La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1971 0
18 augustus 1915
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s.n. 1915, 18 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xd6d/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A .LQJN -L>R.DS. 32me ANNÉE. MERCREDI 1S AOUT 1915. No- 230. LA GRANDE GUERRE. triomphe de m. venizelos.—crise ministerielle en grece—rupture des negotiations turco-bulgares. — un transport anglais coule : 1000 victimes-succes allemands a kovno et novo-georgievsk. L'ouverture du parlement grec a été marquée par l'arrivée des députés de la Nouvelle Grèce, jlvtilène, Chios, Crète, Epire et Macédoine. Au vote pour la présidence, les Vénézelistes obtinrent 182 voix et les gouvernementaux 83. M. Zavitziano a été en conséquence élu président. M. Venizelos a été l'objet d'une véritable apothéose à son départ. Le gouvernement a offert sa démission. Hier, M. Venizelos a été appelé au palais où il a exposé son programme. On croit que le Roi a exprimé le désir de voir se continuer la politique de M. Gounaris. En cas de refus, le Roi appelèrait M. Zaïmis, comme nous l'avons indiqué hier. Le "Journal" de Paris affirme tenir de source sûre que les négociations entre la Bulgarie et la Turquie seraient rompues. Dans les Dardanelles, les Alliés auraient capturé à Krithia des tranchées de grande importance stratégique. Malheureusement l'Amirauté anglaise vient d'avoir à déplorer la perte du transport "Royal Edward," qui a été coulé dans la mer Ègée samedi dernier. Suivant les informations reçues le transport avait à bord 32 officiers et 1350 hommes, plus 220 officiers et hommes d'équipage. Les troupes consistaient principalement en renforts pour la 29e division et de personnel pour le service de santé. Des renseignements incomplets il résulte que 600 hommes "ont été sauvés. Ce serait donc une perte de 1000 hommes. L'auteur du coup est la sous-marin allemand, dont la présence avait été récemment signalée dans les eaux où le désastre s'est produit. D'après un télégramme de Washington, l'Angleterre, la, France, la Russie, l'Italie et la Belgique seraient d'avis de déclarer le coton contrebande de guerre. L'attitude du Japon serait indéfinie. La déclaration du coton comme, contrebande du guerre, dit la dépêche, est autorisée par le Droit international. On suppose que les Etats-Unis protesteront, mais les puissances alliées je basent sur les déclarations des présidents Lincoln et Johnson en 1865, qui soutinrent lue les matières pour la fabrication des muni-ions sont de la contrebande absolu. En Serbie, continuation d'opérations de ninime importance sur le Danube et la Save. En Russie, la menace pèse de plus en plus ;ur Brest-Litovsky. La population civile quitte Biélostock, au nord de Brest, et les banques ;t hôpitaux sont évacués. Les Autrichiens léclarent qu'ils sont, passés en force .au nord de a Bug, menaçant ainsi Brest par le sud, dont ls ne seraient distants que de dix-huit milles. Suivant le communiqué allemand, les forts de Kovno situés entre Niewen et Gesia seraient «oinbés, avec 4500 prisonniers et 240 canons, [lindenburg aurait fait 625 prisonniers à Ku-rinski.Un fort de Novo-Georgievsk serait tombé ivec 2400 prisonniers et 19 canons. Mais le " Lolcal Anzeiger " admet que la ésistance russe en avant du front Biélostock-Brest croît en violence. Les Italiens continuent d'avancer à l'est de )ondina et de Riva en dépit d'une pluie tor-entielle. Dans des tranchées autrichiennes ls auraient trouvé des cadavres flottant sur 'eau. Le communiqué allemand dit que les bat-eries de côte établies à Ostende ont repoussé leux destroyers ennemis, que les Français en 'k.rgonne auraient perdu une tranchée près de a Fille Morte et qu'à Bapeaume un aéroplane mglais serait tombé dans leurs lignes. Le communiqué français signale une vive 'anonna.de à différents points du front, notam-nent à Boesinghe, à Quenneville et en Lor-aine, dans la région d'Arracourt et de Lein-rey. ' LEURS CONDITIONS DE PAIX. AMSTERDAM, 17 août.—Un message de Berlin à la " Gazette de Francfort" dit que le comité central du Parti national libéral a idopté une résolution suivant laquelle le résultat de la guerre ne peut être qu'une paix ifisée sur des extensions territoriales dans 'est, l'ouest et outre-mer, afin de garantir 'Allemagne contre de nouvelles attaques. Ce programme est pleinement approuvé par a " Gazette de Cologne," qui ajoute que la rrande majorité du peuple allemand, y compris les socialistes, s'y ralliera. C'est aussi le programme du Kaiser et du chancelier. Cette résolution est la réponse aux )pinions formulées en pays ennemis disant lue l'Allemagne accepterait la paix contre rétrocession de l'Alsace-Lorraine et de la Belgique.MANŒUVRE ALLEMANDE. LE HAVRE, 15 août.