La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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16 januari 1915
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s.n. 1915, 16 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pk06w97c7x/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 33ME ANNEE. SAMEDI 16 JANVIER 1915. N°- 16. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. VERS LILLE. SAINT PAUL PERDU ET REPRIS. PAiUS, 15 janvier.—Communiqué officiel de 15 heures :— De la mer à la Lys, il y a eu des duels d'artil-lerie qui, occasionnellement, furent assez animés. Nous avons progressé près de Lombaertzyde et ,!e Becelaere- Au nord d'Arras, une brillante attaque des Zouaves enleva à la pointe de la bayonnette les positions de l'ennemi près de la route d'Arras à Lille. Dans la même région, à La Targette et a Saint-Laureut, comme au nord d'Andrecliy—dans la région de Roye—notre artillerie prit l'avantage -a - celle de l'ennemi. Les batteries de l'ennemi Mirent réduites au silence, et deux canons furent iléinolis: Un dépôt de munitions fit exploision , ! les travaux de construction furent détruits. A deux kilomètres au nord-est de Soissons, les Allemands attaquèrent Saint-Paul. Ils entrèrent dans le village, mais nous le reprîmes immédiatement.Dans les régions de Craonne'et de Reims, il y a eu un violent combat d'artillerie, au cours duquel les batteries ennemies furent fréquemment réduites au silence. Dans, la région de Perthes. dans l'Argonne, et ir les hauts de Meuse, il n'y a rien d'important ;i signaler. Nous détruisîmes les passerelles établies par l.'s Allemands sur la Meuse à Saint-Mihiel, et nous repoussâmes dans le bois d'Ailly une at-taque effectuée contre les tranchées que nous primes le 8 janvi'er. Dans les Vosges, au sud de Senones, nous refoulâmes les Allemands dans un vif combat d'infanterie, nous coupâmes leurs barbelés, et nous remplîmes leurs tranchées. Sur le reste du front, il n'y a rien à signaler. L'AVANCE ALLEMANDE ARRETEE. l'ARIS, 14 janvier.—Communiqué officiel de heures:— Le nuit dernière nos troupes ont réussi par un :oup de main a bouleverser les tranchées récemment construites par les Allemandes au nord-ouest de Fouquescourt (nord de Roye). ies attaques ennemies dans la région nord de Soissons sont, arrêtées. Comme il a été dit dans le communiqué de ce matin la crue de l'Aisne, a détruisant plusieurs de nos ponts ou pas-nielles, avait rendu trçs précaires les comrpunica-ions de nos troupes "opérant sur les premières i>entes de la rive droite où elle nous empêchait 'e leur envoyer des renforts. Telle a été la cause essentielle du retrait de troupes qui luttèrent dans les conditions difficiles. Obligés d'abandonner quelques canons par suite de la rupture d'une partie du pont nous avons rendu ces aimes inutilisables. Des prisonniers ont été faits par les Allemands, surtout des blessés qui dans le mouvement de retraite n'ont pu être évacués. Vous avons fait de notre côté un nombre important de prisonniers non blessés appartenant à les bataillons de sept régiments différents. il s'agit, en résumé d'un succès partiel de nos adversaires qui ne saurait avoir d'influence sur 'ensemble des opérations. En effet, en raison de 'obstacle de l'Aisne et.des dispositions que nous itvons prises, l'ennemi est dans l'impossibilité d'exploiter au sud de la rivière son succès qui l'a qu'un caractère purement local. Sur le reste du front il n'y a rien à signaler. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 15 janvier.—Communiqué officiel du grand état-major::— Dans le théâtre occidental de la guerre, quelques torpilleurs parurent au large d'Ostende, ac- • orapagnés d'embarcations, qui se rapprochèrent jusqu'à quatorze kilomètres de la côte. Des attaques françaises sur les deux côtés de Notre-Dame do Lorette, au nord-ouest d'Arras, mrent repoussées par nos troupes. Une tranchée •l'u: nous prîmes il y a quelque huit jours près d'Ecurie et qui avait été occupée par une partie i'un« de nos compagnies, fut perdue par nous. La bataille l'ait de nouveau rage à cet endroit, aujourd'hui. La rive nord de. l'Aisne- au nord-est de Sois-sons a été débarrassée de troupes françaises. Par une attaque continue nous prîmes Çuffies, Irony, Bucy-le-Long, Missy, ainsi que Vaiixrot et.Val-lerie.Les Français ont subi de grosses pertes. Leur rctraito au sud de l'Aisne eut lieu sous le feu de notre artillerie lourde. Les conditions obte-iues dans cette bataille sont très semblables à celles de 1870. Même si les deux batailles au nord de Soissons n'étaient pas comparables à • elles du ls août 3870, le champ de bataille est aussi étendu que celui de Ciravelotte Saint-Privat. Dans une très forte attaque sur nos positions au nord de Verdun, près .de Consenvoye, nous repoussâmes l'enemi. Dans la région de Saint-Mihiel. quelques attaques des Français, qui parvinrent à notre première ligne de tranchées, furent repoussées par <i"s contre-attaques, avec fortes pertes françaises. Pendant la bataillé de la nuit dernière, nos Iroupes prirent quelques positions de l'ennemi, mais après la reconstruction dq nos positions, nous abandonnâmes celles prises à l'ennemi sans eoi m battre, et de notre propre gré. Une attaque en force près de Mesnil, au.nord <!