La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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18 september 1917
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s.n. 1917, 18 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r20rr1qp52/
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LA METROPOLE [oNEiiPENNY I . CINQ CENTIMES K;nl. VIJF CENT DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABORKKKEm | lfmoialS ih. ;fS8 "mote,..9;;sfa.. ' |2^hb ANNEE MARDI 18 SEPTEMBRE 1917 No. 261 LA GRANDE GUERRE ■Tension anti-allemande en Argentine h REPUBLIQUE DE RUSSIE Situation alarmante en Italie j gouvernement provisoire de Rusant de prendre une mesure mat-JC en proclamant la République. [ hâte à proclamerdec shdrul ommf i hâte à décider de la forme de gourent sans attendre la décision de emblée constituante, dont le rôle Ht dorénavant inutile, si ce n'est iopiner du bonnet, ne peut s'expli-L par le désir de M. Kerensky eoir solidement son autorité person-^en se mettant à la tête de l'Etat, en établissant le gouvernement ferlent la Russie a un besoin si évi-' Suivant la presse de Pétrograde, jes tonséquences immédiates de la amation de la république sera la iution de la Douma, qui aurait été ée par le gouvernement lors de la jère réunion du Cabinet. Cette Iution donnera satisfaction au So-Ijui lors de la réunion de son con-II y a deux mois, avait vote une ré-ion en faveur de cette mesure. D a-d'autres renseignements, le gouver-iit n'aurait plus son siège à Pé-àde, mais transférerait celui-ci dans ienne capitale moscovite et le maire joscou interviewé à ce sujet a dé-i qu'il était extrêmement probable i gouvernement allait s'établir dans ; ville. Moscou, située plus à l'in-ir du pays, est un centre bourgeois I gouvernement serait à 1 abri ces us de la classe ouvrière et des frac-ide partis qui s'appuyent sur elle et [plus tranquille pour commencer la je de réorganisation qui s'impose. Hprès un communiqué publié par le Iïrnement provisoire "en attendant institution définitive du cabinet et Ue des circonstances extraordinai-jje gouvernement provisoire a confie paires de l'Etat à un Conseil des ■[composé de M. Kerensky, président Bat République, chef de cabinet-géné-■fme; M. Terestchenko ministre des ■res étrangères; le général Verkhov-■ministre de la Guerre; l'amiral Ver-Bky, ministre de la Marine, et M. In, ministre des Postes et Télégra-". Ce Conseil des Cinq, ou Direc-f sera assisté dans ses délibérations irefs des divers autres départements pstratifs, qui n'assistent cependant îéances qu'à titre consultatif et sans j droit de vote. Aucun autre mi-è ne sera plus nommé pour le mo-t(s discours de la première réunion pbinet ont tourné autour de la si-bn créée par le refus du Conseil des |S. de collaborer avec les represen-B des partis bourgeois, pour ainsi t un conflit dangereux. Le problè-fc complique, d'une part, par la re-• (les éléments commerçants et iin-Ps de Moscou, sur lesquels M. Ke-!) comptait et,d'autre part,par l'at-: éventuelle que prendrait le géné-Mexeieff) actuellement chef d'état-I général. Si Alexeieff se retire, on puvera difficilement un remplaçant, ■"e le Conseil des D.O-S- persiste attitude première, on lui a de-F de rédiger une liste de ministres soumise à M. Kerensky. D'a-Ipette liste, la direction du cabinet f't être confiée soit à M. Kerensky, ■ Tseretelli et ce dernier devrait légalement ministre des Affaires é-teres. ]y[a;s cette proposition, dont ■u at eut été un gouvernement e.x-ïernent socialiste, n'était pas la so-f étendue et créait, en outre, un ■j31' Problème. C'est pourquoi, dans H ne pas mettre obstacle à l'en-Pans le gouvernement, des éléments rrtif °U l^K>Urg"e°is, il fut décidé de ne ■ ?u un oabinet de cinq membres. ■ SUlte de cette décision, MM. Sko- Bhi .' e^ 6t Zarudny quittèrent fc0, 1 déclarant qu'ils ne pouvaient B*n' une solution qui ne fut pas ïd °rnté avec la décision du Co-u.O.S.