—On sait que la "Gazette de Francfort" a publié un article dans lequel elle déclare que le roi Albert a répandu, à l'occasion du 21 juillet, une pro-"-amation dans la partie occupée de son pays. Elle estime que le Roi a certainement raison comme chef d'armée de tâcher de rendre courage à ses troupes en leur laissant entrevoir la victoire prochaine, mais ajoute qu'on peut discuter sur le point de savoir s'il a bien le droit de s'adresser encore directement à la population de la partie du pays occupée. Or, des membres du gouvernement que nous avons interrogés à ce sujet nous ont déclaré de la façon la plus formelle que ce document était faux. Il a dû être inventé Pour les besoins de la cause et dans la pensée de provoquer quelque émoi en Belgique. " Le texte dans lequel il est conçu, ont-ils ajouté, prouve que l'on se trouve devant une rnmrp.mrrp. allemande, flans dus." NOUVELLES DU PAYS. On sait quelle campagne furieuse fut menée à Anvers contre ceux qui conseillaient de ne pas rentrer et qui s'opposaient ainsi " à la reprise de la vie normale." La Métropole eut l'insigne honneur d'invectives retentissantes. Beaucoup d'Anversois sont rentrés. On estime la population actuelle à 200,000 âmes environ. Des journaux ont reparu et tous les efforts possibles ont été faits pour rendre à la ville son activité coûtumière. Nous commettrions une lourde faute contre nous-mêmes et contre ceux qui ont partagé nos avis en ne mettant pas en lumière, dix mois après ces incidents, ce qu'il est advenu des promesses de ceux qui se tirent, comme nous persistons à le dire, les émissaires complaisants de l'ennemi. Les proclamations de Rosendaal et d'ailleurs ont fait rentrer des jeunes gens, qui n'ont pu répondre, à l'appel du gouvernement; ils ont mis les anciens gardes civiques, malgré toutes leurs affirmations orales et écrites, dans une situation pénible que notre confrère la " Belgique " met ainsi en lumière:— " Peu à peu, dans la Belgique entière, les Boches diminuent le chiffre de leurs garnisons d'occupation. Il leur fallait des hommes pour garder les voies ferrées, les travaux cl'art, les •postes télégraphiques, les écluses, les ponts. Ces hommes là, ils les ont renvoyés au front. Ce sont nos anciens gardes civiques qui font aujourd'hui ce service. Vous m'entendez, ce sont nos gardes civiques rentrés au pays qui sont obligés de servir ainsi l'armée ennemie et d'alléger ses travaux. Evidemment, la chose n'a pas lieu de façon aussi outrageuse, aussi apparente, mais le résultat est le même. Les Allemands ont dressé la liste de tous les hommes valides et les ont soumis au contrôle; dans les rangs de ceux-ci (où forcément figurent tous les anciens gardes-civiques) ils ont choisi leur " garde civile," auxiliaire de la police, destinée à prévenir jiar tous les moyens que les communes n'aient des amendes à payer. En d'autres termes, une garde-civique nouvelle a été constituée par les Boches, garde dont ils se servent pour la surveillance dont se devaient charger les anciennes troupes de garnison. Voilà comme le tour est joué. Le rappel des gardes-civiques a été, les faits le prouvent aujourd'hui, une très regrettable et inexplicable mesure qui n'a bénéftcié qu'à l'ennemi. Je me suis toujours demandé ce qui avait pu dicter ce rappel." Qui? En voilà une question. Notre patriotisme, pour s'exercer à l'étranger, ainsi qu'on nous l'a reproché, a été assez clairvoyant pour ne pas croire aux promesses allemandes. Chiffons de papier, que tout cela ! Les Allemands ont installé à Gand plusieurs fabriques de munitions dans le quartier nord de la ville. Ges usines sont dirigées par des ingénieurs envoyés directement des usines Krupp. On y fabrique des obus, des explosifs et des shrapnels de toutes dimensions. Une fabrique spéciale de bombes pour aéroplanes a été montée. , * * * Nouvelles entreprises sous séquestres :— Filature et Filterie Réunies, Alost, Filterie de Buggenhout, Buggenhout, D. de Bodt et Cie, Ninove, J. Stichelmans et fils, Ninove, La Ninovite, Ninove, Compagnie Métallurgique de la Campine, Soc. an., Anvers. Les Teutons ont condamné : à 15 ans de forteresse, M. Prévôt, de Liège, pour " espionnage"; à 10 ans de forteresse, sous la même inculpation, un petit Liégeois de 15 ans; à 9 mois_.de prison, M. Serniclaes, pour transport de lettres; à 