■' Saint-Mihiel, fut repoussée par nos troupes. Dans les Vosges, il n'y eut que des duels d'ar-:illerie.Dans le théâtre oriental de la giierre, en Prusse orientale et en Pologne septentrionale, il n'y a pas de changement dans la situation. Nos attaques en Pologne, à l'ouest de la Vistule, progressent lentement. Dans la capture par nous d'un point d'appui russe, au nord-est de Rawka, nous fîmes 500 prisonniers russes et prîmes trois mitrailleuses. Des attaques et contre-attaques obstinées faites par les Russes furent repoussées, avec fortes pertes russes.—Wireless Press. LES INONDATIONS AUTOUR D'YPRES AMSTERDAM, 15 janvier.—A l'ouest d'Ypres, • ;nq cents mètres de plus de la contrée ont été aondés. Les forces belges ont dû par conséquent. ■ luitter leurs positions dans ce district. Ce fait est considéré plutôt comme un avantage, à cause du nombre considérable de troupes belges qui peuvent maintenant être envoyées vèrs le sud. Deux cents automobiles réquisitonnées à Bruxelles et Anvers se trouvent maintenant au Mid d'Herenthals. On en enverra une centaine i Allemagne.—Centrai News. I.e Bureau météorologique anglais prévoit i ■ >ur le week-end un temps meilleur, quoique niable, avec ondées <A une légère baisse dans la température* UN PAS EN AVANT. SUCCES ANGLAIS A LA BASSEE. SAINT OMER, 14 janvier.—Les Anglais ont effectué cet après-midi à 2 heures une brillante attaque sur une position allemande près de La Bassée, où les Allemands s'étaient fortement retranchés. Après, avoir préparé la voie par leur artillerie, les troupes britanniques chargèrent et capturèrent, les tranchées de l'ennemi. La position était un point stratégique important, dont la capture assure un gain de plus d'un kilomètre. Les pertes britanniques furent légères, tandis que les Allemands furent sévèrement éprouvés, et un grand d'entr'eux furent faits prisonniers. Une patrouille allemande composée d'un caporal et de six hommes se rendit sans offrir la moindre résistance. Le caporal, qui avait vécu pendant longtemps >' Lille et parlait parfaitement le français déclara :— — Pendant huit jours, nous avons cherché une occasion de nous rendre. Nous en avons assez, et, en outre, nous n'avons plus beaucoup d'hommes dans les tranchées, et il ne foudra d'hommes dans les tranchées, et il ne faudx- , Les prisonniers étaient épuisés, leurs uni-j formes étaient en haillons, et leurs bottes faisaient eau.—Reuter's Spécial. UNE POSITION IMPORTANTE. PARIS, 15 janvier.—Un télégramme d'Haze brouck au " Petit Parisien " annonce que la pluit n'a pas cessé de tomber pendant ces dernier: jours dans la région de La Bassée, et que le| tranchées sont remplies d'eau. Récemment, les Anglais commencèrent des opérations dans le but de prendre possession du versant d'une colline près de La Bassée, où les Allemands étaient solidement retranchés. L'attaque était nécessaire afin de protéger 13-ville, qui était dominée par la colline. A 2 heures de l'après-midi, après que l'artillerie eût longuement bombardé les positions des troupes allemandes, les troupes britanniques chargèrent à la baïonnette et il en résulta, une lutte sanglante qui dura deux heures.—Central News. L'ECHEC DE SOISSONS. La ville de Soissons est située à l'ouest d'une boucle de l'Aisne, au nord de laquelle les Allemands avaient été forcés de* se retirer après leur défaîte sur la Marne. Soissons est relié à Laon par une ligne de chemin de fer qui se dirige vers le nord-est. et qui, à 3 kilomètres au nord de la ville, au delà de la station de Crouy, entre dans une vallée assez encaissée. Cette vallée est encadrée vers l'ouest- par l'éperon: 132, et à l'est par le plateau de Perrière, qui lui-même conduit au platéau de Vrégny. Depuis le début de septembre; les positions des belligérants avaient peu changé dans cette région. Les Allemands tenacent l'éperon 132 d'où ils bombardaient la ville. Vendredi dernier, S janvier, les Français résolurent de l'enlever. Ce jour-là, ils capturèrent trois lignes de tranchées que les Allemands essayèrent en vain de reconquérir par des contre-attaques, ce dont ils se "vengèrent" en bombardant à nouveau Soissons et en mettant le feu au palais de justice. Le 0, les Allemands renouvelèrent, sans succès, leur contre-offensive. Le 10, les