La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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27 januari 1915
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s.n. 1915, 27 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b56d21sf9f/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES 22ME ANNÉE. MERCREDI 27 JANVIER L915 N°- 27. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANCAIS. BEAU SUCCES BELGE A PERVYSE. VIGOUREUSE ACTION A LA BASSEE. piEIS, 20 janvier.—Sur le front de l'Yser le tiBuiMS belges ont progressé dans le district d Porvvse. A 1,aube l€s Allemands livrèrent, ave un bataillon, une attaque sur nos tranchées l'est d'Ypres, qui l'ut arrêtée net Trois oents morts, y compris le commandai] de la compagnie de tête, furent laissés sur 1 terrain. - L'attaque dut être soutenue par les troupe ilo seconde ligne, mais sous le feu très précis d noire artillerie, ces dernières furent incapable do sortir de leurs abris. _ . Prés do La Bassée, à Givenchy et Cuinchj l'ennemi livra, cinq attaques sur les • ligne anglaises. Après avoir fait de légers progrès le allemands lurent repoussés, laissant d nombreux tués et soixante prisonniers, y com pris deux officiels. . * Cette attaque fut acompagnee de tentatives a diversions à plusieurs points du front. Entre la route de La 13assée à Béthune et Aix Houlette, une force ennemie qui essaya de quitte ses tranchées fut aussitôt arrêtée par notre ajtil lerie et notre infanterie. Sur le reste du front entre la Lys et 1 Oise, il ; eut un duel d'artillerie. A l'ouest de Oraonne l'ennemi fit deux attaque successives d'un caractère très violent. La pre roière fut repoussée, la seconde pénétra no tranchées, mais par une vigoureuse coutre-attaqu-nos troupes regagnèrent la plus grande partie di terrain perdu.—Reùter. Le combat continue autour de la portion d< tranchées toujours occupées par l'ennemi. En Champagne, tandis que l'artillerie ennemi; montrait une activité moindre que les jours pré oédents, nos batteries ont bombardé avec suecè les positions allemandes. En Argon ne, dans la région de St Hubert, nou avons arrêté par. notre artillerie une tentativ d'attaque. En Alsace, l'ennemi a fait un usage actif d* ses grenades contre nos positions. Sur la hauteur de Hartmannsweiler. où il n'; :i pas eu de nouveaux combats, l'ennemi a bom bardé 'Tlianii, Lambach et Sentheim.—Exchange VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 26 janvier.—Communiqué du gran< '[Uaxtier-gémiral:— Sur le théâtre occidental de la guerre, l'ennemi comme d'habitude, a.bombardé hier Middelkerk-et Westende, et un grand nombre d'habitant: furent tués ou blessés par le tir d'artillerie, ] compris le bourgmestre de Middelkerke (?). No: pertes hier furent très légères. Xos troupes attaquèrent la position anglais* des deux côtés du canal de La Bassée. Alôrs qu' une attaque au nord du canal, entre Givenchj ci. le canal, n'eut pour résultat Ja captun d'aucune position anglaise, par suite du for mouvement par le flanc, l'attaque de nos troupes - a Baden, au sud du canal, fut couronnée d'ur ■>iein succès. Dans cette région les positions anglaises s'éten dant sur une largeur ae plus de 100 mètres furent prises d'assaut, et deux forts points i 'appui lurent captures. Trois officiers et 11C Hommes furent faits prisonniers, et nous cap iufànies un canon et trois mitrailleuses. Le.s Anglais essayèrent en vairi de recapturei les positions, qui avaient été aussitôt adaptées a notre défense, mais "ils furent repoussés avec de fortes pertes. Nos pertes furent relativemenl petites.—Wireless Press. Note.—On remarquera, que le communiqué Allemand ne fait pas mention du revers subi ù l'ervyse. . . ■ . „ MANIGANCES ALLEMANDES POUR MAINTENIR LEUR COMMERCE EN BELGIQUE. Nous recevons de Bruxelles l'extraordinaire Nouvelle que vcfici :— J-es Allemands viennent de créer dans la capitale une société ayant pour objet de fournir au <ommerce de détail et, en abondance, les articles •lui lui sont nécessaire®. Cette société en four nissant la marchandise à crédit créerait de la sorte des obligations à ses clients pour l'avenir e( assuritait ainsi le maintien des relations commerciales entre la Belgique et l'Allemagne. Cela démontre à l'évidence que la lutte sera dure si des Belges sont assez inconscients ooui ne pas voir le danger en acceptant de conclure des affaires avec pareille société. LA FAMINE EN ALLEMAGNE. AMSTERDAM, 25 janvier.—La presse allemande ne cesse d'insister auprès du gouvernement pour que des mesures relatives à l'alimentation du peuple soient prises sans retard, et déclare qu il est parfaitement possible que des approvisionnements suffisants existent dans l'empire, mais que des réserves considérables devraient être retirées du produit de la prochaine récolte. Un grand meeting public à Berlin vient de voler une.résolution à cet effet, et l'on estime que le gouvernement prendra prochainement d'importantes mesures.—Central News. COPENHAGUE, 24 janvier.