10,000 marks d'amende, la'petite commune de Jemmappes "parce qu'une arme à feu a été trouvée sur la voie ferrée." Du sénateur français M. de Las-Cases: " Mme Carton de Wiart n'est accusée d'aucun acte, je ne dirai pas criminel, mais même incorrect; son seul crime est de se montrer une femme plus grande, dans l'infortune de sa nation, que ceux qui la tiennent sous leur talon sanglant. " L'acte du Kaiser est peut-être digne d'un empereur teuton; mais pour qualifier cette conduite, il n'y a pas de mot dans notre langue classique; il faut recourir au pur argot: c'est une muflerie." L'attitude des Allemands à Bruxelles est provocatrice. M. Capelle. sénateur, a été frappé à la figure parce qu'il n'avait pas salué un officier allemand. A Menin les Allemands ont volé pour 800,000 francs de marchandises diverses. Plusieurs Belges de bonne famille ont été obligés de balayer les rues et de travailler dans les tranchées. En cas de refus, amende de 625 francs et emprisonnement. A MEDITER PAR LES ALLEMANDS. Quand Napoléon I fut vaincu grâce à l'Angleterre. il écrivait sans fausse modestie en 1814 à l'île d'Elbe:— " Si le projet de dominer le monde avait été practicable, j'étais né pour l'accomplir. J'avais tout ce que la nature peut donner. Cependant j'ai succombé.... Que me man-quait-il pour conquérir l'univers? La possibilité. Mon exemple peut servir de leçon aux souverains qui voudraient trop augmenter leur puissance; qu'ils se rappellent d'abord qu'ils ne sont pas Bonaparte et qu'au moment où ils se croiraient sur le point de réussir, quelque événement imprévu viendrait anéantir leur espérance...." Et Goethe, le célèbre écrivain allemand, a exprimé la même idée quand il dit: " És ist dafur gesorgt dass die Baume nicht in den Himmel wachsen " ; il est pourvu à ce que les arbres ne croissent pas jusque dans le ciel ! — Le " Teiegraaf " relate que sur la frontière norvégienne a été arrêtée lazbaronne de W. de W. qui avait caché, dans ses. coffres, en destination de l'Allemagne et parmi ses toilettes, toutes sortes d'articles de contrebande, notamment du cuivre, de la farine, du riz et des dois. L'ACTION DE L'ARMEE BELGE. RAPPORT DU COMMANDEMENT DE L'ARMEE. Nous venons de recevoir (1) le rapport du commandement de l'armée belge sur l'action de celle-ci pour la défense du pays et de sa neutralité. L'ouvrage, qui constitue un bon compte-rendu, n'a pas la prétention d'être une analyse détaillée des opérations ni un travail d'état-major. Ceci ne pourra être fait qu'après la guerre dans un but d'études approfondies.Tel qu'il est, ce rapport complète de manière excellente les renseignements forcément fragmentaires et épars que le public possède sur la guerre en Belgique. L'ouvrage va du 31 juillet au 31 décembre 1914, et comprend neuf grandes divisions: les. préliminaires, la défense de la position fortifiée de Liège; l'action concertée avec les armées des nations garantes pendant la période du 6 au 20 août; la défense de la position fortifiée de Namur; l'action concertée avec les armées des nations garantes pendant la période du 20 août au 27 septembre; la défense du camp retranché d'Anvers; l'action concertée avec les armées des nations garantes pendant la période du 6 au 15 octobre; l'action commune avec les armées des nations garantes; la bataille de l'Yser; aperçu d'ensemble. Ce rapport nous révèle notamment l'importance énorme des forces qui accablèrent l'armée belge; que les derniers forts de Liège tombèrent les 16 et 17 août; qu'après la défense de la Gèthe, le combat de Haelen, la prise de Tirlemont, l'armée, de plus en plus menacée d'enveloppement vers le nord, avait 500,000 hommes devant elle, soit dans la proportion de deux contre onze. L'armée française n'était qu'à Hastières-Philippeville et elle avait affaire à quatre corps d'armée à Dinant-Beauraing; la cavalerie anglaise seule était sur la Sambre. Impossible donc de réaliser une action commune. Le 18 août, le Roi ordonnait la retraite sur Anvers. L'ennemi entrait à Louvain le 19 août, à Bruxelles le 20 et, résultat important, ne franchissait la frontière française que le 24 août seulement. La chute de Namur et la retraite de la 4e division sur la France n'offrent rien de remarquablement nouveau. Le dernier fort (Suarlée) tomba le 25 août. L' occupation de la Nèthe et de- Termonde sont bien connues de nos lecteurs. L'armée allemande s'écoule du reste vers la France pendant la première jjëriode et les sorties de la garnison d'Anvers ne sont faites que pendant les engagements des Allemands sur la Sambre