La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 14 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/959c53fz0f/
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LA MÉTROPOLE IpRJX DU NUMERO FRfiNT ' CINQ CENTIMES ROYAUMME UNI : ONE PENNY hollande: vijf CENT CONTINENT: DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3Jmois, 9 sh, étranger : 1 mois, 4 sh. ;|3 mois, 12 sh. g3ME ANNEE VENDREDI 14 AVRIL 1916 No 104 LA GRANDE GUERRE INTERLUDE A VERDUN L'ECHEC DE SANNA-I-YAT NOUVELLE NOTE ALLEMANDE t 1 1 _ .1 .. V. T „ * . ' , / . i 1 Le communique ucigc uc soir dit : " Le calme a régné sur le front belge aujourd'hui Sur le front de Verdun, à part une nouvelle tentative, accomplie à l'aube et appuyée par des jets de feu liquide, pour prendre le Mort Homme, la journée de mercredi a marqué un nouvel interlude. Des deux côtés de la Meuse, aucune action d'infanterie n'eut plus lieu, l'ennemi se contentant de bombarde? sans répit et avec la même violence le secteur ouest, particulièrement les sommets attirants du Mort Homme et de la colline 304, et même la seconde ligne française dans le secteur d'Esnes, en vue, sans aucun doute, de nouveaux assauts. Sur la rive gauche, au contraire, tant sur le front Douaumont-Vaux qu'en Woevre l'intensité du bombardement diminua." Nous ne nous trompons aucunement, dit la revue officieuse française des événements, sur la signification de ce fait. Les Allemands sont trop fortement engagés, matériellement autant que moralement, dans leur entreprise contre Verdun, pour ne pas la poursuivre avec l'énergie du désespoir, plutôt que de reconnaître leur défaite. Le calme relatif de ce jour est, pour cette raison, le précurseur de nouvelles attaques que l'échec de l'ennemi pendant ses furieux assauts de ces trois derniers jours nous justifient d'attendre sans aucune crainte En Belgique, l'artillerie française fut active dans le secteur de Langemarck. Entre la Somme et l'Oise, son feu destruc teur détruisit les tranchées allemandes à l'ouest de Parvillers (Roye). En Ar-fonne, nos alliés firent sauter quatre :amouflets (petites mines latérales dans une contre-mine), à la Fille Morte, à la Haute-Chevauchée et à Vauquois. \près une action à coups de grenades, ls occupèrent les bords sud de deux cratères devant leurs tranchées dans le iecteur des Courtes Chaussées. Le communiqué allemand de mercredi signale une attaque " réussie " sur les Jositions britanniques au nord-est d'Albert, avec capture de vingt-neuf prisonniers et d'une mitrailleuse. Le commu-liqué britannique ne fait pas mention de * " succès Par contre, il mentionne, i l'autre extrémité du front, sur la route le Ypres-Pilkem, une attaque allemande :ontre une tranchée britannique; l'ennemi en fut aussitôt rejeté, abandonnant 'ingt-cinq morts sur les lieux. Les Anglais effectuèrent un raid heureux sur me position allemande près de Riche-wurg-1'Avoué. A Saint-Eloi, les positions canadiennes ont été vivement bombardées. Le bravoure des Canadiens a infligé de sérieuses pertes à l'ennemi lans cette région. En Russie, sur le front de la Dvina au sud de la région de Dvinsk, il y a ;u des fusillades et des combats d'artil-erie isolés. Les canons ennemis ont le nouveau bombardé à plusieurs reprises le secteur voisin de la tête de pont i'Uexhuell, au sud-est de Riga. Dans a région de Lubline, au sud-ouest de Pinsk, les volontaires russes ont eu des rencontres heureuses avec les éclaireurs allemands. Au nord et au sud de la ?are d'Olyka, les Russes ont repoussé tentatives de l'ennemi d'approcher ta leurs positions et de s'y entrancher. En Caucasie, les troupes russes capturèrent de nouvelles positions turques au sud-ouest d'Erzeroum et au sud du 'ac d'Ourmia. Elles défirent quelques détachements d'irréguliers kurdes, qui s'en-'uirent en toute hâte vers le sud. Par contre, près de Billis, l'avance du grand Que vers le chemin de fer de Bagdad ^®ble arrêtée. Pétrograde signale que ans cette région les Cosaques ont " re-P°ussé toutes les attaques de l'ennemi UUl^UC LU1L {JICLCilU que 1C5 troupes britanniques, et spécialement celles de la 13e division, furent "défaites" sur le Tigre au matin du 9 