—L'anxiété au sujet de la question des vivres ne cesse de grandir dans l'empire allemand. On émet do nombreuses propositions à long terme, le peuple se rendant parfaitement compte de la nécessité de prendre des mesures oour parer à la disette. Le "Frankfurter Zeitung" propose la saisie Kouvcrnementale de tous les stocks de vivres en Allemagne, et publie des statistiques détaillées sur la façon dont ces. aliments devraient être ré-Partis parmi les individus et familles. • On affirme potamment que tous les moyens doivent être tentés pour frustrer le projet anglais d acculer la population à la famine.—Central News. LE MANQUE DE BLE. AMSTERDAM, 26 janvier.—Suivant un télé gramme officiel de Berlin, tous les- stocks de bld ont été saisis par le gouvernement allemand, dans le but de réglementer la consommation du pain, jusqu'à l'époque de la prochaine récolte.- La mesure était nécessaire car les populations n étaient pas économes. Dès maintenant les stocks seront, distribués au communes, suivani le nombre d'habitants.—Reuter. m ~ ?.u annonce la mort du réputé violoncelliste nevalier Ernest de Munck, décédé à Londres, il était professeur de la Royale Acadénjie de Mnsique cl de l'Ecole de Musique de Guildhall. No a bruxelles en 18-10, il avait été professeur à nc-.-re conservatoire avec Servais. > LA MISERE A ANVERS LES DONS DE LA " METROPOLE." PLUS D'AMBULANCE BELGE. ANVERS, 20 janvier (par courrier).—No collaboratrice Jane nous écrit:— La misère est affreuse dans notTe pauvre vi si cruellement éprouvée par l'occupation al s mande. On fait tout ce que l'on peut pour s soulager, mais la tâche est rude. Ne finira-t-e c pas par dépasser les forces? Plaise à Dieu q 1 non, mais nul ne peut le savoir l Dès le début de la guerre, le bureau de bic faisance a organisé douze ou treize distributio dé soupe dans tous les quartiers de la vide. 3 11 heures à 12 heures 30, on distribue dans ' seul locai entre 1500 et 2000 portions de soupe 5 • On voit défiler là des hommes, ries femnn 3 des enfants, tout un cortège lamentable d'affam " qui se jettent goulûment sur leur assiette 3 soupe et leur tranche de pain qu'ils trouve presque toujours trop petites. Il y a là beauco; » de visages pales et tristes, marqués de cette i * finie lassitude de vivre qui fait tant de mal * voir. Il y a des hommes dans toute la force 2 l'âge, mais qui sont sans travail et il y a de to petits qui peuvent à peine tenir une cuiller; y a des vieilles femmes dont la main tremble 5 qui grelottent, sous un cliâ.e trop mince; il y des habitués de la misère et il y à, des malhe " reux qui semblent tout honteux de venir mang r gratuitement au râteûer des très pauvres. Il y " une longue, longue, interminable théorie de soi frances et c'est désespérément triste r Et partout c'est ainsi. Dans les villages notre province naguère si beiie et si riche, ç'< > pis encore. On y crève presque de faim malgré - spienûide générosité des étrangers et les secoi; 5 que nous trouvons encore à Anvers même. * Maudits soient ceux qu'une abominable s< i de domination et de conquête a poussés à c clarer cette guerre horrible et navrante. Maud: î soient ceux qui ont couvert notre cher petit pa de ruines, de larmes et de sang. Ils auront 5 rendre à Dieu un compte terrible ! Mais, en attendant que l'heure de la délivran 5 ait sonné, et nous croyons fermement, inébra lablement à cette heure, nous souffrons cruel 5 ment de la domination ennemie. Il est pr< ; qu'impossible à des Belges d'obtenir un pas? port po,ur la Hollande, et, pour aller d'une vi] > à l'autre, on est fouillé à fond. Il y a dei trains par jour pour Bruxelles. Prix du voya r simple: 4 francs 40. On voyage en troisièr . classe, sans lumière le soir. Les secondes so . réservées à MM. les officiers allemands. M? tout cela, ce sont des détails, des ennuis, vraie douleur, c'est de se sentir en prison, yoir des uniformes allemands, des drapeaux al 1 mands, des guérites aux couleurs allemand» Aussi la ville est-elle morne et triste. Tout c Changé ici, sauf le cœur des vrais Anverso j plein d'espoir en l'avenir, plein cl'amour pour , Roi et la patrie, et plein de pitié pour la aétres ' des pauvres, plus intense que jamais et qu'il fa , secourir si l'on veut éviter des choses très grav et très pénibles. La somme que vos lecteurs ont bien vou ' souscrire pour la Noël des eMants pauvres dont je les remercie du fond du. cœur au nom < ceux auxquels ils sont apporté un peu de joie, été répartie entre l'hôpital Louise-Marie^ ' Stuyvenberg. la Crèche Marie-Henriette, la.Grec 1 No. 3, la Crèche de Bethléem, l'Œuvre d Veuves, la Crèche Elizabeth et le Lait pour 1 Petits. Sauf pour l'Œuvre des Veuves, où 1 enfants secourus sont par trop nombreux, no avons eu 4 francs par enfant et, vu la dureté c ' moment, on n'a consacré que quelques sous p enfant aux jouets et friandises. Le reste a é distribué en chaussures ou robes pour les to petits, provisions et objet d'habillement pour 1 autres. Jamais, en aucune année, dons i furent accueillis avec autant de plaisir et de i connaissance. Il faut que vos lecteurs le sacher L'ambulance du Jardin zoologique, la derniè ambulance belge ouverte à Anvers, a été ferm le 29 décembre. Les 'prisonniers de guerre so à l'hôpital militaire sous la garde des Allemand Les réformés, capables de voyager, sont' retov nés chez eux; les autres ont été mis dans 1 hôpitaux civils et au dispensaire Clémentin C'est très triste. Quand pourrons-nous rouvrir des ambulanc dans la ville délivrée? Dieu veuille que cet heure