La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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09 november 1915
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s.n. 1915, 09 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7w6736mz8x/
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•* LA M ETROPOLE," the infîuential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of ®itf âtanèarï, was removed to îhis couatry after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjonction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the .latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. MARDI 9 NOVEMBRE 1915. N°* 313. LA GRANDE GUERRE. l\ CRISE EN GRECE RESOLUE—UNE ATTITUDE DE NEUTRALITE TRES BIENVEILLANTE.—LA CHUTE DE NISH CONFIRMEE—LES ALLEMANDS CAP-TU SENT KRUSHEVATZ. — SUCCES RUSSES AUTOUR DE RIGA—EN BAL-TIQUE ET EN MEDITERRANEE—LE VOYAGE DE LORD KITCHENER. La crise politique en Grèce semble avoir eie résolue de façon très simple: le cabinet a été reconstitué avec la plupart des anciens éléments qui gardent leurs attributions, tandis que M. Zaimis remet ses fonctions de ministre des affaires étrangères et de président^ du cabinet à M. Scoùloudis. Suivant des déclarations officieuses de.ee dernier la Grèce adopterait une attitude de " neutralité très bienveillante" à l'4gard des Alliés. Une dissolution de la Chambre ne semble pas probable par suite de la difficulté de recueillir les votes des hommes sous les armes; les, Vénizélistes n'offriraient, du reste, pas leur candidature et refuseraient tout appui à des élections générales. On croit que M. Vénizélos, fatigué et indigne de la violation continuelle des principes constitutionnels, se-retirera de la politique. . " ïino," d'autrepart, ne sachant que faire :ntre le marteau et l'enclume, aurait fait avoir à son impérial beau-frère qu'il ne pouvait se rendre aux vues allemandes aussi long-;emps'que les vaisseaux alliés menaçaient les :ôtes exposées de la Grèce; c'est pour quoi l'on s'attend à l'arrivée dans la mer Egée d'une lotille de sous-marins allemands, qui s'atta-jueront aux escadres alliées. Quant à la Roumanie, dont l'attitude dépend jour beaucoup de celle de la Grèce, elle a ieelaré, par -l'organe de M. Filipescu, que son icure n'était pas encore venue. La situation sur le front serbe n'a guère subi le, modifications depuis hier. La chute de \'ish est confirmée dans le bulletin allemand, lui déclare que les Bulgares ont " planté, pour oujonrs, le drapeau sur Nisli." Les Serbes, lui avaient offert une résistance inattendue lans un des forts de la capitale, en furent re-joussés. mais ils purent battre en retraite avec eur artillerie. On suppose ainsi que le butin lue les envahisseurs ont fait dans la capitale l'élève à fort peu de Chose. Les journaux illemands et autrichiens insistent, on le com-jrend, sur l'importance de la chute do Nisli, lui laisse à l'cnvahiscur la route directement luverte vers la Bulgarie et la Turquie. Dans le nord l'avance allemande continue : aitre Kralfevo et Krushevatz la Morava a été lassée à plusieurs endroits. Krushevatz tomba wx mains des Austro-Allemands samedi der-lier. Dans le sud-est l'action autour de Strumni'tzà continue. Les Français occupent es villages de Kajali. Memisli et Doxoluba. repoussent l'ennemi vers le nord, avec la :ollabojatioA des Anglais; lo long du Yardax Ifs Bulgares ont été repoussés jusque près de Krivolak et Gradsko. Le débarquement des Alliés, favorisé par le beau temps, continue. Les Autrichiens préparent, paraît-il, une expédition contre lo Monténégro, «t les actions autour-clé Vishegrad' et Troglav ne seraient Que le pTélude d'une invasion, pour laquelle trois corps d'armée seraient tenus en réserve, ians l'Herzégovine. Par le Monténégro les lutrichi.ens espèrent atteindre l'Albanie et de à rejoindre les troupes qui se trouvent en Serbie. 'S :r.