avril dans leur attaque infructueuse contre la forte position de Sanna-i-Yat. Le combat, dit Constantinople, dura six heures; les hommes du général Gorridge réussirent à capturer une partie des tranchées turques, mais en furent expulsés en laissant plus de trois mille( ! ?) cadavres sur le carreau ! Ce chiffre est évidemment grossièrement exagéré, encore qu'il soit à peu près certain, étant donné la nature du terrain très exposé, que les pertes britanniques furent lourdes. Depuis le 9, le War Office n'a plus publié de communiqué de ce front. Par contre, on sait par un télégramme qu'à la date du 7 le général Townshend, qui se trouve maintenant assiégé à Kut depuis 133 jours, se portait bien et espérait être prompte-ment délivré de sa désagréable situation.Sur le front italien ies opérations offensives dans la vallée du Ledro ont étendu le terrain conquis au nord du Rio Pona-le; l'infanterie prit d'assaut une ligne de retranchements et de redoutes sur les pentes méridionales du mont Pari, sur le Cima d'Oro et les rochers du mont Sperone. De violents duels d'artillerie continuent dans la zone comprise entre l'Adige et le Brenta et le long de l'Ispnzo; les batteries italiennes ont dispersé des groupes de travailleurs en train de réparer le fort de Luserna et ont fait sauter des dépôts de munitions à Santa Catarina et Uggowitz. Suivant un télégramme de Berlin, une réponse a été remise, à la prière de l'ambassadeur américain, au gouvernement des Etats-Unis au sujet des attentats contre le Sussex, le Manchester En-gineer, YEnglishman, le Berwindvale et l'Eagle Point. En ce qui regarde spécialement le Sussex la vérification est " extrêmement difficile ", dit la note allemande, par suite du manque de détails quant aux circonstances de temps et de lieu; pour y arriver il faudrait une enquête sur tout ce qui s'est passé le 24 mars entre Dieppe et Folkestone. Ce jour-là cependant un sous-marin allemand rencontra un navire ayant toutes les allures d'un navire de guerre, naviguant sans pavillon et qui était " apparemment " un semeur de mines du gouvernement britannique; ce navire avait en outre une vitesse extraordinaire et suivait une direction inusitée( ?) pour un navire marchand. Le sous-marin l'attaqua, la torpille le frappa à l'avant et l'explosion qui en résulta fut si forte que le pirate fut convaincu qu'il se trouvait des explosifs à bord. A la note sont joints, en appendice, un croquis du navire torpillé et une photo du Sussex tendant à prouver que le navire torpillé n'était pas le Sussex. Le gouvernement allemand se déclare prêt à faire toutes les recherches nécessaires et à nommer une commission mixte, d'accord avec la Convention de La Haye; cette proposition marque un recul de l'Allemagne et aura peut-être pour effet de calmer un peu l'opinion américaine. La question de l'intervention roumaine est toujours activement discutée dans la presse allemande. Le Dr Lederer, correspondant du Berliner Tageblatt résume ainsi la situation : la Roumanie n'entreprendra rien contre les puissances centrales, ses alliées (?) aussi longtemps que leurs armées seront victorieuses et que l'Entente n'obtiendra aucun succès marqué dans l'est ou dans l'ouest, ou qu'aucune nouvelle puissance ne s'alliera à l'Entente; mais la Roumanie caresse l'espoir que l'Entente lui permettra de réaliser ses aspirations territoriales, sans pour cela renoncer carrément aux puissances du Centre; enfin la Roumanie n'offre plus cette résistance passive à l'extension de ses relations économiques avec l'Allemagne que l'on constatait il y a quelques semaines. Deux indépendances Sous ce titre l'Echo df Paris publie dans son numéro du 10 avril ce parallèle que les Belges .ont le droit de lire avec fierté, : " A vingt-quatre heures d'intervalle, deux peuples ont célébré deux fêtes : la Belgique, le quarante-unième anniversaire de son roi . la Grèce, le quatre-vingt-quinzième anniversaire de son indépendance. Or, la Belgique est envahie ; non la Grèce. "Et, de ces deux peuples, quel est celui qui a gardé intacte son indépendance ? Le peuple belge. "11 paraît qu'à Salonique les enfants des écoles, garçons et filles, ont