La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1287 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 15 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw48r4k/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES IONE PENNY (RONT: * CINQ CENTIMES HOLLANDE :r f ]VIJF CENT CONTINENT : JfDIX CENTIMES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — TelepKoae : HolH®rn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 «h. : 3 mois. 9 sh. 24mb ANNEE VENDREDI 15 JUIN 1917 No. 166 WfrA. OU1SB.I&E I LA DEPOSITION DU ROI CONSTANTIN ■Triomphe probable des venizeliste* LA SITUATION EN ESPAGNE 1 La nouvelle de l'abdication du roi Bonstantin a été reçue avec la plus gran-■L faveur dans la capitale française et ■attitude énergique des Alliés est eon-■idérée comme le plus grave échec que ■Allemagne ait subi sur le champ de Bataille diplomatique. La nouvelle que H,!. Jonnart était chargé de pouvoirs discrétionnaires et qu'il allait débarquer ■Constantin était connue à Paris il y a Riuatre jours, màis la publication de la Kouvelle fut prohibée pour des raisons ■ L'histoire du dernier acte de la farce Brrecque n'est pas fort longue. Vers la Kn du mois dernier lors d'une réunion Bes' ministres français et britanniques à B»ndres il fut décidé de débarquer Tino. B Russie ratifia la décision et M. Jon-Bart fut envoyé en Grèce avec pleins Biouvairs. Agissant d'après les instruc-Bons des trois puissances, ' le général Rarrail, qui avait, depuis longtemps, dé- ■ qu'il lui était impossible d'agir Bvec une armée hostile dans le dos, en- ■ ova une colonne franco-britannique à Rravers la frontière de la zone neutre ■m Thessalie- Elassona fut occupée et_ les Rroupes furent reçues avec enthousias-Bne. Un détachement de l'armée du gé-Biéral Regnault occupa l'isthme de Co-Hinthe sans rencontrer de résistance; ■es Français y furent acclamés comme Bes libérateurs. l'A Athènes M. Jonnart n'y mit pas de plants. Ses instructions étaient de réta-Blir un régime constitutionnel et d'écar-Ber le roi sans violence- Quand il revint Be Salonique M. Jonnart vit M. Zaïmis ■t lui remit un ultimatum de l'Entente; Blui fit ressortir qu'il avait tout près de lui les forces nécessaires pour mainte-loir l'ordre et faire respecter la volonté Ides puissances. L'ultimatum expire:!" I A part les efforts des réservistes pour l'protéger le roi " l'ordre n'a pas élé Iroublé à Athènes; les troupes qui Bj'a'ent prêtes à débarquer restèrent à Bord des transports et deux heures et Btm'e avant l'expiration de l'ultiina-B M. Zaïmis remit à M. Jonnart la ^Bttre autographiée du roi dans laquelle B cédait sans réserve. Le traître ^ avait B*1 se rendre compte de son palais de Bnutilité de sa résistance et il envova ■ officier pour demander aux réservis-B de s'abstenir de toute démonstration. I L'ex-roi Constantin a quitté Athènes B'ercredi soir à onze heures pour se Bmdre au palais de Tatoi; il partira Br°bablement pour la puisse, via l'Ita- ■ et a demandé la permission de faire B voyage à bord d'un navire britanni-B Le jeune roi Alexandre a déjà prêté B serment à la Constitution. Au nn.-B où l'archevêque d'Athènes entrait Bns son palais la foule l'arrêta croyant BueHe pourrait ainsi empêcher le roi de B'èter serment. I Avant son départ d'Athènes l'ex-roi B1 afficher dans les rues d'Athènes la Broc'amation suivante : Obéissant à la B^cess'té et remplissant mon devoir à Itgard de la Grèce je pars de mon pays Blen"a'mé avec l'héritier du trône et je B'sse mon fils Alexandre sur le trône. Je B°us prie d'accepter ma décision avec B'me> le plus léger incident pouvant en-Ba'ner une catastrophe. I Les milieux vénizélistes sont enchan-B de l'action des puissances et de son B»ltat. On s'attend qu'après certaines Brmalités inévitables M- Venizelos sera B^P^é au pouvoir dans une Grèce unie, B,r^union du pays étant un des buts Br'nc'Paux des Alliés. D'ailleurs on sait ■ que M. Venizelos n'a jamais été I nnemi de la dynastie, mais qu'au con-B're, quand en 1909 la dynastie était |enacée par