- . V Pour le front fusse les nouvelles sont de peu l'importance : les Russes attaquèrent avec suc-les Allemands autour de Riga, près du "•liage d'Olai, et les Allemands, de leur propre iveu du reste, évàcuèi'ent le village. Sur la 'ive gauche do la Dvina les Russes occupèrent • cimetière du village de Laour; au sud de 'iivers les Allemands, qui voulaient passer la Jvïna, furent dispersés. Sur la: rive occiden-^le du lac Sventen les Russes ^pénétrèrent dans la seconde ligne des tranchées allemandes et y firent 300 prisonniers. Sur le front français rien de neuf. Les sous-maxins' anglais ont fait une nou-vella victime dans la Baltique; ils y ont coulé petit croiseur-patrouilleur allemand, 1' ' Undinê," jaugeant 2715 tonnes, armé de 24 eanoa?!;'et protégé par une cuirasse de deux poUces (5,08 cm.); l'équipage de 264 hommes fut presque entièrement sauvé, Le de ce vaisseau constitue une ré-^.directe à la note des Etats-Unis à l'An-^ que trafic des neutres vers" , par la Baltique se'poursuit et que e Wocus anglais n'est pa« effectif. y'^ontre les Allemands ont torpillé dans ^ le>liten'a,née orientale le navire d'abordage -me.aagiajg " T®ra " ; trente-quatre membres pVùpage manquent à l'appel. Tf,'iU,lvant les dernières nouvelles Lord i'1) \r'en-er ,v's^®ra ^e3 Dardanelles, l'Egypte, •o i ot la Grèce, pour se rendre r', ®.visu" de la situation. Le secré-î'i1-1 î» P°U1" guerre feTa une enquête ; '"s différents fronts et. rapportera à Paris a Londres des. résultats qui pourraient don-lieu à des initiatives inattendues. lésit- - 'soa a'bsence le " Wax Couneil " - =iîe par le cabinet sera formé par le •iiiiuvirat Asquith, Lloyd George et Baifour. ui7lnrté,1n,gTrlmrne de Luxembourg annonce - - ;i- Ihorn et Mongenast, les ministres m ont récemment donné leur démission, ont ml président et vice-président du con- • a état. M. Loutsch, nommé ministre J ?:lffledi, devient premier ministre. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. ou":e.rs belges désirant travailler dans la ' sont, "^formés que les " Board of Ul" ^changes" (qui sont les seules 1 ^aT gouvernement britannique de d<" ouvri«« belfe'es aux patrons on", u.n, grand nombre d'emplois à k'génU» civil° *es iudustries agricoles et 3onri°?re?- <ls service doivent être faites à la lonr pwîiv ravai' Plus proche du domicile; •e la localité2 Se reasei=cer au bureau de postes éfuSfôtPf TSeS i®® trouvant dans les asiles de lu ^es Peli'v?nt s'adresser aux Bourses l'antrl B*- fJul établies dans ces asiles; à ^ndres, à la Bourse ■Uavail a 6, Cathenne-street, Strand. LE CENTRE ALLEMAND CONTRE LA BELGIQUE. Nous finirons par tout savoir. Et nous croyons que l'on sera surpris par les révélations des dessous de cette guerre et des étranges supports que l'Allemagne a obtenus. Le " Central News " annonce que le comité directeur du parti du Centre allemand a adopté une résolution demandant que les conditions de paix garantissent une plus forte position pour l'Allemagne à l'est et à l'ouest, afin qu'elle soit mise à l'abri des attaques de ses ennemis. Pour qui sait lire, ce renforcement de l'Allemagne à l'est et à l'ouest réclamé par le Centre catholique allemand, c'est l'annexion de la Belgique et de la Pologne, c'est-à-dire, l'augmentation des populations catholiques de l'Empire, c'est-à-dire aussi, la suprématie catholique en Allemagne. Nous avons déjà fait observer que si, contre toute évidence, le vœu des catholiques allemands devait se réali&eT, c'est une folie de croire que les catholiques annexés soutiendraient la politique des catholiques allemands. Nous aurions, évidemment, pour devoir d'apporter à l'Empire un élément révolutionnaire de plus pour en hâter la disagrégation. Mais supposons, contre toute espérance, que les catholiques belges et polonais, obéissent à des ordres supérieurs et qu'ils se rallient au Centre. Alors, c'est la guerre réligieuse qui renaît, terrible, entre le gouvernement protestant et les électeurs catholiques. C'est la résurrection du " Kulturkampf." C'est le plan du Centre et de ses adeptes déjoué. Toutes ces considérations, nous ne les faisons que pour montrer qu'il y a dans cette guerre autre chose que ce que le profane est habitué à y voir. Nous ne nous arrêtons pas, évidemment, à l'idée de la réalisation des vœux du Centre. Nous cherchons uniquement la lumière en groupant les faits inquiétants qui n'ont pu échapper à la vigilance des patriotes attentifs. LA TERREUR EN BELGIQUE. TROIS EXECUTIONS NOUVELLES. Un télégramme de Bruxelles, via Berlin, dit Reuter, annonce qu'un conseil de guerre de campagne a condamné à mort trois Belges, et condamné un autre à 