La Métropole

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s.n. 1914, 24 Juli. La Métropole. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k46x8c/
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LA MÉTROPOLE j21e Année No~204 jsjBOivisnBlTvaaKiNrrs D u , «••*•»•••••• x moli >•••••»••••••&. 8 — ois moi». • ••*•»•••«•* fr. 460 i rabonn» A tons les bureaux d« poste ei aux facteurs. rRANGER. le port en sus: >ur ia HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de Doste. olutôt au'au journal même. le numéro 5 centimes Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ do 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 pages R/SHaptinn •T<5|(inhr.np 61T pages CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin id* • 2 00 Réclames la ligne, » * I 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corus id. » 3 00 Emissions Frix 4 convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à V AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : S, place de la Bourse. A t rwmDco . ..o r-i i.j~ o r* Vendredi 24 juillet 1914 Lss évi irai )o( Cette scandaleuse affaire Caillaux, S déjà fourni au public qui sait réflé de si déplorables indications sur le 1 personnel de la troisième Républi nous vaudra certes encore d'affligea surprises. Nous ne croyons pas ce>pem Que le déballage d'horreurs qu'elle p fait nous réserver égalera en intérêt < fcre simples phrases qu'on peut détaxa compte rendu sténographique d< déposition de l'accusée de la Cour d\d ^ de !a Seine, parce qu'elles projet une lumière tout à fait définitive su jnentalité et la moralité générale d' partie de la haute bourgeoisie franç d'aujourd'hui. Ces phrases, dont le proehement est particulièrement inst. £if. sont les suivantes : Ô'est d'abord la définition donnée Mme Caillaux d'une lettre que lui ad $a en 1909, son futur mari. Cette let de l'aveu de l'accusée elle-même, est biographie politico-sentimentale de 1 pien ministre entre 1907 et 1909. M. C iaux y décrit sa vie d'époux, il y dit désillusions de mari, il s'y rejouit d'a/< « rencontré » sa nouvelle « amie » et il parle de l'espoir qu'il caresse « de se : fire libre un jour ». Or, prêtez-y quelqu'attention je \ prie,voici comment Mme Caillaux déf: Une semblable missive, qui n'est en son qu'un plaidoyer justifiant à la fois fautes passées et une trahison procha: Toute la lettre, dit Mme Caillaux, écrite dans un style assez élevé, et \ jours D'UNE HAUTE PORTEE 3 EALE. Le second extrait que nous voulons re de l'interrogatoire (?) de Mme C [aux est le passage dans lequel elle d oit les opinions de son père sur sa pro pie sentimentale. Le voici, dûment s te jraphié : Mon père, dit Mme Caillaux, étai\ (ils de riches bourgeois de 1830, il é\ Iout imbu DES IDEES DE CET EPOQUE. Mon pauvre père... me dii \oujours: « Une femme qui a eu tmant est une femme sans honneur.» C Iornement, si mon père avait connu LIAISON avec M. Caillaux, il m'awi ilise à la porte de chez Iw. Apercevez-vous le contraste brutal, ent, tout éclatant de lumières, entre leux groupes de faits? D'un côté, Mme Caillaux définit idées de Son temps, ses idées à elles, ce àe wra mari, de leur entourage, les id po un mot du monde où elle vit.Ces ic (ont représentées par le fait qu'un h< oe marié peut avoir une « liaison,» ré &r à-son « amie » toute sa vie conjugj t préparer avec elle un divorce et ou veau mariage, sans cesser pour c 'effectuer des actes d'une haute po? fOR AIE. De l'autre côté, Mme Caillaux défi ïs idées de son père, les idées qu'elle elle dix-huit cent trente, les idées c rès lesquelles une femme qui a un aan échoit, ou pour employer l'expressioi oble et si juste de M. Rainouard, p m honneur et mérite de se voir refuse-i îprême et définitif outrage! — l'ac e la maison paternelle. Mme Caillaux n'a guère balancé, et < a prouvé surabondamment, entre bux courants d'idées. Elle a opté p< s premières. Nous ne chercherons pa Smêler si elle les tient pour absoLum-istes et si, faute de vivre selon les id l'elle a, elle s'est résolue à professer lées dont elle a vécu. Mais on voit b l'elle les donne pour justes et l'on s< vement qu'elle n'a pour les autres >ur celles de son père — que cette pi êlée de dédain et de déférence que ifants accordent aux préjugés anach ques — « mil huit cent trente », enriette Rainouard — de leurs an es, préjugés respectables seulement -ison des personnes qui en sont imbu Eh bien, et nous en appelons à, tous tttnêtes gens qui nous lisent, nous tr< >ns cela tout simplement effrayant. Oh! nous comprenons fort bien! Ne vons que dans une certaine ploutoc > bourgeoise de France les idées sur voirs qu'impose le mariage sont ext ?rr.ent élastiques ; mille scandales nt pièces de théâtre nous ont app l'à la mesure du code mondain de ns-là l'adultère est très bien porté, 'on ne s'y offusque nullement de voir seph Caillaux, après avoir épousé u nme divorcée, la répudier et condu vaut Monsieur le Maire une rouve lame » divorcée elle-même et qu'il av. rencontrée » longtemps auparavant.. Mais nous ne savions pas ear^'e c /te façon un peu spéciale de cor.eevi vie s'accordait avec les obligatic me MORALE particulière, H'une M VLE nouvelle, d'une MORALE « i uf cont quatorze», d'une \IORAJ 'on opposait à l'autre, à l'ancienne, le de mil huit cent trente, à cette n le traditionnelle, chrétienne, périm achronique, vieillotte et pour tout d: peu ridicule, où la femme qui prenj amant — je vous le demande un p< l toute belle ! — perdait son honneur voyait maudite par son père courre Et pourtant, c'est ce qui résulte à 1 lence des déclarations ingénues de Mi illaux. C'est un fait, qu'il faut acce , enregistrer et.... méditer. 