la conspiration des 1 ffi-Bers> ce fut M. Venizelos qui sauva la Inastie et releva son prestige lors de ■ guerre des Balkans. On est porté â foire que M- Venizelos collaborera cor-|alement et loyalement avec le jeune Bnce, mais avant cela il faut écarter : d'Athènes tous ceux qui sont responst bles des événements déplorables qui or conduit à la chute du roi, leur protêt teur; ce sont notamment Herr Streit, 1 général Dousmanis, le colonel Metaxa et M. Gounaris, un pro-Allemand rab que. Le Petit parisien apprend d'Athènc que le nouveau roi a l'intention de réun: la Chambre venizeliste, dissoute ps Constantin en octobre 1915, et qu'u ministère favorable aux Alliés sera fo mé quand la Chambre se réunira. L pleine signification de la nomination d nouveau roi n'apparaîtra, ajoute le joui nal, que quand on connaîtra le nom de nouveaux ministres. Il semblait à d'aï cuns qu'une république avec M. Ven zelos à sa tête serait prématurée et i! ont choisi une solution en conformit avec la tradition. Ce n'est pas le mi ment de discuter le choix qui a prévah Ce qui est certain c'est que les venizeli; tes ne peuvent être exclus du pouvo et qu'ils doivent être représentés soi; une forme ou sous une autre. Suivant des bruits provenant .de soui ces variées et filtrant avec peine à tn vers la censure espagnole, la situatio en Espagne est loin d'être satisfaisante un" conflit s'est élevé entre l'armée et i gouvernement, et le ministère avait dt missionné parce qu'il était incapable d satisfaire les demandes de réformes pre posées par les officiers d'infanterie. L nouveau ministre de la Guerre a décl; ré que s'il n'arrive pas à une solutio il donnera également sa démission. L crise résulte généralement de la situatio créée par la guerre et de troubles écc nomiques. On croit que l'armée est ma tresse de la situation. Le travail dan les mines est arrêté; les employés civil de l'Etat ont créé un comité de défens semblable à celui créé par les troupes Le raid d'avions sur Londres a caus un nombre considérable de victimes : 9 personnes dont 55 hommes, 16 femme et 26 enfants ont été tuées; 439 persor nés ont été blessées. Un avion alleman a été abattu. o—o Un général de 28 ans On apprend que le colonel anglais B. ( Freyberg est nommé général. Il est âgé de 28 ans et porte la plus haï. te décoration anglaise, la Victoria Cros: pour la bravoure et l'habileté exceptionnelle qu'il a montrées à Beaucourt. Il s'était dis tingué à Anvers et à Gallipoli, où il avai été blessé. Le général Freyberg est or ginaire de la Nouvelle-Zélande. o—o La nouvelle armée américaine Parlant à l'Université de Chapel Hill (Ca roline septentrionale), M. Baker, secrétair à la Guerre, a déclaré au milieu des applai dissements que les dix millions de jeune Américains qui se sont enrôlés constituaien la digne réponse à ceux qui prétendent qu'un forme autocratique du gouvernement es nécessaire pour que la nation soit forte. M. Baker a ajouté : " Nous devons fair la guerre dans les airs, où les Allemand l'ont portée ; mais jamais les soldats améri cains n'attenteront à la vie des femmes e des enfants." 0—o Une répétition à New-York C'est d'une répétition de " marmitage qu'il s'agit. Nos compatriotes n'auron peut-être pas appris sans surprise qu'un si mulacre de bombardement sera effectué in cessamment sur New-York par vingt aéro planes dans le but d'éprouver le fonctionne ment des services chargés d'assurer la sécu rité de la ville. Sait-on que, chez nos nouveaux alliés, ce admirable esprit de prévoyance fait parti» de l'éducation ? Que, par exemple, dan: leurs lycées, on consacre du temps à appren dre aux élèves ce qu'ils auraient à faire immé diatement en cas d'incendie, de rupture d< conduites d'eau, d'explosion de gaz, etc., d< sorte qu'on ne soit pas pris au dépourvu s l'un de ces sinistres venait à se produire ? Allons ! nous allons bientôt réformer 1( vers célèbre et dire : C'est de l'Ouest, aujourd'hui, que nous vieni [la lumière La Conférence de Stockholm La note gaie On lit dans la