ou bien comme un intéressant croquis publié par la Métropole l'a montré naguère, du 9 au 13 septembre, pour obliger les troupes allemandes allant soutenir la retraite de la Marne à revenir en arrière. Mais à fin septembre les forces allemandes devant Anvers étaient considérablement accrues, ces sorties cessèrent, le siège d'Anvers allait commencer. Le 28 septembre les forts de Waelhem et de Wavre Sainte-Cathérine sont bombardés et leur résistance sérieusement compromise par le tir des pièces de 42cm. Les effets de l'artillerie allemande font envisager pour la première fois l'éventualité de ne pas résister à Anvers pour ne pas être obligé de laisser faire l'armée pris-sonnière. On choisit en conséquence Ostende comme base de l'armée pour les approvisionnements, l'envoi des recrues, etc. Les opérations pour ce transfert se font par le pont-rail de Tamise qu'on ne peut atteindre que par le pont de "Willebroeck, qui est sous le feu de l'ennemi. Du 29 septembre au 7 octobre des trains passent par cette voie, tous feux éteints, sans attirer l'attention de l'ennemi. La retraite s'opère sans attirer l'attention par l'envoi de notre cavalerie vers Wetteren. Vient la résistance sur la Nèthe avec la chute successive des ouvrages, l'arrivée de 2200 hommes de marine anglaise, l'occupation de Lierre le 5 octobre et l'attaque générale de la position, organisé sur la rive nord de la Nèthe. Le 6 octobre, l'ennemi traversait la Nèthe et plusieurs tentatives étaient faites par lui pour franchir l'Escaut à Baesrode. Termonde et Schoonaerde. où l'on envoya la 6e division secourir la 4e. L'ennemi avait passé la Dendre et de nouveaux événements s'étaient produits qui allaient confirmer la nécessité de la retraite.Ces événements étaient consécutifs à la retraite de la Marne. A partir de ce moment, les ailes des armées allemande et française tendaient vers la mer et l'armée belçe était menacée d'être coupée des armées alliées. La retraite commença dans la soirée du 6 octobre; le 7 à trois heures du soir le Roi quittait Anvers. Il était temps, l'Escaut venait d'être forcé à Schoonaerde; le8, l'ennemi marchait sur Lokeren; le 9 il se heurtait à Melle aux fusiliers marins français, de sorte que la retraite s'accomplit dans des conditions favorables. Le 10 octobre, le gouverneur militaire d'Anvers capitulait tandis que dès le 9 le gros de l'armée se trouvait derrière le canal Gand-Terneuzen-L'augmentation des forces ennemies fait décider la.t mise en état de défense de l'Yser. Cette retraite, admirablement menée et conçue, fut une grande déception pour les Allemands. L'opération se continue sous le couvert de notre cavalerie. Le 15 octobre, l'armée est sur l'Yser. Mais, dès le 16, le contact de l'offensive allemande a lieu. L'attaque des postes avancés se produit le 18. Devant Nieuport la flotille anglaise coopère à l'action. Nous perdons néanmoins quelques localités. Du 20 au 21, le front est soumis à un bombardement d'une extrême violence qui empêche l'arrivée des réserves. Le soir du 21 la situation au centre de la position est critique, dans la nuit du 21 au 22, l'ennemi franchit le front de Ter-vaete, le 23 les troupes belges sont usées et affectées dans leur moral. Les effectifs sont considérablement réduits: le 1er régiment de carabiniers ne compte plus que 6 officiers et 325 hommes. A Dixmude, même situation. C'est dans ces conditions que Dixmude est assailli par quinze assauts. Aussi les Belges n'en peuvent-ils plus, un bataillon belge a 72 heures de tranchées, deux autres 43 ! N'est-ce pas admirable? La journée du 25 marque un temps d'arrêt. On remet de l'ordre dans.les mrités. -'A T8 heures-raoport. LA TAUPE ALLEMANDE AUÂ ETATS-UNIS. EXTRAORDINAIRES REVELATIONS. Le " World " de New-York a entrepris de mettre en lumière les agissements de la finance allemande aux Etats-Unis. Non seulement, les Allemands ont fomenté des grèves dans les fabriques de munitions, mais ils ont j acquis des établissements de fabrication pour | compte de l'Allemagne, notamment les manu- : factures Wright d'aéroplanes à Dayton pour : la somme de 50,000 dollars. Le " World " annonce qu'il montrera comment une grosse manufacture d'armes achetée par l'Allemagne a été lentement agrandie et commencera une forte fabrication de munitions le 1er septembre. Cette firme a le contrôle de la production d'une des principales fabriques de poudTe et aussi du marché des machines nécessaires pour la fabrication de certains obus. Ostensiblement, cette firme travaille pour les Alliés, mais ses contrats ne