs de l'Odyssée se présentaient . ici d'eux-mêmes, et le prince s'étonne 1 de trouver la réalité si fort inférieure aux tableaux d'Homère. Il semble igno- i, 1er que la critique moderne conteste la s topographie traditionnelle des livres de f 'FOdyssée. En général sa connaissant» de J l'antiquité paraît superficielle et infé- ~ trieure à oelle qu'il a du moyen-âge et de r la, Renaissanoe. ... t Un morceau ravissant et distingué c'est s la description du golfe de Naples: j Je m'approchais avec un certain sentiment i de défi. Pendant mon voyage en Grèce on r^ait tant de fois mis Naples au-dessus de r .^ut ce qui, là, ravissait mes yeux, et un de t mes compagnons l'avait tellement relevé au- f dessus de tout ce qu'il avait vu-, que j'avais c .. esohi de n'y point trouver plaisir. Quand on I a pris seanblabe résolution, on se hâte d'en e accommoder les premières apparences. Je 0 trouvai dans la ville trop petite, les hauteurs F qui la dominent trop basses, j'eusse préféré 3 la voir au pied du Vésuve, et j'aurais en gé- 11 céira.l corrigé ceoi et cela. L'air n'était pas très pur; les lignes des u hauteurs ne s'accentuaient pas netteanent-, r IPédTat d'ordinaire du sud manquait au paysage. Le ciel et la mer n'avaient pas ce bleu 1 profond., la couleur suprême, qu'on ne peut | plus oublier une fois qu'on l'a vue. Nous ap- y b rochons de plus en plus, déjà l'on distin- g guait le château St^Elme., le château de j., 3?GSuf la Villa Reaile et autres points sa.il-liants, et mon admiration demeurait encore Buspendue. Je préférais beaucoup le côté qui ^ va vers le Vésuve, et plus loin vers CastaULanc n et Sorente. Là, il y avait de hautes montagnes, un paysage vert luxuriant ; là, le paysa- ti ge me semblait pittoresque. Et voici que la te frégate vire sur la pointe du château de 1' î'CEuf ; le palais royal apparaît avec ses formes massives as terrasse wt<e sa àiituationjw y majestueuse. Les rangées de maison se développèrent, les coupoles surgirent, les palais se diétachèrent, et je commençai à sentir que Naples était une grande ville et qu'elle était belle. Le temps s'éclaira et le panorama s'ar grandit et s'anima de plus en plus. Le tableau de Naples se déroule ensuite sous la plume de l'archiduc Max, avec une netteté, une justesse, une gradation merveilleuse. Il y a du vrai talent dans ces pages et dans quelques autres descriptions du même genre. Il y a ensuite beaucoup d'entrain et de bonne grâce dans la peinture de la vie populaire à Naples: Dès notre premier pas sur le sol napolitain, nous nous trouvons au milieu des représentants de la vie populaire. Ici, deux capucins avec des lunettes sur Le nez, pour mieux examiner les nouveaux-venus. Là, un vrai tricorne abbatial naviguant parmi les têtes de lia foufe houleuse, puis toute l'armée des Da.zzaroni entourant tirioanphalement le voyageur intimidé. Tout cela fait un bruit, un mouvement, une vie auxquelles l'oreille aillemande — c'est le mot du prince — n'est pas habituée. La tête commençait à nous tourner, et nous n'étions encore qu'au début. Ce fuit bien autre chose quand nous montâmes en voiture avec notre ambassadeur pour parcourir lia rue de Tolède, la principale artère de Napilee. Che^: nous, ce tourbHllon eut passé pour un soulèvement populaire ou tout au tnoins pour un fort carnaval. Ici, c'est le brain de ttfus les jonrs. Ce peuple vit; il n'est p°s mort et retiré sur lui-même comme dans l'autres villes. Tout ce qu'il, fait, il le fait ?n public, sa vie se passe dans la rue; c'est à un grand attrait, une distraction capitale x>ur l'observateur nouveau venu. Toutes les boutiques sont en plein vent, les comestibles xmt amoncelés au milieu de la ville; au mi-ïeu des plus beaux fruits du midi courent 2t jouent des cochons, des brebis, des chiens ât des enfants. Les gamins sont parfois complètement nus, on les voit errer comme de rracs muriilos parmi les boutiques de macaroni et de friture. Us attrapent leur dîner où ils peuvent, fût-ce d/ans lie ruisseau. Piresqu'à chaque coin de rue on voit des caisses surmontées de portiques, d'oranges ou de feuillages, sous lesquelles s'abrite une madone. Les maison.-sont serrées les unes contre les autres, fort étroites et hautes. Beaucoup n'ont qu'une fenêtre en largeur, presque chaque fenêtre est munie d'un petit balcon de fer, et que n'y attache-t-on pas? Que n'y suspend-on à ces balcons, do beau et de laid, de bizarre et die charmant? On voit de suite à Naples, que les baiilcons sont une condition essentielle de la vie méridionale. Us supportent des draps de Lit, des éventails de fleur et des moines, le tout pêle-mêle, avec le sans^gêne italien. Ce pêle-mêle, ce sans-gêne, ce mouve-nenit tumultueux plaisent infiniment au prince. Tout le ravit. La rue de Tolède fie peut être appelée belle, mais elle mon->re « un désordre grandiose » elfe étale c des ordures poétiques et pittoresques ». 