défilé, chantant la patrie et portant des rameaux de laurier : pauvres petits!... Les écoliers de Belgique n'ont pas eu la joie d'un pareil cortège ; et ne disons pas d'eux pauvres petits !... La Belgique, avec ses tribulations nouvelles et avec sa fierté, ressemble à la Grèce antique. L'une et l'autre ont subi, autrefois et naguère, le premier choc de la barbarie ; elles ont été, à deux époques, les bastions de l'Europe civilisée : pareil honneur. " Même en son exil provisoire, la Belgique peut affirmer son indépendance ? elle n'a point cédé Les chances de M. Roosevelt A propos de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis, et de la candidature de M. Roosevelt, le Times a reçu de son correspondant à Washington les appréciations suivantes : " Il semble bien que M. Roosevelt a pris enfin une résolution ferme au sujet de sa candidature a la présidence : il consent â devenir le candidat des républicains contre M. Wilson, si le parti veut bien adopter, en matière de politique étrangère, un programme ferme, appuyé sur des mesures militaires appropriées. L'annonce de cette décision prend une importance toute particulière au lendemain du déjeuner où se sjant rencontrés — et apparemment réconciliés — M. Root et l'ex-président. L'opposition que M. Root, à la tete de la fraction conservatrice du parti républicain, a faite à la candidature Roosevelt en 1912, a été une des causes déterminantes de la formation par M. Roosevelt d'un nouveau et troisième parti. Cependant, et quoi qu'il en soit de l'attitude de M. Root, beaucoup de conservateurs républicains n'ont pu encore se faire â l'idée de prêter à M. Roosevelt le concours d'un parti qu'il a si délibérément brisé il y a quatre ans. Une autre difficulté que va rencontrer la candidature de l'ex-président est sa réputation de ''brandon de discorde". Ses ennemis l'exploitent et font valoir qu'un Congrès qui n'a pas admis sans objection la patiente politique dé M- Wilson, n'acceptera pas M. Roosevelt. On n'en est donc pas encore à pouvoir considérer sa nomination comme à peu près assurée. " Tout ce qu'on peut diré, c'est que M. Roosevelt commence manifestement à dominer une situation politique qui est une des plus extraordinaires qu'on ait jamais vues aux Etats-Unis. Deux points importants sont en faveur de M. Roosevelt : sa personnalité et l'impossibilité pour ses adversaires de trouver dans le parti un personnage marquant à lui opposer. Leur candidat préféré serait M. Hughes, mais on ne sait nullement si celui-ci serait dispose a abandonner, le cas échéant, la haute magistrature qu'il occupe actuellement."La vie à Lille Le Journal des Réfugiés du Nord a reçu, d'une rapatriée partie de Lille,- il y a dix jours, quelques renseignements sur la vie dans cette ville occupée par l'ennemi. Cette personne confirme que l'explosion du Sud a été très violente et a causé des dégâts considérables. Elle dit également que le boulevard Vauban a été légèrement endommagé et elle ajoute qu'il convient d'accueillir avec les plus expresses réserves les autres bruits qui courent. Au point de vue alimentaire, certaines denrées qu'on avait pu se procurer jusqu'à ces derniers temps font complètement défaut. La viande est très chère et très rare, un jambon se paie 115 francs. Cependant le pain, notamment, ne manque pas et la population ne souffre pas de la faim. Reims évacue ses vieillards L'acharnement avec lequel les artilleurs allemands ont repris le bombardement de Reims a décidé le préfet de la Marne à prendre, comme nous l'avons dit, certaines mesures de préservation. Ainsi, les vieillards de l'hospice, — établissement qui vient de recevoir trois obus — ont été évacués. Au nombre de quatre-vingts, ces pauvres vieux sont arrivés à. Paris, sous la conduite de quelques infirmières. Ils ont été dirigés sur les maisons de retraite de Caen, Dijon, Orléans, Blois, Tours, Angers et Nantes. Au Havre de grâce [Correspondance de La " M tropo'e,") Les déclarations de von Bethmann-Hollweg au sujet de la Belgique. — Une déclaration du gouvernement? — Les potins sévissent. Le Havre, 9 avril. Le discours du chancelier allemand définissant les vœux de l'Allemagne au