contiennent aucune pénalité en cas de non-délivraison et les munitions seront en réalité fabriquées pour l'Allemagne. Il est prouvé aussi que l'Allemagne a obtenu une grande quantité de phénol pour la fabrication de ses explosifs à la faveur d'un arrangement secret qui détourna la production des usines Edison. La presse américaine—non pas celle du genre du " Sunday Evening Times " de Philadelphie, qui annonça le bombardement de Londres par 200 Zeppelins—fait au sujet de ces révélations de violentes critiques. LE PANGERMANISME EN BELGIQUE. L'article de M. Léonce du Catillon que nous avons publié constitue une défense légitime des défenseurs de la langue flamande. L'auteur estime qu'il est de son devoir de défendre les flamingants contre le soupçon d'avoir eu partie liée avec les pangermanistes. Il a raison et nous l'approuvons. Ce qui est certain, et dans son article M. Léonce du Catillon l'admet, c'est que les pan-germanistes ont essayé de se servir du flamin-gantisme pour arriver à leurs fins. Le fait que certains politiciens étaient plus antifrançais que flamingants a fait à la cause flamande un- tort énorme. Le monsieur qui sous l'occupation allemande a osé écrire dans les " Antwerpsche Tijdingen " que rien ne l'empêcherait d'admirer l'Allemagne (malgré ses crimes donc!) et qui a osé accusé ses compatriotes d'avoir eu plus d'inquiétudes pour la France, "la belle France," que pour leur propre pays, est un fou furieux qui semble craindre des révélations. Celles-ci sortiront quand même et l'article de M. Léonce du Catillon est courageux en ce sens qu'il jette résolument les canailles par dessus bord. Une brebis galeuse ne peut faire condamner un troupeau. Il y eut des "égarés" de bonne foi, aussi bien parmi les Wallons que les Flamands. Ceux-là sont revenus de leurs erreurs. Mais point de pardon pour ceux qui ont essayé d'entraîner la cause flamande dans une voie criminelle et dangereuse pour la paix du pays. Tel est le vœu des flamingants sincères et droits. C'est aussi le nôtre. — Le bruit court d'un désaccord entre le Kaiser et M. von Bethmann-Hollweg. Von Bissing serait nommé prochainement chancelier. Cela expliquerait son départ de Bruxelles. — On mande d'Anvers, en date du 12 août, au " Teiegraaf " que les Allemands ont établi dans une fabrique située à Hemixem des ateliers pour la fabrication d'obus asphyxiants. — Depuis mardi dernier les Allemands se sont mis en devoir de démonter les'Tails de nos chemins de fer vicinaux sur les voies de Couvin, Gembloux et Gosselies. Ce matériel est exp'édié par eux en Russie. On ne dit pas si ces messieurs remettent des bouts de papier en échange de ce qu'ils nous ... empruntent. — Le Kaiser envoie journellement des lettres au roi de Grèce. — Les Allemands quitteraient Athènes. il y a 9145 blessés évacués par chemin de fer ! " On prend alors la décision générale de tendre l'inondation. On procède au bouchage de tous les passages sous le chemin de fer, qui va ainsi constituer une digue à l'ouest et au sud de l'Yser. Il suffira d'ouvrir les écluses de Nieuport. L'activité de l'ennemi se réveille le 29, et aboutit le 30 à la prise de Ramscappelle, bientôt repris dans la nuit. A partir de ce moment la bataille de l'Yser est finie. La guerre de tranchées que nous connaissons va commencer. Mais les pertes de l'armée belge sont importantes. Elles peuvent être estimées à 14,000 hommes tués et blessés. L'infanterie est réduite de 48,000 à 32,000 fusils, et plus de la moitié des pièces d'artillerie est momentanément hors d'usage. Désormais, des opérations secondaires seulement auront lieu. A la fin de 1914, l'ennemi ne possédait plus sur la rive gauche de l'Yser que des postes d'écoute et de surveillance perdus dans la plaine inondée. Comme le dit l'aperçu d'ensemble, l'armée belge ne put joindre les armées des nations garantes que sur l'Yser. Devant Anvers, du 22 août au 25 septembre, l'armée belge se consacra à alléger la tâche des armées des nations garantes. Et après une retraite de près de 140 kilomètres, l'armée belge a pu briser sur l'Yser, avec l'appui d'une brigade française renforcée ensuite par une division, les efforts violents d'une armée de 150,000 hommes sur un front dont elle a, depuis cette résistance décisive, assuré l'inviolabilité. (1) London.—W. H. et L. Collingridge, 148-149., Aldersgate-street, E.C.—Un shilling,,., :e-.-Lié. toile .