3'ailleurs, il n'y a pas que cela de romantique: il y a le paysage, il y a le ioleil, il y a plus encore que le soleil, il y a. La lune « qui éleva sa lumière à la hauteur de l'idéal quand elle répandit ses rayons argentés sur la campagne et sur !a mer. Alors mon cœur exulta, je m'inclinai, je m'avouai vaincu, et je subis Le sort de tous les Germains qui vont au 5ud, ils s'étonnent, ils admirent, et tout à x>up ils sont fascinés par le charme puissant de l'Italie ». Nous ne songeons pas à prétendre que ;es tableaux de Fa vie napolitaine soient ibsolument des chefs-d'œuvre, nous admettons volontiers qu'on y démê!e de ci ïe là des maïveités, mais enfin, tels qu'ils ie présentent à nous, ils ont de la couleur, le la vie et du mouvement. Ces essais autorisaient de brillantes espérances sur le •■une écrivain qui sentait si bien et qui -raduisait ses pensées dans un style qui l'était nullement dépourvu de grâce. X. X. X. AVIS Les pers£»iiin©s qui pc*e23nera"ï ur s&C35îsas!P3ieBii à 8a « WiétropoÊ© » à îaB'Sii* aSu Ier jjuiBSeî, reç©ive_ro$ 6e ©urrsaa g^aiuiSentenî è partir du OMff* ds Ëeur souscrip^iosi jusqu'à ;în l&cïsi. Contre le S. U. pur et simple Les socialistes et les libéraux belges vouent supprimer le vote plural qu'ils appellent e système des quatre infamies. Il leur faut e S. U. pur et simple à 21 ans qui mettrait e pays à la merci du nombre imbécile, d'os ouvriers de fabrique sans expérience et sans ■esponsabilité. Mais qu'en pense-t-on en France, de ce ameux pur et simple? Un socialiste fran-ais, M. Deherme, écrivait l'autre jour qu'il onduit son pays à l'abîme. Et voici que dans e très libéral et très anticlérical « Temps » , ri. Adolphe Carnot, — qui n'est pas le premier venu, — fait l'apologie du vote plural ! M. Carnot fait au suffrage « universel » 3 reproche de ne pas justifier son nom. Le uffrage n'est pas universel selon lui, parce u'il ne s'applique qu'à un quart ou un oin-[uiome de la population : les femmes, les dolescents qui forment la partie de la na-ion la plus nombreuse ne comptent pour ien dans les élections. Il réclame donc l'in-ervention des femmes dans le scrutin, non eulement parce que cette intervention est uste en soi, mais aussi parce qu'elle est utile comme correctif à certaines faiblesses ahérentes au vote purement masculin. » Mais cette réforme n'est pas immédiate-içnt praticable et comme système transi-oire, M. Carnot propose de réaliser le vote îimilial en acoordant le vote plural aux liefs de famille. On donnerait à chaque Yançais un suffrage^ mais ce suffrage serait xprimé par le chef de famille, qui aurait onc, outre sa voix personnelle, une voix our sa femme et une voix pour chacun de as enfants, sauf de ceux qui seraient dixièmes électeurs. Le docteur Jacques Bertillon défend dans > « Matin » de Paris à peu près le même « îgime : « Il faut, écrit-il^ pour l'exécution de ces formes (et de bien d'autres encore qu'il ; 3<rait trop long d'exposer) que « le grand ( lecteur » soit uniquement le père de famille : ] faut qu'il ait autant de voix que de peignes à nourrir. Alors seulement nos légis- < iteurs s'apercevront que la France ne peut i as durer si elle n'a pas d'enfants. » f Voilà certes qui va faire frémir d'indigna-on les socialistes belges, chez qui le néo- { Lailthusianisme est si en honneur. I Loin de nous la pensée de trouver ce sys- c «ie admirable, mais ce qu'il importe de ho- s i>r, c'est que ceux-là mêmes qui ont fait t ?xpérienoe du S. U. ç.'en veulent plus. c Et c'est à ce moment qu'en Belgique on >udriai4 ooow doter de paredi système I c L'actualité Une proposition d'enquête 0 Un télégramme de Berlin annonce que l'Allemagne est favorable à la proposition de la Turquie de faire proewer par une commission internationale à une enquête sur la situation des Grecs en Turquie. Il serait intéressant de savoir si l'acceptation de l'Allemagne se borne réellement à une proposition ainsi présentée ou bien s'il s'agit ici d'une procédure parfaitement réglée par la dernière con-térenoe de la paix, et dont la Turquie aurait pris l'initiative. Dans l'intérêt de ila paix européenne et du droit international lui-même nous sou liaitei-ions que cette dernière supposition fût la bonne. La question dans ces conditions se présenterait évidemment d'une façon tout à fait différente mais elle donnerait par son énoncé même des garanties concernant la bonne volonté des deux partis de régler pacifiquement leur confllit. La première conférence de I^a Haye avait déjà institué les commissions ( d' enquête et en 1907 on s'est surtout contenté de compléter et d'expliquer les résolutions de la première conférence en oette matière. 11 en est résulté un véritable code de la procé- J dure à suivre pour le règlement pacifique des 1 conflits internationaux. Dans la convention ' signée à 'l'issue de la seconde conférence on parle d'abord des bons offices et de (la média- 1 tion à offrir aux partis en conflit. Puis on 1 expose la procédure des commissions d'enquête et enfin on parle de l'arbitrage. Si donc la Turquie a formulé une proposition d'enquête il est à supposer qu'elle l'a fait dans le but d'abord d'y rallier les grandies puissances et en second lieu dans l'espoir de faire adopter cette proposition par la Grèce égale- ; ment. Ces deux conditions sont en effet né- < cessaires à la procédure en question. Dans l'article 9 de la convention pour le ; règlement pacifique des conflits internationaux il est dit : « Dans les 'litiges d'ordre international n'engageant ni l'honneur ni les ■ intérêts essentiels et