La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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05 oktober 1917
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s.n. 1917, 05 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n29p26r44q/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY -on: ciïiq CEimnD im'Àiroi: vijf CEMT MniHERT: DIX CEHTIMK» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. ABONnunv 1 mois S «h. | S moia, 9 ah. 24mb ANNEE VENDREDI 5 OCTOBRE 1917 No. 278 LA GRANDE GUERRE ILES TANKS ALLEMANDS La situation en Afrique oriental* PFPPFSAII.I.FS RRITAMNIOITFS I Sur le front britannique, en particu- ■ lier dans les Flandres, l'activité s'est ■ surtout limitée à des bombardements ré-■ciproques à l'est d'Ypres. L'ennemi ■ bombarda violemment les positions bri- ■ tanniques situées entre la crête de To- ■ wer Hamlet et le bois du Polygone et, ■ sous le couvert de cet arrosage, son in- ■ îanterie essaya d'avancer. Mais un bar- ■ rage britannique arrêta la tentative a-Bvant que celle-ci n'eût eu le temps de ■ se développer complètement. Des élé-Bsients isolés qui avaient réussi, au nord ■ delà route d'Ypres à Menin, à dépasser ■ le barrage furent rejetés par l'infante- ■ terie. Toutes les positions visées par ■ l'ennemi ont été gardées intactes. [ Sur le front français, dans la zone de ■ la cote 344, au sud-ouest de Samogneux, ■ les Allemands, s'il faut en croire le com- ■ muniqué de Berlin, remportèrent un suc- ■ cès assez - sérieux en s'emparant de ■ 1.200 mètres de tranchées sur la pente ■ nord de la côte. Pendant la journée, ■ poursuit la version allemande, les Fran- ■ çais effectuèrent huit contre-attaques ■ sans résultat et la réaction se poursui-B vit pendant une partie de la nuit. 150 ■ prisonniers, provenant de deux divi- ■ sions, restèrent aux mains de l'ennemi. ■ Comme le communiqué français ne par- ■ le que des engagements de patrouilles ■.dans cette région, on est en droit de ■ supposer que l'ennemi a pris ses désirs ■ pour la réalité et que l'affaire se résume ■ à un engagement d'avant-postes. Un correspondant d'un journal de I Londres annonce que les Allemands, qui, ■ on se le rappelle, s'étaient abondamment ■ moqués de l'introduction des "tanks" ■ britanniques, viennent également de fai- ■ re des essais avec une arme du même ■ genre. Le "tank" allemand porte un ■ canon de 77 millimètres et deux ■ mitrailleuses Maxim; l'avant est poin- ■ tu et au sommet se trouve une tourelle ■ cuirassée; la cuirasse descend très bas ■ dans le but de protéger la roue-chaîne, ■ qui se trouve presque complètement Les Allemands y ont mis assez bien ■ de temps p>our répondre à la formida- ■ ble invention britannique, suivie de très ■ près du système de tank français, qui, ■ tous deux, entre temps, ont profité de ■ leur expérience et ont apporté aux en- ■ gins les derniers perfectionnements- ■ L'apparition des tanks allemands n'est ■ donc qu'un événement banal en soi et ■ dont les conséquences se feront sentir ■ très peu sur le front. I En Afrique orientale, la situation est ■ intéressante et pleine d'espoir; le théâ- ■ tre de la guerre se borne en oe moment ■ a un coin de la colonie et la difficulté de I ' approvisionnement en vivres des trou- ■ pes a été obviée grâce aux bases nava- ■ ]« de Kalwa et. d'e Lindi, qui se trouvent ■ à proximité du front d'opération. Les ■ troupes britanniques occupent M'ssind- ■ |^> à 100 kilomètres au sud du fort de I ™wa Kilindje, tandis que la cavalerie ■ se trouve à M' bemkuru, à 200 kilomè- ■ tres à l'ouest-sud-ouest du fort de Kis- , Les troupes parties de Lindi sont ar- ■ T'vées à Tandola, à 32 kilomètres au sud- ■ ■ouest de Lindii; les troupes britanniques ■ »ont à Mikindani et à l'embouchure du ■ Neuve Rovuma, tandis que les Portugais sont en possession de Rovuma. Les ■ Anglais s'avancent de Tunduru, près de ■ a côte, et les Portugais occupent cette ■base à 63 kilomètres au nord de la fron- ■ 1ère germano-portugaise. ■ , troupes belges. se sont avancées ■ 'Usqu à quelques kilomètres de Mahen- ■ p et encerclent cette position; les pos- ■ es britanniques se trouvent au sud de ■ ® point. Les seuls endroits importants I 0nt les Allemands disposent encore ■ Sonj Liwaie et Massassi, autour des ■ quels le filet Se rétrécit de jour en jour. ■ ; uivant les dernières statistiques au ■ iet de la guerre sous-mari,ne pour la ■ maine finissant le 30 septembre der- ■ T> 2-6oo navires sont entrés dans les ■ rts du Royaume-Uni, tandis que 2.742 navires en sont sortis. Le nombre d pertes se chiffre par 11 navires en cor paraison de 13 la semaine passée, ja géant plus de 1.600 tonnes, dans le quels se trouve un navire coulé la s maine finissant le 29 juillet et un aut au cours de la semaine finissant le août; en outre, 2 navires de moins < 1.600 tonnes ont été coulés. Il n'y a p eu de victimes parmi les chalutiers < pêche, 16 navires ont été attaqués sai succès. Suivant une communication officieus le cabinet de guerre britannique, apr avoir décidé la création d'un ministè de l'Aviation, a décidé d'adopter une \ goureuse politique de représailles aérie nés contre des villes allemandes. Toi les avions qui deviennent disponibles ; front britannique seront utilisés po l'offensive aérienne contre l'Allemagn Le premier ministre, M. Lloyd Georg et le général Smuts s'occupent perso nellement de ce problème et veillero à sa solution. Le gouvernement a do né l'ordre d'activer la production d' vions d'un type spécial; le bruit cou que Lord Cowdray se retirerait de l'A Board et le nom de M. Churchill, 11 nistre des Munitions, est mis en ava comme successeur de Lord Cowdray. o—o Le blocus complet Le directeur du War Trade Departme fait remarquer au sujet de- la proclamatii royale de lundi prohibant toutes exportatio vers la Suède, le Danemark, la Norvège et 1 Pays-Bas, que les exportations sous licen peuvent continuer. On ne se propose pas actuellement de rel ser tout examen aux demandes de telles cences, mais les exportateurs sont aver qu'ils ne doivent pas compter sur la prolo gation de cet arrangement. Les arrangements spéciaux relatifs à l'e portation de marchandises vers la Suède r tifiés dans l'avertissement du War Trade E partment du 18 août 1916, sont retir à partir de lundi prochain, et la ^uè est donc dorénavant placée sur le même pi que les autres pays Scandinaves et la Holla de. Cet ordre s'applique également aux articl consignés par colis postaux. Entre temps, toutes licences existantes po l'exportation de marchandises vers les pa sus-mentionnés doivent être considérées coi me provisoirement suspendues, à l'exceptii cependant de celles ayant trait à l'exportatii du charbon. o—o Une dédicace de Guillaume H Elle ornait son portrait, un splendide pc trait en pied qui trônait — à Venise — da le salon d'honneur d'un palais du Grand C nal. Le Kaiser, après un séjour sans doc agréable, y avait laissé ce remerciement. U bombe autrichienne est tombée, destinée sa doute à l'unjjes hôpitaux voisins. Elle a ma que son but, et voici le portrait détruit. C'est dommage. Guillaume II, qui voy: grand, même dans l'intimité, avait tenu laisser à ses hôtes un souvenir particulier : ; lieu d'y mettre son nom, comme tout le mo de, en y joignant son chiffre, ainsi qu'il si à un souverain, ou les magiques lettres I.E il fit tracer au bas de la toile ces triples mot: Wilhelm II, Kaiser der Welt, les mêmes me que l'on put lire, en Belgique, au début de guerre, sur les wagons en route nach Par, Une bombe autrichienne a effacé, avec portrait, cette dédicace prévoyante. 0—0 „ Leur service postal De nouveaux faits sensationnels vienne d'être portés devant la Chambre et le Sén américains par M. Lansing, au sujet du vas complot ourdi à travers l'Amérique par l'e pionnage allemand. Comment ces traîtres communiquaient^ avec Berlin? Les documents révélés viennent de répo dre : par courrier via Cuba, le Mexique l'Espagne et, de là, par T.S.F. en Allemagn D'autre part, un service régulier pour 1 lettres partant par paquebot espagnol saisi sait les sacs dès l'arrivée, les transbordait p bateau de pêche aux sous-marins alleman qui les portaient directement aux ports d Empires centraux. Le Pape et la paix allemande La nouvelle note du Vatican Rome, 2 octobre. — Dans la note du V; tican accompagnant les réponses à la nol papale de l'Allemagne et de l'Autriche, ! Saint-Siège exprime l'opinion que l'intentio des Empires centraux est implicitement d'aï cepter le point de vue présenté dans la nol papale, et les suggestions relatives à la restai ration des territoires occupés, ainsi que 1 solution d'autres problèmes. Le Saint-Siège ajoute qu'il est prêt à ag: ;s comme intermédiaire, soit de la part des A ■j. liés, soit de sa propre initiative, en vue d'ol j_ tenir de l'Allemagne une réponse plus explicil au sujgt de certaines questions vitales. -Reuter.Paris, 3 octobre. — D'après le Matin, re cardinal Gasparri, en remettant aux Alliés 12 texte des réponses allemande et autrichienr ie à la note papale, aurait fait remarquer qi is l'Allemagne, en omettant de spécifier les que: Je tions à discuter aux négociations de paix, r ls désire pas les éviter, mais, au contraire, e: tout à fait disposée à ouvrir des conversation: spécialement pour ce qui concerne la Belg que. — Reuter. Note. — On remarquera que ces dépêche re confirment l'article du Giornale d'Italia au si I- jet de la nouvelle note papale. Jusqu'ici, ci II- pendant, aucune information officielle ne noi is est parvenue sur ce point. lu o—o ]J Le roi d'Italie au front belge eî n_ • Voici de source officielle, de nouveaux d ^ tails sur la visite du roi d'Italie au front be ge, samedi dernier : n" Le roi d'Italie était accompagné notammei a" du ministre de l'Instruction publique,Son E: rt cellence M. Ruffini, du ministre de sa Ma ir son, Son Excellence Mattiole Pasqualini, c li- l'aide de camp général, Son Excellence le g< nt néral Brusati, du ministre d'Italie, Son Exce lence le marquis Carignani, du colonel Ca] pello, chef -de la mission militaire italienr auprès des grands quartiers généraux britai nique et belge. La rencontre des deux Souverains eut lie nt de grand matin dans un petit village de 3n frontière, où le roi Albert s'était rendu au-d ns vant de son hôte. es Les souverains se rendirent immédiatemei ce au front pour visiter les tranchées de premi re ligne. u_ Les souverains ont assisté à une revue dai j;_ un secteur du front. Trois bataillons d'infai .js terie, composés de grenadiers, de carabinie n_ et de cyclistes et un groupe de cavalerie 01 défilé superbement. x Un déjeuner a été servi à la résidence roy; G_ le ; y assistaient : le baron de Broqueville, m ,e_ nistre des Affaires étrangères, la suite di souverains, les généraux Rucquoy, Bernhein ,|e Jacques et Morel. 0£j L'après-midi, visite du grand quartier gén n ral et de l'hôpital de campagne du colon Depage. es Les souverains furent ensuite reçus par ministre de la Guerre, le lieutenant-génér ur De Ceuninck. De là, on se rendit à Furnes c vs les rois, du haut de la grande tour, ont ei n_ par ce temps clair, une superbe vue de toi 3n le front belge. Ensuite, visite des plus intéressantes à section photographique de l'aviation qui a e l'honneur de retenir tout particulièrement l'a tention du roi d'Italie. ! La journée s'est terminée sur le charr d'aviation par une brillante envolée de n< ir_ meilleurs pilotes, qui ont provoqué l'admir; tion par leur habileté et leur audace : exe a_ ci ces variés, consistant à faire la " feuil te morte" et à descendre "en vrille". Notre pr le mier as Thieffry a été décoré des mains c ns Sa Majesté. n_ Au dîner assistaient : le ministre de la Gue re, les généraux Drubbel et Biebuyck. (;t La séparation eut lieu à la frontière, tri ^ tard dans la soirée. JU Sa Majesté le roi d'Italie a daigné exprimi n_ à différentes reprises l'impression de vie intei i(j se et de force que lui inspirait notre armé Il a eu aussi des paroles d'admiration pour . .' population civile qui demeure stoïque sous lt bombardements incessants. la o—o [e Les prêts américains à la Belgiqu Washington, 3 octobre. — La Trésorer annonce un prêt de 10 millions de francs à ! Belgique, ce qui porte le total des prêts à ! Belgique à 275 millions de francs, et le tôt; nt des prêts à tous les Alliés à 2 milliards 5c at millions de francs. — Exchange. te o—o Une offre de 150.000 francs ls On apprend de Chicago que M. Tobia n- chancelier de l'Ecole de droit, qui avait donr et sa démission de président de la Société d< e. Amis de la Paix, quand il fut convaincu d< es tendances pro-allemandes de cette société, s- déclaré qu'il avait reçu, antérieurement à s ir démission, une offre de 30.000 dollars de ls part d'une banque à Stockholm pour travai es 1er en faveur de l'embargo sur l'exportatic des munitions et de la paix avec l'Allemagn Les francs-macons et la Belgique Nous avons reçu la lettre suivante que no-e tre souci constant de loyauté et d'impartialité e nous font un agréable devoir de publier : " LOGE ALBERT DE BELGIQUE e A L'ORIENT DE LONDRES l- a Londres, 1er octobre 1917. T Monsieur le Rédacteur en chef de 1- la Métropole, Le 19 juillet dernier, la Métropole pu-e bliait un article intitulé : La Paix que demandent les Francs-Maçons alliés, et e donnait divers renseignements au sujet e d'un Congrès des maçonneries des' na-e tions alliées et neutres, réunies à Paris ie les 28, 29 et 30 juin 1917. >- Sur la foi des commentaires du XXe e Siècle et de renseignements incomplets émanant d'autres journaux français et '' italiens, vous faisiez à ce Congrès le reproche d'avoir complètement oublié la ,s Belgique. 1- S'il avait fallu accepter l'exactitude des renseignements de faits donnés par ■s vos sources, l'oubli eût été plus qu'impardonnable et la Franc-Maçonnerie belge eût eu des raisons péremptoires de protester contre l'attitude du Congrès.Le compte rendu des travaux et le tex-[_ te intégral des rapports vient de me parvenir. ILlave entièrement le Congrès de it tout reproche et je serais heureux de voir c- la Métropole compléter spontanément les i- renseignements qu'elle publiait il y a peu 'e de temps. Je vous donne donc copie j~ in terminis des passages du beau tra-~ vail du F. • . A. Lebey, rapporteur gé-le néral, qui regardent notre patrie, i. Le Congrès avait pour but, rappelons-le, non pas de formuler lès conditions de u paix, mais de jeter les bases de l'orga-'a nisation de la Société des nations après 5" la guerre et de réaliser d'une façon pra-tique l'arbitrage international. Après avoir établi clairement que l'Allemagne ne pourrait rentrer dans la Sois ciété des nations que si elle subissait au i- préalable une régénération complète et 's devenait une nation libre, le rapporteur lC continuait- en ces termes : 1- ... page 2g... Nous n'avons pas à définir i- ni à délimiter les conditions de la paix. Au :s surplus, anticiper sur l'œuvre des diplomates 1, serait vain ; une grande partie de cette œuvre dépend en outre des événements qu'il est dans î- leurs lignes exactes, ou même vagues,toujours si difficile de prévoir. Nous pouvons du moins, sans préjuger de toutes les autres mesures le susceptibles d'être prises dans l'intérêt de la al sécurité de l'Europe et du monde, indiquer ù - les quatre points principaux qui nous appa-1, raissent nécessaires : ît 1. Retour de l'Alsace-Lorraine à la France. 2. Reconstitution par la réunion de ses tn.is a tronçons de la Pologne indépendante, u 3. Indépendance de la Bohême, t- 4. En principe la libération ou l'unification de toutes les nationalités aujourd'hui oppri-p niées par l'organisation politique et adminis->s trative de l'Empire des Habsbourg en des 1- Etats que lesdites nationalités exprimeront r- par un plébiscite. le (Note du rapporteur). Comme l'Alsace-Lor-raine à la France, le Trentin et Trieste re /ien-le nent de droit à l'Italie. Quant à la Belgique, MM. • . FF. • , contl-r- nue le rapporteur à la page 30, si je n'en ai pas parlé, vous savez déjà pourquoi. Pour ;s nous, elle n'a jamais cessé d'être libre. De même que sa pensée, l'admiration que nous ;r lui avons vouée n'a jamais quitté un instant i. nos cœurs ; associés à elle dans le martyre et dans la lutte, nous n'avons jamais dissocié sa a cause de la nôtre, son territoire de celui de !S nos provinces envahies ; de même que nos provinces seront libérées, de même la Belgique, plus forte, plus unie encore, sacrée par la beauté de sa résistance, balayera du fait de la e guerre la souillure de l'étranger qui n'a pas voulu seulement l'envahir, mais qui entendait ie encore en même temps la déshonorer. Elle a a subi un dur calvaire, elle a vu la destruction a systématique s'acharner sur ses merveilles ; jl elle n'en ressortira que plus radieuse, plus l2 grande... Il faut que la Belgique cesse d'être piétinée par la lutte des autres pays, il ne faut plus qu'elle soit le champ de bataille ensanglanté ; elle doit aussi devenir un terrain de rapports internationaux pacifiques ou l'on ira méditer sur les champs de bataille du passé 5 du moyen d'éviter les guerres de l'avenir... lé (P- 3o.) Ce passage du rapport du F. • . Lebey s est décisif. La Belgique n'a pas été ou-,a bliée par le Congrès maç. • . ; bien au ia contraire, elle est destinée, dans sa pen-1. sée, à devenir la capitale, le centre de n la Société des nations. Les souffrances 3. longues et imméritées^ la beauté de son attitude, son attachement à la parole donnée lui méritent plus que toute autre nation cet honneur et ce privilège. Telle a été la pensée du Congrès tout entier. Aucune voix discordante ne s'éleva, aucun débat n'eut lieu. Il n'en pouvait être autrement dans une réunion de francs-maçons au sujet de l'avenir de la Belgique. Entre honnêtes gens probes et libres, aucune divergence de vues en cette matière n'était possible. La restauration intégrale de la Belgique est un axiome pour la Maçonnerie des pays alliés comme des pays neutres- Elle est la base de la paix du monde. Sauf, peut-être, les dirigeants allemands, l'humanité entière en a conscience. Mes renseignements oraux m'avaient convaincu depuis longtemps de l'erreur dans laquelle