1 n'est pas difficile de discerner que cette fameuse « morale nouvelle » do femme qui tua Cal mette s'est réclami elle est cette morale «dix-neuf cent qi ze » qui exalte le divorce et justi: dultère. C'est tout simplement la n e laïque, la morale de M. Buisson, Buis, de M. Desguin, la mor* DUTRE, la morale SANS DIEU.... )h ! qu'on ne vous fasse pas dire ce q îs ne disons pas. Nous ne prétendo llement que l'école neutre, en Belgiqi actuellement, exalte le divorce et jus l'-#?d altère. -lais noua posons en fait que la « n: e nouvelle » que professent les wépou illaux et leur joli monde, la « morale s'étale dans les lettres de l'anci isident du Conseil et qui est « acce » et justifiée, en tant que code et règ vie, par une certaine bourgeoisie fra çaise, est une une forme avancée de la m 1 f| raie laïque,une forme naturellement iss J y de ladite morale laïque,une forme vers 1 J|\ quelle tend en vertu d'un processus fati W cette morale laïque,encore teintée de chr tianisme, qui s'enseigne aujourd'hui da écoles neutres,et qui,n'étant contenue p qui aucun dogme, par aucune limite précis chir est essentiellement variable et appara laut en voie de perpétuelle évolution vers i ïue, pire devenir. ntes Les libéraux nous blaguent volontie lant quand nous parlons des dangers de T our- cole sans Dieu, et certains bons espril (ua- élevés chrétiennement, mais « dégagés i ïher l'emprise du dogme » sont sensibles à > la sarcasme. « Notre morale, disent 1 -ssi- libéraux, quoiqu'elle n'ait aucune bas ten: vaut la vôtre. Elle n'en diffère pas. El r la est celle de tous les honnêtes gens. El une commande d'être bon, doux, vertueux, < aise servir la patrie, d'honorer ses parents, < *ap- respecter le foyer. Et elle trouve sa san rue- tion dans la voix de la conscience et dai la commune acceptation des libres c par toyens ». res- Mais ce raisonnement-là est exactemei tre, celui que tient Mme Caillaux. « M une « morale », peut elle dire, vaut la vôtr an- Ni ma conscience, ni mes pairs ne repr ail- chent rien à ma vie amoureuse et seu ses des esprits surannés, imbus d'idées désu r°ir tes — mil huit cent trente — peuvei trouver à y redire ». •en- Cependant, les honnêtes libéraux belg< accepteront-ils ce raisonnement? Non. D eus moins, pas aujourd'hui: leur « morale nlt n'est pas encore suffisamment évoluée. im£ Qui peut dire toutefois que, puisqi des cette morale laïque qu'ils professent,n'e ne: ancrée à aucun roc solide, ils n'y viei est dront pas demain? ou_ Polonius. 10" | L'Jldualité no- ►—«» a- < u Toujours l'imbroglio \Jt albanai ^ Les iulûimauoim de Durazao d A/S viennent de jour on jour plus graiv* un pour le prince d'Albanie. Personi 'er- .e monde diplomatique ne semble pli MA croire à l'a possibilité pour 1-e pirnee de t ■ait maintenir sur le trône d'Albanie. Les ii surgés, en eftfet, fout de jour en jour d« progrès plus considérables et sans doute fio- moment n'est plus très loin où la oapita ces Dunaz&o dévia capituler. Le dernier combf a montré que les rebelles sont décidés à toi ]es ter également oe dernier ooup avant de dicte lies l'eura volontés an gouvernement du prince d / ' Wied et aux ministres des puissances euix poennes. L'attitude des che-fs des iasurgt dans cette affaire est assez significative. De )n}~ négociations devaient avoir lieu avec les r< vé- présentants des grandes puissances et Les ir i.le, surgés avaient eux-anêmes pris l'initiative c un oes négociations. Seulement ils avaient e ela soin de ne pas s'adresser aux ministres d'A' ,f£e lemagne et d'Autriche-Hongrie dans lesque] ils n'avaient sans doute pas confiance. L •i. ooi-ps diplomatique heureusement a fa; ni preuve d'une compréhension plus exacte d ^P- la situation en répondant aux rebelles qu l'a- i'on discuterait arec les ministres de toute i-nt les puissances sans exception ou bien qu'o: i si ne discutera pas du tout. Lee insurgé on zrd compris sans doute l'impair qu'ils aivaien oommis et ils onrt ne'ipondu qu'ils étaient éga c^s lement prêts à discuter avec les ministres jie dieux grandes puissances. Oeux-ci peut-êtr trouveront en-dessous de leur dignité de s'as € socier dans oes conditions aux négociations ces Oe qui est oertain3 c'est que les rebelles on >ur eu un sens assez exact de la situation euro 3 à péenne en voulant exclure des négociation îttt les ministres d'Allemagne et d'Autriohe-Hon ées grie ; mais cela même fait conclure avec rai je„ son que les rebelles n'ont pis agi de leu propre initiative en cette occurence et qu'il Lei? ont certaineanent entendu des conseils pei in^- désintéressés. Le ministre d'Italie, par exeon ~ pie, n'a pas fait l'objet d'une observatio-] tié quelconque de la pairt des rebelles et ce fai. les sera d'autant plus remarqué qu'à Vienne © ro- à Berlin on s est montré d'une correotioi r}it absolue dans les affaires albanaises. Les gou vemements allemand et autrichien ont in ter dit le recrutement des volontaires pour l'Ai en banie, précisément pour ne pas donner liei au moindre soupçon de la part des autre les puissances. Or, pendant que les deux pays >u- dont l'Autriche était certainement le plus in téressé en Albanie, se refusaient d'envoyé ►us des volontaires en Albanie, un autre pays i ra- envoyé au vu et au su de tout le monde de Ug auxiliaires en grand nombre au prince d'Al * banie. Des réservistes de tous les grades di ~ l'année roumaine, dit une correspondance à< et la « Gazette de Cologne », arrivent ooaiti ris nuelilement à Durazzo. De la part diu gou ^es vernement et très probablement des souve et rains roumains^ tous les efforts sont fait: un pouir maintenir le prince de Wied sur le trôn< ne d'Albanie. On sait