provenant d'une diver- • gence d'appréciation sur des points de_ fait, , les Puissances contractantes jugent utile et ] désirable que les partis qui n'auraient pu se ; mettre d'accord par les voies diplomatiques instituent en tant que les circonstances le < permettent, une commission internationale j d'enquête chargée de faciliter la solution_ de 1 ces litiges en éclaircissant par un examen im- < partial et oonsciencieux les questions de fait.» 1 Pour le moment on n'a pas encore épuisé tous les moyens diplomatiques dont disposent < les deux pays pour se mettre d'accord au i sujet du conflit actuel mais il semble bien < que la Turquie redoute l'insuccès de ses avances et de ses concessions faites dans l'intérêt de la paix à (la Grèce et c'est pour cela qu'elle songe dès à piésent à préparer la voie à la nomination d'une commission d'enquête. La ' question se prête d'ailleurs admirablement à ' oette procédure. j Il s agit ici non pas d'une question de 1 principe ni d'un intérêt essentiel pour aucun | dos doux paye, mais bien d'une question de fait c'est-à-dire des persécutions dont les 1 Grecs sont victimes en Turquie et dont les ' Musulmans se disent également victimes en ( Macédoine. Que faut-il penser de ces accusa- 1 tions réciproques et comment les choses se 1 sont-eiles passées en réalité! Voillà des ques-tions parfaitement claires à soumettre à une ' commission d'enquête qui se prononcera après 1 un examen approfondi auquel elle aura pro- j cédé sur les documents et^sur les témoignages qui lui auront été fournis. La convention de La Haye prévoit en effet , que la commission d'enquête ou quelques j membres de cette commission peuvent se ren- { dre avec l'assentiment du pays en cause sur ( les lieux mômes ou se sont passés les faits liti- f gieux et d'y entendre des témoins et en géné- i rail de s'y livrer à tout acte de procédure pou-vant1 faire découvrir la vérité sur les faits en j question. Ne semble-t-il pas que les événe- { ments d'Asie mineure» de Thrace et de Macé- c doine soient bien de nature à donner lieu à c une enquête de ce genre? On ne saurait le ^ contester sérieusement et certainement la ^ Turquie a eu raison de prendre ï'initiative s d'une enquête dont une commission interna- » tionale serait chargée après accord entre les ( puissances. Le gouvernement turc a d'autant mieux j fait, en proposant cette enquête que la Grèce r ne peut certainement pas décliner l'invitation _ que les puissances dev ront lui adresser à cet f effet sans donner l'impression qu'elle ne dési- ] re pas une solution pacifique du conflit et ;1 qu'elle poursuit réellement d'autres buts (] :-omme on l'a dit. Le gouvernement d'Athènes r peut d'ailleurs se prêter d'autant plus facilement à cette procédure d'enquête qu'il ne \ s'engage à rien par le fait même. Dans son c avant dernier article la Convention de La j; Haye dit en effet que le rapport de la commis- r sion limité à la constatations des faits n'a nul- t lement le caractère d'une sentence arbitrale. Il laisse aux deux pays en conflit une entière liberté pour la suite à donner à cette constatation. Evidemment (l'arbitrage peut alors intervenir d'autant plus facilement que les faits j1 sont édlaircis et l'on peut espérer que l'on s'efforcera, à Athènes comme à Constantin e- v pie, d'arriver à cette solution du conflit r actuel. — J. Joerg. n SBMB- S II Ils n'en veulent pas à la religion « p L'organe carolorégien du socialisme libre- h penseur, le « Journal de Charleroi », publie en tête de ses colonnes, une sorte de mani- f' feste de la a Fédération Rationaliste de Char- c leroi », société où s'élaborent les principales d mesures de guerre antireligieuse: laïcisation, e baptêmes « civil* », premières communions h a civiles », mariages a civils », enterrements a civils » et autres horreurs du même alibi. 1' Citons un passage caractéristique du docu- r* ment : o- « Si le gain énorme du socialisme c; g 2ontestablement dû à sa propagande syndd- a '■aie, mutuelliste et coopérative, il n'est pas 9< moins évident que le « recul clérical » est la or conséquence die 1' «action de la libre-pensée», :1e sa propagande incessante, de ses efforts et le son exemple. » Nous en avons une preuve éclatante dans p e nombre croissant des « enterrements ci- v, /ils » qui,^ dans^ certaines communes balancent et même _ dépassent le nombre des enter- tx •ements religieux. Nous avons la certitude cl-le l'accentuation de ce mouvement de « dé- di îertion de l'Eglise », par le nombre, des ma- si iages qui se dispensent de sa prétendue oon- fr ;écration, paa- le nombre des présentations ri l'enfante à la Libre-Pensée, par le développe-nent de nos « fêtes de la jeunesse ». il » Nous sommes arrivés à ce point que «plus le mi'lie enfants » ont été enlevés, cette an-Lée, à l'influence pernicieuse de la supersti-ion catholique. » Comme on le voit, les meneurs cherchent ^ , arracher la foi et la religion du cœur de 'ouvrier, à le sevrer de toutes les croyances d' •ui donnent un idéal si noble et si élevé à la ti-ie humaine, pour le jeter dans les néga- si-ions décevantes et enfin la... fosse béante ar e la libre-pensée. _ _ je A part cela, le socialisme n'en veut évi- m emment pas à la religion. Échos