La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 10 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fx73t9f780/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY Cinq CERTIME* Sf'iinn i VUE CENT patrt. DIX CENTIME. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNXMEirr 1 moii 3 >b. ; 3 mois, 9 sh. 24MB AJN JN-fciJii JEUDI 10 MAI 1917 No. 130 LA GRANDE GUERRE Fortes contre-attaqucs dans l'Ouest L'ESPRIT DE L'ARMEE RUSSE Les Américains pratiques La bataille sur le front de l'ouest s'est coalisée et dans le secteur britannique ,lle a passé par des fortunes diverses. )ans la région de Fresnoy, l'ennemi anca de violentes contre-attaques prêtées de bombardements prolongés; le iremier assaut ennemi lui permit de pé-jjtrer dans une série de tranchées de première ligne, mais le terrain perdu fut repris par une contre-offensive britannique. Plus tard dans la matinée l'ennemi revint à la charge avec deux divisions fraîches à l'est de Fresnoy; à la droite )u front attaqué l'ennemi fut rejeté en irrière, mais sur la gauche, après une résistance acharnée les troupes canadien-îes durent lâcher la prise qu'ils avaient aite quelques jours auparavant et du-■ent évacuer le village et le bois de Fres-iov.Dans le secteur français il règne un aime rèlatif; l'ennemi n'a manifesté au-une réaction à Soissons ni au chemin les Dames. Il s'est borné à faire des émonstrations d'artillerie dans les sec-surs de Cerny-Auberive et de la région e Craonne. L'activité aérienne reste très grande es deux côtés; dans le secteur britanni-ue sept aéroplanes exécutèrent divers ombardements à l'arrière de l'ennemi, t spécialement contre les ballons d'ob-:rvation allemands, dont sept furent battus en flammes. Six avions alle-lands furent abattus au cours de com-ats aériens et deux furent descendus ir les batteries terrestres. Dans le sec-:urs français, au cours de la période du :r au 7 mai, 25 avions allemands ont :é abattus dans des combats aériens et >mplètement détruits; en outre 31 .'ions furent abattus dans les lignes al-mandes et fortement endommagés, eur destruction ne put être vérifiée. Suivant un communiqué officiel de erlin les Alliés auraient perdu, pendant mois d'avril 362 avions et 29 ballons iptifs. De ces 362 avions 299 furent lattus dans des combats aériens. Les llemands n'auraient perdu que 73 (?) ions et 10 ballons captifs. Nous avons indiqué, voici quelques urs, la composition des nouvelles fôr-ations que les Allemands ont amenées r le front de l'ouest. Il paraît qu'ac-ellement les deux tiers de l'armée al-nande se trouvent en France; l'armée emande compte en tout 219 divisions, nt 173 se trouvent sur le front de 'uest; les 73 divisions qui restent sont rtagés entre les fronts russe, roumain, macédonien. Toute la réserve, estima 44 divisions,a été jetée sur le front mco-britannique. Cela veut dire qu'au ment critique les chefs allemands ont mettre la main sur une réserve de 3.000 à 500.000 hommes pour remplir trous de l'infanterie et de l'artillerie. : fait Hindenburg n'a réussi à mainte-' sa ligne qu'en engageant l'avenir im-■diat, car des quarante-quatre divins trente-trois ont été dans la balle et la moitié de celles-ci ont été irées pour être reformées à la ' suite > pertes qu'ils avaient subies. L'esprit de l'armée qui se trouve dans villes russes semble s'être amélioré beaucoup. Un régiment de la garde à d qui a joué un rôlé assez considéra-pendant la révolution à Pétrograde 'nvové un bataillon au front, sous aç-s et précédés de drapeaux rouges. Des inières partaient des inscriptions dises comme : "les soldats au front, laboureurs aux champs, les ouvriers 'usine " et encore " Nous mourons >r la liberté de la Russie ". Entre >ps le pays continue à poursuivre son pre idéal de liberté dont le résultat >lus clair sera une famine de pain et vivres en général, les terres n'étant cultivées, par suite du manque de n d'œuvre ou de l'enlèvement par les sans des machines et