(édition en iranea'-s^- rAlKluïloMt. LE MAIRE DE LILLE ET CERTAINS BOURGMESTRES BELGES. Nous avons brièvement relaté les pénibles événements qui se sont produits récemment à Lille, les prétentions des autorités allemandes de faire confectionner par la population française des sacs à terre destinés à renforcer les tranchées de l'ennemi, le refus patriotique des ouvriers et du maire de la grande cité, l'amende de 375,000fr. imposée à la ville, le cambriolage commis par les Allemands qui firent forcer le coffre-fort de la recette municipale, enfin l'envoi en Allemagne de nombreux otages. Nous aimons à revenir sur ces faits, non seulement parce que l'attitude du maire de Lille est la seule qui soit conforme au patriotisme, mais parce qu'elle contraste heureusement avec les gestes de certains bourgmestres belges dont on s'étonne, dans de nombreux milieux belges, de ne pas encore avoir vu paraître la révocation au " Moniteur." Il nous suffira de citer par exemple M. Th. Troye, bourgmestre catholique de Sweveghem, enjoignant à ses administrés de travailler pour les" Allemands, et le bourgmestre de Vilvorde, démentant des atrocités dont il a été lui-même témoin. Certains objectent que les bourgmestres en question ne sont pas responsables de leurs actes antipatriotiques, ceux-ci ayant été effectués sous la menace de peines imposées par les Allemands. Nous répondrons que rien, pas même la mort, ne saurait forcer un vrai Belge à trahir sa Patrie, et nous nous plaisons à relever la conduite de M. Delesalle, qui, après M. Max et d'autres, nous montre qu'un patriote ne vend pas son pays contre sa tranquillité personnelle et ses intérêts particuliers. Le gouverneur-général allemand ayant demandé à M. Delesalle, maire de Lille, dit le " Temps," d'user de son influence pour déterminer les ouvriers à reprendre le travail des sacs et l'ayant menacé de mettre cette confection à la charge de la ville, celui-ci se déclara dans l'impossibilité de lui donner satisfaction." Obliger, écrivait-il, un ouvrier ou un patron à travailler est absolument contraire à mon droit; lui conseiller de travailler, absolument contraire à mon devoir, que me dicte impérieusement l'article 52 de la convention de la Haye. " Vous avez reconnu vous-même la justesse de nos observations, lorsqu'il s'est agi, au début de l'occupation, de trouver des ouvriers pour les tranchées, et vous n'avez pas insisté pour que je m'y entremette. Ce sont les mêmes raisons que j'invoque aujourd'hui. Quant à la solution que vous me proposez,. de donner à la ville même le soin de confectionner les sacs, elle ne peut même pas être envisagée, car mon devoir de maire français me l'interdit plus formellement encore. Quelques risques que je puisse encourir, je regrette de^ ne pouvoir vous donner satisfaction. Vous êtes soldat, Excellence, vous placez trop haut le sentiment du devoir pour exiger que je trahisse le mien. Si j'agissais autrement, vous n'auriez pour moi que du mépris." Les Allemands, suivant leur habitude, essayèrent d'influencer le maire par la menace et des mesures de rigueur. Ils frappèrent la ville d'une amende de 375,000 francs, interdirent aux Lillois de sortir de chez eux entre six heures du soir et cinq heures du matin, enfin s'emparèrent d'otages, parmi lesquels figuraient les adjoints au maire, des conseillers municipaux, l'évêque, le receveur. M. Delesalle répondit à ces mesures par cette seconde lettre:— " Parce que quelques ouvrières, de leur plein gré e~t après réflexion, refusent de confectionner de leurs mains des sacs à sable pour les tranchées, à l'heure où leurs maris et leurs frères se font héroïquement tuer devant ces mêmes tranchées; parce que le maire refuse d'intervenir et de conseiller de faire ce qu'il considère en son âme et conscience comme un crime contre sa. patrie, vous sévissez contre une immense population innocente, qui jusqu'ici a fait preuve, malgré ses souffrances, du plus grand calme. " Vous m'enjoignez en outre de verser à l'intendance, le 10 juillet, une somme de 375,000. francs pour la confection de 600,000 sacs en Allemagne. Je regrette de ne pouvoir acquiescer à cet ordre : d'abord vous savez que je n'ai plus en caisse d'espèces françaises ou allemandes; de plus, je ne reconnais pas que cette dépense puisse m'être imposée. Il ne s'agit pas en effet de frais d'entretien de vos troupes, auxquels je dois pourvoir, mais de véritables dépenses de guerre, auxquelles mon devoir m'interdit, de contribuer. " Je vous répète encore, Excellence, j'ai fait et je ferai tout ce que mon devoir me prescrit, ai aïs je n'irai pas au delà. Ma bonne volonté est à bout et ma santé très ébranlée s'épuise sous le poids d'incessantes préoccupations. " En