bien que les liens de pa jre rente existant entre le prince d'Albanie e ii^ la reine de Roumanie peuvent être poui j1 quelque chose dans oe zèle déployé^ par h 31 Roumanie en faveur du prince Guillaume Toutefois, on est généralement d'avis à Du razzo que le véritable motif de la Roumanie )ir n'est pas uniquement dans le désir plus oi ►ns moins justifié de voir un parent de la rein< (3- Blisabeth maintenir sa situation en Orient jil Ce que veut la Roumanie, c'est acquérir un< ' -p situation prépondérante en Albanie. El!» JT veut s'y fixer, disent les journaux berlinois a .lans le but de devenir elle-même une puis-3an.ee balkanique et de iouer peut-être.dtanf se, !,0 partage éventuel de la principauté d'au-re jourd'hui un rôle déoisif. Le prince Guillaume lit. dit-on, serait parfaitement instruit de ces in :U tentions et s'y prêterait sans la moindre ré-sistanoe. , Evidemment, il convient de laisser aua lU" journaux allemands la responsabilité de leurs , informations, mais enoore était-il interessan 1 'é- je 1^ notér. H peut y avoir quelque cfhost ne de fondé dans oe qu'ils avancent aussi netite-p- ment. Dans tous les cas, ces information.. répondent assez exactement à la politique de [\e la Roumanie qui ne laisse échapper aucun* , ■xeasion pour augmenter son influenoe et sa ; situation dominante dans les Balkans. îe' Il serait intéressant_ de savoir dans tous les cas jusqu'à quel point les gouvernements ie qiieo et roumain " sont d'aœord au sujet des io- '--\'énements dhi Sud de l'Albanie. 1res Epi-de rotes et, comme on l'a prétendu, les troupes Je régulières grecques s'empa/rent de toutes let localités du Sud de l'Albanie et l'on ne se risquera pas de beaucoup en affirmant que très probablement le Sud de l'Albanie est à ns tout jamais perdu pour le prince et son gou-vernement. L'Epire ou du moins cette partie ^i" de l'Epire qui est attribuée à l'Albanie retournera sans doute à la Grèce au moment o- voulu, tout comme la Crète et la Macédoine £>) pour la plus grande partie sont allées sous la )( domination grecq«e. L'irrédentisme hellénique saura bien arriver à ce résultat d'autant ?n plus que l'occupation des îles à oéde»r par la P" Turquie se fait toujours attendre. I>a Grèce a annoncé aux puissances que la petite lie de n- 3tw«n<» ftTftit, éii tto eWé» à 0- nie, que par conséquent les conditions pc je l'occupation des îles de Mytilène et de Ch. a. étaient remplies. Reste à savoir si l'on Lj trouvera pas une combinaison dédommagea • ' la Grèce en lui oéd"ant l'Epine contre l'aba don de ses prétentions sur les îles. Qs J. Joerg. i.r e, ît i Échos 3e x 1 LA VILLE le !« Programme de la journée le C" COURS: 1S Jardin Botanique. — A 8 heures du mat cours public et gratuit de nilcroscopie. Borlitz School, 8, Meir. ~ Langues virantes. Lt a Les socialistes et les écoles commi ■ nales ^ La neutralité (1) des écoles communal 's me satisfait même plus les socialistes, -- preuve les critiques incessantes dont i'ea it seignement officiel anvereois est l'objet dai le nouvel organe socialiste flamand publié îs Anvers. u Ce journal rapporte un tuait qui métrii d'êti-e eîonnu. " « Il y a des écoles, dit la feuille socialiat où, dans la classe supérieure, les alèvK i€ s'initient enti*e eux au jeu de cartes, pendlai ît que l'instituteur se livre à une autre ooci 1- pation que le programme scolaire libéral i pnévodt pas davantage. Les meilleurs joueu. de cartes recevront comme premier prix l'éd . fiant ouvrage de propagande libérale c PL zante mannen in een plezante stad » et "b Desguin fera publier l'an prochain, av< l'argent des contribuables, une nouvelle éd tion à bon marché de oe livre. » O'est bien envoyé, il n'y a pas à dire < cela nous promet du neuf pour la procihair discussion du budget communal, au chapita )n.seignement... Les vacances S Elles sont proches. En ce moment, parento maîtres, élèves, ceux-ci surtout, y penser -- avec un réel plaisir. Ce mot a le don d'éle» !s triser la jeunesse et die dérider les fronts k e plus graves. C'est l'espoir qui n'est pas d^<?v > c'est l'heure qui sonne enfin du repos mAnrt e pour le professeur dont la tâche ardue ee de tous les instants, c'est l'heure de la di « traction et de La liberté pour les eniPantp. e Voici venue l'époque des déplacemeuta « e villégiatures, chère aux potages, aux c ai -t bergistes » et aux marchands de voyages l- prix réduits. r Et de fiait, il est excellent pour la saint e physique comme pour la santé morale, d quitter ses pénates, ne fût-ce que pour queù « ques jours, et de enanger d'air. Demaudcz-1 à ceux qui viennent de profiter du deinie •- pont, que nous avons tant recommandé e - dont nous n'avons pas, pour notre part, pro fité. li On peut soutenir, avec infiniment ce vrai semblânce, que la pureté de l'air des cîtnoa s des bois et des plages, le repos du corps et d-e l'esprit, aveo la déteinte qui s'en suit, l'ab t senoe de surexcitations anormales, l'excTcic e physique plus ou moip6 soutenu qui s rnpos-t aux moins sportifs, sont autant c'.e facteur s de bien-être. i En route donc pour tas vacances! Oe son t comme un torrent de gaieté qui se répamdini ^ partout, car partout la jeunesse libérée de - études apportera son édlat et son insoucianx> : ot parents et enfants», rassemblés pour d< - longs jours feront ample provision, pou - l'avenir, de tendresse et de force, de bomheu: • enfin... Jardins d'autrefois Quajnd on ouvre le traité de d'ArgenviKLi . sur la « Théorie et la Pratique des Jardina ) . dont la première édition date de 1719, On j 3 trouve la description et l'éloge des jardin: , conformes au modèle qu'avait tracé Le Notn à Versailles. Les allées droites, tirées