bénie et si ardemment souhaitée par no tous ne se fasse pas trop longtemps attendre l LE PATRIOTISME DES BRUXELLOIS. LA "BRABANÇONNE" L'EGLISE SAINT-JACQUES-SUR-CAUDENBERG.Dimanche dernier, pendant la grand'messe, l'église de Saint-Jacques-sur-Caudenberg, Bruxelles, la foule était compacte qui se presss à l'intérieur du temple. Vive émotion au mome où M. Quirini, le vénéré curé de la parois Royale, monta en chaire. Et voici oe qu'il dit:— "Il y a trois, jours, une lettre émanant < l'autorité prussienne a été communiquée { clergé de Bruxelles, notifiant l'interdiction c cardinal Mercier de lire dorénavant sa lett pastorale. Or, cette lettre est un faux ! Mo seigneur nous ordonne de continuer à lire , lettre pastorale. C'est donc ce que je vais faire ajôuta-t-il avec force. A peine ces mots furent-ils prononcés que d' bravos éclatèrent avec une violence que seul geste réprobateur du vénéré curé fit cesser. Pu il commença la lecture de la lettre pastorale. Les orgues jouèrent ensuite la " Brabançonne chantée en chœur par l'assistance. LES REBELLES DE L'AFRIQUE DU SU PRETORIA, 24 janvier.—On annonce of ciellement que des troupes ennemies comprena: 1200 hommes et quatre canons, commandées p Kemp et Maritz, ont attaqué ce matin Uppingto Elles furent repoussées. Leurs pertes s'élève: à 12 morts, 23 blessés, et 96 prisonniers. L pertes des forces de l'Union sont de trois tués 22 blessés. Cet engagement est la conséquence des opér tions engagées au début de la semaine cont Maritz et Kemp, qui s'étaient retirés vers le nor et se livrèrent alors 'à une attaque vers l'est, i sud d'Uppington, D'après les dernières nouvelles, les pertes d rebelles seraient plus élevées. Ils auraient ( plus abandonné un canon maxim. — Le " New-York Times" annonce qu d'après les leaders démocratiques, le gouvern ment américain éviterait des complications inte nationales en refusant d'achterdes navires inte nés sans l'assurance diplomatique reconnaissai la validité du transfert. — On apprend que lo département d'Etat ai Etats-Unis informera l'Allemagne que la ven d'aéroplanes aux Alliés ne peut pas être interdi en vertu de~la loi internationale, qui s'appliqi seulement- «aux navires. ENCORE L'ACTION NAVALE SANS LA MER DU NORD. PRETENTIONS ALLEMANDES AMSTERDAM, 2G janvier.—Une dépêche in spirée de Berlin affirme de nouveau qu'un croi seur britannique fut coulé dans la mer du Nord Un de nos torpilleurs, prétend la dépêche, loge deux torpilles dans la quille d'un croiseur eui rassé, alors que ce bateau avait déjà terriblemen souffert du feu des croiseurs allemands. Ui '*e dirigeable qui observa la bataille prétend avoi ^e" -vu 1e navire sombrer dans les flots. *a La bataille se développa au cours d'une poui ^e suite dans la direction de l'est, le commandan ue de la flotte al.emande ayant adopté ce mode d> combat pour des raisons de tactique et d'effica n- cité du teu.—Reuter. COPENHAGUE, 26 janvier.—Le " Lokalanzci Je ger" dit que la flotte "anglaise se retira à caus 111 de la supériorité des canons allemands. L " Vossiscne Zeitung" dit qu'à cette occasioi î.s' l'Allemagne fut également sur l'offensive, tandi que pendant six mois l'Angleterre est restée su la defensive (sic-). nt Le "Tageblatt" remarque de façon signifies *P tive que cela montre quel esprit agressif a ét créé en ALemagne en réplique à la tentative d a l'Angleterre d'affamer l'Allemagne. La presse Scandinave en général rend hom ut mage à l'Angleterre. Le " Berlingske Tidende : dit que cette victoire est une preuve de la supe et riorité et de la souplesse de la flotte anglaise.— ua Exchange. " UNE DESCRIPTION DU COMBAT, if- HULL, 26 janvier.—Un ancien marin de 1 marine de guerre, Benjamin Stead, a racont le aujourd'hui le combat naval, tel qu'il put l'ofc !St server du pont du chalutier à vapeur " Octavia,' la de Hull, sur lequel il est employé. rs II dit que le " Octavia " péchait di manefi matin sur le Doggerbank, lorsque, vers neu >if heures et demie, une terrible canonnade com é- mença dans le lointain. ts Le temps était magnifiquement clair, e ys presque avant qu'il put s'en rendre compte, il s à trouva au milieu d'une terrible bataille navale dont le témoin, quoiqu'il eut fait partie de 1; ce marine, n'avait jamais vu l'équivalent, n- Parmi le grondement assourdissant de cen e- taines de canons une escadre allemande, com s- posée de cuirassés, dont six grands croiseurs, ar ,e- riva vers nous à toute vitesse, déchargeant se le canops d'arrière pendant qu'ils naviguaient, îx Après eux, des navires de guerre anglais ai 5e rivèrent à toute vapeur, qui arrosaient d'obu 1e l'escadre en fuite. nt Je pus voir, raconte le témoin, les flamme is irruant des canons des navires anglais, et le l<a obus tombant comme grêle autour des navire ie allemands. J'en vis quelques-ung tomber droi e- sur les navires allemands. !s. Ceux-ci essayaient apparemment d'atteindn st leurs eaux territoriales, mais les Anglais les chai is, saient vers le sud. le La1 tactique supérieure de la flotte anglaisi se pouvait être facilement remarquée, car les Aile ut mands tiraient sauvagement, mais les obus an es glais les atteignaient, aussi longtemps que nou pûmes les voir. lu Le " Bliicher " était le dernier navire de li et ligne allemande, et il passa tout près de nous, le Nous pûmes voir qu'il coulait, faisant eau di a la poupe, avec une cheminée enlevée et s; le dunette endommagée. ie Tous les navires disparurent après que nou: es eûmes assisté à la bataille pendant un parcour es de vingt milles.