regard de la situation de la Belgique future n'a pas manqué de retenir l'attention du gouvernement. Je crois pouvoir dire qu on a soulevé la question de savon s il n y avait pas lieu de répondre à ces " volontés " allemandes par une déclaration solennelle. Ce qui semble préoccuper le plus ici, dans la déclaration du chancelier, ce n'est pas comme on pourrait le croire la prétention "allemande de définir notre statut international, mais celle de s'immiscer dans nos affaires intérieures sous couleur de protéger 1 élément flamand contre une oppression française ou wallone qui n'est inventée par M. von Bethmann-Hollweg que pour créer une agitation en Belgique et abuser les neutres. Comme la Métropole l'a déjà fait remarquer il importe, en effet, que les neu-trps et peut-être les nôtres qui ne réfléchissent pas — sachent que la Flandre en tant que revendications linguistiques est maîtresse de ses destinées. ' Les Flamands jouissent de droits électoraux semblables a tous les Belges, ils sont la majorité en Belgique et s'ils veulent, demain, que leur devise " In Vlaanderen laamsch soit appliquée de la manière la plus stricte, ils n'ont qu'à le vouloir. C est donc par un abus de mots, par une véritable perversion des esprits que l'on est parvenu à faire croire ou qu'on a ; essayé de faire croire que les Flamands étaient opprimés. L'opportunité de la déclaration du gouvernement belge s'imposera vraisemblablement après la récente allusion de M. Asquith a la question flamande. * * * Toute la question est de se mettre d'accord. Or est-ce vrai ou ne l'est-ce pas, mais on prétend que sur différentes questions les membres du cabinet sont assez éloignés d'une harmonie parfaite. Je pourrais vous dire les tendances de tels ministres sur les différents problèmes qui sollicitent dès à présent l'attention de nos hommes d'Etat. Mais je crains de verser dans un travers qui caractérise la vie belge à Ste-Adresse. Chacun pretend savoir ce que tel ou te! ministre pense au sujet de telle question. On note avec soin que M. un tel n'a pas assisté à la fête organisée par M. X. et on tire des conclusions. Si cela était fondé, ce serait bien la chose la plus pitoyable qui pût être. Mais, je le répète, ce ne sont là que des potins. Le plus frais en date est celui qui tend à faire croire que la Métropole est inféodée au groupe anti-annexionniste, sous prétexte que dans ma dernière correspondance j'ai défini l'attitude actuelle du gouvernement en matière d'annexion. Vous trouverez, sans doute, que cela est excessif, car je n'ai pas qualité pour orienter la politique de la Métropole dans un sens ou dans un autre. Mon but est de vous tenir au courant des opi-nions. * * * Cela n'est pas chose facile, car il existe ici une véritable méfiance ou un parti-pris à l'égard de certains journalistes. Les informations constituent pres-qu'un monopole. La presse belge? Pftt ! Qu'est-ce que c'est que cela? Ne vau-drait-il pas mieux qu'il n'y eût pas de journaux? Au moins on serait débarrassé du minimum de contrôle que l'opinion publique opère par leur intermédiaire. Ce serait charmant. Ce serait presque reahser le programme esquissé par le Slècle au sujet de la réduction du pouvoir parlementaire. Il est évident que point n'est besoin du grand nombre de députés que nous avons pour faire besogne utile. La réduction de ce nombre amènerait sans doute une sélection heureuse en nous débarrassant d'innombrables non-valeurs. Il y a loin entre cela et l'espèce d'autocratisme préconisé par notre excellent confrère publié ici. L attitude de ce dernier reflète, prétendon, les opinions de notre " Premier " auquel certains reprochent son éloigne-ment de Ste-Adresse. Pour ce qu'il aurait à y faine ! L'actualité politique L'habit étriqué de l'Allemagne "M JB^"Le commentaire le plus élo- JMI quent sur les phrases larmoy-■Uf JL antes du récent discours du Chancelier de l'Empire nous parvient d'une direction plutôt inattendue, à savoir le grand quartier géné al du maréchal von Hindenbùrg. Celui-ci a fêté vendredi dernier le cinquantième anniversaire du jour où il coiffa pour la première fois le casque à pointe, et cet événement fut marqué par