■ Fe d11 i°ur présenté à la séance plénière du Soviet du 13 septembre par le maximaliste Kamerof et qui .n'avait obtenu qu'une majorité de 279 voix contre 115, vient d'être rejeté dans une nouvelle séance plénière par une majorité écrasante grâce à la présence de la plupart des délégués des soldats. L'assemblée a adopté uin ordre du jour mini-maliste, dans lequel il est dit que "la situation tragique du pays rend nécessaire la constitution d'un fort pouvoir révolutionnaire libre de tout compromis avec les éléments anti^révolutionnaires et bourgeois Le Conseil des D.O.S. a, dès lors, décidé : 1. de convoquer immédiatement une conférence générale des représentant de toutes la démocratie organisée pour la solution de la question de la contitution d'un pouvoir capable de diriger le pays jusqu'à la réunion de la Constituante; 2. de travailler dans une union étroite avec la démocratie révolutionnaire, qui est invitée à donner tout son appui au gouvernement; 3. de faire ressortir au gouvernement la né-cesitsé, en prenant les mesures d'ordre, d'agir en union étroite avec les comités de la sécurité révolutionnaire ; 4. de faire appel aux classes démocratiques de l'a population d'atteindre patiemment les résolutions de la Conférence démocratique et de s'abstenir de toute action arbitraire et illégale. Cette conférence se tiendra à Pétrograde, au plus tard le 25 septembre. D'après les milieux bien informés russes à Londres, bien que l'absence de nouvelles officielles détaillées rende encore la situation complexe et obscure, il n'y a pas de doute que la nomination des généraux Russky, Dragomiroff et Alexeieff est ce que l'on pouvait attendre de mieux. Jusqu'ici, les récents événements n'ont eu aucun contre-coup sérieux sur la situation militaire, qui intéresse le plus les Alliés. La situation créée en Suède par les révélations de M. Lansing est loin d'être arrangée. Les élections, qui sont sur ïg_ point d'être achevées, accusent une défaite considérable des Conservateurs, qui ont perdu jusqu'ici 14 sièges, dont 5 sont allés aux socialistes et 9 aux libéraux. Un remaniement de cabinet s'impose donc fatalement. En Argentine, le ministre des Affaires étrangères a déclaré qu'il n'irait pas au Sénat répondre à l'interpellation au sujet du comte Luxburg, aussi longtemps que l'Allemagne ne se serait pas expliquée. L'opinion publique reste excitée et demande la rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne. La grève des cheminots prend des proportions plus en plus grandes et l'on craint une grève générale.Une grève qui vient d'éclater parmi les dockers de Civita Vecchia dans le but de faire du sabotage contre la guerre crée en Italie une situation grave. Les dockers ont refusé de décharger les navires de grains, qui ont traversé les océans au prix de mille dangers. Le oabinet s'est réuni d'urgence et les ministres, qui avaient déjà quitté la capitale, ont été rapelés. o—o Le général von Falkenhausen à Berlin Le gouverneur général de la Belgique général von Falkenhausen, séjourne actuellement à Berlin. Il est certain que sa présence dans la capitale prussienne doit être mise en relation directe avec les décisions importantes qui' sont à la veille d'être prises relativement à la Belgique et à l'organisation que les envahisseurs se proposent de lui imposer. 0—0 Le fils de Ludendorff tué sur le front On mande de Berlin que le fils du général Ludendorff, âgé de 19 ans, a été tué sur le front. Les Belges en Afrique orientale Nouveaux succès sur la route de Mahenge Le Havre, 15 septembre. — Le ministère des Colonies publie le communiqué suivant : Le 9 septembre, les troupes belges en Afrique orientale attaquèrent les positions allemandes sur la ligne Kalimoto-Madege, à 35 kilomètres au nord et au nord-est de Mahenge. - Après deux jours de combats, les hauteurs fortifiées de Mahenge furent oap-tuiréeis et l'ennemi fut refoulé vers le sud-ouest.— Reuter. o—o La Conférence de Stockholm La question des passeports Stockholm, 16 septembre.