—Evening Standard, es ; E UN CROISEUR ALLEMAND lit TORPILLE DANS LA BALTIQUE. ;t. MALMOE, 26 janvier.—On déclare que L re petit croiseur allemand " Gazelle " a été torpilli ie hier par des sous-marins de nationalité inconnu* it près de Ruegen. s. Les détails manquent, mais on sait que 1* r- " Gazelle," quoiqu'endonimagé, a pu regagne: es Sassnitz.—Reuter. e. SOUS-MARINS RUSSES DEVANT LA COTI t! ALLEMANDE. 1S COPENHAGUE, 25 janvier.—Une grosse émo tion a été produite aujourd'hui à Trëîleborg lors que le bateau de passage allemand qui était part à 1 heure 30 à destination de Sassnitz rentr; vers 3 heures 40 après avoir observé plusieur: sous-marins, non allemands, au large du caj d'Arcona, au nord-est de l'île de Rugen (nord d< l'Allemagne). Lo départ du bateau de passage suédois i Sassnitz fut annulé et de cette façon le trafii \ suit la route Trelleborg-Sas&nitz, entre la Suèd< et l'Allemagne, fut complètement arrêté.—Ex change. DIRIGEABLES ALLEMANDS AU DESSUS | DE LA HOLLANDE. AMSTERDAM, 25 janvier.—Le "Nieuws var ^ den Dag" apprend de Meppel que pendant h nuit de samedi à dimanche des dirigeables allan dans la direction de l'ouest ont de nouveau éti observés au dessus du territoire hollandais. Note.—Il est à remarquer que lorsque deî le aviateurs français ont prétendûment volé au u dessus de la Suisse, lors de raids récents, les u Allemands ont déclaré à cor et à cri, que e'étai ro là une violation de la neutralité suisse. 1- • sa UNE JOURNEE DES WOUNDED ALLIES Le comité du " Wounded Allies Relief," qu „ hospitalise les soldats belges convalescents e j réformés, prépare un registre de soldats belge; • dans les hôpitaux anglais, les prisons allemande; et les camps d'internement hollandais, et a en „ voyé un corps d'ambulance à l'armée belge e' aidé les hôpitaux de base en France, espère réunir sous peu une grande somme d'argent pa: l'organisation d'une "Journée des Woundec D Allies." fi- Les - journaux quotidiens de Londres et lî it presse provinciale de tout le Royaume-Uni 1 ir aimablement promis de soutenir l'appel pour un« 2. journée. Des membres influents du comité, don it beaucoup ont été sur le front, feront des confé îs rences dans toutes les grandes villes, et la liste et des orateurs comprend Lord Swaythling et M Adolphe Smith, qui fut ambulancier lors de 1ï a- guerre franco-allemande de 1870. On espère re pouvoir compter également sur les théâtres, les I, magasins et les restaurants. ,u La date exacte de la journée n'a pas encore ét< fixée, mais elle pourrait coïncider avec ur îs " house-warming " dans les nouveaux bureaux di le comité quf jusqu'ici a été abrité dans le salon d< marbré du Grand-Hôtel, Trafolgar-squarë, S.W. e, —Sur la demande du gouvernement français e- de grandes quantités de charbon anglais seron; r- exportés? en France. Un certain nombre de na r- vires ont été réquisitionnés à cet effet. it —Lé ministre de Roumanie à Berlin déclare que jusqu'à présent les rumeurs de la mobilisa ix tion de la Roumanie ne sont pas officiellemen: te confirmée.—Central News. te — Le baron Burian, nouveau ministre austro ic hongrois des affaires étrangères, est arrivé à Ber lin., en xout-e vers le quartier-général allemand, COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. DEFENSE OBSTINEE DES TURCS. ; ESCARMOUCHES LOCALES. L 1 PETROGRADE, 25 janvier.—Communiqué d' r l'état-major de l'armée du Caucase:— Notre offensive dans la région de Transkhorokl continue en dépit de la défense obstinée de a Turcs. Dans la direction d'Olty des engage ! ments isolés sont signalés à la suite de tentative de petits détachements turcs pour mainteni . leurs positions. Dans les autres secteurs di 3 front il n'y a que la canonnade habituelle.— 1 Reuter. 1 . ' LA REVOLUTION^ EN HONGRIE l LE GOUVERNEUR DE CROATIE BLESSE. ROME, 25 janvier (minuit).—Un télégramme - de Venise au " Giornale d'Italia " dit que de: voyageurs autrichiens déclarent qu'une révolte ; éclaté à Agram. Le Ban a été blessé et soi palais incendié. 1 Les autorités autrichiennes out concentré de. î recrues de nationalité italienne à Laibach. L; - présence de ces troupes a produit de violente: ' démonstrations anti-itaiiennes de la part des Slo vaques.—Central N ews. 5 LE COMMUNIQUE AUTRICHIEN. AMSTERDAM, 24 janvier.—Le communiqué t suivant est publié à Vienne:— 3 En plusieurs sections il y a eu des combat: ' d'artiLerie et des escarmouches. Notre artiLerii 1 obligea l'ennemi à évacuer de nouveau queique tranchées au sud de Tarnow. Sur le Iront ei " Galicie et en Pologne il n'y a pas de modification et de même dans les Carpatnes la situation es 3 généralement inchangée. Les Russes ont été re 3 poussés de plusieurs positions avancées au sue des hauteurs surplombant les passes. En Buko " vine règne le caime après les derniers engage 3 ments qui furent en notre faveur. Du théâtri la guerre dans le sud il n'y a pas de nouvelles 3 Reuter. QUAND MEME! LA PRESSE BELGE A L'ETRANGER. 