une débauche d'éloquence militaire dont les journaux allemands nous apportent les échos et dont, comme on va le voir, l'examen n'est pas inintéressant. Le chef d'état-major du maréchal, notamment, un certain lieutenant-général von Ludendorff, a prononcé à cette occasion un discours dans lequel il donna, des origines véritables de la présente guerre, une version un peu différente de celle qui est chère, en ce m-unent, à von Bethmann-Hollweg.Esquissant les cinquante premières années de la carrière de son chef, Ludendorff déclara que l'Allemagne récolte aujourd'hui ce qu'elle a sèmé au moment où le vainqueur de Tannenberg entra à l'armée. Avril 1866, dit-il, vit la Confédération germanique comme une collection impuissante d'Etats encore rattachés à leur passé mort. La guerre de la Prusse contre l'Autriche (rappel plein de tact dans ies circonstances présentes ! ) déblaya pour la première fois l'obscurité. La Prusse gagna la première place et la Confédération du Nord devint une puissance militaire. Mais, a ce moment-là, le monde ne s'en aperçut point, et toute l'affaire ne fut à ses yeux qu'un arrangement intérieur de l'Europe centrale. Puis -vint la guerre de 1870, l'Allemagne se leva, et l'univers tout entier commença à écouter. Enfin arriva l'heure où l'Allemagne et les ! Allemands trouvèrent que leur habit itait devenu trop petit, où tout se pressait vers un exutoire et où, inconsciemment ou consciemment, l'Allemagne devint une rivale des Grandes Puissances qui croyaient qu'il leur était permis de contrôler le monde. L'Angleterre reconnut ce fait, et ainsi éclata cette conflagration universelle qui ne peut se terminer que par l'acquisition, par 1' \llemagne et l'Europe centrale, de la place puissante qui leur revient. Le chemin que la Prusse-Allemagne a parcouru est gigantesque. La récolte que la Prusse-Allemagne a semée en 1866 est mûre. Semblables aveux peuvent se passer de commentaire. Ils démontrent à suffisance que la guerre mondiale a été p -éméditée et voulue par la caste militaire prussienne, qui n'y a vu que le développement naturel de ses guerres de 186.6 et de 187-0, entreprises dans le but d'agrandir la Prusse-Allemagne aux dépens de ses voisins. Malheureusement pour elle, ces sinistres projets ont échoué devant la loyauté belge, l'héroïsme français, la fidélité anglaise, la ténacité russe et le sens politique italien. > L'habit étriqué de l'Allemagne est en train de devenir une veste. La mort du Oolon*l Driant Mme Driant a reçu d'une Allemande la lettre suivante reproduite par le Petit Journal et qui confirme malheureusement la mort du colonel : if> mars 1 <) 16, Wiesbaden. Madame, Mon fils, lieutenant d'artillerie, qui a combattu vis-à-vis de Monsieur votre mari, me dit de vous écrire et de vous assurer que Monsieur Driant a été enterré avec tout respect, tous soins, et que ses camarades ennemis lui ont creusé et orné un beau tombeau. Je me hâte de joindre l'assurance de ma profonde condoléance à celle de mon fils. Mon fils vous fait dire qu'on a trouvé chez Monsieur Driant un médaillon de trois petits cœurs qu'il portait au cou. On le tient à votre disposition. Si vous voulez je pourrai vous le faire parvenir par madame la baronne de Glutz-Ruchte à Soleure, qui va avoir la bonté de vous envoyer ces lignes. Sur l'une des pièces de la chaîne est inscrit sur un fond d'or (la médaille est de l'or) " Souvenir de première communion de Marie-Thérèse, 14 juin 1902 ". Monsieur Driant a été enterré tout près du commandant Etienne Renouard, du même bataillon 57/59c;hasseurs à pied, à la lisière de la forêt de Caures, entre Beaumont et Flabas. On va soigner le tombeau de sorte que vous le trouverez aux jours de paix. Acceptez, madame, l'assurance de ma considération distinguée. Baronne Schrotter. — La Compagnie de navigation du lac Majeur a fait savoir aux autorités communales de Locarno qu'elle se trouve dans l'obligation de suspendre son service dans le bassin suisse par suite du manque de charbon. II est probable que cette suspension sera étendue au bassin italien.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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