— A la suite de conférences avec les délégués russes retour de leurs missions à Londres, Paris et Rome, le Comité organisateur de la Conférence de Stockholm a publié le communiqué suivant sur la situation présente : Le Comité désire déclarer très nettement que l'idée d'une conférence n'est pas abandonnée et ne le sera pas. Si des -passeports avaient été accordés, elle aurait été tenue le g septembre. La date sera fixée dès que les difficultés de passeports auront été surmontées.La délégation russe est convaincue que les classes ouvrières de Grande-Bretagne, de France et d'Italie sont toujours en faveur de la Conférence — unanimement (sic) en faveur, parce qu'elles se rendent compte de la nécessité d'établir un régime stable en Europe. Le refus brutal (sic) de passeports apparaît aux yeux de nous tous comme un spectacle de réaction écrasante, mais il sera surmonté . — Reuter. Il est caractéristique que dans ce communiqué, le citoyen Camille Huysmans ne parle pas de l'opinion de la classe ouvrière belge, la première intéressée. On pourrait le renvoyer à ce propos au manifeste du P.O.B. o—o La position-; du Danemark Copenhague, 14 septembre.— La publication par la Gazette de l'Allemagne du Nord de la correspondance du Kaiser en 1905 n'a pas fait très grande impression, le démenti de M. Isvolsky au sujet de l'exactitude dans le rapport du Kaiser de ses déclarations relatives à l'opinion des milieux danois dirigeants pendant leur conversation de 1905 ayant été connu depuis quelque temps. L'interview de M. Isvolsky fut publiée simultanément dans les Berlingske Tidende et dans le Temps de Paris. Le fait indéniable prouvé par le texte complet du télégramme du Kaiser est que le sentiment des cercles danois de la Cour était tel que le Kaiser n'osa faire aucune proposition ou communication, de peur qu'on en eût avis à Londres. Les commentaires de presse sont insignifiants. Ils étaient déjà rares lors de la publication du New-York Herald. On considère évidemment que ce sont là des affaires délicates. Quelques journaux libéraux commentèrent les révélations de M. Bourtzef comme preuve de l'exactitude de leur jugement sur la situation européenne pendant la campagne pour une organisation plus satisfaisante de la défense nationale. Les organes radicaux et socialistes ne sont pas portés à discuter des faits qui montrent combien étaient erronées leurs théories lorsqu'ils maintenaient qu'il n'y avait pas de perspective de guerre et qu'en tout cas le Danemark était •-"Sauf. — Times. 0—o Mésaventure d'un colosse bavarois On conte l'histoire d'un colosse bavarois qui réussit, il y a quelque temps, à s'emparer d'une sentinelle, à la ligotei, à la ramener à ses officiers avides de renseignements. L'exploit parut, si utile et si notoire qu'on récompensa le géant d'une permission de 15 jours et d'un don en argent. A son retour sur le front, le vigoureux Michel voulut tenter de nouveau l'aventure. Mais il tomba sur un malin qui le fit prisonnier après l'avoir étendu d'un croc en jambe sur le sol. A l'interrogatoire, il commença par faire le flambant, prétendit que l'Allemagne et son armée n'avaient jamais été en meilleure forme qu'à l'heure actuelle. Des documents saisis sur lui parlaient au contraire de misère, d'émeutes, de famine Il suffit de les lui mettre sons le nez poui qu'il entrât dans la voie des aveux. LA SEMAINE POLITIQUE | L'indemnité des Boxers. — Un Conseil de la Régence en Pologne. La semaine qui vient de s'écouler aura été une des plus tragiques dans l'histoire de notre temps. D'une part, la Russie s'agite dans les convulsions d'une situation à laquelle on ne voyait plus d'issue; la Franoe s'est débattue dans les difficultés d'une crise ministérielle provoquée par la Conférence de Stockholm d'une part et l'affaire du Bonnet rouge, d'autre part; la Suède se laisse prendra en flagrant délit d'abus de confiance et de violation de sa neutralité. Notre but n'est pas de repasser oes événements, qu'on peut suivre pour ainsi dire d'heure en heure, au crible de la critique. Nous nous proposons plutôt de dégager de leur entourage écrasant, politique et militaire, les événements mineurs, qui sans être transcendants, aident cependant l'Europe à s'asseoir sur des bases définies. C'est ainsi qu'une note parue dans la plupart des journaux nous reporte en arrière de quelque vingt ans. C'est, en effet, en 1898 qu'éclatait la fameuse révolte des Boxers, en Chine, qui coûta la vie à de nombreux missionnaires et de résidents étrangers et menaça gravement