5 On a dit que la fuite de milliers de Belges i l'étranger pour échapper aux Allemands étai 1 un fait nouveau dans "l'histoire. Ce fait a, en tous cas, une signification qu'i 5 n'est plus nécessaire de souligner. C'est 1; 1 preuve évidente de l'horreur que le nom aile mand nous inspire, c'est la confirmation élo 5 quente des actes de barbarie sadique, de 4 lâchetés innombrables commises par 1: soldatesque germanique sur des populations san; défense. Mais il y a un autre fait sur lequel il n'es pas inutile d'insister. • En même temps que les populations fuyaien les visions d'épouvante, des journaux belge écrits par des journalistes belges reparurent suc cessivement un peu partout, non seulement pou satisfaire au besoin de nouvelles des émigrés 4 mais surtout pour affirmer à la face du monde [ entier que la nation belge n'entendait pas périr. ; La presse est un peu. dans les temps modernes ' l'expression d'une nation. La ressusciter ai 4 dehors afin qu'elle puisse s'exprimer libremen comme dans une nation libre, c'est là une affir : mation de volonté qui ajoutée à tant d'aulrei 110 peuvent manquer d'impressionner l'opinioi du monde civilisé. ) Notre armée continue de combattre, elle eon tinuerait même sa tâche glorieuse si tout nota territoire était envahi. C'est une première volonté de ne pas mourir. ; Le gouvernement du Roi est au Hâvre et té i moigne d'une activité beaucoup plus grande qu< 1 l'on ne pourrait le croire. Non seu.ement no: ; ministres ont souci de tous les Belges, chacui > dans sa sphère d'action, que ces Belges soien s en Belgique ou au dehors, témoin les nomina tions et arrêtés divers que la " Moniteur belge ' l publie concernant le territoire envahi, mais notre ; gouvernement étudie, d'ores et déjà, les problème s de demain. C'est une deuxième manifestation de nota volonté de subsister. Il manquait à cela, l'expree3ion même, de cett< ; activité forcément limitée, le moyen de proteste hautement contre le fait accompli, de répandn partout les ignonominies commises élans nota pays. Il fallait le journal belge* C'est ce que des journalistes ont compris , Avec ou sans ressources même ils sont nombreu: : ceux qui ont compris ce devoir. Bien que nou disions la chose nous mêmes, il n'est pas inutile : qu'elle soit dite, pa-ree que cette action èst méri ■ toire. Deux joûrnaux quotidiens belges 1 1' " Indépendance belge," dont la bell . tenue est fort remarquée dans un pays où l'oi a le droit d'être exigeant en matière de journaux et la Métropole, ont reparu à Londres. Le " XX< • Siècle," dont l'activité combative est à noter, : suivi au Hâvre. Il y a alors, rédigés par des confrères notoires ; 1' "Echo belge" à Amsterdam, la "Belgique'' i i Rotterdam. 11 y a 1' "Echo d'Anvers " à Bergen > op-Zoom, il y eut une autre " Belgiquo " à Breda • les "Nouvelles" se publient à Maestriclit. En Angleterre, nous avons encore d'autre: 1 feuilles occasionnelle: "De Stem uit België ' ' de Londres, le " Franco-belge " de Folkestone, 1< 1 " Courrier belge " à Derby. Enfin à Paris parait la " Patrie belge." Cette cnumération est peut-être ince>mplète ' Telle quelle elle est significative. Elle est comme ; la continuation, dans les moments tragiques qu< - nous vivons, de ce besoin d'activité qui caracté rise les Belges. Quand 011 écrira l'histoire ce émette guerre atrotîe, il faudra y réserver quelques lignes à l'action de la presse belge du dehors. ; —M. Jules Renkin, ministre des colonies est parti, samedi, pour Londres, où il présider; uno réunion des administrateurs des principales sociétés congolaises en ce moment fixées à Lon dres. » Le ministre restera une quinzaine de jours dans la cité, où il se rencontrera avec les chefs du Colonial Office. — Le comte de Reventlovv. le dernier des pan ' germanistes enragés, écrit dans la " Deutsche: ' Tageszeitung " la stupidité suivante Les Zeppe lins ont bombardé Yarmouth parce que des francs-tireurs anglais ont tiré sur eux. Or les représailles sont justifiées contre les francs tireurs! Les doux agneaux, voyez-vous cela? E 1 quand ils annoncent le bombardement de Lon dres? Est-ce que, par hasard-, Londres est une ■ ville fortifiée? Pourtant ils se promettent de lf bombarder. Mais vous verrez : ce sera la faut* des francs-tireurs si cela arrive 1 UNE PREMIERE BELGE A LONDRES. " LA KOMMANDATUR " DE M. FONSON. Par les temps que nous vivons, il semble qu« l'art du dramaturge soit d'un exercice commode Ne lui suffit-il pas de regarder autour de lui e de puiser dans la vie elle-même pour émouvoir son public? A la réflexion, cependant, cette î tâche n'est pas aussi aisée qu'elle le parait j première vue. Le champ est si vaste, le sujet s grandiose qu'il paraît dangereux de 1 aborde! sans lui être inférieur. Car il ne suffit pas d-e 3 camper sur la scène quelques figurants affubler - d'uniformes et de faire parler la poudre, pou: 5 donner l'image des heures douloureuses que tra : verse en ce moment notre pauvre pàys. ' C'est le mérite de M. Jean-François Fonsoi d'avoir compris eîela très bien. Il n'a pas vouli nous faire frissonner au spectacle de la guerre il n'a pas essayé de la transporter sur le: planches, il s'est, contenté de nous en présente: le reflet, tel qu'il a pu le saisir lui-même, sur le vif, cent fois peut-être, à Bruxelles, ces dernier: mois. Il nous