ai j oordon, les arbres disposés en damier, les ga \ zons rectangulaires étaient de rigueur. De< [. arbustes artœtement taillés devaient forme: , des cascades, des colonnes ou des pilastres . reliée par des traverses et surmontés de bon lies, de pyramides. Un jardin, comme un< . maison, se divisait en galeries, en salles ai , en cabinets, les uns ronds, les autres carnés 5 d'autres octogones. Enfin, pour oomplétew lit déoonation de cette architecture végétale, or ^ prodiguait les statues, les vases, etc. Or . alignait les figures représentant des dieux , déesses, des pei-sonnages mythologiques el . l'on avait un jardin qui aujourd'hui choque . rait 'notre goût. Vers la fin du dix-huitième siècle, le goût , changeait et les jardins se transformaient el . devenaient de plus en plus une imitation el une oopie embellie de la nature. On muilti-plia les grottes artificielles, les voûtes de ro . chers, les temples rustiques, les ruines sut ! tout. Les gens de gjoût blâmèrent cette façor . de faire. Delille lui-même critiqua cet ama.( . confus: D'édifices divers prodigues par la mode, 1 Obélisque, rotonde, et kiosque et pagode; Oes bâtiments romains, grecs, arabes, chinois Chaos d'architecture et sans but et sans choix l Mais c'est seulement de nos jours que la pierre, la brique, le plâtre et les métaux ont été décidément proscrits des jardins et qu'or ; a entièrement rendu ceux-cd au monde végié-■ tail, enrichi de plantes nouvelles empruntéee à toutes les régions du globe. L'architecte et . le sculpteur se sont retirés dans le domaine i qui leur est propre, et ont laissé enfin k jardinier maître chez lui. Personne ne s'en plaindra. Les écoles paroissiales Les nombreux amis des oooles paroissiales anversoises se feront un plaisir et un devoir d'assister le mercredi 5 août, à dix heures du matin, à la distribution des prix aux élèves de oes écoles. Cette oérémonie aura lieu élans la grande salle de la Société Royale d'Harmonie, rue d'Arenberg. Oe sera une occasion exoellente de témoigner au personnel enseignant des écoles catholiques la reconnaissance que leur dévouement et leur abnégation de tous les instants leur font largement mériter. Repavons t 11 n'y a pas trois mois que nous avons réclamé la refection dfu pavage du Quai Van Dyck, entre le Steen et le Canal au Sucre. A tout moment les camions de corporations lourdement chargés, les autos s'enfonçaient dans des crevasses profondes de quinze centimètres et risquaient d'y rompre leuirs essieux.L'administration, paternelle, a dépêché sur les lieux une équipe de paveurs qiu ont fait danser la « demoiselle » pendant une couple de jours et ont nivelé la chaussée aux pièges à loups. Aujourd'hui la situation est pire que précédemment: les fosses sont un peu plus profondes «t beaucoup plus nombreuses. Si l'un, ur ou l'autre jour un accident de personnes ; os produit à cet endroit, les gens que cette a ne faire concerne se regarderont perplexes et. nt feront un rapport! n- Ne feraient-ils pas mieux^ dès à présen — de restaurer une bonne fois le pavage e cet endroit où le chaniage est des plus coi sidérablesp Et ne pourraient-ils employer u — autre système que celui des pavés ordinaire déchaussés à tout moment? Depuis la mise l'épreuve, à différents emplacements de ] ville, d'une foule de modes «de pavage e « ite », on doit avoir eu le temps de décoi vrir quel est le meilileur! Détruisons les mouches Répétons le encore, toujours, oar on ne ] dira jamais assez : détruisons les mouche; tuons les, anéantissons les partout, à tout e>ccasion, de toutes façons. Beaue>oup de ne confrères appellent régulièrement cette n^ cossibé à leurs lecteurs; iLs ont raison, et leu exemple devrait être suivi partout. H est démontré, par les travaux de non: breux savants qui ont étudié la question ^ que les moudhes font plus de mal à elles seu ' les, détruisent plus d'existences aue le grands fauves, les serpents et tous les ani maux réputés dangereux réunis. Elles véhi culent la peste, le choléra, le charbon, le té tanos, tentes les maladies épidémiques et in factieuses ; les victimes qu'elles fe>nt annuel ^ lement sont innombrables. Si on ex>mpt ^ qu'elles pondent plusieurs fois dans le cour L_ d'une saison et qu'en admettant les circon lS stances les plus défavorables, t chacune ^ d'entre elle donne encore naissance à « plu sieurs centaines de mille » individus, on voi ^ oe oue chaque mouche détruite représente cl dangers écartés. Pas de quartier donc pou ^ ce dyptère insupportable et nuisible, pdacè: ^ des pièges à mouches partout; écrasez le ^ à l'aide d'un journal plié dans le sions de k Longueur ou de tourchons humides dont voui " vous servirez comme de battoirs — ce n'es pas ragoûtant, mais c'est efficace, — dés •_ infectez les W. C., les poubelles, les cours les caves, les greniers, même les appante [~ ments au formol et à la créoline. Les admi ^ nistrations publiques et les commissions sani •_ baires devraient le rappeler souvent. En attendant, qu'on se le dise... ît e Lm " Brabançonne „ e Les fêtes nationales ont donné lieu, on li comprend, à de nombreuses et tonitruantes <t Brabançonnes ». Il paraît que certaines so ciétés de musique se font de notre chant na tional, une idée plutôt baroque et se per t mettent sur ce thème des fantaisies telle ment étranges et tellement inattendues «s qu'on en reste à se demander si le patriote [t Van Oampenhout a des plagiaires,bien mal-(5 adroits. ,t Un de nos abonnés nous raconte que di y. manche passé, une société de musique, de r^ovimoe, — c est là son excuse, — s'attaqu-f ,t à notre chant national pour inaugurer ur j. concert dans un des endroit» de 'a ville