12 ans de prison. Depuis février dernier, dit-on, les condamnés ont pris note de tous les transports militaires allant et retournant du front sur les deux principales lignes, chose qu'ils signalèrent aux Alliés. Les sentences ont été exécutées. * « * Vingt-cinq mille (?) ouvriers, tous civils belges, sont au travail à Haesdonck, sous Beveren et Cruybeke, où oïl les oblige à creuser des tranchées pour les Boches. Ces tranchées sont orientées face à Saint-Nicolas. La rive gauche est territoire d'étape. On ne peut donc plus passer l'Escaut. * * * Les Allemands ont obligé la commune de Selzaete à leur procurer les ouvriers nécessaires pour faire fonctionner le pont basculant de la ligne d'Eecloo—qu'ils ne sont jamais parvenus à abaisser. Bon nombre d'ouvriers ont accepté sous la menace, mais ils souhaitent tous la visite d'un avion allié qui détruirait le j>ont à coups de bombes. L'EFFET D'UNE AUTOMOBILE.M. Vander Molen est reparti pour Anvers. Il pourra reprendre là-bas les promenades en automobile qui lui ont fait dire ici: "Les Allemands sont très bien avec moi. Us ont mis une automobile à ma disposition, et je puis aller partout." Il y en a d'autres que lui qui n'ont, paTaît-il, pas à se plaindre des Allemands. Et nous constatons avec regret que ce ne sont pas toujours des gens du peuple et des petits bourgeois. Nous notons aussi que cette catégorie de gens est très rare, heureusement pour le bon renom de notre patrie. Qu'un monsieur, magistrat ou homme public, soit assez dépourvu de cœur et d'esprit pour oser dire tout haut qu'il n'a pas à se plaindre de la manière dont les Allemands agissent avec lui est, malheureusement, un lait avec lequel il faut compter. Tout le monde ne peut être un cardinal Mercier ou un bourgmestre Max, et la noblesse de ceux-ci se grandit précisément de toute la bassesse de ceux-là. Les Allemands sont évidemment plus redoutables pour les patriotes, qu'ils fusillent en nombre, afin d'avoir, éventuellement, raison d'un pays qu'ils savent particulièrement récalcitrant. Et ils doivent se louer singulièrement de l'idée qu'ils ont eue de mettre des automobiles à la disposition de certaines gens qui, pour un peu, trouveraient par là le régime excellent. "Que voulez-vous? Je n'ai pas à me plaindre. Que m'importe que la maison de mon voisin brûle et qu on 1 assassine lui et sa famille. Les assassins ont mis à ma disposition une automobile!" Nous pouvons être tranquille sur le sort de M. Vander Molen et de ses pareils. lis ne seront pas fusillés au moins ! — Suivant les calculs officiels le coût du sol-iat anglais revient de £250 à £300 (7500 francs) par tête et par an. — Par suite des difficultés d'extradition aux Etats-Unis, l'ex-député anglo-boche ÏTibitsch-Linooln, qui s'était flatté d'avoir, dans ses révélations, fait de l'espionnage en Angleterre pour compte de l'Allemagne, n'arrivera pas à Londres avant la Noël. LE LIVRE ORANGE HOLLANDAIS. LA VIOLATION DE LA NEUTRALITE HOLLANDAISE. On sait que la question de la violation du territoire hollandais par les troupes allemandes au début de la guerre est un® de celle qui a fourni la matière à des controverses et à des enquêtes nombreuses. Parmi les personnes qui affirmèrent officiellement la violation du territoire hollandais figure M. Jan Devos, bourgmestre d'Anvers, qui annonça la nouvelle par voie d'affiches à la population. Dernièrement encore un de nos confrères nous affirmait avoir reçu des témoignages sur les lieux mêmes, disant notamment que les troupes allemandes passant à l'abri de meules de foin et d'un nombreux charroi poussé en Hollande par les fermiers des communes frontières étaient tombés par surprise sur les défenseurs de Visé. Mais c'est là un fait qui doit être accepté avec toutes réserves jusqu'à ce que le gouvernement belge ait pu réunir tous les documents susceptibles de jeter une lumière définitive sur ce mystère. En attendant, nous avons pour devoir d'enregistrer le démenti que le livre orange hollandais oppose à la " légende." Voici le passage de ce document se référant à la question :— Malgré le démenti officiel de l'allégation qui a été émise au début de la guerre à l'étranger, notamment en Franoe, que les troupes allemandes auraient traversé le territoire néerlandais