Français emportèrent cinq cents mètres de nouvelles tranchees et s'assurèrent de tout l'éperon 132. Mais le 11, le général von Kluck, craignant sans doute de voir le centre allemand enfoncé, appela par rail de grands renforts et attaqua avec violence, non seulement l'éperon 132, mais.aussi ïc plateau de Perrière qui était, semble-t-il, assez faiblement tenu par nos Alliées. Ceux-ci reconnurent que l'attaque était sérieuse et effectuée par des forces "très importantes." Le 12, il devint evident que les Allemands avaient acquis l'avantage. Les lignes de communication françaises étant menacées par la crue intempestive de l'Aisne, l'envoi de renforts adéquats était sans doute difficile et nos Alliés reculèrent lentement, ne tenant plus que les premières pentes de l'éperon. Des renforts s'avancèrent de Crouy, mais ils ne purent déboucher vers l'ouest et le plateau de Perrière dut être évacué. Les Allemands prétendent que cette évacuation s'est étendue au plateau de Vrégny. Il est donc probable que les Français se sont repliés sur un front de 5 kilomètres, entre Crouy et Missy, où ils paraissent- avoir évacué la rive nord de l'Aisne, mais ils tiennent fortement Soissons et les têtes de pont de la rivière, qui constitue pour l'ennemi un obstacle infranchissable.L'échec au nord de SoLssons est donc purement local et constitue simplement un rétablissement des positions telles qu'elles se présentaient au début de l'année. Il illustre les énormes diffi-cutés de cette ' guerre et l'égalité des forces ennemies en présence—en ce moment. RECIT DE REFUGIES. PARIS, 15'janvier.—Un grand nombre d'habitants de Crouy sont arrivés ici en train la nuit dernière. Ils avaient refusé jusqu'hier de quitter leurs demeures. Quelques-uns déclarèrent que depuis trois mois, comme aucune maison ne restait debout, ils vivaient dans leur cave. Us ajoutèrent que, malgré leur héroïsme, les troupes françaises furent obligées de se replier de quelques centaines de mètres devant les effectifs supérieurs de l'ennemi. A cette nouvelle, les villageois décidèrent de s'en aller. Us confirment que les pluies récentes ont, provoqué upe crue de l'Aisne, menaçant d'interrompre sur plusieurs points les lignes de communications françaises.—Reuter's Spécial. OPINION FRANÇAISE. PARIS, 14 janvier.—Les critiques militaires considèrent que le résultat de la bataille clo Soissons est dû aux conditions météorologiques plutôt qu'aux conditions tactiques. Des tempêtes de sable dans le Nord, la pluie dans l'Argonne, la neige et le brouillard dans les Vosges, permettent aux Allemands de concentrer leur attention sur le centre. Un terrible combat accompagné d'iïrie furieuse canonnade se livre actuellement entre les troupes françaises et d'importantes forces ennemies au carrefour des routes quittant Soissons, dans la direction du nord, de l'est et du nord-est. On entend le feu de l'artillerie à une très grande distance. Quelques critiques paraissent croire que l'activité allemande sur ce point prélude à une retraite de leur part. Des avis de Saint-Omer disent que le 0 et le 10 janvier, l'artillerie française a bombardé Là Bassée. où l'état major général allemand était installé. Il fut forcé à une retraite précipitée.— Central News LA TERREUR EN ALSACE. PARIS, 1-1 janvier.—D'après une dépêche de Genève au "Temps'' le régime de terreur que les Allemands ont. inauguré en Alsace empirerait au fur et à mesure des progrès français dans les Vosges. Les membres des familles alsaciennes ne peuvent pas quitter leurs maisons sans être exposés à des insultes. Les noms français de certaines localités ont été remplacés par des noms allemands.—Central LA VIE A ANVERS. \ LES REQUISITIONS. A LA GARDE CIVIQUE. ROTTERDAM, 13 janvier.—On annonce qu'a partir du 15 janvier, ce n'est plus la Ville qui. se chargera de faire les réquisitions pàir ordre de la " Kommandantur " ; les autorités allemande s'en chargeront elles mêmes. L'intermédiaire lénifiant et pacifiant des autorités communales disparaîtra. Le bureau de la,rue de la Fortune d'où partaient jusqu'à présent les ordres, seça donc supprimé et son chef, M. Vermeulen, sera rendu à ses chères études. Les Allemands promettent de payer au comptant. On verra bien On promet pour le 15 janvier aussi, le rétablissement du service postal à l'intérieur de la ville. Il en est temps, car la population est bien privée sous ce rapport. Maintenant que les frontières sont hermétiquement closes, les gardes civiques ne doivent plus signer les listes de présence que tous les quinze se font en outre à la Bourse. De cette façon quand les Alliés seront devant Anvers, il sera beaucoup plus facile de faire commander aux gardes, par les officiers de la garde-civique belges qui président à cette belle besogne: "Par