Belgique de Leyde (1er , juin): On nous assure que l'Association mutualiste, syndicaliste, fraternelle, égali-taire et cordiale des victimes de M. Huysmans (A-M.S.F.E.d.V.d.H.) vient de se réunir à Rotterdam. Elle a chargé le " Correspondenz Bureau " — si nous en croyons son communiqué — d'annoncer à la presse néerlandaise tout entière que la réunion a ; voté une proclamation en trente-six articles résolvant froidement les questions qui agitent depuis trois ans l'humanité. ; Elle a en outre délégué à Stockholm où il ira porter la parole définitive, M. Ja-mar, instituteur primaire anversois. On sait que M. Jamar s'est affirmé fidèle disciple de M. Huysmans Cjui prend volontiers, dans les moments difficiles, son i conseil. Et c'est ainsi — car il ne faut déses-; pérer de rien — que les soicalistes belges seront malgré tout représentés à Stockholm. On sait que M. Huysmans i n'y représente que l'Internationale du 31 juillet 1914 chère à Scheidemann depuis la bataille de la Marne. Une démission significative L'Echo belge du 23 mai écrit ; Nous apprenons de source autorisée que Mgr Van de Wetering, évêque d'Utrecht, a ddftné sa démission de président d'honneur 1 de " Volksopbeuring ". Il y a quelques mois nous avions la satisfaction de cons-: tater que M. Borginon, président de la même société, la quittait également. Ceci montre : à quel point nous avions raison d'écrire que "Volsopbeuring" était une œuvre dangereuse et contre l'unité de la Belgique. La démission de l'évêque d'Utrecht nous donne pleinement raison et tous les Belges seront heu-' reux d'apprendre cette décision. [ v 0-0 L'Amérique belgophile La Morning Post a publié dans son numéro du 1er juin une correspondance de Washington d'où nous extrayons ce passage affirmant la chaleureuse sympathie des Etats-Unis pour notre pays : Dans quelle mesure et sous quelle forme l'Allemagne sera-t-elle obligée de payer pour toutes les destructions qu'elle a accomplies ? C'est une question à débattre lorsque la Conférence de la paix sera réunie et il èst possible que les Etats-Unis soient moins exigeants que les Alliés. Mais en ce qui concerne l'indemnité à la Belgique, les Etats-Unis insisteront autant que l'Angleterre et la France. Des gens qui sont en relations intimes avec le Président disent que la Belgique doit être l'objet d'une sollicitude spéciale de la part des Etats-Unis. Sans avoir commis le moindre crime envers l'Allemagne, simplement désireuse de maintenir sa neutralité, vivant en paix avec ses voisins, la Belgique a été attaquée par l'Allemagne, parce que la violation du territoire belge était supposée le moyen le plus facile d'écraser la France ; et c'est la Belgique qui a le plus souffert de la brutalité germanique. Faire la paix san6 que l'Allemagne doive payer, ce serait approuver le crime ; et les Etats-Unis seraient, seulement à un moindre degré, les complices du crime allemand. C'est pourquoi l'Amérique, tout en n'approuvant pas l'imposition d'indemnités de punition à l'Allemagne, lui demande justice et la justice ne sera pas satisfaite tant que l'Allemagne n'aura pas accordé réparation à la Belgique. o—o " Pas de paix séparée disent les commerçants et industriels russes La première assemblee générale de l'Alliance commerciale et industrielle, à laquelle ont pris part, les représentants de toutes les organisations commerciales et industrielles et des banques, a délibéré sur la situation politique actuelle. Après avoir entendu des discours du ministre de \j3elgique, du représentant de l'ambassade de France, du président de l'Alliance commerciale et industrielle, M. Poutilov, l'assemblée a décidé, à l'unanimité, d'adresser aux Alliés, au nom de la classe des commerçants et des industriels, une déclaration repoussant catégoriquement toute possibilité de conclusion d'une paix séparée et exprimant l'assurance d'une prochaine victoire décisive sur l'ennemi. Le martyre de nos prisonniers Un soldat belge, de Bruxelles, coupé par la retraite d'Anvers, 29 ans, marié, 3 enfants, et un