une documentation inexacte avait fait verser la Métropole. Toutefois, je n'ai voulu la rectifier alors, ne voulant me baser que sur le texte é-crit, complet et officiel des travaux du Congrès. C'est ce que je m'empresse de faire aujourd'hui. En vous remerciant d'avance de la courtoise hospitalité que vous voudrez bien donner à ces lignes, je vous prie d'agréer, Monsieur le Rédacteur, l'assurance de ma considération très distinguée.PAUL DUCHAINE, Avocat près la Cour d'appel de Bruxelles, Vénérable Maître de la R. • . Loge Albert de Belgique à l'Orient de Londres. o—o Guillaume II et Nicolas II Comment fut annulée la convention de Bjoerkœ On a lu ces jours derniers par quelle série d'intrigues l'empereur allemand avait réussi à persuader le tsar de la nécessité de former avec la France une triple alliance dirigée contre l'Angleterre. Il importait alors d'obtenir l'adhésion du Danemark à cette coalition antibritannique. Guillaume II fit à la cour du vieux roi Christian IX une visite qui n'aboutit pas, mais qui fournit aujourd'hui à la Gazette de l'Allemagne du Nord un faux-fuyant pour excuser l'erreur diplomatique de l'empereur : c'est selon ce journal, M. Isvolsky, alors ministre de Russie à Copenhague, qui aurait encouragé Guillaume à s'aventurer sur ce terrain en l'assurant qu'il y avait en Danemark tout un parti prêt à accepter l'occupation du pays par les armées allemandes opérant contre l'Angleterre. M. Isvolsky se défend d'avoir jamais amené la conversation sur ce sujet. Il a simplement répondu, dans la conversation, au flux de paroles de son impérial interlocuteur, se bornant à admettre qu'il y avait, en effet, des Danois capables de ne pas résister à une violation de la neutralité de leur pays. Ce que Guillaume II en a conclu démontre seulement combien la haine contre l'Angleterre aveuglait le souverain allemand. En même temps qu'il rectifiait, sur ce sujet, les allégations de la Gazette de l'Allemagne du Nord, M. Isvolsky a profité de l'interview pour raconter comment le traité signé à Bjoerkœ fut annulé par le gouvernement russe. Nous empruntons la substance de ses déclarations au Journal des Débats : " De retour de Bjoerkœ, Nicolas II fut éclairé par le comte Lamsdorf sur la portée du papier perfide que Guillaume II avait réussi à lui faire signer. Avec l'assentiment exprès du tsar, le ministre des Affaires étrangères défit ce qu'avait fait le souverain. Il ne fut donné aucune suite au projet d'exercer une pression sur la France pour la faire adhérer au traité germano-russe. En communiquant le traité à M. Nélidof, ambassadeur à Paris, le comte Lamsdorf ne lui donna nullement pour instructions d'en entretenir le gouvernement français dans le sens désiré-par Guillaume II. Bien au contraire, M. Nélidof comprit. Il se tut au quai d'Orsay et répondit que la France n'adhérerait jamais au traité. Le comte Lamsdorf en profita pour faire déclarer _à Berlin que, l'adhésion de la France envisagée par les deux souverains à Bjoerkœ venant à manquer, le traité n'avait plus de raison d'être. En 1907, à l'entrevue' de Swine-munde, où le tsar s'était cette fois fait accompagner par M. Isvolsky, devenu dans l'intervalle ministre des Affaires étrangères, le successeur du comte Lamsdorf renouvela cette déclaration au comte de Bulow. Le chancelier allemand ne protesta pas. Ainsi s'évancuit une des combinaisons les plus chères à Guillaume II." o—o M. Alexandre Halot, sénateur, vient d'arriver en Suisse après avoir subi deux ans de captivité en Allemagne.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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