La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 12 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610wx0v/
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The Newspaper tor Belglant LA MÉTROPOLE ONE PENNY iK)|T. CIRQ CEHTII11I SL*«DK! VU» OEBT flilElï I DIX CMTIMtl PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Cktacery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborc 212. [ 3 mois 9 sh; Abonnements : j 6 mois 17 sh. 1 1 an 32 sh, 25** ANNEE MERCREDI 12 JUIN 1918 No. 163 LA GRANDE GUERRE Léger recul au centre énormes pertes allemandes L'avenir de l'Europe Mardi midi. ;e qui ressort avant tout des deux premiers rs de la nouvelle et troisième bataille pour is, c'est que, malgré l'énorme effort dé-lé'par l'ennemi, malgré les sacrifices san-nts qu'il a consentis pour réaliser ses fu- ix assauts, les résultats qu'il a obtenus t maigres et ne peuvent être comparés à x acquis dans le même intervalle, pendant deux premières phases de l'offensive. La istance française, admirablement préparée, té magnifique d'obstination et de bravoure toutes les nouvelles du front démontrent : les maigres gains de terrain que l'armée von Hutier a acquis ont été payés à un ( dépassant toute imagination. )'une façon générale, les ailes du front at-ué tiennent solidement. Ce n'est_ qu'au tre que sous une poussée d'une violence uïe les Français ont dû céder quelque ter-1. Encore l'avance maxima réalisée par les imands (vers Marquéglise) est-elle inférieu-i dix kilomètres. ixaminons, d'après les communiqués fran-s, les événements qui se sont déroulés dans divers secteurs du vaste champ de bataille. ■ la gauche, de violents assauts, renouvelés liverses reprises, furent écrasés par le feu nçais et par des contre-attaques. Courcel-pris et recapturé, demeure entre les mains Foch. Entre Courcelles et Ribescourt, d'au-attaques ennemies furent brisées et toutes positions françaises maintenues. Sur la ite, de même, les Français tiennent au sud i l'est de Ville, dont la possession a été èrement disputée. L'ennemi réussit à dé-icher du bois de Thiescourt, au sud de Plé-nt, mais, au delà de l'Oise, il essaya en I de reprendre Leport. 'est au centre, comme nous l'avons dit, se porte l'effort principal allemand. L'en- II mit en ligne et poussa en avant avec lergie du désespoir jusqu'aux moindre de détachements, et on calcule qu'entre Mar-- (sur la route de Compiègne) et St-Maur r la route d'Estrées) il jeta dans la fournai-au moins dix divisions. Les troupes francs infligèrent aux acteurs de ces attaques ssives des pertes énormes, mais sous le Js du nombre, il durent fatalement reculer peu après avoir fait payer un prix exorbi-t à l'ennemi pour le terrain qu'il réussit ccuper. ..'avance principale de von Hutier s'effec-. dans la direction de Ribescourt et d'Es-es-St-Denis. Par des assauts répétés ses ipes réussirent,au prix de lourds sacrifices, ccuper les villages de Méry, Belloy et St-ur, ainsi que le petit plateau de Belloy. issant au delà de Ressons-sur-Matz qu'il it enlevé, l'ennemi put, dans la journée de li, prendre pied dans Marquéglise et plus est la bataille se poursuit dans [es confins d'Elincourt. a meilleure preuve de l'échec allemand se îve dans le communiqué de Berlin, qui, r tout " butin " de deux jours de la lutte la s ardente n'enregistre que huit mille pri-niers et " quelques canons ". Si le public mand pouvait connaître les pertes, et sur-t les pertes en morts, infliger à ses régi-Us entre dimanche et mardi, et reculerait uvanté devant l'horrible " résultat " de la e ! 