rangs de quatre, en avant, marche "...et d'embarquer les soldats-citoyens qui ont fait le serment dans un train à destination...de l'Allemagne ! La "Kommandantur" d'Anvers vient de décider que personne ne pourra plus être amené d'Anvers par le bateau "Administrateur De Badts," à moins de se trouver en possession d'un passe-port allemand en bonne forme. Plusieurs personnes qui se trouvaient à bord de ce navire sans passe-port, l'autre jour, ont été cause que le départ de Flessingue n'a pu avoir lieu. Les Allemands ont établi à l'hôtel de Londres, avenue De Keyser, un fort dépôt de benzine pour leurs autos et camions, Us viennent s'y réapprovisionner continuellement. A Bruxelles, la Compagnie des tramways est obligée d'abandonner 30 pour cent, de sa recette aux autorités allemandes. L'admirable parc de Bruxelles, devant le palais du Roi, a été complètement bouleversé. On y a creusé des tranchées et abattu de beaux arbres; on y a mis en position des canons de tous les calibres. Lès Allemands ont transformé le palais du Cinquantenaire en un vaste poste de télégraphie militaire. A Liège, le niveau de la Meuse s'est si bien élevé et le courant est deveùu si violent que le lameux pont de Lixhe par lequel les amiees de l'envahisseur ont pénétré en Belgique, a été arraché et s'en est allé à la dérive vers Saint-Pierre. Les Allemands en auront pour quelques jours à le rétablir.—" La Belgique.'' LES SECOURS DE L'AMERIQUE ET LES ALLEMANDS. AMSTERDAM, 8 janvier.—On lit dans une correspondance anversoise du "Telegraaf." le grand journal hollandais -généralement bien informé :— Dans les magasins de M. Nicçlas Cuperus, le pouvoir militaire a saisi tout le thé qui s'y trouvait; il a .même fait apposer les scellés sur le magasin. Lé blé qui vient d'Amérique, les Allemands n'y touchent pas, mais...ils requièrent du pain chez les boulanger s, qui se servent de ce blé, de sorte que, par ce détour, les Allemands mettent à contribution l'aide destinée par les gens des Etats-Unis et du Canada, aux Belges affamés. C'est sans doute un des motifs pour lesquels ils veulent éloigner les consuls américains de la Belgique. Note.—Nous n'avons pu obtenir confirmation de la nouvelle violation de la promesse faite par les Allemands de ne toucher, ni directement, ni indirectement, aux secours en vivres distribués par des intermédiaires neutres en Belgique. Nous n'en attirons pas moins l'attention des représentants du Comité National d'Alimentation sur ces allégations, que nous serious heureux de voir examinées. SUR LA COTE BELGE. AMSTERDAM, 14 janvier.—Le correspondant de 1' " Algemeen Handelsblad " à l'Ecluse mande que les travaux côtiers de Zeebrugge au Zwyn ont été renforcés par des tranchées. A Knocke même, les maisons sont transformées en forts armés de mitrailleuses. Les canons qui^ont été placés dans les dunes remontent à 1877 et sont chargés à la poudre noire. Ce n'est qu'aux points stratégiques qu'il y a des canons de 15 et de 36 centimètres. Les troupes côtières se trouvent sous le commandement du général von Arnim.—Reuter. AMSTERDAM, 15 janvier.—Les troupes concentrées le long de la frontière hollandaise, à Knocke et à Heyst. sont estimées à 30,000. Elles viennent toutes du champ de bataille du sud-ouest.A Bruges, le contrôle allemand est très rigoureux, et personne ne peut quitter la ville sans un passeport allemand. Toutes les nouvelles d'après lesquelles Lille serait évacuée sont démentis.—Central News. LILLE FORTIFIE. PARIS. 14 janvier.—D'après le "Gaulois," les Allemands se préparent à défendre Lille rue par rue. Non seulement ils ont renouvelé les ouvrages défensifs de la citadelle et des vieux forts, et construit de nombreux ouvrages accessoires dans les faubourgs, mais encore ils ont «placé, des mitrailleuses dans des endroits avantageux à l'intérieur de la ville, sur la Grand'Place et devant la Grand'Garde. Des tranchées cimentées armées de canons de campagne et de mitrailleuses ont été construites entre les portes de Dunkerque et d'Arras. Pour effrayer la population., quâtre grands canons de marine ont été traînés à travers les rues avant d'être mis en position. — Six cents Allemands légèrement blessés sont arrivés à Liège, venant d'Armentières. Plusieurs trains de charbon sont également entrés en gare. Les Allemands vendent du charbon en Belgique. — Des avis de la presqu'île de Sinaï signalent que des canons lourds allemands envoyés contre l'Egypte ont dû être abandonnés dans les sables du désert. A Alexandrie, tout est prêt pour recevoir dignement les Turcs. L'instruction des territoriaux est terminée et leur tenue martiale fait grande impression. — Suivant une dépêche de Pétrograde au " Temps " l'amiral allemand Suchon a été relevé de ses fonctions de commandant de la flotte turque comme résultat de son manque de succès dans la Mer Noire. — Le " Telegraaf " annonce que le service ordinaire des trains de voyageurs sur les chemins de fer allemands est complètement suspendu jusqu'au 18 janvier, tous les trains étant exclusivement employés au transport des troupee et^ du matériel de guerre* COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. AVANCE EN POLOGNE. OCCUPATION DE SIERPE. RETROGRADE, 14 janvier.