conte donc, simplement, mais avee une grande vérité, l'histoire, d'ailleurs très ' simple et peut-être très vérédique elle-même, de ' Jadot, sous-chef de bureau au ministère de h guerre, sous l'occupation allemande de Bruxel es Ce Jadot, ancien maréchal-ele-logis, coca/relie: » depuis toujours, bon bourgeois, parfait brav< ' homme, avait facilité, lors de la eléclaration d< 5 guerre, le départ d'un de ces petits jeunes gens L allemands, polis jusqu'à l'obséquiosité l travailleurs jusqu'à la manie (et espions -jusqu'ai bout des ongles), qui pullulaient encore l'an der ; nier chez nous. Siegfried Weiler, c'est son nom t avait brigué la main de Catherine Jadot, qu ; l'avait du reste éconduit. Et, les Allemand: . entrés à Bruxelles, au son de la "Wacht an Rhein," Siegfried reparaît en triomphateur dam le modeste logis du sous-chef, lui rend ses cinquante francs sous forme (l'un billet de., quarante marks et emmène Jadot entre deu: t soldats, sous l'inculpation... d'espionnage! Le second acte nous montre la " Komman . datur" installée au ministère de l'intérieur l Ici, c'est le côté anecdotique de l'occupation qu 1 prend le dessus. L'auteur nous présente tout< | la marolle héroïque, mise sous clef pour avoi vendu des journaux prohibés ou porté des lettres l Elle est commandée du reste nar Klash de Door _ le type du " ketje " sympathique, incarné, 01 [ devine comment, par l'inimitable Libeau. Su zanne retrouve son père et la scène se termin! au grondement étouffé des 420 attaquant le; , forts d'Anvers— L'acte final commence dans la joie : Jadot sor ' de prison et dîne gaîment en famille. Mai; Siegfried survient de nouveau. 11 annonce li chute du réduit national et dépose sur la table avec un faux sourire, la médaille du fiancé d< Suzanne, tué devant Anvers! C'est trop di cynisme, décidément. La jeune fille, hors d'elle même, saisit un couteau et, brusquement, frappi le misérable espion au cœur.... Le procédé peut paraître un peu vif, mais il m le semble nullement à la scène, où M. L. Baer réussit à faire de son personnage un type s 1 absolument cynique, exlieux, et repoussant, qu< t la peine capitale paraît douce pour tant d< lâclïeté et de bassesse, l M. Duquesne et un merveilleux Jadot, sobre t émouvant, plein de rage contenue; il vit soi - rôle, et ceux qui savent comprennent trop biet - pourquoi. Jane Delmar est plus délicieuse qui ; jamais en Suzanne, Mme Bianca Conta fait um 1. "mère" parfaite, M. L. Mathot campe un Piern ; Gilbert plein de feu, Mlle Dieudonné n'a jamai: été plus exquise qu'en fleuriste patriote i et il n'est jusqu'à MM. Servais et Des jardins qui ne réussissent, à faire dan: i, de jolis bouts de rôle, sympathiques et naturels ; des apparitions applaudies. Lo petit Dubois es . plein cle grâce et joue du violoncelle à ravir : Enfin, toute l'interprétation s'avère admirabL , de cohésion et d'entrain ; il y a, au premier acte > un très beau décor, et les moindres détails son soigriés. Le Criterion Theatre, csertes, pourrai rendre des points aux Galeries ! t La " Kommandatur" a obtenu, auprès d'un* salle bondée et cosmopolite, un suexsès très vif . Il y a eu des rappels après chaque acte, et M ; Fonson, après le coup de théâtre final, s'est vi L très galamment traîné sur la scène. Tous les Belges et les Français de LondTe iront applaudir la "Kommandatur" et nou: . croyons que son traducteur éventuel ne ferai nullement une mauvaise affaire... : LES BELGES EN ANGLETERRE [ La première assemblée générale des membre: . du " Cercle Esperanza for Belgian Sufferers " aur; • lieu vendredi prochain. 29 janvier, à 4h. 45, ai . local, King-sreet, !) et 10 (second étage). Ordr< 1 du jour: Rapport du secrétaire: rapport élu tré sorier; granel concert Rinskoff-Degreef du le: j février ; propagande. Les personnes qui désirent assister à la séanc< , peuvent se faire inscire comme membres le jou: . de l'assemblée de 2 à 4 heures de l'après-midi. » • e o i Les auditions musicales se poursuivent avee un égal succès. C'est ainsi que nous assistâme hier après-midi au Steinway Hall à une matinéi : musicale dont le programme était d'une composi 5 tion particulièrement éclectique, î On remarçiua au piano la technique de M - Sidney Van Tyn, qui interprêta, avec un rari , bonheur, des œuvres de Léonardo-Lio, Moszkow î sky et Schubert, et l'on acclama le talent vocal de 1 Mlles Grainger-Kerr et Ruby Weriheimer. , Miss Helen Mott, une virtuose de l'archet, fi ; preuve d'un réel talent de violoncelliste, et Mis: i Gladys Salomon se fit chaleureusement applaudi dans son répertoire de chansons. , Les-organisateurs de ce concert, qui se donnai l en faveur des soldats blessés et des réfugié: - belges, avaient eu l'excellente idée d'inviter quel , ques uns des braves ayant payé leur tribut à h guerre. Quelques-uns de ceux-ci, revenus d\ ; front depuis quelques iours à peine et ayant en ' core dans les oreilles la musique du canon, ni > furent pas les moins enthousiastes à acclame; tous ceux qui prirent part à ce joli concert. UN CROISEUR AUXILIAIRE COULE. LONDRES, 25 janvier.