mécanicien bruxellois, également marié, 28 ans, déportés en Allemagne parce qu'ils avaient tenté de rejoindre l'armée belge, ont fait les déclarations ci-après : A notre arrivée au camp de Holzminden, nous avons subi l'opération de la désinfection. Pour cela nous sommes restés tout nus de 7 heures du matin à 6 heures du soir alors que tout était fini à 8 heures et demie du matin. Cette opération est immorale en ce sens que nous étions tous réunis, jeunes gamins, hommes et vieillards, certains accablés d'infirmités qui appaissaient aux yeux de tous. Le camp de Holzminden était criblé de puces. Il y a, à côté du camp de Holzminden, un camp de femmes ; celles-ci, à certaines heures, pouvaient circuler dans le camp des hommes. A Ocker, le premier témoin fut lié 14 jours consécutifs, pendant 2 heures chaque jour, au poteau,- pour refus de travail. A neuf ou dix, ils avaient déposé la pelle. Cinq habitants de la province de Namur âgés de 19, 21, 20, 21 et 18 ans, non-chô-meurs et non-secourus, déportés à la fin de 1916, ont donné les détails suivants sur la vie au camp de Cassel : Le régime y était très mauvais aux points de vue nourriture, logement et chauffage. Pas de feu dans les baraques en plein hiver. Nourriture tout à fait insuffisante. Pour un pain supplémentaire par semaine, il devait payer 3 marks. Les gardiens leur disaient continuellement que s'ils n'acceptaient pas le travail, il y avait encore place pour 5.000 cadavres dans le cimetière en face. On les menaçait des camps de représailles eft' Pologne ou dans les marécages. Quatre ouvriers luxembourgeois âgés de 43, 21, 27 et 21 ans ont fait les déclarations suivantes : Ils furent expédiés au camp de Munster en avril 1916. Les Borains qui s'y trouvaient étaient affamés. Certains ramassaient, dans les ordures, les feuilles et les trognons de choux, ainsi que les têtes de poissons qu'ils allaient laver au robinet pour les manger. Ces Borains recherchaient les boîtes à sardines vides, y versaient un peu d'eau et la faisaient bouillir pour retirer l'huile qui adhérait en-| core aux parois de4a boîte, o—o M. Jonnart La nomination de M. Jonnart au titre de haut-commissaire des Puissances protectrices en Grèce était déjà connue depuis quelques jours et l'on savait M. Jonnart parti pour aller rejoindre son poste. La nouvelle devait rester secrète jusqu'au moment où M. Jonnart aurait été à même de remplir les hautes fonctions qui lui étaient confiées. C'est un titre nouveau que celui de haut-commissaire des Puissances protectrices. Il est bien arrivé au gouvernement français de nommer des hauts-commissaires ; c'est le cas pour M. Tardieu aux Etats-Unis. Il a failli en être de même tout récemment pour l'Amérique du Sud. I Mais M. Jonnart ne représente pas la France seule ; il tient ses pouvoirs des trois puissances protectrices de la Grèce, de l'Angleterre, de la France et de la Russie, qui sont garantes du régime constitutionnel en Grèce. Les sentiments que le roi Constantin a manifestés contre Venizelos ne sont que le corollaire de ceux qu'il nourrit à l'égard des puissances protectrices, à qui sa famille pourtant doit d'être sur le trône. Les témoignages d'hostilité du Roi à l'égard de la France ont été sans nombre et l'on s'étonnera plus tard, lorsque les documents seront connus, de "la politique incohérente que la France a suivie là-bas. La nomination de M. Jonnart, sa personnalité et les pouvoirs .exceptionnels qui lui sont conférés, indiquaient qu'une direction, si l'on peut dire, était prise. En centralisant entre les mains d'un seul homme les pouvoirs des trois puissances, on a voulu, sans aucun doute, unifier leur politique. Remarquons, d'ailleurs, que l'Italie, n'étant pas au nombre des puissances protectrices, garde son représentant direct. e—n Les placements de Nicolas II aux Etats-Unis La Commission chargée par le gouvernement provisoire d'opérer le récolement de la fortune de Nicolas II a acquis la preuve que l'ex-tsar avait placé de grands capitaux aux Etats-Unis, notamment