—Communiqué of-ciel de l'état-mâjor du quartier-général:— Pendant la journée d'hier, l'avance russe sur la rive droite de la Vistule s'est développée avec succès. La cavalerie ennemie opérant dans cette région fut repoussée et dut abandonner Sierpe à notre avant-garde. Sur le restant du front il n'y eut qu'un feu d'infanterie, des duels d'artillerie et des reconnaissances exécutées par nos troupes. Des attaques locales livrées par les Allemands dans certaines régions sur la rive gauche de la Vistule furent repoussées. Sur certains points du front autrichien l'ennemi a bombardé nos tranchées avec de l'artillerie lourde, mais son feu est resté inefficace et nos batteries ont bientôt réduit au silence l'artillerie autrichienne. Note.—Sierpe se trouve à 70 kilomètres de la forteresse prussienne de Thorn. LA BATAILLE DU CAUCASE. PETROGRADE, 14 janvier.—Communiqué officiel de l'état-major de l'armée du Caucase:— Dans le but d'éviter une interprétation erronée de nos opérations dans l'Azerbaijan pendant ces derniers jours, l'état-major général de l'armée du Caucase estime qu'il* faut expliquer qu'il était nécessaire de regrouper les forces d'une certaine manière, en vue d'une action décisive sur ce théâtre de la guerre. Pour rendre effectif ce regroupement, nous avons concentré en Azer-baijan lés troupes de certaines districts ce qui entraîna l'évacuation de différents points que nous avions occupés Ce nouveau groupement eut lieu, non sous la poussée de l'ennemi, mais en dehors de la ligne générale des opérations. Pendant ces opérations aucune action n'a eu lieu,, sauf une rencontre entre l'ennemi et nos avant-gardes près de Mian-doab.Nous n'avons donc pas évacué l'Azerbaijan, mais nous avons opéré une nouvelle distribution de nos troupes afin de faire face à la nouvelle situation, dans les meilleures conditions. LES TURCS EN PERSE. TEHERAN, 15 janvier.—On rapporte que les Turcs ont fusillé les gouverneurs persans de Suj-Bulak et Mar§gjia, et ont brûlé viTun Arménien et deux sujets russes. La petite force turque qui occupait Tabriz est dirigée maintenant vers Jui f a, appuyée oar un nouveau contingent qui s'avance" par Urmia et Salinas.—Reuter. LE SISME D'ITALIE. LE PAPE ET LES VICTIMES. ROME, 15 janvier.—Le nombre total des chocs enregistrés par les sismographes l'ut de nonante-huit, dont six très graves. Le nombre total de-victimes est estimé maintenant à 20.000, dont 10,000 à Avezzano, 4000 à Sora, et 6000 ailleurs. Le Pape, accompagné des cardinaux Merry del Val et Gaspari, de Mgr Debisogno et de sou secrétaire, a visité les blessés de l'hôpital Santa Maria, où il pénétra par le palais apostolique à l'intérieur de Saint-Pierre, sans toucher par Conséquent le territoire italien comme l'ont prétendu faussement certaines éditions spéciales de journaux. Sa Saintèté conversa avec de nombreux blessés. Elle les exhorta à avOir confiance en la grâce de Dieu, et leur distribua de généreuses aumônes. Le roi Victor-Emmanuel est revenue à Rome jeudi soir par un train spécial, auquel avaient été attachés trois voitures contenant quarante blessés, dont trois moururent en cours de route Plusieurs ambassadeurs ont présenté les condoléances de leurs gouvernements au ministre des affaires étrangères. A Sora, les travaux de déblavement organisés par l'infanterie, le génie et l'artillerie progressent favorablement. Toutes les maisons on été évacuées, et leurs occupants liebergés dans des campements de tentes et convenablement nourris. On a déjà retrouvé 450 cadavres. Le roi Emmanuel s'est rendu aujourd'hui à Sora. Des expéditions militaires 'de secours partent pour toutes les localités sinistrées. D'après le " Messagero" il y aurait !l 1,000 victimes à Avezzano, 3000 à San Benedetto, et 4000 à Pescina, qui serait aux trois-quarts détruit. Certains soldats sauveteurs ont travaillé à Avezzano pendant vingt-quatre heures d'affilée. Le ministre des travaux publics est sur les lieux. " KULTUR." LEURS ORDRES ET LEURS EXPLOITS. GENEVE, 10 janvier.