pour marcher sur la Belgique, il est résulté de certains articles de la presse étrangère qu'on attachait encore foi à cette croyance.Le ministre de S. M. la Reine des Pays-Ba3 à Paris a reçu en son temps communication d'un fait qui pouvait être considéré à bon droit comme le fondement du doute qui persiste en l'espèce. On a découvert sur la personne d'un officier de cavalerie allemand, qui a été fait prisonnier de guerre en France, un carnet, dans lequel était relaté le parcours qu'il avait effectué le 4 août 1914 avec une division de cavalerie: Aix-la-Chapelle, Vaals (8 heures du matin), Raren, Terstraetcn (Belgique), Mouland, etc., oe qui signifierait une violation bien déterminée du territoire néerlandais.Bien que de tous les renseignements fournis par les autorités militaires et civiles, il fût complètement établi qu'il n'avait aucunement été question d'un passage de notre frontière par des troupes allemandes, le généralissime des forces de terre et de mer a fait dresser un rapport, afin d'établir irréfutablement le non-fondé absolu de la susdite prétention. Ce rapport contient les données de fait relatives à la question, d'ajjrès les déclarations faites sous serment par les fonctionnaires, les militaires et les particuliers qui ont été témoins oculaires des événements, ledit jour. Le rapport, qui est daté du 13 janvier 1915, a été dressé par M. F. J. Quanjer, capitaine attaché à l'état-major général. L'auteur du rapport a accompli les opérations suivantes:— 1. Une reconnaissance du terrain dans la partie du territoire sur laquelle le passage aurait eu lieu, d'après les annotations en question.2. Une vérification sur place : (a) des mesures prises par les militaires pour la surveillance du territoire frontière pTès de Vaals; (b) du service accompli par les fonctionnaires des douanes et accises qui stationnaient à Vaals et au sud de cette localité, pour observer la frontière; (c) des possibilités de témoignage, par les habitants de la contrée, au sujet de la marche ou non des troupes allemandes sur territoire néerlandais. 3. L'audition des témoignages faits sous serment, par ces diverses personnes, en présence du bourgmestre de Vaals. Le rapporteur estime que la configuration de la contrée en question exclut d'une manière absolue la possibilité d'une avance de troupes en dehors des routes existantes. Il n'y a pas de chemins practicables pour les troupes, qui traversent les bois de Malens et de Schimper, mais seulement quelques sentiers rocailleux et très accidentés, qui ne peuvent être découverts sans trop de peine que par des personnes à qui le pays est familier. En particulier, le rapporteur fait des communications au sujet des mesures militaires qui ont été prises, et d'après lesquelles il résulte notamment, que déjà avant le 4 août, Vaals était occupé par un détachement d'infanterie d'environ 50 hommes, sous le commandement d'un officier, et que la brigade de maréchaussée de Vaals surveillait depuis le 31 juillet le passage de la frontière à la chaussée de Maastricht, et, qu'elle patrouillait le long de la frontière hollando-allemande. Tous les militaires qui ont été entendus ont pu affirmer avec certitude que du côté allemand, on n'a fait aucune tentative pour violer la neutralité de la Hollande près de Vaals. Tout le personnel au service" des douanes et accises a déclaré catégoriquement qu'il n'y a pas de troupes allemandes qui aient gagné la Belgique en passant par notre territoire. Les habitants de la commune ont déclaré tout aussi catégoriquement que les troupes allemandes qui se dirigeaient vers la Belgique, ont évité scrupuleusement de marcher sur territoire néerlandais. Après qu'il eût été connu, dans la matinée du 4 août, que les premières troupes allemandes avaient pénétré en Belgique, on s'inquiéta grandement du point de savoir si la Hollande serait ou non entraînée dans la guerre. Beaucoup de gens observèrent les mouvements des troupes allemandes, de certains points situés à la frontière, notamment au passage de la chaussée de Maastricht, et au Vierlandpunt (Coin des quatre pays). La route suivie par les Allemands, surtout en ce qui concerne leur cavalerie, les 4 et 5 août, le plus près de notre frontière, a été la route de Vaelserquartier