—On annonce officielle ment que le navire marchand armé en guerr< ' " Viknor," dont on était sans nouvelles depui; quelques jours, doit être considéré comme perdt corps et biens. Les causes exactes de e»tte perte sont inoer taines. Quelques corps et des débris ont été ; trouvés sur la côte septentrionale d'Irlande et or présume soit que le navire a coulé au cours d'une eies réeientes tempêtes, soit qu'il a touché un< ; mine. ; Ce navire était connu précédemment sous 1< nom <ie " Viking" et avait servi à des croisières de plaisance sur les côtes de Norwège. Il jaugeai: 53S6 tonnes et avait été lancé en 188S. D'autre part, on annonce de Leipzig que h : croiseur " Karlsruhe " aurait coulé 11 navires ; pendant la dernière quinzaine. On i'ait remarquer à ce sujet qu'une certain-: , inquiétude règne au sujet de deux navires anglais qui pourraient avoir été capturés par le " Karls ruhe" ou le " Kronprinz Wilhelm." Le steamei " Hemisphere," allant de Hull en Amérique d\ ^ Sud, et la barque " Engelhorn," qu'on attend d< yalparaiso, sont également fortement en retard. MONITEUR BELGE DES 15, 16, 17, 18, 19, ET 20 JANVIER. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. I/O Roi a. reçu l«s lettres de rappel do M. Salvador Caatrillj^ Envoyé extraordinaire et Minisuo Plénipotentiaire as la République do Nicaragua _ Le Roi a reçu une lettre par laquelle S. E. M- VicWrino de la Piaza a uoulie à Sa Aiajesté eon élection à la rrœi-denco do la République Argentine. BUDGET DCJ CONGO, 1915. Par arrêté royal du 27 décembre 1914, les recettes ordinaires du Cougo Belge jiour lexeicico 1915 sont évaluées à la somme de ir. 30,451.276 (trente millions quatre cent oinquanie-un mille doux cent eepiantc-six francs), conformément au tableau annexé. , _ Il est ouvert au Ministère des ColonieiS, QCur. »° Gouvernement du Congo Belge, de.s crédits provisoires à concurrence dn Ir. 8,656,000 (huit m.liions six cent cinquante-six mulo francs) à valoir sur les dépenses ordinaires inscrites au budget colonial de 1915. Le présent arrêté sera obligatoire en Belgiquo eu au Congo le 1er janvier 1915. . Le " Moniteur " publie en annexe le tableau de désignation des produits, pour lo budget des Toics et moyens da " Congo Belge. LA DIFFUSION DES FAUSSES NOUVELLES. Revu l'arrêté du 25 novembre 1914, concernant Ja rt-' pression de la diffusion do nouvelles fausses relatives aux opéiations do guerre; . : Eiant données les difficultés ono l'on éprouverai?, pour lo transfert des prévenus et le déplacement des témoins dans ' l'éventualité où les faite donnant lion aux poursuites ue ' seraient produits loin du quartier général de l'armée; ; Par arrêté royal du 12 janvier, ies prescriptions de l'artJC,e 4 do l'arrêté du 25 novembre 1914. concernant la diffusion de nouvelles fausses relatives aux opérations de guerre, sont rapportées et remplacées par celles qui figurent ci-après: "Toutes porsonnes quelconques contrevenant aux dispositions reprises aux articles 1, 2 et 3 du présent arrêté concernant la diffusion de nouvelles iauseos relatives aux opérations de guerre, seront traduites devant le conseil de guerr« 1 de campagne établi au grand quartier général belge, si les ; faits se sont passés à î'arméo de campagne; "Devant lo conseil de guerre belge établi à Calais, si.les ' taita 60 sont passés en Angleterre ou dans le ressort du 1 commandement de la base belge de Calais; " Devant le conseil de guorro belge établi à Rouen, si lca faits se sont passés partout ailleurs en France." LES PIGEONS VOYAGEURS. ; Par arrêté royal du 31 décembro 1914 tous les pigeonniers seront tenus constamment ouverts et les pigeons laissée eu liberté, même ceux destinés à la reproduction. > Il est formellement interdît à toute personne de ooneervei. ; 6oit en volière, soit autrement, des pigeons de quelque nature qu'ils soient, .sans une autorisation spécialo délivrée par 1 autorité militairo et qui devra être produite à toute réquisition. Les propriétaires do pigeons voyageurs sont tenus d'établir un état signalé liquo de leurs pigeons, conformément à un modèle spécial (annexo au Moniteur). Les pigeons voyageurs qui ne seraient pas mnnis de baguer i de naissance devront être remis immédiatement à l'autorité ; communale qui on sera responsable. lvO transport des pigeons voyageurs est et demoure rigoureusement interdit dans Ja zono occupéo par l'armée, sanf autofLsation spéciale et uar ordre de l'autorité militaire. , Toutes infractions aux précédentes disposition.? serons, L. rigoureusement réprimées et lc3 auteurs déférés à la justice militaire belge comme espions. Les bourgmestres fourniront, dans un délai de trois joure, ! au grand quartier général, la liste nominative avec adresse ; do toutes les personnes détenant des pigeons voyageure entraînés ou non. Ils remettront aux intéressés le modclo de l'état signa-j létique qui devra être soigneusement établi, conformément ; anx indications prescrite#. Ces états, dont les signature*; , devront être légalisées par les bourgmestres, seront transmis, sans délai, au grand quartier général. [ ACTIONS D'ECLAT. 4 Ordre de Léopold. Par arrêté royal du 27 novembro 19)4.