—L'ambassade de France, pour répondre à certaines assertions vraiment par trop audacieuses du baron Rom-berg, ministre d'Allemagne à Berne, vient de communiquer à la " Gazette de Lausanne " le texte d'un ordre du jour du général Stenger. commandant la 58e brigade du 14e corps badois, ainsi conçu:— " A partir d'aujourd'hui, il ne sera plus fait aucun prisonnier. Tous les prisonniers seront mis à mort. Les blessés, avec ou sans armes, seront mis à mort. Les prisonniers, même en grandes unités constituées, seront mis à mort. Aucun homme vivant ne doit rester derrière nous." Cet ordre féroce, daté du 2G août, a été exécuté. De nombreux témoins en ont fourni la preuve. TROIS FEMMES EMPALEES. M. Gay, ancien syndic du conseil municipal de Paris, est en possession du rapport ci-dessous :— "Paris, 7 décembre 1914. "Je certifie avoir vu, le 11 septembre 1914, près d'une ferme incendiée, situee à trois kilomètres de Neuvy-l'Abbesse et à 500 mètres à l'ouest de la voie ferrée qui va d'Esternay à Montmirail, les corps de trois jeunes femmes nues. " Ces trois malheureuses, dont les seins étaient en partie détachés, avaient été empalées sur des bayon nettes fixées au canon de fusils enterrés jusqu'au pontet. " La ferme détruite était occupée quatre heures auparavant par des troupes saxonnes et des soldats de la garde prussienne. " DOCTEUR ROCHEBOIS, -2t rao Gmchaxd." L'ARRESTATION DU CARDINAL MERCIER. LA REPONSE DU PAPE AU ROI ALBERT. PARIS, 15 janvier.—Le correspondant du " Matin " au Hâvre apprend de bonne source que la répo,nse du Pape au télégramme du roi Albert 'est conçue en termes fort cordiaux. Le Pape y dirait, entre autres, qu'il ne considère pas 'du tout clos le grave incident de l'arrestation dû Cardinal Mercier. Le même journal dit que le Cardinal est toujours en état d'arrestation. Le " XXme Siècle" apprend également de source digne de foi que le Cardinal ne peut pas quitter son palais et que des gardes allemandes sont postées devant le bâtiment. Le Cardinal est donc toujours en état d arrestation.—Reuter.LA GUERRE DANS LES AIRS. LES AVIATEURS BELGES. Le Roi a décidé d'accorder des distinctions honorifiques à plusieurs des aviateurs de l'armée belge. On ne parle guère de l'aviation belge. Il n'en est pas moins vrai qu'elle accomplit en silence d'excellente besogne. Durant les quatre premiers mois de la guerre, le corps des officiers aviateurs a perdu un tué, deux blessés, deux disparus et deux prisonniers. Chaque jour, le vaillant corps d'aviation militaire accomplit des missions très importantes et particulièrement périlleuses, mais celles-ci passent souvent inaperçues aux yeux mêmes des soldats qui se trouvent sur le front, parce que les. aviateurs opèrent surtout en territoire ennemi. Au cours de la bataille de l'Yser, les avions belges n'ont cessé de survoler les positions ennemies, repérant attentivement les redoutables lignes d'artillerie allemande établies entre Dix-mude et la mer, dévoilant l'emplacement des passerelles et des ponts construits par l'ennemi sur l'Yser et les canaux, et donnant de précieuses indications pour régler le tir des navires anglais sur la côte. A Anvers, les avions belges ont exercé une surveillance constante sur les troupes assiégeantes ; ils ont reconnu les préparatifs faits par les Allemands pour passer la Nèthe dans l'a région de Lierre ; ils ont reconnu l'emplacement des fameux mortiers de 42 centimètres à Boort-Meerbeeck, ils ont déterminé les positions ennemies et dévoilé les mouvements d'attaque. Précédemment, alors que l'armée belge occupait la rive gauche de la Nèthe, les avions exploraient le territoire belge envahi; ils surveillaient le passage des Allemands sur la Meuse, à Lixhe et à Huy et .tenaient l'état-major au courant des mouvements de l'ennemi. Lors, du siège de Namur, les aviateurs belges reconnurent l'emplacement des grosses batteries allemandes et ils lancèrent des reconnaissances jusqu'à deux cents kilomètres derrière les lignes ennemies. Au cours de la mobilisation, les avions du camp de Brassohaet explorèrent la région de l'Est et surveillèrent la frontière allemande. Depuis le début de la campagne, l'aviation belge, placée sous la direction du capitaine-commandant Mathieu, a accompli son devoir avec intelligence et abnégation. Ni la pluie, ni le vent, ni les slirapneLs, ni les balles allemandes n'ont arrêté dans l'accomplissement de leur tâche les aviateurs du roi Albert, qui ont été les véritables yeux de l'armée. Pendant que les héros de Flandre et de Wallonnie se battaient sur la terre, leurs frères d'armes, dont le ciel est le domaine, prouvaient au milieu des périls, que l'armée belge n'a qu'un seul cœur et qu'une seule âme. JAN OLIESLAGERS FAIT UNE CHUTE ET S'EN TIRE INDEMNE. Un de nos plus célèbre aviateurs, le sergent Jean Olieslager, qui essayait mardi matin un biplan aux environs de Calais, emmenant comme passager son premier mécanicien, a fait d'une hauteur de trente mètres une chuté dont, avec sa veine habituelle, il s'est tiré indemne ainsi que son passcager. L'appareil a été anéanti ; quant aux deux pilotes ils sont sortis de cette fâcheuse chute avec des égratignures insignifiantes. Cet accident est dû à une panne de moteur, l'appareil ayant de plus été pris dans un remous, assez fréquent près des côtes. LA DEFENSE AERIENNE. FURNES, 12 janvier.