LA VILLE Programme do la journée FETES ET CONFERENCES Conférence parlementaire internationale du commerce. — A 11 heures, à l'hôtel de ville, banquet offert par l'administration communale. Société anonyme «Vooruïtzicht». — A 5 heures, dans les salons du «Paon Royal», fêtes du dixième anniversaire, banquet. Royal Sport Hyppique, — A 2 heures, au Vélodrome de Zurenborg, ■ première Journée du concours hyppique. COURS Berlitz Schooi, 8, Meir. — Langue vivantes. Ja navire de guerre français a Anvers Hier soir était attendu dans notre port le orpailleur d'escadre français « Yatagan », jommandé par le capitaine de frégate Tor-ier, commandant la station de la Manche et le la mer du Nord. Le « Yatagan » mesure en longueur 59 mè- < res et 6 m. 60 de largeur. Son tirant d'eau «t de 3 m. 50. I/a durée du séjour du « Yatagan » à Angers n'est pas encore fixée. Le budget communal Trois ou quatre commissions tenant séance i l'hôtel de ville hier, les trois quarts des îonseilLers communaux se trouvaient réunis. : Les conversations roulaient surtout sur le, *ejet par la Députation permanente de la jaxe sua" la plus-value 'immobilière. En général, les conseillers libéraux n'en ' roulaient pas à la Députation, dont ils pré- i voyaient et attendaient la décision. Certain onseilleir libéral, qui fut jadis le défenseur e plus acharné de la taxe., ne fut pas épargné it les oreilles ont dû lui tinter! Les élus des démocrates libéraux ont dé- ' laré à qui voulait l'entendre, qu'ils étaient :ermement décidés à ne pas voter de nou-relll:es taxes et que M. Cools n'avait qu'à îheroher à faire des 'économies, ce qui, ajou-/aient-ils, n'est guère impossible. L'cchevin des Finances y paraît d'ailleurs Lécidé, car à la séance du Conseil de lundi, ! 1 proposera de réduire les dépenses de huit ->ent mille fra-ncs. Le nouveau Diogène Donc, nouveau Diogène, M. Cools, notre ' ;ichevin sans finances, cherche non pas un ! îcmme, mais de l'argent, il n'est pas seuil lans oe cas, dii-ez-vous. Possible, mais ce qui 1 e distingue des autres assoiffés d'or, c'est 4 [ue d'abord il lui faut une somme ronde-et te : huit ceoït mille irancs ; ensuite, que ce ' L'est pas pour lui-même qu'il les demande; nfin que, tout en étant aux abois, il a l'air ( le faire fi de certaines recettes qui ne sont ' pourtant pas à dédaigner. Qu'il nous por-nebte de lui en rappeler quelques-unes. La Ville, qui ne sait de quel bois faire ' lèche, va supprimer les réclames lumineuses ] donnant certains réverbères du centre de la iille, et qui lui rapportaient quelques mil- ; iers de francs annuellement. Ne vaudrait-il c i-as mieux, au contraire, chercher à augmen-er ces recettes en attendant des jours meil- ' eurs? D'autre part, nous signalions hier 'abus des• terrasses de certains cafés. Alors uo les grands établissements qui paient très her de oe chef et mériteraient donc quelque ondescend'ance, s'en tiennent strictement à 1 espace concédé et sont d'ailleurs sévèrement i urveillés, on fait preuve d'une extrême to-srance à l'égard de la masse des petits, sans oute par prudence... électorale, il y aurait ependant une belle recette à réaliser de ce ôté aussi, en appliquait le règlement avec i mpartiaiité. Il y a encore la tour de la Cathé- t raie, que l'on peut du jour au lendemain i oumettre au régime de tous les monuments s •iiblics. Comme ces recettes réelll'es, d'après •es informations dignes de foi, — et non t as d'après les déclarations intéressées de f ersonnages qui ont toutes les raisons du i îonde de mentir pour réduire l'évaluation, à - peuvent atteindre quatorze à quinze mille a raines, il en resterait bien six mille, une fois f personnel nécessaire rétribué. On pourrait s ussi songer à adjuger La location de chaises i ans les squares, parcs publics et aux pro- s îenoirs. r _ Tout cela ne fait pas huit cent mille francs, r ien sûr! Mais est-on bien certain qu'en cher-liant consciencieusement, on ne trouverait q as quantité de oes petites ressources qui. 1 Munies, représenteraient un total respecta- c le ? r r S'ils étaient les maîtres Les dépêches qui expliquent le prétendu îouvement gréviste de la Roniagne et de Emilie sont décidément des plus suggesti- ^ es. En réalité., à la suite d'un vaste complot • svoiutionmaire, oes deux provinces italien- v es ont été en répubhque pendant trois jours ! A partir de la soirée du mercredi. 10 juin, mnltanénient à Ravenne, Mezzano, Villa-ova, Alfonsine, BagnacavaHo et dans 'autres localités de la Roniagne, les com-tunications télégraphiques et téléphoniques b les voies ferrées furent coupées et toutes p ar les mêmes procédés. a Les points stratégiques furent occupés par p s forces révolutionnaires et leur état-major. I Trente-deux mille cycles ou auiom-ïbafles a irent a réquisitionnés » par les bandes ja- e >bines arborant le drapeau rouge, à l'effet d a transmettre les ordres, de véhiculer les cplosifs et de transporter les t forces révo- F itionmaàres ». t: Une fois celles-ci maîtres du terrain, o « âge d'or » commença. On destitua et on a. >mplaça les maires récalcitrants, on tua les E Miidarmes, on détruisit les gares, on saoca- si sa les hôtels de ville, on ferma les casernes, fi i emprisonna les officiers, on