'ous croyons que la stabilisation du front 1 réalisée cette fois plus rapidement encore dans les deux premières phases de l'of-sive et que la semaine ne s'écoulera pas s que l'ennemi soit arrêté sans avoir pu at-'dre le chemin de fer Compiègne-St-Just. ;n des gros dangers de l'avance de von her au centre ne doit cependant pas être 3u de vue. La vallée de la petite rivière tz, par où s'infiltrent les Allemands, coule sud-est de l'Oise, contournant le plateau fhiescourt qui a été jusqu'à présent le bas-] de la défense française à l'ouest de l'Oise, 'I fait face aux forêts de l'Aiguë et de Car->nt sur l'autre banc de la rivière. Ces deux ocs " de résistance forment maintenant un lant entre les deux bras de l'avance allégé, l'un à Fontenoy-sur-Aisne, l'autre à ■sons-sur-Matz. Si von Hutier réussissait ousser le long du chemin de fer et à ga-r la route de Ressons à Compiègne — nze kilomètres — il serait probablement ICI'e aux Français de continuer à défendre c succès le massif de l'Aiguë, qui forme-un coin trop prononcé et considérablement anqué. Le cours principal de l'Aisne tom-J,t alors entre les mains des Allemands et Situerait une base supérieure pour un nou-assaut général contre Paris. Un tel plan dans l'ordre des possibilités. Mais Compiè-j "ilIers-Cotterets et Château-Thierry sont ne faut pas l'oublier — à 65 kilomètres de la capitale, et il y a d'autres raisons que celle de la distance et du terrain pour considérer la situation avec équanimité. Les principales de ces raisons sont la diminution constante de la longueur du front d'attaque, qui, de ioo kilomètres en mars est tombé à 50 kilomètres en mai et à moin de 35 kilomètres en juin ; les fortes positions défensives constituées par les hauteurs boisées qui encerclent Paris à grande distance et offrent des merveilleux emplacements d'artillerie, les mesures énergiques prises pour la défense de Paris, le moral supérieur de l'armée et de la nation françaises, l'arrivée incessante des renforts américains et la maturation rapide de l'énorme effort militaire des Etats-Unis. Quand cet effort sera terminé •— l'an prochain — la supériorité du nombre, qui est le seul avantage de l'Allemagne, passera de nouveau aux mains des Alliés. Ceux-ci seront alors en mesure de réaliser ces idéals de liberté et de justice dont le président Wilson vient encore de parler dans un discours aux correspondants de guerre mexicains, et à faire échec au plan de von Payer, le vice-chancelier de l'Empire allemande, dont le rêve est une paix imposée par l'Allemagne à l'Europe subjuguée à la pointe de la baïonnette. C'est parce que les Alliés, et en particulier les Français, ont la claire vision cl ece dilemme, qu'ils se battent avec tant de bravoure et de si magnifiques espoirs. L'aviation alliée a concentré tous ses efforts dimanche sur le nouveau champ de bataille. " Du matin au soir " elle a retardé l'avance ennemie, harassé les troupes et les transports allemands par un feu de mitrailleuses continuel à faible altitude et des cargaisons d'explosifs. Quinze aéroplanes ennemis (et un ballon) ont été -descendus, quatre autres ont été forcés à la descente par les pilotes britanniques. Dimanche l'aviation française mit onze machines allemandes hors de combat et lança 18 tonnes de bombes. Le rôle de l'offensive aérienne dans la résistance alliée doit avoir été très considérable. Le prince de Wied, ancien " Mbret " d'Albanie, a eu une longue entrevue avec le roi de Saxe et serait candidat au trône de Lithuanie. o o Le désir de paix des empires centraux Le 30 mai a eu lieu à Vienne une conférence des ouvriers sociaux-démocrates allemands d'Autriche qui, après avoir demandé une prochaine réunion du Reichsrat, à,élaboré un programme de paix générale basée sur les principes suivants : 1. Etablissement d'une ligue des peuples entre tous les pays qui réalise le désarmement général et qui fasse régler tous les différends internationaux par un tribunal ; 2. Renonciation à toute annexion et contribution... tant dans le sud que dans le sud-est ; 3. Les provinces frontières détachées de la Russie. o o Quelques chiffres intéressants sur la situation actuel du cheptel allemand La Luxemburger Zeitung du 16 avril a publié des chiffres fort intéressants sur la situation actuelle du cheptel allemand. En un an, le nombre des porcs a passé du 13 millions à 5.700.000. Pour le bétail, le nombre n'a guère diminué mais le