le* k mieux fréquentés ; mais les Ilots harmonieux qui sortirent des instruments ressemblaient si é peu à la « Brabançonne » que le public se e regard» aveo stupeur et se garda bien de se _ lever pour manifester son patriotisme, a II serait peut-être utile de fonder la L r TT. B., c'est-à-dire la... Ligcîe pour l'fnifi- b cation de la Brabançonne. i EXTÉRIEUR ; France Une espionne allemande relâchée 1 Temlon, 22 juillet. — La jeune Allemande 1 01 aire Popierck qui avait été arrêtée sous ^ l'inculpation d'espionnage a été remise en [ libeité ce soir. Un arrêté d'expulsion a été ; pris e>ontre elle et elle a été acheminée ce soir par le train de 9 1/2 heures vers l'Allemagne.Angleterre LA CONFERENCE DU HOME RULE Elle n'aboutirait pas! | Londres, 22 juillet. — Aujourd'hui aj?rès la ' séaneïe de la conférence de l'Ulster les négo-! ciations entre les chefs de partis se sont poursuivies avec la plus grande activité. 1 Le cabinet a réuni les chefs de l'opposition ^ et une nouvelle réunion aura lieu ce soir. -^ Quoiqu'on ignore les résultats de la conférence d'aujourd'hui l'impression est dans les couloirs de la Chambre des communes, que la i réunion de demain peut être décisive. MM. John Redmond et Dillon sortant du palais de Buckingham et passant devant la caserne du régiment des gardes irlandais ont, reçu de la part des soldats une ovation en-bhousiaste.Londres, 22 juillet. — Le «Standard» annonce que dans les couloirs de la chambre on disait qu'au cours de la séance d'hier la conférence du Palais de Buckingham ébaib arrivée sur la question des_ territoires exclus à une impasse et on croyait que la conférence n'aboutirait pas. Le aDaily Mail» confirme la nouvelle et dit que l'on est surpris que la conférence ne se déaide pas à publier un rapport annonçant son succès. Londres, 23 juillet. — La conférence concernant le Home Ru le s'est réunie au Palais die Buckingham à 11 h. 30 du matin. M. As-quith est arrivé le premier à 11 h. 15, suivi peu après des autres membres de la confé-• rence. Pendant que la foule attendait l'arrivée des délégués une suffragette s'est élancée vers l'entrée. Un agent de police s'est mis à sa poursuite. La suffragette étant tombée à terre elle a été arrêtée sans difficultés et conduite au poste. La eîonférence s'est terminée à 1 h. 26. On ignore encore à l'heure actuelle si la conférence se réunira à nouveau demain. M. Asquith a été longuement acclamé par la foule à sa sortie de la réunion. It a été reçu par le Roi immédiatement après. Ni argent ni troupes pour l'Albanie Londres, 22 juillet.— Le «Daily Telegraph» dit que la visite de Turkhan Pacha à Londres qui s'est terminée dimanche passée n'a pas porté beaucoup de fruits. Le journal ajoute que l'on ne peut prêter ni des troupes ni de l'argent pour maintenir l'ordre en Albanie. Portugal Le nouveau ministre de la justice Lisbonne, 22 juillet. — M. Souza Monteiro a accepté le portefeuille de la justice que M. Berna-rdino Machado ejccupait par intérim. Autriche-Hongrie Une démarche à Belgrade Vienne, 22 juillet. — On assure que le gouvernement hongrois qui tente l'œuvre ardue de la réconciliation des éléments magyars et non magyars en Hongrie s'emploierait actuellement avec énergie a adoucir dans la mesure du pe>ssible le ton et le contenu de la démarche qui sera faite à Belgrade. Le comte Tisza espérerait par là éviter une coalition des éléments Yougoslaves qui certainement se rebelleraient oolitre une démarche^ ayant un caractère humiliant pour la Serbie. Entente entre les partis hongrois Budapesth, 23 juillet. — Le gouvernement ; et. les divers partis ont touché un accord pour surseoir à la discussion des questions intérieures aussi longtemps _ que les affaires i internationales n'auront point été réglées. Le baron Haaai, ministre de 1* défense de]: >e Hongrie, a été obligé d'interrompre le coi f- gé qu'il passait à Carslbad et est rentré à Bi • • dapesth. t, Russie " LES GREVES ~ Les chantiers de la Baltique cessent le trava * SaintePétersbourg, 22 juillet. — Les chai tiers de construction de la Baltique qui aj a partiennent à l'Etat se sont mis en grève, c n qui fait chômer encore 5,000 hommes. Des ai L_ tomobiles et d'autres voitures ont été renvoi sés sur différents points de la ville. Les type graphes du ministère des finances se sont mi en grève. 150 voitures ont été détruites. Que ques-unes ont été incendiées, e La grève s'étend toujours -, Saint-Pétersbourg, 23 juillet. — Salon le e données officielles, le nombre des gréviste s était liier de 120,000, tant ouvriers d'usine - que d'imprimeries et employés de tramways r dont le trafic a presque cessé. 46 voiture seulement ont quitté les dépôts et ci r cul - sous la protection de la police. Une foule c-, grévistes ont circulé dans certains quartier. - jusqu'au soir, précédés de drapeaux lOuge; s et chantant des chansons révolutionnaires - Dans le quartier de Vyborg les grévistes on - renversé des poteaux téléphoniques ainsi qui - des voitures chargées de bois. Ils ôlevèren - des barricades d'où ils lancèrent des pierre - et ouvrirent le feu sur la police et la troupe 3 qui réussirent cependant à disperser les ma s nifestants et à démolir les barricades. Sou - la pluie de pierres la police fut contrainte d< > riposter en ouvrant le feu contre les manifes - tants. Le nombre des manifestants blessa t esb inconnu car les ouvriers les cachent jus qu'à présent. On sait pourtant qu'il y a cine; ' ouvriers tués et huit blessés. Trois agents de s police grièvement blessés ont été transporté* ? à l'hôpital. i La plupart des autres blessés, qui le son1 > légèrement, cootinuen* lyur serv.ee. Les gré- - vistes ont