les légations é-trtangères. L'Angleterre, la France, la Russie, l'Amérique, le Japon et l'Allemagne organisèrent en toute hâte des expéditions militaires, qui arrivèrent tout juste à temps pour délivrer les légations. Comme punition, les Alliés d'abord imposèrent à la Chine une série de mesures qui devaient empêcher le retour de toute velléité de révolte . punition des chefs du mouvement, démolition de certaines défenses côtières, excuses à l'Allemagne pour le meurtre de son ministre et érection d'un monument placé à sa mémoire à Pékin et la fortification des légations placées sous la garde de troupes étrangères permanentes. Finalement, on lui imposa une indemnité de quatre cent cinquante millions de taëls (environ un milliard et demi de francs) pour couvrir les pertes que les puissances avaient subies et les dépenses qu'elles avaient effectuées. Le paiement devait se faire en versements et au prorata de la participation des puissances.Le Trésor de la Chine, qui avait réservé les droits de douane et certains autres revenus à l'amortissement de l'indemnité, n'a jamais été bien garni; aussi la difficulté où elle se trouvait était-elle accab.qnl.e, d'autant plus q.ie :<:s pjissanccs avaient imposé à la Chine des traités de commerce qui maintenaient au niveau de 5 p.c. les droits de douane. Il s'ensuivit que ne trouvant pas les moyens de se procurer les fonds nécessaires et avant à payer un intérêt élévé, la Chine se trouvait, en 1916, en face d'une dette, amortie en partie, mais grossie des intérêts accumulés, de prés de trois milliards. Seule, l'Amérique, devant la difficulté d'établir avec précision la responsabilité du gouvernement chinois, eut des remords. Toutes les dépenses d'or avaient été couvertes et toutes les réclamations payées ; mais le reliquat était encore considérable. Dans un beau geste, elle signifia à la Chine qu'elle rendrait les sommes non-employées et qu'elle annulerait la dette restante. La Chine, pour ne pas être en reste de politesse, décida de consacrer le reliquat de la dette à la fondation de bourgs d'études pour les étudiants chinois dans les universités américaines. En 1915, une tentative de la Chine pour se faire remettre le restant de la dette par les puissances se buta à une indifférence intéressée. Mais les événements subséquents devaient lui ren, dre l'espoir. La déclaration de guerre à l'Allemagne lui permit de supprimer d'un trait de plume la part — un cinquième environ — qui revenait à l'Allemagne. Et voici que samedi dernier, 8 septembre, les puissances de l'Entente, dans le but de reconnaître le service que la Chine vient de rendre à la cause des Alliés, ont décidé de remettre le paiement de l'indemnité de cinq ans, exception faite pour la Russie, dont la part était à peu près le double de celle des autres puissances et qui Hait une remise proportionnelle. Les Alliés feront, en, outre, une révision des tarifs actuels dans le but d'en faire un 5 p.c. effectif. De cette façon, la Chine, délivrée pour quelque temps de son cauchemar, peut songer à une sérieuse préparation militaire et rétablir peu à peu son équilibre économique, sérieusement handicapé jusqu'ici. * * * En Pologne, l'horizon politique reste indécis. On se rappelle qu'après le manifeste austro-allemand du 5 novembre 1916, qui affirmait le principe d'un Etat polonais sans toutefois lui assurer la souveraineté ni l'unité technique, les Empires oentraux avaient établi, en Pologne, le "Conseil d'Etat provisoire de Varsovie". Dans les trois tronçons de la nation polonaise, la population, par une majorité écrasante, s'était opposée à la politique du Conseil provisoire, qui n'était et n'a été jusqu'ici qu'un instru- 1 I ment entre les mains de l'Allemagne. Depuis la proclamation du gouvernement révolutionnaire russe du 30 mars, qui reconnaissait un Etat polonais indépendant, souverain et unifié, à l'exclusion de toute ingérence des autorités russes, cette opposition s'est considérablement accentuée. Les gouvernements autrichien et allemand ont pu se rendre compte de l'étendue de leur popularité lors des incidents qui se sont produits à propos de l'arrestation du brigadier