poids par bête abattue est tombé de 210 à 136 kilos. Ces chiffres en disent long sur la situation alimentaire de l'Allemagne. o « Un mémoire de M. Cai laux Par l'entremise du président de la Chambre M. Caillaux a adressé, de la prison de la Santé " à M. Louis Andrieux, président, et MM. les membres de la commission chargée d'examiner la demande en autorisation de poursuites contre M. Joseph Caillaux un long mémoire dans lequel il s'attache à réfuter point par point les accusations portées contre lui. En passant, M. Caillaux se plaint, à M. Paul Deschanel, qu'après six mois de détention il attende encore des juges et que, de ce fait, sa circonscription soit privée de son représentant à la Chambre. M. Andrieux a convoqué ses collègues de la commission afin de prendre connaissance de la lettre de l'ancien président du conseil. Le schisme socialiste anglo-américain Déclaration de M. Henderson Dans un télégramme spécial, daté du 29 avril, et publié par la National Labour Publicity Organisation, M. Chester M. Wright, membre de la Délégation du Labour américain qui vient de visiter les pays de l'Entente, déclarait : 1. Que la délégation américaine visitant la I Grande-Bretagne " trouva la situation tout entière changée dans ses aspects les plus importants par rapport à il y a un mois " ; 2. Que les délégués américains découvrirent que " le mouvement en Grande-Bretagne ayant pour un de ses objets la tenue d'une conférence de représentants des travailleurs alliés et allemands dans le but de conclure une paix par conciliation, disparaît presque complètement — il a certainement perdu toutes ses caractéristiques menaçantes " ; et 3. Qu'" Arthur Henderson lui-même, l'homme que l'on associe peut-être le plus étroitement en Amérique avec l'idée d'une conférence, déclare maintenant sa répugnance à négocier avec les Allemands, disant : " Nous sommes disposés à converser, mais nous ne sommes pas disposés à négocier ". M. Arthur Henderson a répondu à ce télégramme par une déclaration écrite datée du 4 juin (Times, 5 juin) et qu'il convient de relever. En voici le texte : Ces opinions ont pour but de dévoyer le public américain, car elles impliquent que notre politique a été modifiée d'une façon radicale et que ma propre position a changé. La ligne de conduite de la classe ouvrière alliée n'est pas une politique de compromis sur aucun objet essentiel ; elle constitue encore moins une politique de capitulation à l'impérialisme militariste des puissances centrales. Les ouvriers alliés sont fermement résolus de s'opposer aux visées de rapine des militaristes allemands. Dès le début, nous avons refusé de nous associer à toute conférence organisée dans le but de négocier la paix. Aux conditions stipulées dans le mémorandum des buts de guerre, pour ces objets et pour nuls autres, les chefs des classes ouvrières alliées désirent se rencontrer avec les représentants du mouvement ouvrier dans les Empires centraux. Nous cherchons à unir le peuple allemand avec nous dans l'effort pour renverser le système de l'im-périliasme militariste, qui est autant leur ennemi que le nôtre. Ce que nous désirons, c'est une occasion de convaincre les ouvriers allemands que nos buts dans la guerre n'ont pas été corrompus par la passion belliqueuse, par des ambitions impérialistes ou par des intérêts nationaux égoïstes. Il est impératif que le peuple allemand soit amené à se rendre compte, dans une conversation face à face avec les représentants des libres démocraties occidentales, que nous n'allons pas nous soumettre à une victoire allemande comme celle imposée à la Russie, l'Ukraine, la Roumanie et la Finlande. Nous désirons faire cet appel à quoi qu'il puisse rester de raison et de confiance au peuple des Empires centraux, et les forcer à choisir, en pleine connaissance des conséquences de ce choix, entre notre programme de paix permanente et de progrès démocratique et le programme de conquête mondiale, de spoliation et d'oppression poursuivi