tenté de mettre le feu au pon1 - Sampsonievky et à la caserne des pompiers , mais ils n'ont pu réussir grâce aux mesures ■ prises par la police. Entre grévistes et marins français Londres, 23 juillet. — De St-Pétersbourg a\i « Daily Telegraph » : On dit que les matelots français qui se trouvent à bord du navire de guerre se sont pris de querelle avec les grévistes russes. La police a eu toutes lef peines du monde pour les protéger contre la ' colère des grévistes. Cet incident a eu à St-Pétersbourg un© pénible répercussion. Les émeutes continuent partout Saint-Pétersbourg, 23 juillet. — Les bagarres ont continué jusqu'à minuit dans les rues de la ville. A une heure tardive de la soirée plusieurs milliers de manifestants armés de soies et de haches ont abattu les poteaux télégraphiques de Samsoieffsky-Pros-pect et en ont fait des barricades. Ils ont tendu des fils de fer à travers les rues et placé des pierres sur la chaussée afin d'empêcher les chevaux d'approcher. Les cosaques se sont alors avancés à pied. Us ont été accueillis à coups de revolver et de pierres. Après une vive fusillade les manifestants ont pris la fuite emportant dix-sept- blessés. Ce matin une femme a été tuée au cours d'une bagarre. Des faits du même genre se sont produits à Vassiii ©t aux abords de la- gare de Varsovie. Pour confectionner. leurs drapeaux rouges les grévistes se sont procurés des drapeaux français et en ont roule les parties Manche et bleue. Albanie Les rebelles exigent le départ du « Mbret » Durazzo, 22 juillet. — A 6 lieures du soir les insurgés ont informé les ministres des grandes puissances par une lettre énergique qu'ils veulent l'éloignement du prince de Wied du trône d'Albanie afin qu'une guerre civile soit évitée. Ils menacent, au cas où ils il'obtiendraient pas satisfaction, de détruire Durazzo et ajoutent que si les navires tiraient sur eux ils se venaient obligés de ne respecter aucun des habitants de la ville. Les insurgés demandent une réponse dans le plus bref délai. Cette lettre, à la différence des autres, porte la signature des notables. Le ban a de nouveau obligé la population entière à se rendre aujourd'hui et demain dans les retranchements pour y travailler. Durazzo, 23 juillet. — Une décision sera prise demain concernant la- réponse qui doit être faite aux insurgés. Turquie Les ministres accusés Consta-ntinople, 23 juillet. — Un iradé proroge la Chambre jusqu'au 7 août. Cette prorogation a pour cause l'accusation contre les. anciens ministres. Etats-Unis Une amnistie générale Washington, 22 juillet. — Les mandataires de l'A. B. C. conseillent au président Wilson d'user de l'influence des Etats-Unis auprès du général Carranza pour obtenir- de lui une amnistie générale pour les partisans du général Huerta. Mexique En attendant la paix... Washington, 23 juillet. — En vue d'une rupture imminente entre le général Carranza et le général Villa le gouvernement a pris des mesures de précaution en oe qui concerne l'entrée des armes et munitions par la frontière. Le gouvernement est décidé à empêcher l'accumulation des munitions dans les territoires placés sous le contrôle du général Villa dans la crainte qu'il ne se serve de ces munitions en vue d'une contre-révolution. Des communicaticns télégraphiques ont été établies hier entre l'endroit où se trouve le général Carranza et Mexico. Les autorités américaines croient que les négociations entre le général Carranza et M. Carbajal seront courtes et que le général Carranza entrera à Mexico sous peu et sans effusion de sang. Le gouverneur du district fédéral annonce, au nom du président Carbajal. qu'un armistice a été signé hier et que les hostilités ont été suspendues immédiatement dans toute la République. Il a ajouté que les négociations pour la conclusion de la paix se poursuivront sur des bases qui offrent une entière garantie pour bout le monde. Mexico, 23 juillet. — Huit trains transportant des troupes sont arrivés hier. Le gouvernement espère pouvoir concentrer 40,000 hommes en 24 heures. Le général Rojas s'est révolté aveo 200 fédéraux à Tacuhapa, faubourg de Mexico. Un détachement a poursuivi les mutins dont 50 ont été capturés. Le général Rojas a réussi à ï'enfuir. Haïti Une intervention des Etats-Unis Washington, 23 juillet. — Le gouverne- i ment américain est presque à bout ae patien- < je à l'égard des factions de Haïti. Son atti- < tude pourrait provoquer des représentations : le la part des grandes puissances. E a l'in- i bention dé demander instamment que la paix < soit rétablie sous peine d'intervention. M. ' Brvan va conférer aujourd'hui avec M. Da- ■ liais, secrétaire d'Etat à la marine sur la pos- • ribilité d'envoyer de l'infanterie de marine à ( Haïti. Les nouveaux combats qui ont eu ' .ieu au Cap Haïtien sont regardés comme j msceptibles de motiver l'intervention de s 'infanterie de marine ooncentrée à Quanta-ïamo. ( LE PROCÈS CAILLAUX Il ; La gf&aafr'ième j&&8B«née ; TOUJOURS LES TÉMOINS s Les fameuses lettres. - Mme Queydan. - M. Barthou , Paris, 23 juillet. Encore des témoins ; La salle est toujours ardu-comble." Mn i Caillaux lait son entrée à midi. Elle tient t . main un flacon de sels et un carnet pour pre: : cire des notes. ; L'audience esb ouverte à 12.10 heures. : M. Gaston Dreyfus, financier, dépose » premier. U dit que M. Painlevé s'est mépr i sur le sens de ses paroles. M. Calmebte, dit ■ témoin, ne m'a pas fait de confidences ; sujet des lettres intimes. U n'a fait allusic i qu'à la publication du rapport Eabïe. M. André Tessier, percepbeur, déclare ei i suite qu'il entendit parler dans les couloi ■ de la Chambre d'une prochaine publioatic de