par Rerk. au sud du Vierlandpunt, dans la direction de Gemmenich. Beau- NOUVELLES DU PAYS. * Ci-joint un dernier arrêté qui vient d'être affiché à Anvers :— L'autorité allemande à Anvers porte à la connaissance des intéressés :— Art. I. Toutes les fabriques, ateliers, commerçants et particuliers de la ville d'Anvers qui se trouvent en possession des machines indiquées, plus expressément à l'Art. II sont tenus de les renseigner par quantité et espèce. Art. II. L'obligation de renseigner comme il est dit ci-dessus, existe pour les machines et matériaux suivants :— 1. Locomobiles (il doit être spécifié si elles sont mobiles ou non, ainsi que leur force en H.P.). 2. Dynamos et électro-moteurs (indiquer la consommation ou la puissance en kilowatts, le nombre de tours, la tension, etc.). 3. Accumulateurs et autres appareils électriques.4. Appareils de transmission pour force électrique (indiquer la diamètre des cables et leur nature, cuivre, fer, zinc, etc.). 5. Moteurs à benzine (renseigner la construction, la puissance, le nombre de tours). 6. Concasseurs pour la fabrication du béton (indiquer la construction et la puissance). 7. Matériaux de chemin de fer vicinaux (rails, wagons, etc.). 8. Machines à travailler le bois (particulièrement les scies, scies circulaires, scies à ruban, rabots). 9. Approvisionnements en tuyaux (nombre, longueur, diamètre et matériaux). 10. Approvisionnement en sacs (nombre, dimension, espèce de tissu). Art. III. Les propriétaires devront dresser des listes complètes et lisiblement écrites des machines et maitériaux précités, qui devront porter tous les renseignements spécifiés à l'Art. II e.t devront être remise le 10 novembre 1915 au plus tard, à la " Kaiserliche Fortification," à Anvers, 69, rue des Fortifications. Art. IV. Quiconque dissimulera qu'il possède l'un des articles rensignés à l'Art. II ou cachera en tout ou en partie les machines ou les matériaux précités, sera passible d'une amende de 8000 marks au plus ou d'un em- prisonnememt de six mois au maximum. * * » Nous apprenons que M. Fra-ns Van Cauwe-lacrt a été reçu par le Roi qui l'avait invité. On s'accorde à croire que l'entretien que notre Souverain accorda au député d'Anvers porta, en grande partie, sur la question flamande. coup des personnes qui habitaient le long de la chaussée de Maastricht et de la chaussée d'Aix-la-Chapelle, à proximité immédiate de la frontière, et qui s'attendaient à des événements insolites, sont restées chez elles, ou à proximité de leur habitation, pendant les journées de 4 et 5 août. La nuit également, l'inquiétude était grande. De ceci résulte, dit la rapporteur que ni pendant le jour, ni pendant la nuit, des troupes allemandes n'ont pu traverser la commune de Vaals, sans que cela eût été connu par les habitants de cette localité. Quelques habitants du hameau de Raren (commune de Vaals), qui ont été convoqués pour donner des renseignements, se sont tenus pendant toute la journée du 4 août dans leur habitation ou à proximité de celle-ci; éventuellement les troupes allemandes qui se seraient dirigées de Vaals par Raren vers Terstraeten, auraient dû passer près des habitations ou des terres de ces personnes, et pourtant ces personnes affirment catégoriquement que ni le 4 août, ni d'autres jours des troupes allemandes ne sont passées par leur hameau. Cinq personnes de nationalité belge, actuellement établies à Vaals, d'une façon provisoire, et dont quatre d'entre elles se trouvaient le 4 août dans la localité où ils habitaient à cette époque, Gemmenich, ont cru qu'il était de leur devoir de démentir de la façon la plus formelle l'allégation qui a été émise; elles l'ont fait en présence du bourgmestre de Vaals et du rapporteur. (Du procès verbal annexé au rapport, résulte que ces Belges sont : Louis Schaus, insti-teur communal en chef; Joseph Leclercq, propriétaire; René Langohr, employé d'assurances; Octave-Joseph Charlet, sous-brigadier de douanes, tous à Gemmenich; et le baron Ignace Kervyn de Volkaersbeke, de Gand, habitant depuis juin 1914 à Vaals, à cent mètres de distance de la frontière allemande.) L'allégation, peu importe si elle vise le passage sur territoire hollandais de toute une divi-son de cavalerie (qui a une longueur d'environ 