—Un vétéran de l'aviation a assisté à Dunkerque .à la " farce bruyante et coûteuse" qui marque partout l'apparition d'un aéroplane ennemi. Des navires, des forts, de groupes de soldats d'infanterie et de fusiliers de marine, on tira pendant près d'une heure sur dix Taube et Avia-tik allemands. Dès shrapnels montaient continuellement dans le ciel bleu et éclataient comme des fusées près des aviateurs allemands, qui ne s'en inquiétaient pas le moins du monde. Comme vous l'aurez sans doute lu, ils continuèrent à jeter leurs bombes et, méprisant, retournèrent à travers cette même ligne do feu qui avait salué leur arrivée. Essayer d'abattre un aéroplane avec n'importe quel canon anti-iaéro existant, c'est à peu près aussi utile que d'essayer s'atteindre un moustique, à cent mètres de distance, avec une sarbacane. Il n'v a qu'une seule façon de faire cesser les raids aériens, c'est de posséder des machines plus rapides que celle de l'ennemi, de petits engins patrouilleurs eajxibles de s'élever avec une grande rapidité. LES ZEPPELINS CONTRE LONDRES. PARIS, 14 janvier.—Le correspondant de Copenhague d'un journal de Pétrograde annonce que le ministre d'Allemagne au Danemark aurait déclaré que Londres devait être bombardée par des Zeppelins pendant la première semaine de janvier et que la date du bombardement aurait été reculée par suite du mauvais temps. L'état-major général de Berlin accuse aussi le mauvais temps de l'échec de l'artillerie lourde dans sa tentative de foroer le centre russe en Pologne et de repousser l*avanoe française.— Central News. — Huit Belges arrivés de Buenos-Ayres à Liverpool pour réjoindre notre admirable petite année, au lieu de trouver leur, consul, reçurent l'étrange avis de se rendre à Londres de pied ! Us se mirent courageusement en marche et arrivèrent le soir à Chester, où, cependant, la police les fit héberger en attendant des instructions. Le Home Office s'occupe de l'affaire. — Les autorités américaines essaient d'amener le gouvernement anglais à accepter le départ immédiat du "Daciâ" sur la base d'un voyage d'essai avec une cargaison de coton pour Brème, via Rotterdam. — D'après le " Journal of Commerce " de New-York des Américains ont obtenu une option pour l'achat de trois navires de la H.A.L., le " Nasso-via" et le "Georgia" à la Nouvelle-Orléans, et le " Constantino à Cienfuegos. L'APRES GUERRE. POUR LE COMMERCE BELGE. Dans tous les pays, il a été constaté que le commerce de commission, les agences, les représentations étaient pour la plus grande partie aux mains des Allemands et des Autrichiens. Est-ce à dire que ces nationaux ont pour ce genre de professions des qualités spéciales ? Nous ne le croyons pas, et nous n'hésitons pas à dire que pour la persévérance, i'activité, l'ordre et la précision, les Belges ne le cèdent à personne sous ce rapport. Le moment semble opportun.de faire valoir ces arguments et de solliciter pour nos compatriotes, les places d'agents et de représentants, detenues jusqu'ici en Belgique par des étrangers. Des personnalités en vue du monde commercial belge, ont pris l'initiative défaire, à titre absolument désintéressé, des démarches dans oe but et de mettre les dossiers ainsi créés à Indisposition de nos compatriotes. ? Les personnes que cela intéresse sont priées d'adresser leur nom et adresse par carte postale, 17, Queen's Mansions, Queen's Club-gardens, Londres, W. Elles seront ultérieurement convoquées à une réunion où le programme complct sera développé. LA RECONSTRUCTION DE LA BELGIQUE. Le comité exécutif de l'Association internationale des cités-jardins et d'extension des villes, sous la présidence de M. Harris, président, a adopté en sa séance du 14 janvier, le programme suivant pour la conférence que nous avons annoncée:—Jeudi, 11 février, conférences; vendredi, 12 février, visite à Letchwortb : samedi. 13 février, visite à Hampstead; lundi. 