pilla les égli- é « et les magasins de denrées alimentaires, n i « expropria » les bourgeois. Tout cela est l'œuvre des socialistes. t; Ah ! les doux agneaux ! Et comme nos bons d béraux seraient fiers de collaborer à une d îtite histoire de oe genre, si jamais ils de- n tient partager le pouvoir avec eux! « Car, qu'on ne s'y trompe pas, ils sont par- v ut les mêmes. Sous leur « assagissement » ei > surface, ils cachent toujours leurs secret? k Hsirs de république, d'expropriation et de le jbotage. Et il ne leur faut qu'une occasion N vorable pour essayer de réaliser leurs théo- ni BS. lir Le coup de la Romagne n'a pas réussi, et oi faut s'en féliciter. Mais il constitue un d'j -ertieseanent singulièrement précieux... d* Les déclarations de sortie au port j* Anvers M. Ouvelier, commissaire maritime en chef Anvers, vient de faire parvenir aux cour- an *ns maritimes une circulaire dont les dispo- de ions découlent indirectement du nouvel drç rêté royal, publié il y a quelques jours dans « Moniteur belge » au sujet de l'enrôle- sii mt des marins. or Suivant oette circulaire, à partir du 1 juil- qi Let prochain, les capitaines des navires étrangers ne seront plus obligés, à moins d'y être s^pécialement invités; de se présenter en personne au commissariat maritime pour y faire la déclaration à la sortie. Il leur suffira de faire parvenir, dans les vingt-quatre heures qui précèdent leur départ, soit directement, soit par l'intermédiaire de leurs courtiers, une déclaration écrite mentionnant la date prévue pour la sortie ainsi que la destination du navire. Ce n'est que contre remise de oette pièce, signée par le capitaine intéressé» que les documents de sortie seront délivrés. Comme par le passé, le capitaine de tout navire aura à fournir, lors de son arrivée, une liste nominative de tous les membres de l'équipage. Il devra également notifier au commissariat maritime, avant son départ, (es mutations qui seraient survenues pen-iant le séjour dans le port. A remarquer toutefois qu'en v»rtu des dispositions de l'article 21 de l'arrêté royal du 20 mars dernier, tes marins qui seront enrôlés sur un navire Étranger ne devront plus se présenter au xwnmissaiiat maritime pour signer l'acte l'enrôlement, lequel ne sera plus formé qu'à o. demande écrite des capitaines des navires, ?trangers qui se trouveraient dans un port 3elgo où ne réside pas de consul du pays| luquel oes navires appartiennent. Dorénavant, les listes d'équipage ne seront >lus recueillies à bord par le personnel du ïommissariat maritime, ainsi "que cela s'est 'ait jusqu'ici, mais elles devront être trans-nises par les capitaines ou par les courtiers. Les Monts^de-Piété dans la province VAnvers D'une statistique établie par la Députation >ermanen/te de la province d'Anvers, il remit e que les Mants-de-Piiété des arrondisse-^ nents réunis d'Anvers et de Malines ont eçu en 1913 un total de 214,513 objets, sur esquels il a été avancé une somme de 5 rnil-ions 103,401 francs. De cette somme, 4 mil-ions 817,659 francs ont été remboursés. La rente des objets non retirés a produit la ionitme de 211,839 francs 92. En général, l'année 1913 a été plus favorable, si l'on peut s'exprimer ainsi, pour Ma Tante. Car le montant des dépôts dépasse le 302,971 francs ceux de l'année 1912; le nontant des sommes retirées en 1913 dépasse es chiffres de 1912 de 240,727 francs. Il semble aussi que les abonnés de Ma Faute aient engagé des objets de plus grande inaleur, car la valeur moyenne des objets a passé de 28.74 en 1912 à 29.40 en 1913 à Angers et de 9.26 à 9.75 à Malines. Effet de la crise générale, peUt-être? Un petit mendiant Cinq ans. A peine haut comme une boitte it déjà d'une extraordinaire effronterie. Paume gesse! Il faut bien plus le plaindre que! e blâmer, car ce n'est vraiment pas de sa :aute s'il ne vaut pas grand chose. C'était dans la rue. La mère vend'ait ou taisait semblant de vendre quelques vagues marchandises de pacotille. Lui, mendiait. Il >endait la main en geignant. Une dame, très >onne, très charitable, mais fidèle au principe qu'il est coupable de donner aux enfants lans la rue, lui refuse le petit sou qu'il im->lore. Il insiste pendant quelques instants ians succès ; puis, quand il voit que c'est in-itile, il se lasse et s'en va, et quand il est à iuélques mètres de la dame il lui ciie de outes ses petites forces: « Zatlap ! » N'est-ce pas inouï? A cinq ans! Une passante, témoin de la scène, menace lu doigt l'enfant qui, alors, détale rapide-nent vers sa mère, se cramponne à sa jupe t là. se sentant à l'abri du danger, se met menacer également du doigt et à faire [''affreuses grimaces. Comme plusieurs choses, ici-bas, c'eût été Irôle si cela n'avait pas été triste... Les bêtes qui ont de l'esprit Le bon La Fontaine prétendait que les 'êtes ont de l'esprit. Voici un amusant petit ait, conté par M. louis Lottin, qui tendrait le prouver. Ecoutez plutôt cet observateur : « J'avais un petit chien qui répondait au om cl a Sidi et qui n'était pas d'une race ien déterminée. Extrêmement robuste et atelligent, il était de poil ras, fauve, élancé, vec une tête et une denture de renard. » J'avais alors dans mon jardin de derrière ne basse-cour remplie de