3000 mètres), où d'une partie de division de cavalerie, est absolument contraire à la vérité. Les Allemands ont lors de leur marche vers ! la Belgique, le 4 août et jours suivants, mis tout en œuvre pour respecter le territoire néerlandais.Le rapporteur attire encore spécialement l'attention sur les mesures de précaution prises de côté allemand contre le passage sur notre territoire, ainsi qu'elles résultent de différentes déclarations (réseaux de fil de fer, bien gardés, sur les chemins d'accès; obstruction des routes le long de la frontière par des troncs d'arbre, du côté néerlandais; mesures prises par les officiers allemands pour empêcher le passage sur territoire néerlandais près du Vieriandenpunt). Enfin le capitaine Quanjer a exprimé comme avis personnel que l'officier allemand qui a marché pendant la matinée du 4 août 1914 avec sa division ou son régiment de Vaelserquartier par Beck et Gemmenich, a ctu à«tort —-probablement par suite d'une consultation défectueuse de la carte—qu'il passait oar Vaals et Raren en se dirigaient sur Terstraeten.Il y a encore lieu de signaler que, bien que jamais aucun gouvernement étranger n'ait manifesté qu'il, attachait foi à une violation de territoire néerlandais, une copie du rapport susdit et des différentes déclarations oui ont été faites, accompagnée des traductions, a été remise par les soins des ministres de S.'M. la Reine, aux gouvernements belge, anglais, et français. j UN APPEL A NOS AMIS ANGLAIS. L'UNION DES AMIS DU SOLDAT BELGE. ! 11 est naturel que le courage soit devenu en ces temps-ci la première des vertus, puisqu'il est devenu subitement nécessaire pour nous tous. Mais à côté de teus les actes de bravoure que nous connaissons et qui sont certes le choses les plus réconfortantes de la guerre actuelle, il existe un courage dont on ne parle pas, que nous connaissons mal et qui est presque uniquement composé d'abstraction de soi-même; s'est celui du soldat belge. • Tout combattant a ses propres amertumes, ses propres chagrins—oest un lot hélas que chaque mortel ici les possède-—mais ils sont rares ceux qui ne possèdent plus rien en ce monde, qui ne reçoivent point de lettres d'êtres aimés, qui ne peuvent par moments avoir l'espérance, une fois la victoire conquise, d'aller se reposer des infortunes endurées dans un coin cher à leur cœur, dans une demeure qu'ils savent épargnée par les horreurs de l'invasion ! Ils sont rares—sauf chez les Belges. Le soldat belge, pour ainsi dire, a terminé et perdu sa guerre depuis longtemps ! Pour la plupart il ne reste- ni parents, ni femme, ni enfants, ni maison. Il est même sans aucune nouvelle do son pays, il n'y a plus personne pour lui en envoyer, et il n'a même plus la consolation d'être certain d'avoir une tombe dans un coin où il avait vécu. Malgré tout cela, sans aucune de ces petites, mais si profondes joies qui soutiennent, il se bat sans s'arrêter. Et nous Anglais, songeant avec reconnaissance à nos compatriotes qui luttent pour restaurer la Belgique, pensons-nous assez à ce modeste héroïsme dti soldat belge qui se bat pour nous? " De bonnes nouvelles du pays natal pour celui qui en est éloigné procurent la même joie que celles qui donnent de l'eau fraîche à un homme altéré," et n'est-ce pas une consolation pour vous, mères d'Angleterre, que de pouvoir envoyer à vos enfants dans les froides tranchées des lettres et des cadeaux, des nouvelles et des'baisers de la maison bien-aimée? Ecoutez ce que vous écrit un petit soldat belge:—"Je suis âgé de 20 ans, orphelin au front depuis la bataille de Liège, et n'ayant fait depuis lors que me dévouer pour ma Patrie, mais je n'ai aucune consolation et je suis sans ressources... " Si vous vouliez seulement me donner le nom d'une personne charitable qui voudrait m'écrire de temps en temps!..." Pauvre petit soldat, tu avais avant la guerre une mère qui pensait à toi, pour qui tu étais tout au monde, qui t'adorait, et que tu aimais follement. Vint la guerre, et tout est détruit! Tu restes seul sur la terre et continue à faire ton devoir! Et puis, triste, désemparé, avide d'un peu de tendresse, toi qui en es privé depuis si longtemps, tu demandes qu'un ami anglais, inconnu de toi, vienne te réconforter par l'envoi de quelques