par leurs dirigeants militaristes actuels. Nous avons fait de notre mieux pour influen cer nos amis trade-unionistes américains pour qu'ils se rangent à notre avis pour ce. qui regarde la méthode, mais nous avons échoué. Il ne veulent pas de conférence ni de conciliation, mais seulement une politique de lutte jusqu'au bout. Si nous étions convaincus qu'il n'est possible d'atteindre les hauts idéals du président Wilson que par la lutte, nous lutterions plutôt que d'accepter une paix dictée par l'Allemagne. Nous n'en sommes pas convaincus et nous sommes donc prêts à renforcer l'effort militaire par des conversations, des conférences officieuses, ou l'emploi public de l'arme morale, politique et diplomatique. ■— Reuter. M. de Brouckène avait cru pouvoir affirmer dans un des derniers numéros du Droit des Peuples qu'au fond les socialistes européens et les trade-unionistes étaient d'accord sur la conférence de Berne avec les Scheidemann et consorts, dont Gompers a dit qu'elle ne pouvait être qu'une entreprise pro-boche. On voit ce qu'il faut en croire... o o A partir du 24 juin PAR ORDRE DU BOARD OF TRA-DE, il ne pourra plus nous être retourné de journaux invendus. PAR CONSEQUENT, il faut, ou bien vous abonner chez le vendeur aux conditions qu'il déterminera, ou, préférable-ment, vous abonner directement au journal. La chute de M. de Broqueville LES ARRETES OFFICIELS Le Moniteur belge des r-8 juin (nos. 153-159) publie les arrêtés royaux relatifs à la chute de M. de Broqueville et à la nouvelle reconstruction du ministère. En voici le texte : M. Cooreman ministre des Affaires économiques Albert, roi des Belges, A tous, présents et à venir, salut. Sur la proposition de notre ministre de la Reconstitution nationale, Nous avons arrêté et arrêtons : Article I. M. Gérard Cooreman, ministre d'Etat,- ancien président de la Chambre des Représentants, ancien ministre de l'Industrie et du Travail, est nommé ministre des Affaires économiques.Art. 2. Notre ministre de la Reconstitution nationale est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 31 mai 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre de la Reconstitution nationale,CH. DE BROQUEVILLE. Démission de M. de Broqueville Albert, roi des Belges, A tous, présents et à venir, salut. Sur la proposition de notre ministre des Affaires économiques, Nous avons arrêté et arrêtons : Article I. La démission offerte, le 31 mai 1918, par M. Charles de Broqueville de ses fonctions de ministre de la Reconstitution nationale est acceptée. Art. 2. Notre ministre des Affaires économiques est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 31 mai 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre des Affaires économiques, COOREMAN. M. Poullet déchargé du ministère des Affaires économiques Albert, roi des Belges, A tous, présents et à venir, salut. Sur la proposition de notre ministre des Affaires économiques, Nous avons arrêté et arrêtons : Article I- M. Prosper Poullet, ministre des Sciences et des Arts, ministre des Affaires économiques, est déchargé, sur sa demande, de ses fonctions de ministre des Affaires économiques. Art. 2. Notre ministre des Affaires économiques est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 31 mai 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre des Affaires économiques, COOREMAN. Refus de l'acceptation de la démission du ministère Albert, roi des Belges, A tous, présents et à venir, salut. Sur la proposition de notre ministre des Affaires économiques, Nous avons arrêté et arrêtons : Article I. La démission offerte, le 31 mai 1918, par MM. Henry Carton de Wiart, Paul Hymans, Paul Berryer, Prosper Poullet, Aloïs Van de Vyvere, Georges Helleputte, Armand Hubert, Paul Segers, Jules Renkin, le lieutenant-général De Ceuninck, M. Emile Vander-velde, le comte Goblet d'Alviella, M. Emile Brunet, de leurs fonctions respectives de ministre de la Justice, des Affaires étrangères, de l'Intérieur, des Sciences et des