volailles et enclose ar un treillage à assez larges mailles. Un >ur qu'on avait jeté une bouchée de pain Sidi non loin du treillage, il eut le dés-grément, alors qu'il se dirigeait pour la rendre, de voir le coq de la basse-cour s'en aisir vivement après avoir passé sa tête par ne maille du bas. Sidi s'arrêta net, et re arda longuement le voleur, avec l'air de éfléchir profondément : il venait, évidem-îent, de dresser son plan. Ce plan, le voici: » Chaque fois qu'en donnait à Sidi quel-ue chose à manger dans le jardin, il allait ) porter tout près de la grille de la basse- • our, là où il voyait le coq ; puis, il semblait egarder d'un autre côté, d'un air indiffé-ent. Le coq, alors s'approchait, et, au mo-îent où il_ allongeait Je cou pour saisir le i arceau, Sidi le happait et allait le porter n peu plus loin, où le manège recommen-ait. H continuait ainsi jusqu'à ce qu'ayant nouvé que la mystification était suffisante. se décidait à manger la friandise sous les eux navrés de son ennemi. » Cela n'est-il pas délicieux? La chapelle Saint-Nicolas I^es commissions des finances, des travaux ublics et des beaux-arts se sont réunies hier près-midi à l'hôtel de ville afin de s'occu-er du sort de la chapelle Saint-Nicolas, ongue rue Neuve, qui, ainsi qu'on le sait, ppartient actuellement aux Hospices civils i dans laquelle il a été question d'installer ' es bureaux de l'hôtel de ville. Cette chapelle fut construite en 1419 par 1 architecte L. Appelmans pour la corpora- < on des Merciers; elle mérite donc d'être J >nservée. Mais., comme elle se j trouve en < ssez mauvais état, l'administration de; < [ospioes a décidé de la faire restaurer avec c >in et de lui rendre son aspect primitif en ( lisant disparaître les constructions qui y ont i jé ajoutées après coup, décision dont nous >us permettons de la féliciter. j A cet effet, on se propose d'effectuer no- \ miment les travaux suivants : remplacement c îs meneaux et ornements des croisées par x autres moins larges ainsi que le remplace- r jent des pierres désagrégées provenant des s lii-rières de Gobertange et d'Euville; l'enîè- € ornent du portique datant du XVille siècle c ; des parties inclinées entre les contreforts ; \ dégagement des croisées obturées dans s façades du oh cour et de la place Saint- r icolas; oes croisées recevront des' orne- j. enta dans le style de l'ensemble; la démo-ion du petit bâtiment ayant servi de sa- • istie, la démolition du jubé, la réparation f. « pilastres et le grattage et le crépissage ^ ) toute la chapelle. Après l'achèvement des travaux, qui coû-iront environ 50,000 francs, il sera donné à chapelle une destination qui la préservera > dégradations ultérieures. En principe, les commissions sont d'accon} ® "ec ce projet; il n'a cependant pas été_pris " ^ décision formelle concernant La démolition i la sacristie. n Quant à l'enlèvement du portique, plu- g yura conseillers s'y sont vainement opposés P . soulignant tout oe qu'il a de caractéristi- *>• % EXTÉRIEUR France A LA COMMISSION DE L'ARMEE Les partisans de la loi de deux ans Paris, 19 juin. — La commission de l'armée de la Chambre qui vient de se constituer d'après le système proportionnel comprend maintenant 13 radicaux unifiés, _ tous partisans de la loi de deux ans, 7 socialistes unifiés et 2 socialistes indépendants, soit 22 partisans de la loi de deux ans. La commission comprenant 44 membres, une moitié des membres exactement, sont des partisans de la loi de deux ans. Hollande La conférence de l'opium La Haye, 19 juin. — La conférence de l'opium, après avoir examiné la proposition de l'Amérique, a déclaré que malgré l'abstention de quelques puissances, la convention de 1912 peut entrer en vigueur des que les puissances signataires et celles désirant y adhérer l'auront ratifiée. La Haye, 19 juin. — La conférence de l'opium a adopté à l'unanimité une résolution proposée par les délégations américaine et anglaise invitant le ministre des affaires étrangères des Pays-Bas à faire des démarches pressantes auprès des puissances qui ont signé la convention mais ne l'ont pas encore ratifiée pour les amener à se déclarer pi-êtes aussitôt que possible à procéder à cette ratification. La proposition de la dénégation chinoise tendant à anticiper la date d'entrée en vigueur de la convention de l'opium avec un amendement de la- délégation anglaise a été renvoyée à la commission de rédaction. Luxembourg La neutralité du Grand-Duché On lit dans 1' « Indépendance luxembourgeoise » : Samedi dernier, un train de réservistes allemands a traversé le Grand-Duché, de Trois-Vierges à Bettembourg. Ces réservistes allaient fêter à Metz le jubilé du 8e régiment ■rhénan d'artillerie non montée. ^ Il est évident que les autorités allemandes n'enfreignirent littéralement aucune convention. On peut néanmoins se demander si le procédé était bien correct, pour économiser quelques kilomètres, de faire traverser un pays neutre à un train de réservistes se rendant officiellement à une fête militaire, sans que l'avis préalable de ce pays neutre eût-été sollicité. En tout cas, nous avons une leçon à tirer de cet incident : c'est qu'il prouve avec quelle facilité, en cas de guerre, l'Allemagne, qui dispose de toute l'organisation, de tout le personnel et de tout le matériel de nos voies ferrées, pourrait envoyer des régiments à Luxembourg occuper les points dangereux des lignes, tunnels, ponts et viaducs, avant même que personne ici se doute de leur présence à la frontière. Italie Les agitateurs révolutionnaires en fuite Rome, 18 juin. — Suivant la «Tribuna s Mme Maria Rigier, agitatrice révolutionnaire italienne, s'est enfuie à Trente. Suivant des déclarations do Mme Rigier, l'agitateur Malatosta et le député italien M. de Ambris, seraient également en fuite. Suisse AUTOUR DE LA R. P. Le vote du conseil national Berne, 19 juin. — Après trois jours de débats le conseil national a décidé conformément à lâ proposition du conseil fédérai par 106/62 de recommander au peuple le rejet de l'initiative constitutionnelle tendant à introduire la R. P. dans les élections au conseil KlJ^onaî. Les socialistes démocrates, le centre Libéral, la droite catholique et conservatrice ant voté pour le nouveau système. Quelques radicaux gouvernementaux et les conserva- . beurs catholiques se sont abstenus. La dernière fois le vote avait donné 100 non et 45 j >ui. La question sera de nouveau soumise au ' peuple eu automne. Bulgarie UN SINGULIER INCIDENT Le roi Ferdinand et l'employé du chemin de fer serbe Sofia, 18 juin. — Le Roi est rentré à Sofia. Son passage en Serbie fut marqué par un ; incident regrettable. Le conducteur du train, -J îyant appris la présence du roi, pénétra dans , e wagon royal afin, disait-il, de s'en assurer. ( Q fit même arrêter le train entre les stations ] le Pirot et de Soukhovo pour accomplir son ( étrange résolution. 1 Le train repartit seulement après que les personnes de l'entourage du Roi eurent rap- , î>elé cet employé à son devoir. Le président du Conseil a porté le fait à la îonnaissanca du ministre de Serbie qui lui en . i exprimé ses plus vifs regrets. Un incident gréco=bulgare Sofia, 18 juin. —Le drogman du consulat j ie Bulgarie à Salonique a été arrêté hier en ! pleine rue. Il a été conduit au poste de police. Le gouvernement a protesté vivement contre cet acte arbitraire de la police de Saloni-l'ie et a demandé la mise en liberté imemé-îiate du drogman. Qrèce j LE CONFLIT GRECO-TURC s Les Grecs attendent une réponse Athènes, 18 juin. — Ghalib Bey a rendu visite aujourd'hui à M. Streit, ministre des 'ffaires étrangères, auquel il a communiqué es nouvelles mesures que la Porte a prises et r lui consistent particulièrement dans la puni-ion des fonctionnaires publics turcs, ce qui <( institue la reconnaissance officielle de la j, uipabilité des autorités dans la persécution ^ outre les Grecs. E xhalib Bey n'a fait aucune mention de la éponse de la Porte à la note hellénique. c A ce sujet le gouvernement hellénique ^ vant d'exprimer une opinion quelconque at- j-endra la réponse turque et il jugera alors a lans quelle mesure ses justes réclamations t eçoivent satisfaction, mais il ne considérera p ertainement comme satisfaisante une répon- p e qui contiendrait une phrase provocatrice j t ne reconnaissant pas le droit à la Grèce ^ 'intervenir dans les affaires intérieures de d 'Empire. n C'est donc seulement après la remise de la 0] éponse de la Porte que la cri^e prendra une fe onne ou une mauvaise tournure. ^ Constantinople, 18 juin. — On prétend au->urd'hui que dans son entretien avec le mi-istre ottoman, à Athènes, le ministre des ]£ ffaires étrangères de Grèce aurait déclaré s' ue son gouvernement réclamait de la Porte d-es garanties. Les mesures prises par Talaat Bey d Constantinople, 18 juin. — Talaat Bey, <t; rinistre de l'Intérieur, a adressé de Smyrne d, > télégramme suivant à la Porte: ui Le conseil de guerre de Smyrne a oondam- cl é 47 personnes pour pillage d1 immeubles D recs et perturbation de l'ordre public à des edmes variant de trois à cinq ans de prison. Le ministre a chargé le gouverneur de Bali- v< eetri de destituer le maire d'Evremi qui n'a c pris aucune mesure pour prévenir une attaque contre les habitants de Karadagh pendant l'émigration. Deux grecs ont été également l'objet de poursuites judiciaires pour indignation à l'émigration et avoir répandu le bruit que les turcs et les ciroàssiens allaient massacrer la population. ^ . Le télégramme annonce en outre une série d'autres mesures du même genre. La réponse de la Turquie à la Grèce Constantinople, 18 juin. — Du côté turc, comme du côté grec, on observe le silence en ce qui conjerne le texte de la_ réponse de la Porte au gouvernement hellénique. Les journaux sont également muets sur cette affaire. Suivant des renseignements puisés u source turque, le grand vizir, dans sa réponse,^ déclare que le gouvernement turc estime nécessaire de faire remarquer que l'arrivée en Turquie de 200,000 musulmans, qui ont dû quitter la Macédoine et qu'il faut secourir à grands frais, a provoqué des désordres. Le gouvernement » pris des mesures pour mettre fin à cette situation. La Porte fait remarquer que les rapports reçus par elle ne concordent pas avec ceux de lia Grèce. Le grand-vizir exprime l'espoir qu aucun événement ne viendra plus troubler le bon ordre en Asie et que le gouvernement grec prendra des mesures pour assurer la