nouvelles ! Et pourquoi ne nous empresserions-nous pas de te satisfaire? Est-ce une chose difficile que d'envoyer de temps en temps une bonne lettre, un petit paquet, surtout lorsque tous les ennuis matériels de l'envoi sont pris par une œuvre spécialement créée pour cela? N'est-ce pas votre devoir de remplacer le plus qu'il nous est possible auprès des soldats belges celles de leurs compatriotes qui voudraient pouvoir le faire, mais qui on sont empêchées par l'ennemi sans cœur? Et là ne doit pas s'arrêter notre devoir. Nous ne devons pas prendre soin d'un seul soldat. Il est une chose qui m'impressionne en lisant un précédent appel: " Si 1a, mort du soldat belge que l'on a pris comme filleul survenait, le parrain ou la marraine en sera immédiatement informée et un autre filleul lui sera donné." J'en compris subitement la réelle portée. S'il est indispensable de venir consoler, il faut le faire avant qu'il soit trop tard. Le soldat ne peut pas attendre; si la mort glorieuse vient le surprendre, un autre aussi malheureux lui sera substitué: mais ne vaut>il pas mieux, s'il doit mourir, qu'il soit frappé après avoir eu la consolation de recevoir d'une main amie quelques paroles, quelques cadeaux qui lui aient donné la sensation de n'être plus seul sur la terre? Et si cela est bien compris de vous, Anglais et Anglaises, mes amis à qui je m'adresse, le vaillant soldat belge avant de mourir se souviendra avec joie que malgré que les Barbares aient détruit sa maison, sa famille, son foyer, il n'est pas resté seul au monde, que quelqu'un s'est intéressé à son sort, e:t qu'il existe malgré tout des sentiments que l'on ne peut détruire, que la guerre ne peut empêcher ! GERTRUDE BONE. Les obligations de la ligue sont simples. Une souscription d'un, shilling pour couvrir les dépenses est demandé à chaque membre, lequel reçoit l'insigne de la ligue et le nom et l'adresse d'un (ou plus d'un s'il le désire) soldat belge, chaque soldat étant averti en même temps qu'il peut attendre recevoir des nouvelles et cadeaux du membre en question. Tous les paquets seront remis au secrétaire honoraire de la ligue, afin qu'ils soient expédiés sans frais par la poste militaire. Il n'est peut-être pas possible à tous nos compatriotes de correspondre avec des soldats belges, mais n'estril pas possible de leur envoyer de petits cadeaux? Le soldat belge comprendra suffisamment le sentiment qui guida l'envoi du cadeau, et sera reconnaissant à celui qui le lui aura envoyé. Pensez aux joies que procurera aux vaillants soldats de Belgique l'arrivée de la poste militaire ! La réalisation d'un besoin comporte au moins une obligation. Celui qui lira cet appel refusera-t-il de se joindre immédiatement à nous afin d'aider à satisfaire les besoins et à récompenser la vaillance de nos braves Alliés? Ceux qui désirent se faire membres sont priés d'écrire à Miss M'àry Morris, Hon. SecretaTy, L'Union des Amis du Soldat Belge, Hôtel Cecil, London, W.C. — Le fonds du "Daily Mirror" en faveur du mouvement Cavell s'élevait lundi à 130,000 francs (£5200). | ECHOS. Le Football au British Club. Le match revanche contre le Motor F.C. de Fulham a eu Heu samedi dernier à Hackney Wick, où malgré l'absence des joueurs Peau-coup, Lçnger, Bouchain, Decorter, Mœntag et 'Evrard, nos compatriotes réussirent le beau résultat de zéro à zéro après un match des plus disputé. Les promoteurs de la section, MM. Devignée et Caro, peuvent être fiers de ce résultat, et encore un peu de patience et ils poux-ront sous pu glaner des fonds pour l'œuvre du soldat et pour la Noël du front. Les amateurs peuvent s'inscrire gratuitement, 12, Connaught-place, W, La Noël du soldat belgr. Nous venons de recevoir pour l'œuvre de la "Noël du Soldat Belge":— De la part de M. Denonne £12 0 0 J. S 0 5 0 LA MEMOIRE DE VICTOR HUGO. Le correspondant à Maastricht- du " Peti; Journal " écrit ce qui suit:— Des voyageurs arrivés de Belgique en Hollande nous ont fait le singulier récit que voici : " Lo 26 mai dernier, date qui coïncidait avec le trentième anniversaire de la mort de Victor Hugo, des intellectuels bruxellois se souvenant du séjour qu'avait fait, dans la ' Morne plaine ' de Waterloo, le chantre immortel de la bataille, se rendaient à Hougou-mont