outils agrico- Amérique, elle, conçoit la liberté et lémocratie d'une fanon nlus rationnel le et plus logique et met en œuvre les derniers efforts qui mettront fin à l'oppression autocratique de la dynastie des Hohenzollern pour la poursuite d'une cuerre à outrance dont la victoire sera le couronnement die la vraie liberté des peu-pies. Un nouveau projet de loi a été introduit au Congrès prévoyant l'appropriation d'une somme d'un billion de dollars (cinq milliards de francs) à la construction 4'une flotte marchande destinée à déjouer les efforts des sous-marins allemands. Les projets de loi sont prêts et l'administration compte pouvoir opérer avec une rapidité suffisamment grande pour commencer la construction dans une quinzaine de jours. Les organisations de travaillistes ont promis leur concours et aucune législation ne sera nécessaire pour obtenir la main-d'œuvre. Le programme du ministre de la Navigation comprend également la reprise par le gouvernement de toutes les fabriques d'acier des Etats-Unis et l'annulation des contrats entre les usines et les consommateurs privés, et quand c'est nécessaire paiement d'indemnités à ceux dont les contrats ont été annulés. De cette façon le ministère cômpte pouvoir construire en deux ans de temps de cinq à six millions dte tonnes de navires en acier et en bois. Pour qui connaît l'esprit de " push and go " de nos alliés américains ce ne sont pas là de vaines promesses. La séparation administrative Une protestation en Belgique oceupée Une trentaine de Belges, en Belgique occupée, appartenant surtout au monde politique anversois, ont adressé à " Son Excellence M. von Bethmann-Hollweg, chancelier de l'Empire allemand, Berlin un long mémoire daté d'Anvers, le 10 mars 1917, protestant contre la séparation administrative. Il se termine par cette déclaration énergique : " Tous, Flamands et Wallons, nous n'avons en ces temps qu'un seul souhait, un seul désir, une seule penséeLa patrie belge libre et indivisible." La protestation montre très bien que le soi-disant " Conseil des Flandres " n'a ni mandat, ni autorité, que les Flamands sont hostiles à toute réforme allemande, qu'ils sont adversaires décidés et de tout temps de la séparation administrative. La protestation croit aussi devoir signaler à M. von Bethmann des déclarations de M. Pol de Mont ; elle croit utile de lui dire que le flamand était avant la guerre, "injustement méconnu", que l'object du mouvement flamand est, " non plus (sic) de combattre les Wallons ou la France, mais de relever, dans notre propre milieu flamand, notre belle et vieille langue." (XXe Siècle, 5 mai 1917) ; elle croit devoir parler au Chancelier de " l'œuvre de réforme et de justice " à accomplir après la guerre et même d'exprimer des opinions sur le statut de la Belgique de demain, sur son indépendance " aussi nette, aussi franche, tant vers F est et vers le nord, que'vers le sud", tant au point de vue " économique " que politique. Nous tenons à faire nos réserves sur l'opportunité pour des politiciens belges, dont le mandat a expiré depuis longtemps, d'exprimer des vues de ce genre qui, nous le savons, ne reflètent pas le sentiment de la population belge, et surtout sur l'opportunité pour lesdits politiciens d'entretenir de ces questions, qui n'ont qu'un rapport très lointain avec la séparation administrative, le chancelier de l'empire allemand. Pour le reste, nous sommes entièrement d'accord avec l'opinion exprimée par les signataires que les Flamands repoussent énergiquement toute immixion allemande dans nos affaires intérieures. " L'union nationale " Par cinq fois, au cours de notra histoire, les Belges ont éprouvé la nécessité de s'unir étroitement pour résister à l'oppression étrangère et d'écarter tous sujets de division et d'opinion politiques ou religieuses. C'est le Compromis des Nobles qui,en 1566, ouvrit la série. L'unité belge accomplie sous Philippe le Bon en 1435 nous avait valu les Etat-Généraux