15 février, conférences et conclusions. Ces visites et conférences ont été organisées avec le but de montrer et d'expliquer aux Belges le fonctionnement et l'aménagement de cités jardins en vue de la reconstruction de la Belgique. Un bureau de renseignements français a été ouvert à cet effet: 3, Gray's Inn-place, London. W.C. ' " . L'idée de cette conférence est extrêmement heureuse. Comme on sait, M. Helleputte y représentera officiellement la Belgique. Nous prions tous les hommes de métier belges, architectes, entrepreneurs, etc., de se mettre en rapport avec l'association pour lui donner leur utile concours. LES BELGES EN ANGLETERRE M. Edgard Selens, agent de change près la bourse d Anvers, a l'honn-eur de porter à la connaissance des réfugiés belges que son bureau a été transféré au numéro '9 de la même rue, Bishopsgate, E.C,, où toutes les informations financières leur seront fournies gratuitement. Le Chambre de commerce belge, 24, St. Dun-stan's-buildings, St. Dunstan's-liill. E.C., désiie entrer en communication avec les représentants des firmes suivantes pour lesquelles elle s'occupe des marchandises saisies sur les navires ennemis :— Van de Wouver Frères, 21. rue du Congrès. Anvers ; Mathieu Domenc, Anvers-Gênes; Jansson et Le BIon, 30, rue Rempart Kipdorp, Anvers ; Jean Delvaux, 20, rue des Chênes, Anvers; L. Maere, 27, rue longue des Pierres, Garni. Mercredi soir le comité de " Stanlev Hou.se" (Belgian refugee home) à Moselev, Birmingham, organisait .un concert qui obtint le plus vif succès. Parmi les artistes, dont un public enthousiaste apprécia particulièrement Je talent, citons: les violonistes Woolley e; Havward et M. Hunt, un virtuose de la clarinette. La partie vocale valut au public le plaisir d entendre M. Westburv, un ténor à la vo v puissante, M. Williams, baryton remarqu.i-biement doué et surtout Mlle F. Englànd, qui sut charmer 1'.auditoire par une voix des mieux timbrées et détailla de façon r a vissai") Le la romance : " Littlc grey home in tho West." Cette jolie soirée fait le plus grand honneur M. Hunt et Mlle Hogg qui eu assumèrent l organisation. M. Sydney >. antyn, pianiste, professeur nu Conservatoire royal de Liège, et à la Scola Musieœ de Bruxelles, organise une matinée musicale a Sfeinway Hall, Lower Seymour-street, avec Je gracieux concours de Mlles Grainger-Kerr et Ruby Wertlieimer, cantatrices, et Helen Mott, violoncelliste, pour le mardi 26 janvier, à 3 heures et quart. Le concert sera donné au profit de soldets belges blessés et de réfugiés belges. Nous publierons ultérieurement le programma de cette séance artistique. Nous apprenons avec plaisfr que l'organisation a réserve, la presque totalité de la galerie aux soldats blesses. ' Le comité des réfugiés belges de Wimbledon ei les autorités communales locales organisent Je 2:; janvier une soirée artistique au profit du •' Belgian Refugees' Fund " et des artistes professionel? •belges. Ce concert, dont le succès est dès à présent assuré se donnera au King's College School Hall. Wimbledon (Jommon, à 8h.30. Les meilleurs artistes belges, parmi lesquels Aimes Lina Nijberg, soprano, Martha Vermeulen, violoncelliste, Marguerite Vermeulen, pianiste, MM. Paul Saldaigne, ténor du Boston Opéra, Gérard Ornoldy, baryton, et l'excellent pianiste anglais Dr. G. Coleman Young, produiront à cette fete les ressources de leurs remarquables talents. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 p«nce 1* ligne.—Joindre le montant aux ordr», î.r.p. ASENAVE (Ant.-Const.), Brigadier au 2e ex 22e Itgt. do Dragons français, blesse lu 20 octobre ne combat de St.adcuboiK (Belgique),, laisse sur le champ rit bataille H rclerc par les Allemands, est recherché par E d» [Cartier. Belgian ],csation. 15, Wrst Ilalkin-strcct. London. MÔËNS. LEON, du corps des transports. telegraphisto du Réai-e, 3e dir.. arméo belge recherche par ta femme.—Ecrire: 25, Westcatt-road, Wok-îngham. Berkt. TOUS BIEN, Nouvelles par M.R. ; Marie . arrivée; R. réformé.—Irène. VEUVE DONNAY, d'Anvers, rempt. du Kiel 12 désiro nour. de son fils Jules, ru en dernier lieu ii Ostonde.—Ad(Lress Oonrent, La un ces ton. BENEFICES immédiats ici Belle situation Belgique après guerre à personno disposant 40C0 franco. —Ecrire A. C., 129, Cromwell-road. KINGSWÀY THEATRE. Tel., Gèf. -1032. .MATINEES SPECIALES, les 19. 21. 22, 26, 28, 29 janv., à 2 heures 30. CARLO LITEN dans LE OLQlTRE,D'EMILE VERH AEREN. PERSONNE disposant capital, ateliers, magasins et bureaux co.ntro Angleterre, demande projtosi-tion pour exploitation idée industrielle ou commerciale — Adresse E. A., 11,760, Standard Offk». Fleet-st., E.C. LA MÉTROPOLE paraît chaque matin, sauf 'e dimanchej dans lo " Standard." vendu chez tous le* marchands de journaux au prix d'un penny. Nou? con^o-! Ions vivement à nos amis de e'abonnor au prix de ôsh. 3 pjr mois pour le Royaume-Uni et 4sh 4 pour l'étranger, ot, iio nous adresser lo prix de l'abonnement en un mandat, l.n tarif des annonces est d« 9d. la lien© pour lo " Livj.) d'adresses des exilés." payable d'avanc*, et pour tonte aut;i publicité, le tarif du " Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleet-stiwt. 132 4 E.C., ouvert de 2 à 6 heures. En cas de demande oar-écrit, joindra deux timbras cL'.ct senor.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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