lettres intimes et ajoute que lorsqu'il v 1 publier la lettre «Ton Jo» il eut la convictic > intime que d'autres documents de cet ordi aliaienb suivre. M. François Desclaux, receveur des final ces, qui fut chef de cabinet de M. Cailla u: • raconte que M. Vervoort lui fit part d'u ■ entretien qu'il venait d'avoir avec Mme Gué,' dan, laquelle lui aurait montré des lettres il times écrites p^j- M. Caillaux à Mme Ra nouard. M. Vervoort ajouta que Mme Guej dan lui avait proposé do les publiai*. Lorsqn M. Desclaux informa M. Caillaux de ce fai celui-ci s'écria: Ce sont les lettres qu'on m' volées. J'espère qu'il n'y aura pas un jourm liste pour les publier. M. Vervoort, rédacteur en chef de «Parii Journal», explique qu'à la fin de 1911, co laborant au aQû Blas» il proposa au dire< teur, M. Mortier, en manière (Te plais-anteru de faire un article sur les amours de M. Cai laux. M. Mortier lui répondit: Nous ne fa sons pas ce genre de journalisme, eb il li conseilla de mettre M. Desclaux, chef de cr binet de M. Caillaux, au oourant de ce qu' savaib à ce sujet. M. Vervoort alla donc es poser à M. Desclaux ce que tramait contre M Caillaux son ancienne femme Mme Gueydat M. Vervoort ne peut préciser à quelle dat il alla chez Mme Gueydan mais il affirme qu celle-ci lui manifesta le vif désir de voir pu blier les lettres écrites à Mme Rainouard x>a M. Caillaux. Une discussion assez vive s'élève alors su la date de l'entretien avec Mme Gueydan. Mtre Chenu constate que les déclaration actuelles de M. Vervoort ne sont pas les me mes que celles qu'il fit à l'instruction. M. Vervoort réplique : Je n'ai jamais menti Mtre Chenu ^répond : Ce n'est pas ce qu j'ai voulu dire, mais on peut se tromper. Mtre Labori conclut que la date est incer taine. M. Vervoort affirme sa conviction que M Calmette n'aurait jamais publié les lettre intimes mais il estime que Mme Caillaux qui dit-il, ne connaissait pas comme moi le carac tère ele M. Calmette, pouvait craindre cet-ti publication. Déposition sensationnelle de tV! me Gueydan femma divorcée da M. Caillaux Personne ne connaît rien à cette affaire affirme le témoin La salle devient houleuse Mme Guoydau, femme divorcée de M. Caillaux dépose. Elle demande la permission de consulter des notes. Le président ne peiit lui aexxu'der cette permission. Mine Gueydan in-sisbe. N'a-t-on pas autorisé M. Caillaux à lire dit-elle? Je me trouve devanb une montagne de mensonges eb il faut que je gravisse cette montagne, pour en faire tomber un à un las morceaux. Le président maintient que Mme Gueydan doit, comme tous les autres témoin^ parler sans notes. Mtre Labori intervenant alors dit à Mme Gueydan, qui si elle se renferme dans son rôle de témoin, elle le trouvera plein de déférence, mais que si elle se dresse en accusatrice, elle le trouvera devant elle. (Bruit). Mme Gueydan riposte: Si vous avez parlé de moi à M. Caillaux il a dû vous dire que j'avais de la bravoure. Le président intervenant dit: H s'agit de déposer ici avec calme et sans passion.Mme Gueydan commence à s'étonner que boute la pitié aille à l'intruse qui s'est faufilée dans son foyer pour y prendre sa place. (Mouvement.) Mme Gueydan dès le début de sa déposition consulte des notes. Mtre Labori proteste. Des murmures s'élèvent dans la salle. Mtre Labori dit alors que Mme Gueydan lui inspire un respect provisoire. De nouvelles manifestations se produisent. Le président déclare à nouveau à Mme Gueydan qu'elle ne peut consulter de mémento. Le président in-berroge alors Mme Gueydan. Celle-ci déolare qu'elle était unie avec M. Caillaux et ajoute: Personne, vous non plus ne connaît rien à jette affaire. (Mouvement.) M. CAILLAUX M'A AVOUE QU'IL VOULAIT ME TUER Le président^ fait observer puisqu'il y eut réconciliation, il a dû y avoir précédemment les dissentiments. Invitée ensuite à s'expli-îuer sur les lettres, Mme Gueydan déclare lue la première des lettres qui a paru lui a îté elonné par M. Caillaux au ministère des finances en 1908 . Mme Guey-lan parle d'une voix basse et on n'entend que lifacilement ses explications. Mme Gueydan lit alors qu'en mai 1909 elle apprit la liaison le M. Caillaux son mari. Celui-ci lui demanda pardon. Elle pardonna, mais, dit-elle, le lendemain .1 revit cette personne. Mme Gueydan, qui îésite souvent dans sa déposition et parle toujours a voix basse, raconte qu'elle reçut msuite une lettre anonyme qu'elle ne montra >as à son mari. Celui-ci devenait comme elle rritable. Elle lui avait dit un jour qu'il était renu la nuit près d'elle pour la tuer. Elle >artit alors pour Versailles, espérant que son nari viendrait la rejoindre, mais il partit >our la Sartlie. Mme Gueydan rentra alors i Paris. Elle trouva dans le tiroir du bureau le son mari deux lettres, qui, dit elle avaient îté fabriquée par M Caillaux et Mme Rai-îouard pour lui faire oroire que rien d'inti-ne n'existait entre eux. (Sensation), c'était, : ont in ue Mme Gueydan, un piège grossier, dme Gueydan revit M. Caillaux le 20 eptembre . Je savais qu'ils étaient amants, lit - elle . Je lui dis : Je sais certaines hoses sur cette personne, vous feriez bien de rous méfier d'elle. Je crus voir que cela ré->ondait à sa pensée secrète. J'eux l'impres-ion qu'il avait peur. Mme Gueydan continue le récit des inci ent» qui précédèrent son divorce. M. Caillaux, qui est au premier rang de# témoins écoute avec une attention soutenu* cette déposition. Do son côté Mme Caillaux les yeux obstinément fixés sur la cour jett# ie quelquefois à la dérobée un regard vers son 111 mari et s'essuie fréquemment le visage où 1_ perlent de grosses gouttes de sueur. Pourquoi Mme Gueydan a pris les lettres ie is