dans les entreprises suivantes : Chemins de fer de Pennsylvanie, 50 millions de dollars ; Métropolitain de New-York, 10 millions ; Chemin de fer de l'Ohio à Baltimore, 5 millions ; Chemin de fer Great Central de New-York, 5 millions. L'artillerie belge en action dans l'avance d'Ypres (Correspondance de la Métropole) Front belge, le 8 juin 1917. Depuis trois jours, le bombardement n a cessé sur cette partie du front belge qui est en liaison directe avec le front britannique. Ce n'est plus un bombardement partiel, mais un roulement continuel de toutes les pièces d'artillerie et surtout de 1 artillerie lourde qui donnent sans arrêt. Les artilleurs belges, qui depuis longtemps s'impatientaient et s'énervaient d'entendre toujours le bourdonnement des bombardements lointains sans pouvoir y prendre part, ont pu s'en donner à cœur joie. Enfin, si on allait avancer ! Quel concert ! Les routes vibrent sous nos pas ! Les gros obusiers disputent aux autres pièces lourdes l'honneur de donner le plus de coups et surtout le plus de bons coups. Les hommes semblent exiger le compte rendu des observateurs ! Derrière nous, la ligne subitement renforcee des " captifs " dessine dans le ciel la carte du front ! Soudain, l'un de nous s'écrie : — Mais les ballons ont avancé, là-bas, au delà d'Ypres! On regarde, on doute, on a si souvent cru qu'on avançait ! — Pièce prête ! — Quatrième pièce, tirez ! Le coup part; des centaines d'autres partent autour de nous; mais l'espoir nous fait jeter un regard sur la ligne des " captifs ". • Je te dis que les trois saucisses au delà de X... ont avancé! Tu vois bien que la ligne passait entre le moulin et le ferme de ... et que maintenant cette ligne est rompue ! On avance ! C est dans le secteur anglais qu'on • avance. Qu'importe! c'est en Belgique et nous en sommes ! Les Irlandais, les Australiens et les autres coloniaux anglais sont les premiers à nous donner une aide efficace dans cette offensive qui ne fait que commencer, nous le sentons, et qui nous permet de reconquérir, enfin, des lambeaux de la patrie. Il y a un grouillement de fête sous ce ciel enfin clément de la Flandre. Les saucisses avancent encore ! Plus de doute ! Sur la route je rencontre des fantas-sins.— Mon vieux, ça va chauffer ! Un de ces quatre matins nous sommes partis. —- Jo, jo ! t'es bijkanst geluupe, dit un Gantois ! Je ne puis m'empêcher d'être ému devant le splendide moral de cette infanterie belge enfouie dans la boue depuis trois ans; devant ce moral qui tient en échec le formidable ennemi qu'elle a devant elle et qui tient encore malgré les attaques sournoises des ennemis plus perfides qui ont osé profiter de son inaction forcée pour lui lancer des grenades de boue et des bombes de calomnie de leurs bureaux de rédaction bien bétonnés contre l'honnête vengeance d'un soufflet ou d'un coup de trique. On avance ! Les commandements arrivent plus dru ! Tir rapide ! — Et allez donc ! Et allez donc ! Voilà pour réparer un peu le calme habituel ". Si le communiqué de demain n'a pas un peu de style, c'est que ses rédacteurs ne connaissent pas le français. Aujourd'hui, c'est Wytschaete et Messines, demain ce sera... A demain... ARM. DE KAYSER. o—o L Allemagne entame ses réserves de viande On sait que le gouvernement allemand a compensé la diminution de la ration de pain en augmentant celle de la viande et en distribuant des cartes de viande à prix réduits. Plusieurs journaux allemands s'inquiètent des conséquences de cette mesure et constatent que l'on aboutit ainsi à un massacre général du bétail. La StuttgarterN euestageblatt demande la suppression immédiate de la ration supplémentaire de viande. " L'Allemagne, pour attendre la nouvelle récolte, a déjà entamé, dit ce journal, ses réserves de viande pour 1918 et elle les voit fondre avec une rapidité inquiétante." L'Office de répartition de viande a déclaré qu il n est plus en mesure de fournir à l'armée la quantité de viande qu'elle réclame

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes