La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 26 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dn3zs2m903/
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The Newspaper for Belgrlan*. LA MÉTROPOLE I ONE PENNY j. lfr. CIIQ CEITIMBI BS?f.i»ii>s vu» «n BnlK MX CMTIMH PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telepkone : Holkorn 212. T 3 mois ç shs Abonnements : j 6 mois 17 «h, l i an 3a «fa, 25Ma ANNEE VENDREDI 26 JUILLET 1918 Registered at the G. P. O. as a Newspaper. No. 207 LA GRANDE GUERRE I Grève métallurgique en Angleterre Nouveaux progres allies I Le "Justicia" torpillé 1 jeudi miui. loimes, en route pour i mnerique. u u avaii. pas de passagers à bord. L'équipage de 600 ysré tous leurs efforts et quoiqu ils e« hommes fut sauvé, à l'exception d'onze hom-Ut dire dans leurs communiqués qui re- mes tués par l'explosion. Le navire se défendit de plus en plus le caractère de plaidoi- penda^- rg heures contre les sous-marins pour la défense, les Allemands ne réussis- d'après certains témoignages, étaient au pas à arrêter l'avance méthodique des Al- nombre de huit, et qui ne déchargèrent pas dans le saillant de la Marne. Certes, com- moins de dix torpilles. Deux de celles-ci furent nous l'avons dit hier, cette avance n est détruites à coups de canon, dans l'eau. Le générale et rencontre une forte opposi- Justicia était le Statendam construit pour la mais pour être plus localisée elle ne s en Holland-Amerika Lijn, chez Harland et Worf luit pas moins aux points les plus sensi- ^ Belfast, repris en 1917 par le gouvernement delà ligne et embarrasse de plus en plus britannique et cédé aux Etats-Unis pour ser- vir de transport. Il avait fait deux voyages en l'Ourcq et la Marne, les Franco-Amé- cette qualité ayant chaque fois 6.000 hommes font repris leurs attaques mercredi ma- à bord ■t ont remporté d'importants avantages. La destruction de cette grosse unité ne doit t capturé le petit village d'Armentières, pas nous faire perdre de vue que c'est là un 'à un kilomètre au delà de la route de fait isolé. La statistique des pertes maritimes Lns Château-Thierry, occupé tout le Bois en juin est en effet extrêmement favorable. Y îiàtélet et enlevé le village de Bresy, sur compris celles des neutres elle ne s'élève qu'à gne de chemin de fer. 275-^9 tonnes, contre 357.534 en mai, 3I3.4Ï6 p . , z - , en avril 19 8iet 893.877 en avril 1017—le plus .progrès ainsi réalisés qm, sur certains mauvais ^ ts, dépassent trois kilome res, m Jamais depuis le début de la piraterie à ou- Banquement par le sud 1 importent centre ^ ous-marins n'ont obtenu d'aussi julchy-le-Château, bastion avancé de hère- p;ètres résultats ue le mois dernier et cela Tardenois, auquel le généra v°n malgré le temps favorable et la longue durée :croche désespérément. Il est probable que des 8 e résistance n a poui but que de retar er annonce officiellement de Vienne que int que possible 1 avance des i 'n. l'empereur Karl a accepté la démission du e, dont leur avant-gai de n es e oi^n ^ Seidler, premier ministre autrichien, ntenant que de 8 kilomètres, ain e pei Qn par[e çzernjn ou jg Burian pour le tre au Kronprinz d évacuer les soc^s res remplacer, mais, en vue du bloc yougo-slave- ortants de matériel de guerre accumu es tchéco-slovaque et polonais, leur situation sera lis deux mois dans la ville en vue t une toujours impossible. nœ au sud de la Marne. Les aviateuis si- ^e Honduras a déclaré la guerre à l'Allema- lent en effet des symptômes de cette éva- gne lion- La grève des munitionnistes de Coventrv u nord-est de Château-Thierry, les Aile- s'est étendue à Birmingham, où 60.000 ou- ids ont réagi en grande force mardi soir vriers ont abandonné le travail à la plus éussirent même à certain moment à re- grande gloire du Kaiser — comme disent ceux idre le village d'Epieds, mais les Arriéri- de Woohvich. La grève est manigancée par des s ne fléchirent pas, revinrent à l'attaque, bolchévistes et des organisations pacifistes irent le village, et poussant résolument de pour lesquelles les autorités paraissent avoir ant, capturèrent le hameau de Trugny et beaucoup trop d'égards. ssèrent leurs lignes au delà de Courpoil, ^ sant une avance de trois kilomètres. u nord de la Marne, les Franco-Américains L indépendance,, des Flandres nèrent du terrain devant Jaulgonne et rtières, dans le forêt de Fère, où l'avance Berne, 19 juillet.— Le journal officiel ba- naturellement difficile. Ils élargirent aussi varois, Badischer Kurier, dit que l'Allema- tête de pont de Tréloups (à plus de 15 gne doit tenir sa parole pour aider les Fia- mètres à l'est de Château-Thierry) et pé- mands dans leur lutte contre la nation fran- èrent dans la partie sud de la Forêt de Riz. çaise. L'indépendance flamande doit être is ce secteur ils capturèrent cinq canons garantie par le traité de paix, dit le jout- ijo, environ 50 mitrailleuses et un matériel nal, qui ajoute : sidérable. "Nous autres, Allemands, ne devons pas a lutte a été vive aussi entre la Marne et oublier que les Flamands sont de sang al- Is. Après un bombardement qui se pour- lemand et spécialement nous autres, cat'no- pendant toute la journée de mercredi, ljques de Bavière, ne devons pas rester in- palement dans le secteur des Bois de différents à la lutte du fidèle peuple ca;ho- :on et du Roy, les Allemands contre-at- lique des Flandres, qui, comme es Irlan- rent dans la région de Vrigny, où l'avan- dais, combat pour l'indépendance naïiona- iée menace le plus directement Fismes. je_>> Anglais nen seulement pulvérisèrent ces j es Dùsseldorfer Nachrichten proposent ts et maintinrent toutes eui s posi jons auss; une Flandre indépendante unie à l'Al- encore, passant a offensive, capturèren ,emagne par un pom consistant en la vii]e s de Reims au sud de Couimas e ren ^ Liège. Ceci, évidemment, dit le ji arnal, urs centaines de prisonniers. Ce bois est imp]ique ,e dëmembrement de la Be!g=que, même de la vallée e i 1 re. mais cela est fort naturel, la Belgique étant communique français annonce que les éjâ divisée gn deux ferritoires linguistk]ltes fa,tes mardi dans 'offensive locale de di£érents._ Times_ î, au nord de Montdicher, comprennent prisonniers, dont 52 officiers (y compris ^ e chefs de bataillon), quatre canons de L'Hypocrisie de Hintze agne de 77, quarante-cinq mortiers de aée et trois cents mitrailleuses ! j estime que depuis le début de leur of- La Gazette de Cologne cite, en disant Pve marquée du 15 juillet les Allemands qu'elle y voit comme un programme de ■ perdu au total 180.000 hommes. Leur po- l'activité future du nouveau secrétaire P" reste précaire, car ils éprouvent les plus d'Etat aux affaires étrangères, l'amiral ■mies difficultés à approvisionner les tiente- ^ fj;ntze l'allocution qu'il a prononcé Ïfc divisions qu'ils ont concentrées dans un k ;j ^rni ; , it saillant où la plupart de leurs voies de ^ * j . munication sont exposées aux bombarde- tout le .moins qu au point de vue de 1 hy- l^s d'artillerie et d'aviation. On peut tou- pocrisie, le comte Hertling- a eu bien rai- |r$ s'attendre à une retraite de von Boehn son de dire que la nomination de l'ami- l'a ligne de la Vesle, mais ce développement ral von Hintze ne change rien aux prin- ■^nd de facteurs qu'il serait prématuré de cipes de la politique extérieure de l'Al- ■ute,r- lemagne. |-;i situation générale peut en tout cas être Itérée avec la plus grande confiance. Ce n'est pas, a affirmé M. von Hintze, pour un discours qu'il a prononcé mercredi à faire des conquêtes, et soumettre d'autres peu- ■dres, le général Smuts a confirmé que les pies ou avoir de L'argent que nous combattons, fts-Unis envoient actuellement pKis d'un mais pour que notre patrie devienne et reste [rt de millions d'hommes en France chaque aussi dans l'avenir ce qu'elle était et ce qu'elle |k et qu'à ce taux il ne faudra plus beau- a le droit d'être. Les paix que nous avons con- |P de temps pour qu'ils aient constitué une dues jusqu'ici montrent que nos buts de guer- l"» aussi nombreuse que celles de la Fran- re ne sont pas seulement des phrases, mais des |et de l'Angleterre réunies. La victoire, a réalités : c'est nous qui avons libéré la Polo- PW le général Smuts, qu'elle soit proche ou gne, la Finlande, la Courlande, la Lithuanie Ignée encore, est aussi certaine que le lever et l'Ukraine du joug de l'étranger; c'est nous ■ soleil. Sachons donc l'attendre avec pa- qui avons accordé à la Roumanie une paix mo-|ce, dans la confiance d'une aussi vive cer- dérée qui promet sa résurrection. Ne nous Pie. laissons donc pas troubler par les reproches ifs Allemands ont réussi à torpiller samedi qu'on nous adresse. A la fin de la guerre, la i'S-muli au large de la côte nord d'Irlande pureté de nos buts de guerre finira par con-■fansatlantique américain Justicia de 32.000 vaincre nos ennemis. La réunion des parlementaires Au cours de leur seconde journée de travail (mardi) nos parlementaires ont achevé la discussion des problèmes économiques et abordé la question des dommages de guerre. Le président de l'assemblée donna lecture d'un télégramme de M. de Broqueville, regrettant de ne pouvoir prendre part aux travaux et priant ses collègues de soutenir le gouvernement de M. Cooreman. * Le roi Albert décore des officiers français Est nommé commandeur de l'ordre de Léo-pold et décoré de la Croix de guerre : Valentin, général de brigade, commandant une division d'infanterie française : Officier général de grand mérite ; a contribué à la défense du secteur de Nieuport et a pris part à l'offensive des Flandres (1917) et aux combats de Kemmel-Bailleul (1918), opérations au cours dsequelles il a fait preuve des plus belles qualités militaires. Est nommé commandeur de l'ordre de la Couronne et décoré de la Croix de guerre : Vincent-Duportal, général de brigade : Commandant l'artillerie d'un corps d'armée français opérant en zone belge, a mis, pendant près d'un an, toute son expérience, sa science et son dévouement à la disposition de l'armée belge avec laquelle il a coopéré en montrant les plus belles qualités militaires. Est nommé officier de l'ordre de Léopold et , décoré de la Croix de guerre : Beaune, P.-L.-H.-M., lieutenant-colonel, artillerie française : Commandant les groupes d'artillerie française à la disposition de l'armée belge, a organisé avec une activité et un dévouement inlassables les divers groupements sous ses ordres. A mis, pendant son séjour en zone belge, toute sa science et toute son expérience au service des grandes unités intéressées.Sont nommés chevaliers de l'ordre de Léopold et décorés de la Croix de guerre : Schweisguth, Charles, chef de bataillon : Officier très méritant, qui a grandement contribué à la création du service topographique de l'armée belge et qui a travaillé en collaboration très étroite avec ce service depuis 1915. Messire, Scipion, capitaine, directeur du G. C. T. A. : Officier très méritant, qui a grandement contribué à la création du service topographique de l'armée belge et qui a travaillé en collaboration très étroite avec ce service depuis 1915. ▲ ▼ Un hommage allemand à la politique anglaise Bien qu'ils dépensent sans compter des sommes énormes pour leur propagande, les Allemands ne sont pas contents des résultats réalisés. Il y a de quoi, d'ailleurs; et ils commencent à se rendre compte que 1"opinion presque unanime des gouvernements et des peuples se tourne contre eux. Le Berliner Tageblatt vient de publier un article des plus curieux à ce sujet. En voici un passage significatif : Avec une habileté sans pareille, chacun des discours anglais est tourné de manière à influencer non seulement l'opinion du pays, mais encore celle des neutres et surtout celle de l'Allemagne. Ici, à l'arrière, et même au front, les discours pittoresques et apparemment empreints d'idéalisme de Llovd George, de Balfour et de Wilson font leur effet. Grâce à la propagande de Northclilfe, le découragement, l'apathie et le doute se propagent de plus en plus parmi nous, j'estime que Kuhlmann lui-même, dans son dernier et malheureux discours, en a sabi inconsciemment l'influence. Reuter s'avère plus puissant et plus dangereux que la flotte et l'armée. A nous aussi, il nous faut un ministre de la propagande, sans quoi nous perdons le fruit de nos sacrifices, de nos souffrances et de nos hauts faits. Décidément, il y a quelque chose de changé en Allemagne ! la confiance s'en va, le moral flanche. La vérité est en marche ! <# Le serment des ouvriers américains 11.000 ouvriers, employés dans trois usines de munitions de Détroit (Michigan) se sont réunis et ont prêté le nouveau serment suivant : Aussi longtemps que durera la guerre, je m'engage à continuer le travail et à le faire consciencieusement. Je travaillerai six jours par semaine, et davantage si c'est nécessaire. Je m'engage à faire ce que le Président des Etats-Unis nous demandera d'exécuter. LA FETE NATIONALE Au front belge Le Te Deum était chanté, dimanche matin, dans une église du front en présence de touis les officiers de l'état-major général et des missions alliées. Pour les troupes, des fêtes furent organisées dans toutes les divisions. Au théâtre de la Reine, le public s'écrasait pour assister à la représentation : du Barbier de Séville. A l'hôpital de Cabour, un magnifique concert fut donné par l'orchestre sym-phonique de l'armée de campagne sous la direction du sergent Corneille de Tho-ran.Le clou de la journée fut le match anglo-belge de football devant une foule enthousiaste de plusieurs milliers1 de soldats belges et britanniques. L'équipe de la deuxième division de l'armée belge fut victorieuse par 2 goals à 1. A Plymouth Nous donnons ci-dessous le texte du télégramme adressé au Roi par le consul belge de Plymouth, à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance et la réponse du souverain ; Le Consul de Belgique à Plymouth présente à LL. MM. le Roi et la Reine et à leur vaillante armée, au nom des Belges résidant à Plymouth et dans le comté du Devori, à l'occasion de ce nouvel anniversaire de l'indépendance belge, l'expression de leur admiration et de 'eur reconnaissance. FRANK PHILLIPS, Consul de Belgique. Le Consul de Belgique à Plymouth a reçu la réponse suivante : Leurs Majestés m'ont prié de vous remercier, ainsi que la colonie belge, des sentiments de loyalisme exprimés à l'occasion des fêtes nationales. MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES. A New-York Au cours de la célébration de la fête nationale belge à New-York, le docteur William T. Manning prononça les paroles suivantes : "Nous aimons et honorons le noble esprit animant tous nos alliés prenant part à cette croisade mondiale, le courage sublime et l'héroïsme de la France et de la Grande-Bretagne, et des enfants de ses colonies, de l'intrépide Italie, de Ja Serbie souffrante et inconquérable et de tant d'autres; mais, il est un pays occupant une place privilégiée et dont le nom a le droit d'être cité avant tous les autres. "Il est de nombreuses raisons pour lesquelles votre courageux pays tient dans la liste d'honneur du monde la place prépondérante qui lui revient. Votre sacrifice immense dans la cause de la liberté et du droit fut volontaire. Vous auriez pû vous épargner les souffrances incroyables et les horreurs sans nom que le conquérant vous infligea sans pitié et nul n'eut pû vous blâmer, si vous en eussiez agi ainsi. Vous avez préféré l'honneur. "Pairmi tous les héros auxquels le monde accorde la première place, il convient de citer S. M. le roi Albert et la reine 'Elisabeth, admirable compagne de ce grand souverain." Ces paroles provoquèrent les acclamations frénétiques de l'auditoire. "S'il est un Dieu équitable, justice sera rendue à la Belgique", déclara l'orateur au milieu d'un tonnerre d'applaudissements.Le major Osterrieth, représentant la Belgique, au nom de notre pays, déclara que "tandis que notre pays avait gagné la première manche, le poing solide de l'oncle Sam saurait donner à la Prusse le coup final". Le télégramme suivant fut adressé au roi Albert : "Sept mille Belges et Américains réunis pour célébrer la fête nationale de la Belgique expriment à la Belgique et à son souverain héroïque leur profonde aci-, miration et leur dévouement." A Moline La célébration de la fête nationale belge, célébrée dimanche dernier, fut la première dans l'histoire du pays, où vivent 20.000 habitants d'origine flamande et un des centres les plus peuplés des Etats-Unis.Ce fut M. R. Carlson, maire de Moline, qui présida la réunion et présida à la présentation des orateurs. M. le baron Decartier de Marchienne, ministre de Belgique aux Etats-Unis, venu spécialement de Wiashingtoni; fe docteur Cyrille Vermeren, consul belge de Chi-cago; le R. P- Deville, prêtre belge, qui se dévoua en territoire occupé, et M. F. Streychmans, président le l'Alliance nationale belgo-américaine. La chorale belge de Kewanee Illinois et Moline cihanta les airs nationaux des pays alliés. Une ovation formidable accueillit le nom de M. Herbert Hoover, qu'un orateur salua comme i'idôle du peuple bel-ge.Moline est reconnu comme un des plus grands centres d'agriculture de l'univers.Dans un discours remarquable, M. le baron Decartier de Marchienne exalta les liens indissolubles unissant les Belges et les Américains. "Comme nous, dit-il, les hommes de votre race ont lutté pour la défense de la liberté. Depuis des générations, le même idéal sût guider nos dteux peuples et maintenant nous nous battons, côte à côte, jusqu'à la fin de la guerre et jusqu'à l'heure où nous pourrons célébrer notre fête nationale dans notre propre pays." L'orateur parla, avec émotion, des manifestations qui accueillirent les soldats français et belges en route pour le front occidental. ♦- Le dernier exploit de Coppens Voiai de nouveaux détails sur la brillante victoire de notre as national. Dimanche matin ayant vu monter vers Ypres un chapelet de saucisses allemandes, Coppens s'éleva et malgré un feu terrible traversant les ailes de l'appareil, incendia deux drachen vers Gheluvelt et Wervicq. Les Allemands ramenèrent hâtivement les autres mais Coppens piqua sur une saucisse vers Comines à une altitude de cent mètres et l'incendia, portant ainsi son record à 18 ballons détruits et vingtième victoire. Pendant la nuit du 21 juillet un gotha allant vers Dunkerque fut atteint par les canons antiaériens belges. II jeta ses bombes dans la mer et tomba avec trois passagers dans les inondations du secteur Pervvse, partiellement détruit. Un autre avion fut abattu par les canons belges vers Warhem. ▲ L'activisme en Belgique Condamnation de la thèse séparatiste par les activistes wallingants La manœuvre séparatiste poursuivie en Flandre par l'occupant ,avec la complicité de quelques aventuriers, a été tentée aussi en Wallonie. Elle y obtient, si possible, encore moins de succès que dans l'autre partie du pays. Les quelques " activistes " wallons, au se'-vice de l'Allemagne, hésitent à dévoiler trop ouvertement le plan qu'ils ont conçu. L'océan de haine dans lequel ils sont plongés, leur inspire une salutaire prudence. Cela explique le ton relativement modéré du manifeste publié par les " activistes " wallons, en réponse à la proclamation du pseudo "Conseil de Flandre ", relative au protectorat allemand. Il se borne à préconiser le régime fédéral ; ce régime s'impose, dit-il, pour résister " à l'impérieux et obstiné veto d'une Flandre conservatrice ". C'est là toute l'argumentation ; il n'est pas nécessaire d'en souligner la faiblesse. Pour le surplus, le manifeste wallon réduit à néant, sans qu'il se rende compte que ses arguments enlèvent toute valeur à -a propre thèse, les arguties invoquées par le soi-disant " Conseil de Flandre " en faveur de la dissolution de la Belgique. " La position prise antérieurement par la Belgique dans le monde, dit le manifeste wallon, au point de vue financier, industriel et commercial, grâce à la longue collaboration intime de ses deux peuples ; l'outillage public laborieusement établi pour maintenir et renforcer cette position ; l'interdépendance économique évidente des deux régions, et enfin tous les impondérables de la civilisation qui résultent d'une longue vie passée sous le même ciel et fécondée d'un effort spontané concerté, — tout cela constitue un bien commun inestimable, qui est indépendant des questions de races et de langues, et qu'on ne pourrait entièrement diviser sans spoliation.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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