pour orner de fleurs enrubannées des couleurs belges et françaises, les chênes séculaires à l'ombré desquels le poète avait écrit une partie des ' Misérables.' " Quoi qu'ils eussent mis infiniment de discrétion dans cet acte de foi et d'amour en Victor Hugo et en la France, la ' Komman-dantur' en fut avisée. Elle rechercha les auteurs de ce crime de lèse-Allemagne et elle crut les tenir en la personne d'un ingénieur des chemins de fer de l'Etat et d'un professeur d'un établissement privé de la capitale belge. Après une longue et pénible enquête, elle vient de condamner ces Bruxellois à deux mille marks d'amende ou à six mois de déportation chacun pour ' outrage à l'Allemagne.'"Un de ces messieurs, célibataire, a'pu échapper à la contrainte par la fuite; l'autre, qui est marié et à la tête d'une grosse famille, s'est vu dans la nécessité de payer immédiatement l'amende, à défaut de quoi il était emmené sur-le-champ de l'autre côté du Rhjn. " L'officier qui présidait le tribunal militaire a déclaré que les délinquants n'avaient pas seulement proféré une grossière injure à l'adresse du pouvoir allemand, maître de la Belgique, mais.qu'ils avaient encore prouvé qu'ils manquaient de goût, 'car, a-t-il dit, il n'y a que deux grands poètes au monde,,c'est Schiller et Gœthe.' " Depuis plus de cinquante ans l'anniversaire de la naissance et de la mort de Victor Hugo est célébré à Hougoumont. C'est vers 1860 que le poète avait été l'hôte de cultivateurs dont la ferme joua, en 1815, le rôle de la 'Maison du Passeur' sur l'Yser un siècle plus tard. Après que Hugo eut quitté Hougoumont les chênes sous lesquels il se plaisait à travailler avaient revêtu un caractère historique et aux yeux de la population, dans tous le pays, on les vénérait. " Hector Denis, le député sociologue belge, mort il y a quelques années seulement, avait, il y a un demi-siècle, organisé le premier pèlerinage aux 'chênes historiques ' "en. compagne—•" d'étudian/ts de son âge., 'Depuis—et jusqu^à la fin de sa vie—il demeiia fidèle à la tradition pieuse qu'il avait creée ; tous les ans, entouré de quelques 8<frr;id,teurs de Victor Hugo, il se rendait à Hougoumont, et sans tapage déposait des fleuris au pied des arbres célèbres. "C'est ce geste, renouvelé en dépit de l'occupation teutonne, qui vient de valoir aux intellectuels qui 1 ont accompli, les rigueurs* odieuses de la ' Kommandantur.' " LES EMBOCHES. Le Bien Public " s'imagine que la domination allemande sur le pays est définitive ii insère avec complaisance tous les Daoiers que la " Kommandantur " lui adresse. Mais, pour de l'argent, il insère aussi des avis mortuaire» du^genre de celui-ci:—" M. et Mme Achtergale ont la profonde douleur de vous faire savoii que leur fils est décédé ' subitement ' à Bruges, à 3 heures de l'après-midi, samedi dernier." ' Ce nom vous rappellera la pendaison, à Bruges, en présence d'échevins de la ville (obligés d'assister à l'exécution), du brave lieutenant de marine Achtergale, fils du commandant des pompiers. Décédé subitement, dit l'avis. On n'ose même pas—tant la terreur règne—dire " exécuté." Pauvre Achtergale ! Un vaillant, celui-là, dont le nom ne doit pas être oublié des Gantois ! Quant au service d'espionnage allemand, il fonctionne toujours à merveille. La police est dirigée par un Prussien bon teint, le "Hauptmann" Heinz. ANNONCES^ S pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.Y.p Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 104 Shoe-lane, au premier. Dentiste,y.—victor ottils, d'anvers, (rue QuolHn).—Consultations tous les jours de 2.30 a S Heures.—Oxxord-street, 551. Téléphone. 2782 Mayîair. V DEMOISELLE, 'bonne famille^ désire . fair^ couture en échange logement nouriture et petite rétribution.—Ecrire H. B., bureau du journal. DELLE belge, bonne famille, demande place bureau, meilleures références.—Ecrire M. M , bureau <iu journal. ON demande sténo-dactylographe, belge dê"p?é^ iércnce.—S'adresser: " Sùno, bureau du journal. ~' NAISSANCES. LE eaptaine d'artillerie et Mme Edmond Gen- darme ont le plaisir d'annoncer la naissance d'un fille.-— 10. OrDincton-roarï. Winchmore HtTL

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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