internant mes adjoints à la citadelle, vous rendez pour moi le fardeau plus écrasant. " Agréez, Excellence, mes civilités." Le lendemain, des officiers allemands se présentaient à la recette municipale pour saisir les 375,000 francs exigés. Le maire et le receveur ayant refusé le secret du coffre-fort, les Allemands le firent forcer. Et les autorités de Lille continuant à refuser d'engager leurs concitoyens à travailler pour les Allemands, ceux-ci les envoyèrent en Allemagne, où ils sont internés. Une aussi noble conduite contraste avantageusement avec la platitude des bourgmestres de Sweveghem' et de Vilvorde, avec la conduite de M. Franck, allant engager les jeunes Belges à se mettre sous la coupe des Allemands, avec l'attitude de l'administration communale de la ville d'Anvers mettant sa bourse de travail officielle à la disposition de l'ennemi pour la réfection des ouvrages dé-fensifs d'Anvers. Si le gouvernement belge se Tefuse dès à présent à censurer ces mauvais citoyens, nous pouvons du moins éviter qu'ils soient confondus dans notre profonde admiration pour l'immense majorité des Belges restés au pays, qui continuent à offrir à l'indjgne ennemi la - résistance Jfca oins.-- acharnée. MUMIfcUK ÎSE.LUE. DES 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 ET 14 AOUT. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. . M. Yo-Tsao Yeu, Charge d'affaires ad intérim de Chine, & rejoint le Gouvernement belge au Havre le 28 juillet 1915. MINISTERE DE LA. GUERRE. ARMEE. ACTIONS D'ECLAT.—ORDRE DE LE0P0LD — NOMINATIONS. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Lcopold:— Le capitaine en second Dor.a. E., du 4e régiment ds chasseurs à pied; le lieutenant Gille. E., du 14c régiment de ligue; le sous-lieutenant Minsart, J., du 11c régiment d^ ligne; lo maréchal des logis Baude, L., de l'artillerie de a. Ire brigade mixte (3e division d'armée); Le Prince, B., sergent aux mitrailleurs de la 3e brigade mixte (3e division d'armée); le caporal Bahier, J. H., du lie régiment de ligne; le soldat De Rvck. P.-A., du lie régiment de ligne; le sergent Martin de Vloct. L., du 9e régiment de ligne; capitaine commandant Brohez, M., du 2e réçiment- de carabiniers; le capitaine commandant d'état-major Vilain, -M., de l'état-major de la 5e division d'armée; le sous-lieutenant auxiliaire Van Hoorick, du 10e régiment de ligne; l'aumônier-adjoint Glaezemaeker, du 8e régiment de ligne; le sous-lieu-tenant auxiliaire Vlacminck, du 7e régiment de ligne, et 1« soldat Van Mons, H., du 2e régiment de carabiniers. ORDRE DE LA COURONNE.—NOMINATIONS. , Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la Couronne:— Le lieutenant Vcrhamme, G., du lie régiment do ligne;* les sous-lieutenants Rosenbaum et Coriat, E.. de l'artilleria de la Ire brigade mixte (3c division d'armée); le médecin Lambrefchts. R., du lie réçiment do ligne; le eous-lieutenant auxiliaire Servais, E., du 3e régiment de ligne; lo sous-lieutenant auxiliaire Leiaer, G., du 9e régiment de ligne; le lieutenant Caussin et lo sous-lieutenant Hcnrotay, du génia de la 5e division d'armée; et lo lieutenant Lckeux, du 10c régiment de ligne. ORDRE DE LEOPOLD II.—NOMINATIONS». Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold n :— Les Ires sergents Conings, J., et Van Rycke&hem, A., du 1.4o régiment de ligne; Je sergent Moyse, du 9e régiment d« ligne; le caporal Franckx, du 9e régiment de ligne; le caporal Mabille, F., du 9e régiment do ligne; le caporal Merckx, P.„ du 9e régiment de ligne (volontaire âgé de 66 ans); le soldat! Labeau, R.. du 9e régiment de ligne; le sergent Roussiaux., A., du génie de 1?. 5e division d'armé^; le maréchal des logis. Motteux, de l'artillerie de la Ire division de cavaàerie; le; soldat Culot, brancardier au 8o régiment de ligne; le sercentl Anthone, du 2e régiment de chasseurs à pied; le soldat! Godaert. J.. du 2e régiment de ligne; le clairon T' Jongh, L.. du 3e régiment de ligne; les soldats De Rouck. L., et De Schaapdryver. J.. du 3e régiment de ligne; le soldat Blcret,., J., du 4e répiment do ligne; le soldat Gustin, E.. du 4ei régiment de ligne; le soldat Hermans, du 4e régiment do ligne; le soldat Knockaert, L.. du 4e régiment de .ligne; lai 6oldat I^abat, de la compagnie cycliste de la Ire division! d'armée; le soldat Christen. du génie de la Ire division : d'armée: les soldats Gallemaert, A., et Van Schaubroeck, L.,, du génie de la 2c division d'armée; le soldat. Quertemont,^ H., brancardier à H colonne d'ambulance de Ja 6e division! d'armée; et. le