The IVewspaper for Beigian» LA MÉTROPOLE ONE PENWY «ONT : CINQ CENTIMES aOLLANDE : VIJF CENT ÏONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43. Ch&ncery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holbom 212. ABONNEMENT ; lTmois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25** ANNEE DIMANCHE 6 ET LUNDI 7 JANVIER 1918 No. 6-7 o-io-JEsmietne j I Nouvelle avance en Palestine I Le mystère de Brest-Litovsk I Annexionnistes et démocrates allemands Les négociations de paix russo-allemandes ont été reprises samedi à Brest-Litovsk et, dans le monde entier, on at-t«id avec un intérêt évident ce qu'il va e* sortir. Les Bolsheviks maintiendront-ils devant les plénipotentiaires centraux l'attitude intransigeante qu'annoncent leurs proclamations de Pétrograde, ou bica ne font-ils que jouer la comédie et les Allemands réussiront-ils à leurrer le peuple russe avec de nouveaux trompe-l'œil? Il faut attendre les événements pour pouvoir et décider et nous ne hasarderons pas une opinion définie sur ce sujet délicat. Quoi qu'il en soit, un télégramme de Varsovie via Berlin et Amsterdam annon-oe pompeusement au monde que le train spécial transportant les plénipotentiaires oeatraux a traversé vendredi la Pologne. Ils comprennent notamment du côté allemand, le baron von Kûhlmann, le général Hoffmann, le secrétaire de légation voa Hoesch, le Dr. Kriege, directeur à la Wilhelstrasse, Herr von Rosenberg, les conseillers de légation von Baligand et ron Bulow et... le Herr Professor Dr. Eaiil Opik, peintre portraitiste, invité par Kûhlmann pour immortaliser (?) les tètes réunies des Boches et des Bolsheviks en palabre. Une autre dépêche allemande annonce ^ 1'«rivée à Brest de la délégation ukrainienne, composée des sieurs Lewitcky, Lajbinsky, Polosoff et Sewrjuk, quatre *embre de la Rada dûment autorisés, dit-on, par le "gouvernement du peuple de l'Ukraine" à négocier avec les Centraux; ils déclarent qu'ils veulent une paix démocratique et rapide et qu'ils espèrent pouvoir agir de concert avec les ■Hiximalistes. Il faut noter que les suspicions que nous avons exprimées au sujet d'un changement d'attitude des Ukrainiens se confirment. Le Dr. Ha-rdd Williams, l'habile correspondant de la Daily Chronicle à Pétrograde, marque que le ministre de la Guerre, M. Petlu-ra, organisateur de l'armée ukrainienne, a été remplacé par un avocat du nom de Porsch et "d'autres modifications suggèrent l'3 possibilité d'une modification | de l'antagonisme prononcé qui existait récemment de la part de l'Ukraine envers les Centraux". Quoi qu'il en soit et en attendant que les dépêches nous édifient sur ce qui se passe à Brest, la scène principale du drame semble s'être déplacée de la Russie vers l'Allemagne, où une vive bataille, probablement plus vive que ne le disent les télégrammes et les journaux germaniques étroitement censurés, se livre entre les, pangermanistes et les démocrates, entre les partisans de la politique du poing armé et les anti-annexionnistes. Il faut placer un certain espoir dans cette opposition. N'oublions pas qu'en allant à Brest, le gouvernement allemand a don-fié à son peuple un avant-goût de la paix ^ que si les négociations devaient être rompues à cause de l'intransigeance des pangermanistes, la désillusion profonde qu un tel événement provoquerait pourrait avoir des conséquences sérieuses. Comme nous l'avons déjà dit, Hertling et Kûhlmann jouent une dangereuse partie, et si leur cauteleuse manœuvre échoue, ils auraient certainement à en payer les pots cassés sous forme d'une crise grave. On devine très nettement tous ces faits sous la prudente grisaille du compte rendu officiel de la séance du Comité central du Reichstag tenue jeudi et publié par 1 Agence Wolff avec un retard caractéristique. Sous la présidence du président du Reichstag, Je Dr. Kaempf, on y dis- ! cuta les négociations de paix. Le Chancelier impérial jeta d'abord un peu d'eau bénite de cour sur les socialistes en saluant "avec satisfaction l'occasion fournie ali gouvernement et aux représentants idu peuple de conférer confidentiellement t»u sujet des décisions importantes et décisives qui sont maintenant en discus sion". Il marqua aussi le désir du gouvernement de recevoir les "suggessions des représentants du peuple" au cours des négociations. Puis en l'absence de Kûhlmann, le sous-secrétaire aux Affaires étrangères, baron von dem Bûssche, qui est, si nous avons bs>nne mémoire, l'ancien ministre allemand à Bucarest, impliqué dans les vilaines affaires de bombes et de bacilles, fit un long exposé historique des négociations. Le compte rendu officiel ne fait cependant aucune mention de la récente dénonciation russe de 1' "hypocrisie" et des "mensonges" des Centraux; il se contente d'indiquer le point de vue russe et dit d'une façon générale : "Les négociations furent naturellement très difficiles parce qu'elles durent çtre conduites entre une coalition d'une part et une seule puisance de l'autre. Le public fut informé de leur cours d'une façon plus complète que d'habitude- Une autre dif- \ ficulté, c'est qu'à la suite cette espèce de reportage public les membres de l'Entente furent à même de contrecarrer les négociations. De vifs efforts ne manquèrent pas d'être faits à cet égard par la mise en circulation de fauses nouvelles." Le compte rendu n'accorde que vingt lignes au début que provoqua cet exposé. Il dit simplement qu'un membre du Centre approuva dans son ensemble l'attitude des représentants du gouvernement à Brest marquant que "les corps constitutionnels (sic) existant maintenant en Pologne, en Lithuanie et en Cour-lande et établis sur la loi valide expriment, en fait (resic), la volonté du peuple ( !) dans ces territoires." Un membre socialiste dit au contraire que la vie politique y est "obstruée par la pression militaire qui doit être éloignée". Cette double attitude est, en un mot, l'essence du problème. Dans son compte rendu de la séance, le Voruvàrts attribue du reste au représentant socialiste, David, une attitude plus énergique encore. La discussion devait reprendre vendredi- D'après d'autres nouvelles, les Allemands se refusant à transporter le siège des négociations à Stockholm ou à Berne et aussi à accepter les paragraphes i et 2 des proportions russes relatifs à l'évacuation des territoires occcupés, ■mais ils acceperaient un "plébiscite démocratique". Reste à voir dans quelles conditions ! D'autre part, une rupture est toujours dans l'ordre des possibilités. Enfin, la "commission" germano-russe des prisonniers de guerre qui siège à Pétrograde est arrêtée par les exigences exagérées de Trotsky. Deux officiers français auraient été assassinés par les extrémistes à Irkoutsk (Sibérie). On annonce que le gouvernement suédois aurait reconnu la république finlandaise.La gelée et la neige ont pratiquement interrompu les opérations sur le front occidental. Il y a eu cependant quelques petites affaires. Sur le front de Cambrai, près du canal du Nord, quatre postes avancés britanniques ont été refoulés; au sud de Lens, par contre, la ligne anglaise a été avancée. Les Allemands ont per- i du assez bien de monde dans une attaque manquée contre les tranchées françaises près d'Anspach en Haute-Alsac Les aviateurs ont été actifs. Les Anglais ont détruit et descendu huit avions boches et lancé cinq cents bombes derrière i les lignes, notamment dans la région de ■ Metz. Au nord de Jérusalem,' les troupes du général Allenby ont fait une nouvelle avance d'un kilomètre et demi, sur la route de Séchem. Les aviateurs autrichiens ont de nr i veau bombardé Trévise et Padoue. Le front italien est pratiquement immobilisé et il ne faut plus s'attendre à aucune action importante avant le printemps. L'invasion de la plaine vénitienne est définitivement arrêtée. La défense économique Le Comité international des Ligues anti-germaniques Le 20 janvier aura lieu à Paris, 28 boulevard des Italiens, l'assemblée générale du Comité international des ligues antigermaniques. La séance sera très importante; elle sera présidée par l'abbé Weterlé, député français; le professeur sénateur Bossi et le professeur Louni. A l'ordre du jour : 1. Réclamation pour la mise en œuvre immédiate des résolutions de la conférence économique de juin 1915. 2. Etablissement dans tous ,les pays d'une marque nationale d'apposition obligatoire sur "toute marchandise à importer ou exporter en un des pays alliés. 3. Demander au gouvernement l'application d'un nouveau tarif douanier en remplacement des tarifs anciens maxima et minima dans le mode suivant : a) Tarif réduit pour colonies et pays de protectorat; b) Tarif préférentiel avec puissanoes1 -alliées ; c) Tarif à établir pour puissances neutres ; d) Tarif de défense contre les Etats centraux et leurs alliés. Le Comité international qui a su grouper à ce jour plus de cinquante organismes antiallemands : trente et un français, deux anglais, trois belges, douze italiens, un portugais, plusieurs tchèques, recueille tous les jours de nouvelles adhésions e' constitue un puissant organisme antigermain.Le président pour la Belgique est M. Pol Mouton, Villa Benita, Nice-Cimiez. Les associations économiques belges qui désireraient s'affilier au Comité international sont priées d'adresser leur adhésion et d'envoyer les communications pour le Congrès au Dr. Clément Philippe, secrétaire-général, fondateur, Palaoe-Hotel, Bloomsbury Street, London, W.C.i. M. Gustave Daij vient d'être désigné pour représenter la Ligue des Patriotes à cette assemblée. o—-o La Hollande et les prisonniers de guerre anglais Amsterdam, 3 janvier.— Le correspondant du Telegraaf à Rotterdam dit que le major-général Sir John Hanburg-Wil-liams, chef du département des prisonniers de querre britanniques à La Haye, a introduit une protestation auprès du gouvernement hollandais au sujet de la confusion qui a régné hier pendant l'embarquement de prisonniers de guerre blessés. La protestation dit que, à cause des arrangements insuffisants, des hommes grièvement blessés ont été placcés sous le pont, ce qui, au cas d'accident au navire, les aurait exposés à une mort certaine.Le major-général Onnen, chef du département hollandais des prisonniers di guerre, a l'intention de protester contre le retard dans l'arrivée des trains allemands, auquel on attribue la confusion. •Une enquête aprofondie sera faite.— Reuter. o—o Les paquebots anglo-français Conférence pour dominer le trafic ries voyageurs dans l'Atlantique A la suite de négociations conclues récemment entre les grandes compagnies transatlantique. anglaises et françaises intéressées dans le trafic de l'Atlantique il sera formé une conférence pour diriger et accaparer le trafic des passagers et pour traiter toutes questions s'v rapportant. Elle s'appellera la conférence atlantique et remplacera celle qui existait avant la guerj-e et qiti comprenait les principales lignes allemandes, celles-ci étant dorénavant exclues. La conférence travaillera de concert avec les conférences similaires existantes de Liverpool, de l'Italie et d'Amérique visant les différents trafics de l'Atlantique du Nord, et son secrétaire, qui est déjà nommé, siégera à Paris. o—o L'assemblée constituante russe L'agence télégraphique Bolshevisque publie les renseignements suivants : En vue du quorum nécessaire pour l'assemblée constituante, comprenant les députés n'ayant pas présenté leur mandat dans la forme- requise et ceux qui étant arrivés à Pétrograde ont quitté cette Ville, il est probable que le quorum nécessaire sera atteint peu après la Noël. Le conseil des commissaires a fixé l'ouverture de l'assemblée constituante au 18 janvier prochain a condition qu'il y ait un quorum composé de quatre cents membres. La reconstruction ministérielle LES ARRETES ROYAUX Le Ministère de la Reconstruction nationale. — M. Hymans, ministre des Affaires étrangères.— M Brunet, membre du Conseil des ministres. — Le "Ministre de l'Intendance civile et militaire". Les trois "Comités de guerre et de reconstruction". Le Moniteur belge des 1er et 2 janvier 191! sept arrêtés royaux décrétant les importante et la composition du ministère et qui sont nous avons fait prévoir. Nous publions aujourd'hui, in-extenso, ce Ceux-ci sont précédés d'un Rapport au j Havre, le 25 décembre 1917. Nous le repr Le ministère de la Reconstitution nationale. ALBERT, Roi des Belges, A,tous, présents et à venir, Salut. Sur la proposition de notre ministre des Affaires étrangères ; Nous avons arrêté et arrêtons : Article premier. — Il est créé un ministère de la Reconstitution nationale. Art. 2. — L'administration centrale du ministère de la Reconstitution nationale comprend : a) Le cabinet du ministre ; b) Le secrétariat général ; c) L'office du ravitaillement ; 4) Le secrétariat général des Comités de guerre et de reconstitution. Art. 3. — Les services de la comptabilité et de la bibliothèque du ministère des Affaires étrangères seront communs au ministère des Affaires étrangères et au ministère de la Reconstitution nationale. Art. 4. — Le cabinet politique du ministre des Affaires étrangères, créé par notre arrêté du 4 août 1917, est transféré au ministère de la'Reconstitution nationale. Il prendra la dénomination de cabinet du ministre de la Reconstitution nationale. Art. 5. — Notre ministre des Affaires étrangères est chargé de l'exécution du présent arrêté.Donné en notre quartier général, le 1er janvier 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre des Affaires étrangères, CH. DE BROOUEVILLE. M. de Broqueville, ministre de la Reconstitution nationale. ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut. Sur la proposition de notre ministre de la Justice, Nous avons arrêté et arrêtons : Article premier. — M. Charles de Broqueville, notre ministre des Affaires étrangères, est chargé du portefeuille de la Reconstitution nationale. Il est déchargé, à sa demande, du portefeuille des Affaires étrangères. Art. 2. — Notre ministre de la Justice est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné eç notre quartier général, le 1er janvier 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre de la Justice, H. CARTON DE WIART. .1/. Hymans, ministre des Affaires étrangères ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut. Sur le proposition de notre ministre de la Reconstitution nationale ; Nous avons arrêté et arrêtons : Article premier. — M. Paul Hymajis, notre ministre des Affaires économiques, est chargé du portefeuille des Affaires étrangères. Il est déchargé, à sa demande, du portefeuille des Affaires économiques. Art. 2. — Notre ministre de la Reconstitution nationale est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 1er janvier iqi8. ALBERT. Par le Roi : Le ministre do la Reconstitution nationale, CH. DE BROOUEVILLE. M. Poullct, " chargé du portefeuille des Affaires économiques ". ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut. Sur la proposition de notre ministre de la Reconstitution nationale ; Nous avons arrêté et arrêtons : Article premier. — M. Prosper Poullet, notre ministre des Sciences et des Arts, est chargé du portefeuille des Affaires économique. Art. 2. — Notre ministre de la Reconstitution nationale es chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 1er janvier 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre de la Reconstitution nationale, CH. DE BROOUEVILLE. î, qui nous est parvenu hier, publie le texte des s modifications attendues dans l'organisation conformes dans leurs grandes lignes à ce que s importants documents. îoi signé par M. Ch. de Broqueville et,daté du oduirons demain. M. Brunet, membre du Conseil des ministres ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut. ' Sur la proposition de notre ministre de la Reconstitution qationale ; Nous avons arrêté et arrêtons : Article premier. — M. Brunet, membre de la Chambre des représentants, ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats, est nommé mem-. bre de notre Conseil des ministres. Art. 2. — Notre ministre de ia Reconstitution nationale est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 1er janvier 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre de la Reconstitution nationale, CH. DE BROOUEVILLE. Le " ministère de l'Intendance civile et militaire " ALBERT, Roi-des Belges, A tous, présents et à venir, Salut. Revu notre arrêté du 4 août 1917, créant un ministère de l'Intendance; Sur la proposition de notre ministre de la Reconstitution nationale ; Nous avons arrêté et arrêtons : Article premier. — Le ministère de l'Intendance prend la dénomination de : ministère de l'Intendance civile et militaire. Art. 2. — Les attributions de notre ministre de l'Intendance civile et militaire sont fixées, au point de vue militaire, par notre arrêté du 4 août 1917 et par l'accord intervenu, le 4 septembre 1917, entre nos ministres de la Guerre et de l'Intendance. Art. 3. — Au point de vue civil, ses attributions consisteront à mettre à la disposition de notre ministre de l'Intérieur, les approvisionnements nécessaires à la population civile, spécialement en ce qui concerne l'habillement* le couchage et l'alimentation, en tant que les mesures dont il s'agit incombent au département de l'Intérieur. L'exercice de ces attributions sera réglé par un accord à intervenir entre nos-ministres de la Guerre, de l'Intérieur et de l'Intendance civile et militaire. Art. 4. Le ministre de l'Intendance civile et militaire est autorisé à faire des achats pour les autres départements qui s'adresseront à lui' et pour les organismes que désignerait éventuellement notre Conseil des ministres. Art. 5. — Notre ministre de la Reconstitution nationale est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 1er janvier 1918. ALBERT. Par le Roi : Le ministre de la Reconstitution nationale CH. DE BROQUEVILLE. Les trois Comités de guerre et de reconstitution ". ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut. Revu notre arrêté du 4 août 1917 constituant un Comité de guerre et de reconstitution du pays ; Sur la proprosition de notre ministre de la Reconstitution nationale, Nous avons arrêté et arrêtons : Article premier. — II est constitué trois Comités dits Comités de guerre et de reconstitution. Ils ont pour objet d'étudier les questions qui se rattachent à la guerre et de préparer ia solution des problèmes que soulèvent l'état de guerre et d'après guerre. Les Comités soumettent, quand il y a lieu, à notre Conseil dos ministres, le fruit de leurs travaux. Art. 2. — Le premier Comité s'occupe des questions relatives à l'armée et aux relations extérieures. Il est composé de nos ministres de la Reconstitution nationale, de la Justice, des Affaires étrangères, des Finances, des Colonies, de l'Intendance civile et militaire, de la Guerre, et de M. le comte Goblet d'Alviella, notre ministre membre du Conseil. Art. 3. — Le second Comité s'occupe de la Reconstitution économique du pays et de la léparation des dommages de guerre. Il est composé do nos ministres de la Reconstitution, nationale, des Affaires étrangères, de l'Agriculture et des Travaux publics, des Chemins de fer. Marine, Postes et Télégraphes, (Voir suite jème page, 3ème colonne)

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