— Article 1er. Sont nommés chevalie.s de l'Ordre de Léopold; » Les lieutenants Haçemans. .T., Dhanis, R., Jaumotto, J., et Jacquet. F., aviateurs militaires; Le eous-lieuteuant Petit, J.. aviateur militaire; > (jcs lieutenants Scbmit, A., Hedo, R., Petit, F., Bussy, L., aviateurs militaires (observateurs); ■ l,o sous-lieutenaut Gallez, W., aviateur militaire (obeerra-i teur); ; I-es premiers sergents Olislagers, J., et Tyck. J., aviateurs , militaires. Décoration Militaire. Par arrêté royal du 27 novembre 1914, la décoration militairo do 2e classe (article 4) est décernée au premier sergent Benselin. ARMEE. 1 Nominations. ! Par arrêté royal du 30 novembre 1914, le sous-intendeini » do Ire classe Hamelryck. 0.-J., faisant fonctions d'intendant divisionnaire do la 6e division d'armée, est conimissioné en 5 qualité d'intendant divisionnaire de la susdite division. i — Par arrêté royal du 26 décembre 1914, l'officier secrétaire d'état-maior auxiliaire Recht, G.-A., attaché à l'état-' inajor de la 5o division d'armée, est nommé sous-lieutenant. secrétaire d'étatrmajor. ; Emplois spéciaux. Pdr arrêté royal du 22 novembre 1914, lo capitaine commandant Van Strydonck, V.-J.-C., du 1er régiment do guider, J est nommé adjudant-major. —Par arrêté royal du 30 novembre 1914, les capitaincu > commandants d'artillerie adjoints d'état-major Petry. A.-A.-M., du 3e régiment, Demolder, A.-E.-G., do l'état-major > de la 4e division d'ajrmée, et Ooquot, E.-H.-J.. do l'état-major j do la 5o division d'armée, sont commissionnés en qualité do j sous-chefs d'état-major, respectivement des 3e, 4e, et 5e division d'armée. —Par arrêté royal du 18 décembro 1914, los capitaincu ) commandants Laçante, D.-X.-O.-G., adjoint d'6tat-ma or, adjoint a l'état-major de la Ire brigade mixte, rt Jolh', Iï.-T.-M.-J.-G. (Vicomte), du 2o régiment dé Guide6, souL nommés adjudants-majors. L —Par arrêté royal du 20 décembre 1914, le major do Schictere do Lophem, F.-J.-L.-M.-G., du 4d régiment de lanciers, est commiesionné pour commander lo dit régiment. ' —Par arrêté royal du 28 décembre 1914. le major Bovcn-i ter, G.-R.-If.-M.-J.. du 2e régiment de chasseurs à cheval, t est commiesionné pour commander le dit régiment. ' —Par arrêté royal du 29 décembro 1914. le ma.ior d'étal major Degulfroy, G.-M.-E.-M., chef d'état-major de la Ire division d'armée, est déchargé des dites fonctions. —Par arrêté royal du 29 décembre 1914, le major d'état-major Van Cauloert, F.-A.. sous cliol d'ét.at-major de la 1 r-' division do cavalerie, est déchargé des dites fônetions et est ' nommé chef d'ttat-major de la 2e division de cavalerie. —Par arrêté royal du 51 décembre 1914, le lieutenaji;-colonel Fourez, A.-H.-E.-M., du 3e régiment de lanciere, est > commissionnô pour commander lo dit régiment. l (A suivre.) ; —Un télégramme de Berlin annonce que le* • hommes non entraînés des classes de Landsturni . de 1888, .1887, et 1886 de la province de Bran-, debourg ont été appelés pour l'examen médical. — Le cabinet portugais ayant démissionné, le président Arriaga a chargé le général Pimenta de Castro de la formation d'un nouveau ministère. , Il a commencé par faire relâcher tous les officiers ' arrêtés, et a ordonné que tous ceux qui avaient | ouvertement déclaré leur accord avec ces derniers ' et avaient été arrêtés par la suite, reprennent leurs poste. Il a décrété à nouveau la liberté de la presse et a autorisé à reparaître les journaux ; qui avaient été suspendus. ! LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 5 9 pence 'a ligne.—Joindre ie montant aux ordres, a.T.p. FAMILEE DIAMANT, Clanricarde-gardens, 22, Hydo Park. Loudon, W. HENRY andi MIMï bien arrivés Londres, attendant autorisation aller Eastbourne; lisez journal dan-[ deux jours.—Maurice. C BOUTURE.—Mme SUZANNE, 31, Baker-si., y W., informe les dames belges ot françaises qu'ello vicu!. d'engager dans ses salons. MADAME IRMA, ex-vendeuse de la Maison Ilirsch et Cie., de Bruxelles, qui so tient à leur disposition tous les jours de 10 à 6 heures. Prix très modestes. 'Phone, Mayfair 1960. KINGSWAY THEATRE. Tel., Ger. 4032. REPRESENTATIONS SPECIALES. TROIS MATINEES. DEUX SOIREES. CARLO LITEN dans LE CLOITRE, d Emile Vcrhaeron. Demain et vendredi à 2h.5Q et 8h.30. N'ENVOYEZ des correspondances, sommes d'argent, etc., ne faites venir de6 personnes ot des bagages de Belgique que par l'intermédiaire d'uno maison vous offrant des références et garanties réellement sérieuses, i Bureau de 9 à 6 heures. Renseignements gratuite. ALBERT SERSTE and Co., 8. Littlo St. Andrew-street, London, W.C. NAISSANCES.. MONSIEUR et Madame JEAN MERTENS-VAN HOOF font part de l'heureuse naissanee d'un fils et d'uno fille qui ont reçu les noms de Francis et Goorgette, Tho Nook, Westgate-on-Sea. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le "Standard," vendu chez tous 1« marchands de journaux au prix-d'uu penny. Nous conseillons vivement à nos amis de t'abonner au prix do 3sh. 3 par i mois pour le Royaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étranger, et cle nous adresser lo prix do l'abonnement en un maudat.. Ixj tarif des annonces est do 9d. la ligne pour le " Livro d'adresses des exilés." i>ayable d'avance, et pour toute autr-j Sublicité. le tarif du " Standard." Nous avoua ouvert un ureau dans l'immeubio du " Standard," Fleet-strect, 132-4, E.C.. ouvert de 2 à 6 heures. En cat> do demande par écrit, joindre deus timbres d'ua penny.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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