caporal Rabinovitch et les soldats Renard^ Jottard et Van de Casteel. du 10e régiment de ligne. DECORATION MILITAIRE. La décoration militaire de 2e classe (article 4) est décerneo ( au sergent Grégoire, du 3o régiment de ligne; au brigadier) Waterloos, du 1er régiment de lanciers; au soldat Leoas, du I 3e régiment de ligne; au soldat Clause, du 5e régiment Ho: ligne; aux soldats Serteyn. L., Serteyn, G., et Touaille dei T.arabrie. du 9e régjjnent de ligne; et aux soldats Barbier et>i Van Antwerpen, du génie do la Ire division d'armée. ECHOS. Une triple naissance. Les naissances se font de jour en jour plus nombreuses parmi les familles belges ayant trouvé asile sur l'hospitalière Anglaise et : le nombre de nos jeunes compatriotes nés en exil, s'accroît dans des proportions rassurantes pour l'avenir de potre petit pays. Un événement quelque peu extraordinaire dans le genre vient de se produire à ■Eden-bridge (Kent), d'où M. et Mme Le? Jeune-Van. Staeyen nous apprennent l'heureuse naissance-de trois jumeaux auxquels on a donné les noms de: Joseph-Albert, Marie^Berthe et Marcel-George. Encore trois enfants auxquels, en même temps que l'amour de la patrie on inculquera le mépris de la race allemande! Pour employer l'expression consacrée, la mère et les enfants se portent fort bien. Association de la presse belge. Les membres de l'Association de la presse beige, se trouvant sous les drapeaaix, sont priés de faire savoir immédiatement au siè^re de l'association, 2, Tudor-street, Londres, E.C., à quelle adresse une communication urgente peut leur être adressée. — Le chanoine Rommel, président de la Société d'émulation de Bruges, vient-de mourir à l'âge de 68 ans. — L'activité navale russe dans la mer Noire contrarie beaucoup le ravitaillement en charbon dans la Turquie d'Europe. — On annonce la mort de Mme Thomeret, douairière; de M. Gust. Maigret, décédé à Ixelles à 64 ans; M. Th. Houben. ancien receveur des contributions, à Bruxelles, 82 ans; M. Oh. Wageneer, agent de change, à »Saint-Gilles, Bruxelles; M. Oharles Bartholomez, auteur wallon, 47 ans, à Liège. — La Chambre des députés de France a adopté vendredi le projet de loi créant aux frais de l'Etat des cimetières pour les sold<atï anglais et belges. Les inhumations faites provisoirement seront refaites à titre défînitil dans les nouveaux cimetières. on demande des ouvriers. dans le royaume-uni. D«3 ouvriers belges désirant travailler dans 1» Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trad-e Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique d« présenter des ouvriers belges aux patron# anglais), ont un grand nombre d'emplois d conférer, surtout dans le industries agricoles efr du génie civil. Des offres de service doivent être faites à 1% Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de poste» ae la localité. Des belges se trouvent dans les asiles dt réfugiés à Londres peuvent s'adresser:aux Bourse» du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bours* du Tiavail à Aldwych Skating Rink. * ANNONCES. 9 penco la ligne.—Joindre lo mon tant-aux ordres, s.r.p. A VAN DE BERGEX, caporal au 8e de ligne, • baraque 28 camp d'Harderwyck, Hollande, voudrait' trouver personne bienveillante lui procurer du linge; chemise, caleçon, flanelle, essuie-mains, ainsi qu'une paire ue bottines pointure 40. • ■ BELGE, garde malade 20 ans pratique demande place ou femme de chambre.—Ecrire V. M., Qnslow-gardens, 78, South Konsington, London. • ■ DA'ME, belge, 27 a-ns, demande place pour aider ménage ou femme de cha-mbre dans un hôtel.— M. G. M., 15. Eastcheap, Letchworth, lferts. . DENTISTRY.—VICTOR OOTILS," d'Anvers (rue Quellin), consultations tous les jours de 2.30. à 6 heures, Oxford-street, 351., Téléphone, 2782 Mayfair. FAMILLE anglaise distinguée recevrait deux ou trois pensionnaires, belle maison, bonne cuisine, jardin.—M.. 69. Nightingale-lane, S.W. LE Docteur Pol De Made ou les personnes qui connaituaient son adresse exacte sont priés de nous mettre au plus vite en correspondance avec lui, une communication des plus importantes devant lui-êtzre faite.—Ecrire au bureau.du journal. - \7-OIR sous Personal "Standard" annonce T Parisian Masseur. "VTOUS mettons vivement nos compatriotes e'i J_ 1 garde contre certaines agences de placement d'emplojes, qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. No versez ria cautionnement ou . do garanti©-qu'sreor. les- références les sérieusesi

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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