Pildszucki, organisateur de la légion des volontaires polonais, membre du Conseil provisoire et chef de la gauche. M. Pilds-zucki avait cru qu'il aurait pu garantir à la nouvelle armée polonaise le caractère national et indépendant. Mais toute l'autorité dans la formation de cette armée étant restée aux mains des Allemands, qui ne tinrent aucun compte des postulats du Conseil provisoire, M. Pildszucki considéra sa participation comme inutile et démissionna, en- < traînant avec lui toute la gauche. Les légionnaires l'approuvèrent en refusant de prêter le serment de fidélité aux empereurs des puissances centrales selon la formule qui contenait la promesse de conserver la fraternité d'armes avec les armées d'Allemagne, de l'Autriche et de leurs alliées. Pildszucki fut arrêté sous prétexte que son attitude menaçait de compromettre très gravement le progrès du royaume de Pologne. " Les légionnaires récalcitrants — qui sont des formations entièrement volontaires — furent internés dans un aamp de discipline à Szczypiorna, sur la frontière ouest du royaume et de nombreuses perquisitions et arrestations furent opérées. Cette tactique indélicate — que peut-on attendre de mieux des Allemands ? — eut un effet foudroyant et le "Conseil provisoire, effrayé des conséquences possibles, protesta ' auprès du gouverneur-général von Beseler (le "glorieux" vainqueur d'Anvers), mais en vain. Cependant, à Berlin et à Vienne, on se rendit compte de la gaffe et l'on annonça à grand tapage, pour satisfaire la population, que le Conseil d'Etat provisoire serait remplacé par un gouvernement parlementaire polonais, à la tête duquel se trouverait un Conseil de la Régence, composé de trois membres. Des palabres ont eu lieu à Berlin, il y a quelques jours, entre le chancelier allemand et le comte Czernin, ministre des Affaires étrangères d'Autriche-Hongrie. Les deux diplomates sont, paraît-il, tombés d'accord sur tous les points en suspens et la Vossische Zeitung annonçait dernièrement qu'une proclamation signée par les deux empereurs serait publiée bientôt, fixant les termes de l'accord diplomatique. Il y aura d'abord un gouvernement provisoire composé du Conseil de la Régence, dont nous avons parlé plus haut et qui nommera un Ministre-Président. Ce dernier proposera les noms des membres du Cabinet. Une fois constitué, le cabinet ordonnera des élections pour la proclamation d'un parlement polonais. Il règne une certaine spéculation au sujet des membres du Conseil de la Régence et le Berliner Tage-blatt met en avlant les noms de Mgr Szep-tycki, l'archevêque de Lemberg, que les Russes ont relâché, après l'avoir emmené en captivité pour un temps assez long, et qui deviendrait président du Conseil. Pour les autres membres, on parle du prince Lubo-mirski, de Mgr Kakoroski, archevêque de Varsovie, et du maréchal de la Couronne Niemtoroski. La méthode d'élection sera laissée provisoirement à l'arbitrage des nouvelles autorités, après quoi le parlement décidera de la Constitution et du choix d'un monarque.Il serait- toutefois téméraire de croire que le gouvernement parlementaire promis par les souverains centraux, qui ne veulent pas en entendre parler chez eux, puisse satisfaire complètement l'idéal du peuple polonais. Le projet est séduisant; il l'est même trop, pour que les Allemands ne trouvent une porte de sortie et ne reprennent d'une main ce qu'ils donnent de l'autre. Nous souhaitons toutefois, sans guère l'espérer, que le peuple polonais y trouve les bases d'une future existence indépendante, qui lui rende son unité, sa prospérité et sa gloire de jadis. 0—o—— Le "Lokal Anzeiger" acheté Le journal .hongrois Az Est, de Budapest, apprend de Berlin que le Lokal Anzeiger, naguère organe officieux, mais qui dans ces derniers temps a soutenu une politique plus annexionniste que celle du gouvernement, a été acheté par un consortium de grands industriels pour une somme de 20 fnillions de marks. Le président de ce groupe est l'industriel rhénan Buisberg, bien connu pour ses' opinions pangerma-nistes.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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