et un système de centralisation déjà fort complet. L'opinion belge état unanime contre la tyrannie du roi d'Espagne et les seigneurs belges, tant catholiques que protestants, groupés en un Compromis des Nobles, jurèrent de maintenir les libertés nationales. Remarquons en passant qu'aucune inclination vers un pouvoir despotique n'incita les catholiques belges d'alors à subordonner au pouvoir de l'oppreseur la religion des opprimés sous prétexte de respect des principes d'ordre et d'autorité. Les nobles d'alors, au contraire, prirent avec fierté le titre de Gueux que leur donna Berlaimont lors de leur entrevue avec Marguerite de Parme, gou-. vernante des Pays-Bas. Ces Gueux n'étaient pas à vendre. La deuxième manifestation de l'esprit d'tmion nationale fut la Pacification de Gand (1576) par laquelle catholiques et protestants des Provinces-Unies signèrent, devant les excès des catholiques espagnols, un accord basé sur le principe de la liberté religieuse. Les catholiques d'alors, encore une fois, savaient distinguer entre leurs devoirs de chrétiens et leurs devoirs de patriotes.Enfin, après la séparation des Provinces du nord les provinces dii sud signèrent Z'Union d'Arras. La quatrième union nationale, malheureusement de peu de durée, fut celle qui fut conclue lors de la proclamation de la République de 1789 par le Congrès des Etats-Belgiques-Unis. Enfin, chose généralement trop peu connue, la préparation de l'indépendance nationale fut l'œuvre d'un pacte conclu en 1828 entre catholiques et libéraux. Il y■ a, en Belgique occupée, un esprit semblable à celui de 1828. Pourquoi ne continuerait-on pas, pour relever la Belgique meurtrie, une trêve des partis, la sixième, sous le nom d'Union nationale?o—o La paix allemande Amsterdam, 6 mai. — La Gazette de Cologne publie en bonne place une lettre de Berlin, apparamment officieuse, intitulée "Problèmes de l'avenir immédiat". Elle fait peut-être pressentir la réponse de M. von Bethmann-Hollweg à l'interpellation sur la paix au Reichstag. Il y est diit : C'est un truisme que c'est la situation militaire qui est le facteur décisif dans !a conclusion de la paix et que, dans la plus grande guerre de l'histoire, la paix ne sera pas dictée, mais atteinte par le moyen de négociations. C'est un truisme que, dans toutes négociations, sauf pour les conditions les plus générales et les plus fondamentales, on ne crie pas ses demandes sur les toits. 11 va sans dire — et c'est l'expérience qui ressort de cette guerre, résultat de notre situation géographique défavorable, ce mal-heurecx héritage de l'Allemagne — que la récompense du sacrifice doit être la sécurité contre une expérience similaire. C'est égalt>-ment une chose certaine que, comme résultat de la guerre, nous devons obtenir ia plus grande facilité possible pour notre reconstruction économique. Le gouvernement, comme il l'a toujours fait jusqu'ici, coopère actuellement pas à pas et heure par heure avec le commandement militaire, au sujet de la paix. Il est prêt et disposé à peser les suggestions de ; tous les partis, mais lorsque toutes celles-ci seront faites, on doit avoir confiance dans le gouvernement, car aucun étranger ne peut examiner les circonstances de cette guerre et les balancer les unes par rappo.rt aux autres. — Times. Le monument belge Le Comité fait un pressant appel aux dames belges qui seraient disposées à prêter leur obligeant concours pour le placement de tickets à un shilling parmi les Belges en Angleterre. Pour renseignements, affiches, circulaires et carnets de tickets, s'adresser, 6, Burlington Gardens (Academy) W.i. La Conférence de Stockholm. L'invitation , à la valse Une dépêche Reuter de Pétrograde annonce qu'à la dernière séance du comité exécutif du conseil des ouvriers et soldats, M. Borgbjerg, au nom des partis ouvriers Scandinave, danois, suédois et norvégien — adressa une invitation officielle à tous les partis socialistes de Russie d'assister