tranquil-li é aux musulmans de Macédoine, de telle sorte que rien ne troublera plus les. relations des deux pays. Dans les milieux diplomatiques on considère que la note ottomane est conçue en termes rassurants. Dans les milieux grecs on estime que la Porte maintient son point de vue. Dans le port de Smyrne Smyiue, 13 juin. — Les phares de la côte ont été éteints. Deux classes de réserve ont été appelées sous les drapeaux. L'entrée du golfe est de nouveau outerte. Les ambassadeurs discutent Constantinople, 19 juin. — Les ambassa» .leurs se sont réunis chez le doyen du corps diplomatique, marquis Pallavicini, en ^e d'échanger des idées au sujet do la question burco-grecque. Roumanie L'ouverture de l'assemblée constituant: Le discours du trône Bucarest, 18 juin. — La séance de l'assené-blée constituante s'est ouverte à midi. Le Roi a lu son message. J'ai la conviction, a-t-ii dit, que vous mènerez à bonne fin la grande couvre de la revision de la Constitution qui doit consolider les bases de l'Etat et lui assurer ime longue période de paix et de saine évolution et que vous T'accomplirez en mettant cl'accord les intérêts légitimes dans un esprit d'harmonie sociale. Au moment où vous commencez une couvre de si haute importance j'ai la satisfaction toute particulière de pouvoir constater que les bons rapports de la Roumanie avec tous les Etats se sont consolidés encore davantage dans l'intérêt de la paix. Fidèles à ce but constant de notre^ politique, nous veillerons au maintien de l'équi libre clans la péninsule balkanique, équilibra auquel nous avons contribué si puissamment l'été dernier et nous unirons nos efforts à ceux qui luttent pour la consolidation de la paix européenne. La visite que nous a faite à Constanza le Tsar et la famille impériale russe, outre la satisfaction intime que je dois à l'affection personnelle qui m'a toujours été si chaleureusement manifestée par le Tsar, est aussi la preuve de la haute situation acquise par la Roumanie en Europe par sa politique sage par le puissant essor de toutes les forces du royaume. Cette visite est en même temps pour la Roumanie la preuve du prix que U puissant Empire russe met dans nos efforfe' oacifiques ainsi qu'une nouveEe consécration de la glorieuse confraternité d'armes d« L877 et des relations toujours plus amicale# existant entre les deux pays. Le Roi a été sa'ué par une ovation extrême-:nont chaleureuse des députés et le message a îté coupé par de fréquents applaudissements, fTne foule nombreuse a acclamé le souverain sur tout le parcours du cortège du palais £ 'assemblée. Mexique Villa contre Carranza Eagle Paz (Texas), 18 juin. — Le général yilla propose 1° qu'on lui donne la haute nain sur l'armée et la charge de diriger la >olitique militaire à sa discrétion sans l'ingé-•ence du gouvernement constitutionnaliste >.-\ndis que le général Carranza serait chargé H l'administration civile et des affairea itrangères ; 2° le général Villa reconnaîtrait e général Carranza comme son supérieur à la ondition que le général Carranza le recon-laisse comme le chef suprême militaire. Les promotions et les attributions de com-nandements aux officiers devront être lai»-ées à la discrétion du général Villa. Les affaires albanaises —)o(— Des renforts pour le prince Durazzo, 18 juin. — D'après les rensei' jnements sûrs parvenus icd Prenk Bic Dodia, 'est mis en marche, aujourd'hui, d'Alessio ur Durazzo, avec 2000 hommes et des carions.Les pertes des Myrdites Durazzo, 19 juin. — On évalue à 400 le ombre des morts du côté des défenseurs. Les ebelles ont ou également de nombreux tués, e qu'on dit en Italie des combats de jeudi Rome, 19 juin. — On mande de Durazzo au Messaggero » : Un sujet autrichien a été lessé ce matin par le recul d'un canon qu'il manœuvrait. Un officier autrichien en unifor-îe a commandé toute la journée une pièca 'artillerie placée au pont. Trois autres offi-iers autrichiens également en tenue ont or-onné dans l'après-midi à des groupes de Ma-ssores de reprendre position clans la plaine u-delà des tranchées. L* direction des opéra-ons contre les insurgés est de ce fait assumée ar les officiers autrichiens auxquels il n'im-orte plus désormais de cacher leur qualité, a véritable débâcle retentissante d'au jour-'hui est moins une défaite du prince qu'une éfaite de cette tourbe d'aventuriers galon-és et non galonnés qui de la légation autri-îienne avaient assumé la tâche de mener à . victoire les troupes catholiques engagées ms une guerre sainte. L'armée du prince Bid Doda Scutari, 19 juin. — Le prince Bid Doda à , tête de 1,200 Myrdites a quitté Aiesio et est rendu à Coursi, village situé sur la route 3 Durazzo. Il attend là les événements. Scutari, 18 juin. — Le prince Bid Doda m Maré que si Krouja ne se rendait pas volOn-irement, il n'attaquerait pas cette ville afin > ne pas perdre de temps mais que laissant ie force pour protéger ses derrières, il marierait vers l'ouest pour se rapprocher de urazzo. Encore des signaux suspects Durazzo^ 18 juin. — On a observé de nou-»au oe soir un échange de signaux lumineux ntre la ville et Rosburt»

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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