Mme Gueydan reconnaît avoir pris les let« ie très dans le bureau de son mari à Marner» u dans l'intention, dit-elle, de ne pas être déear-u niée dans l'action en divorce qui allait intervenir. Dès le lendemain son mari lui demanda i- restitution des lettres. Elle refusa de les ren-s dre à son mari. n Comme le président invite Mme Gueydan ît à élever la voix, elle répond : Ce récit est tel-n lement douloureux pour moi que je donne e toute ma force. Je plains messieurs les juréi d'avoir à se reconnaître dans ce chaos. L'EPOUSE TRAHIE u JE NE VOULAIS PAS DIVORCER t_ Mme Gueydan continue sa déposition au i_ milieu du silence le plus absolu. M. Caillaux, •_ dit-elle, voulait avant tout obtenir ses lettres, e Moi je ne voulais pas divorcer. M. Wosphai qui s'était chargé d'intervenir pour tenter a un rapprochement, me montra un jour des _ papiers où, d'accord avec M. Caillaux, il avait élaboré toutes les conditions du divorce. Jt i_ refusais. Je pris conseil d'un avocat qui m» |_ lit : Ne rendez jamais ces lettres. Parmi le» lettres que je possédais il en était une oî* ^ M. Caillaux reconnaissait n'avoir rien à m* _ reprocher. Vous comprenez si l'épouse trahi» _ avait intérêt à garder de pareilles lettres, j (Mouvement). La parole d'honneur de M. Caillaux Mtre Labori demande à Mme Gueydan ed aile n'a pas conclu une convention aux ter-ê mes de laquelle après le divorce elle s'enga-geait à brûler toute la correspondance échan-. gée. Mme Gueydan répond : Lorsque M. Caii-i aux me demanda ma parole d'honneur, j» r lui répondis que je ne donnais pas ma paroi» d'honneur à M. Caillaux et que je ne lui 5 demandais pas sa parole d'honneur paroe qu» _ je sais ce qu'elle vaut. E n'y a jamais eu d» transaction entre nous. Me Labori insiste. Pourtant, dit-il, à queî-î les conditions ces lettres sont-elles restées entre vos mains. M. Caillaux n'a-t-il pas payé régulièrement une pension annuelle ele 18,000 francs P Mme Gueydan : Pardon, Mtre Labori, p&a j régulièrement.^ Vous parlez de choses que vous ne connaissez pas, entendez-vous. Mtre Labori reprend : Mais reconnaissez , vous qu'il y eut une transaction? Mme Gueydan répond : Je voudrais y arriver dans l'ordre chronologique, et montre# toutes les machinations qui entourèrent mon divorce. Le président suspend l'audience à 2.30 b. au milieu d'une très vive agitation. Elle est reprise à 3 heures. M. ET Mme CAILLAUX MENTENT Mtre Labori veut faire diversion C est dans la salle un entassement inouï d» magistrats et hommes politiques qui débordent autour des sièges de la cour. Mme Gueydan continue sa déposition. EH» estime qu'il y a confusion sur le mot «transaction» . U n'y a pas eu de transaction, dit» elle. Il n'y a eu que des supplications de ? > Caillaux. On veut essayer par des mots d» me donner une responsabilité dans le crime* On espère obtenir ainsi des circonstances at ténuantes. (Rumeurs). Mme Gueydan, continuant avec force, déclare : Tout ce qu'a dit l'accusée est raux. Tout ce qu'a élit M. Caillaux est faux. Mme Gueydan demande la lecture d'un» lettre qu'elle passe au président. Mtre Labori, interrompant, dit qu'il a un engagement pns par Mme Gueydan. Mme Gueydan réplique: Jamais il n'y m e u d'engagement de ma part. Mtre Labori demande à la cour à déposer des conclusions tendant à ce qu'il soit elonné acte à Mme Caillaux Rainouard que Mm» Gueydan sera autorisée à dire tout ce qu'elle voudra, mais sous réserve de tous los droia do l'accusée à toutes les actions qu'elle pourrait avoir à exercer. Mtre Chenu s'écrie alors: Mtre Labori j» no vous reconnais plus. Vous êtes partisan a» lumière et de clarté et vous venez ici croyau-uer des conclusions. L'heure n'est plus aux conclusions. Elle est à l'air et à la lumière» Et c'est cela que nous apporte le témoin. Le préskient est d'avis que Mme Gueydan verse toutes les lettres qu'elle enoead faire iire. On en donnerait lecture en même temps. Mme Gueydan reprend alors la lettre qu'elle voulait faire lire. Elle continue sa déposition et répète qu'il ne peut être question de transaction, mais; peu après, elle s'interrompt et paraissant affolée par ses souvenirs, aile déclare: Je no sais plus où j'en suis, puis elle reprend: M. Caillaux, à un oertain moment semblait vouloir se détacher de ses liaisons-Mais toujours cette personne a repris sa proio. (Murmures). .Aime Gueydan se retournant vers la saiH« répète avec plus de force: Elle a repris sa proie. M. CAILLAUX ETAIT UN MARI COUPABLE Mme Gueydan continue: M. Caillaux était un mari coupable et il m'a redemandé ses lettres en me promettant de ne plus divorcer. Je crois qu'il a rompu quelques jours avec cette personne et je crois qu il en était enchanté. M. Caillaux partit au Caire. Elle lui écrivit lettre sur lettre pour le rejoindre eu Egypte. Mais M. Caijlilaux ne voulut pas. Cette personne restait alors en Italie. Mm» Gueydan ajoute: a J'avais donné les lettres contre la parole^d'honneur qu'on rompît. Ei de retour à Paris les liaisons continuent. Le 30 juin on nie remit la photographie des lettres en me disant: Vous en aurez peut-êl"© Uesoin un jour. Je l'ai dit à M. Ditte qui rendit le jugement de divorce. Et M. CaiiLlaux i'on tin ue le témoin, malgré sa puissance — :ar il est très puissant M. Caillaux — n'a jamais pu obtenir le divorce contre m<>i car in n'avait rien à dire contre moi. Le divorc» fut prononcé en ma faveur.» Pas de responsabilité dans le drame Mme Gueydan se plaint qu'on a tenté au» ourd'liui de lui faire supporter une partie def responsabilités si ans le drame. Elle d&iLwjl

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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