à la conférence de Stockholm. M. Borgbjerg déclara qu'ayant eu des entrevues avec les socialdémocrates allemands, il était à même de communiquer au comité exécutif les conditions de paix proposées par les majoritaires officiels. Ces conditions reconnaissent le droit des nations à leur libre développement èt proposent l'introduction de l'arbitrage international obligatoire, la restitution par l'Allemagne de tous les territoires conquis ; un plébiscité en Pologne russe (sic) avec liberté de choisir entre l'indépendance,- l'annexion par la Russie et l'annexion par l'Allemagne,la restauration de l'indépendance de la Belgique, de la Serbie et de la Roumanie, la restitution à la Bulgarie des districts bulgares en Macédoine, un port libre serbe sur l'Adriatique, et une rectification de frontière en Lorraine. Pas d'indemnité, rien à l'Italie, rien au sujet des colonies. D'après M. Borgbjerg, le programme des minoritaires est plus étendu. Certains membres du comité exécutif firent simplement observer que la solution (?) alsacienne-lorraine n'était pas conforme au principe du libre développement des nations. M. Borgbjerg reconnut que des " vues divergentes " existaient sur la nature et les limites du principe. Le comité exécutif dans une prochaine séance, discutera en détails ces propositions. Le gouvernement français Paris, 8 mai. — On a toutes les raisons de croire que M. Malvy, ministre de l'intérieur, qui refusa de délivrer des passeports aux socialistes français désireux de se rendre à Kienthal adoptera la même attitude à l'égard des socialistes minoritaires qui ont décidé d'assister à la conférence projetée de Stockholm. — Reuter. Aux Etats-Unis Stockholm, 8 mai. — Le comité exécutif de la conférence socialiste projetée de Stockholm a reçu ce matin un télégramme de Brooklyn annonçant qu'un délégué de la Fraternité internationale, M. Eads Howe, s'est embarqué pour Stockholm aux fins de participer à la conférence. — Reuter. Le piège est prêt. La pangermaniste Post de Berlin pense que "l'agréable événement politique" auquel le Lokalanzeiger a fait allusion se rapporte à la visité que le comte Hertling, premier ministre bavarois, fera à Berlin pour y présider le comité fédéral des Affaires étrangères. La Post déclare qu'elle ne veut pas de négociations basées sur la formule d'un arrangement universel. " Nous pouvons, dit-elle, arriver à un arrangement ici ou là, mais non ici et là. La lute doit être poursuivie d'un côté et conduire à des résultats définitifs. Alors seulement le cercle qui entoure l'Allemagne sera brisé Le duc d'Orléans demande à s'engager dans l'armée américaine Dès que l'état de guerre entre les Etats-Unis et l'Allemagne parvint à sa connaissance, le duc d'Orléans télégraphia au colonel Nicholson, président de la Military Order of the Loyal Légion of the United States, dont le prince fait partie depuis longtemps comme fils et neveu d'anciens combattants de la guerre de Sécession. La dépêche du duc d'Orléans était ainsi conçue : Au moment où l'Amérique entre en guerre, jie viens réclamer l'honneur et le droit de servir la cause commune de la civilisation et de l'humanité. Fils du comte de Paris, ancien combattant de l'armée fédérale, faisant partie de la Military Order of Loyal Légion United States, je vous demande de faire démarches nécessaires pour obtenir un emploi sous vos drapeaux. Vous prie me câbler Savoy Hôtel, Londres. Merci d'avance. Votre affectionné, Signé : Duc d'Orléans. Le colonel Nicholson, qui transmit cette demande, a reçu du ministère de la Guerre une lettre où il est dit : " Tout en regrettant que les services du duc d'Orléans ne semblent pas pouvoir être utilisés en ce moment, le Département n'en apprécie pas moins hautement l'offre du duc et vous serait très reconnaissant de le lui faire savoir." Prof. Dr. Julius Persijn Un document On sait que dans un récent numéro de la Deutsche Revue, le Professeur von Dyck a exposé les prolégomènes