Arts, des Finances, de l'Agriculture et des Travaux publics, de l'Industrie et d'u Travail, des Chemins de fer, Postes et Télégraphes, des Colonies, de la Guerre, de l'Intendance civile et militaire, de membres du Conseil des ministres n'est pas acceptée. Art. 2. Notre ministre des Affaires économiques est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général1, le 31 mai 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre des Affaires économiques, COOREMAN. M. de Broqueville ministre d'Etat Albert, roi des Belges, A tous, présents et à venir, salut. De l'avis de notre Conseil des ministres,Nous avons arrêté et arrêtons : Article I. M. Charles de Broqueville, membre de la Chambre des Représentants, ancien ministre des Chemins de fer, Postes et Télégraphes, ancien ministre de 1a Guerre, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien ministre de la Reconstitution nationale, est nommé ministre d'Etat. Art. 2. Notre ministre des Affaires économiques est chargé dé l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 31 mai 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre des Affaires économiques, COOREMAN. Suppression du ministère de la Reconstruction nationale Albert, roi des Belges, A tous, présents et à venir, salut. Sur la proposition de notre ministre des Affaires économiques, Nous avons arrêté et arrêtons : Article I. Les attributions du ministère de la Reconstitution nationale sont transférées au ministère des Affaires économiques.Art. 2. Notre ministre des Affaires économiques est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 31 mai 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre des Affaires économiques, COOREMAN. o o Les Berlinois n'ont déjà plus le sourire " La joie n'est plus aussi unanime, aussi bruyante qu'autrefois chez le peuple allemand ; il fêta tant de victoires au cours de cette guerre qu'il est fatigué de les célébrer. L'espérance de terminer la guerre par la victoire a été si souvent déçue que même la plus grande victoire ne peut faire espérer une paix prochaine." Ne croyez pas que ces lignes aient été écrites dans un journal allié ou dans une feuille neutre amie. Si cela était, vous auriez le droit de dire qu'on vous " bourre le crâne ". Elles sont découpées dans un journal viennois, l'Arbeiter Zeitung, qui doit savoir mieux que nous ce qui se passe en Allemagne. 11 nous est agréable de trouver, par ailleurs, à Berlin même, une autre preuve que nos affaires ne sont pas si mauvaises que voulaient le dire les journaux pangermanistes aux premiers jours de l'avance allemande. Il est indéniable qu'après sept jours de durs combats, les Alliés aient pu enrayer la poussée furieuse des meilleures troupes du Kronprinz, et cela n'est pas fait pour remonter le moral des Allemands, auxquels VArbeiter Zeitung fait allusion.C'est par Amsterdam que nous vient cette bonne nouvelle. Imaginez qu'à Berlin on trouve presque inconvenante la résistance victorieuse des Français devant Reims! Ce n'est pas un trait d'humour. Il s'agit bel et bien d'un messie d'allure officielle destiné tout d'abord au "Vaterland" crédule plutôt qu'aux neutres sceptiques, qui s'efforce de détourner l'attention de l'insuccès allemand, en reprochant sur un ton plaintif aux Français de ne pas abandonner la ville. " Douce et sentimentale Germania ! " Or donc, le radio berlinois prétend " que Reims n'a aucune valeur technique ni stratégique. Les Allemands désiraient l'épargner (sic), mais les Français, au lieu de l'éva-cuer, permettent que la ville soit réduite en ruines par le bombardement ". Cette résistance "à la manière de don Quichotte " (sic) semble à Berlin d'autant plus incompréhensible qu'on prétend que " la défense de la ville a été laissée entièrement à des nègres du Sénégal et de Madagascar ". Faut-il qu'un peuple soit assez "discipliné'» pour avaler de pareilles sornettes !

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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