de la à Gand, et a cité, parmi les " conseillers " du gouvernement royal et impé- fondation de l'Université von Bissing rial prussien et allemand à Anvers qui furent " consultés " à ce sujet, les sieurs Adelfons Henderickx, député, chevalier de l'ordre, de Léopold, Auguste Borms, professeur à l'Athénée royal de Gand, membre du soi-disant " Conseil des Flandres " et chevalier de l'ordre de Léopold II, et un certain abbé Th. Spaeninckx. Ce Spaeninckx est, paraît-il, recteur d'un couvent à Borsbeek-lez-Anvers. Mis en cause par le Professor von Dyck, il a envoyé au Nieuwe Rotter-damsche Courant, feuille germanophile autorisée en Belgique, une " lettre d'explications " que ce journal a publiée dans son numéro du samedi 21 avril (édition du soir) et que nous croyons devoir traduire, parce qu'elle jette sur les pirouettes du Prof. Dr. Julius Persijn, dont nous nous sommes déjà occupés ici, un jour .précis. Voici le morceau : Le 2 mai 1916, le Dr. J. Persijn me fit connaître qu'il était d'avis de remplir son devoir flamand (sic) à l'Université flamande et me demanda par la même occasion ce que je pensais de ces intentions. Comme partisan de la flamandisation de l'Université de Gand, j'approuvai le projet de mon ami. Après que le Dr. J. Persijn m'eût invité à plusieurs reprises de venir en Hollande, pour avoir un entretien avecr lui, je reçus deux fois un passeport pour Scheveningue. Pendant nos entrevues, j'exprimai à chaque fois ma conviction au sujet des devoirs des Flamands au regard de l'Université flamande.Lorsque le Dr. J. Persijn, peu de temps après l'arrangement (regeling) de son professorat à Gand (1) donna déjà sa démission, je m'attristai et je me rendis une troisième fois en Hollande, pour connaître de la bouche même du Dr. J. Persijn les raisons de son acte irréparable et pour en obtenir, sinon une justification, du moins une déclaration et d'éviter ainsi une rancune contre un ami fidèle et cher. Mes trois courts voyages en Hollande n'ont eu d'autre objet et d'autre but que ceux indiqués ci-dessus. Ma collaboration à l'organisation de l'Université flamande se limitent aux relations ci-dessus avec mon ami le Dr. J. Persijn. La preuve est faite que le Prof. Dr. J. Persijn après avoir joui à Oxford d'une hospitalité plus qu'écossaise, a accepté une chaire des mains de von Bissing, puis a démissionné. Dont acte. (1) Avec quel art ces choses repoussantes sont dites! L'abbé Spaeninckx sent très bien ce qu'il y a de dégoûtant à accepter une chaire et un plantureux paquet de marks des mains rouges de sang belge d'un bourreau étranger sans âme ni conscience. Aussi ne parle-t-il pas d'acceptation. C'est un petit arrangement à l'amiable, rien de plus... o—o A quelle distance l'œil voit-il ? On peut voir à une distance de : 300 mètres, les détails d'uniformes de soldants isolés ; 450 mètres, les mouvements d'une troupe en marche ; 600 mètres, des masses d'hommes en colonnes ; 800 mètres, la ligne générale formée par une troupe ; 1.000 mètres, la silhouette d'un réseau de tranchées ; 1,200 mètres, un mouvement de terrain boisé ; 1.500 mètres, le même à peine distinct ; 2.000 mètres, un village ou une crête ; 4.000 mètres, clochers et monuments ; 10.000 mètres, châteaux et collines ; 15,000 mètres, terre et ciel se confondent. Il faut remarquer toutefois que ce tableau a besoin d'une double correction : i° Les données variant selon la vue de chacun ; 2° Les distances paraissant variables selon que le temps est plus ou moins clair. Ce dernier point est bien connu de tous ceux qui ont fait plus ou moins de photographie en plein air. Nous savons tous que pour mettre un objectif au point, il faut tenir compte du degré d'activité de la lumière ; il en est de même pour l'œil. Par un temps clair, les distances paraissent beaucoup plus rapprochées que lorsqu'il fait du brouillard.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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