La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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12 februari 1918
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s.n. 1918, 12 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8fh83/
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The Newspaper for Belgiang LA MÉTROPOLE BONE PENNY .»«. CINQ CENTIMES nrr ÂifDE : VIJF CENT SdSSÎ: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT ; l'mois, 32sh. ; 3Jmois, 9 ah. 26M> ANNEE MARDI 12 FEVRIER 1918 ;No. 43 LA GRANDE GUERRE I Aucun symptôme d'offensive LA PAIX DE L'UKRAINE démobilisation générale des armées russes Des télégrammes officiels de Berlin an-[ncent qu'une paix séparée a été sig'iee ( medi à 2 heures du matin à Brest-Li-psk, après des négociations secrètes, j tre 'les Centraux et les représentants de Rada (Diète) de l'Ukraine. Cette nouvelle, dont il est superflu de «ligner la gravité, est la conséquence habiles manœuvres des Centraux sur squelles nous n'avons cessé d'attirer mention dès la première heure. Alors ,e la diplomatie des Alliés ne paraît pas être occupée très activement d'essayer j , se concilier les sympathies des peu- j es qui se sont.séparés de Rétrograde semble encore figée dans la concep-,n impérialiste de la Russie, les Cen-aux ont tout fait, au contraire, pour wntuer à leur protii 'e séparatisme rus-, en vertu de la vieille fôt'ffiui© - lvI e impera. Dès la formation de iâ Rada j crainienne, ils ont tenté l'impossible >ur attirer ses représentants à Brest, >ur défendre leurs prétentions contre les olchévistes et pour les utiliser contre illusionnisme révolutionnaire _ des So-iets. Et ils viennent d'aboutir au but 11'ils s'étaient fixés dès l'abord et dont 1 réalisation était d'ailleurs facilitée par s fortes influences qu'ils possédaient b avant la guerre en Petite-Russie. Le texte du traité de paix en huit arti-ïs a été rendu public hier par 1 Allema-tie. Ses préliminaires établissent qu'en incluant la paix, les Centraux "désirent lire le premier pas vers une paix géné-ile durable, honorable pour toutes les irties, qui ne mettra pas seulement fin jx horreurs de la guerre (sic), mais con-uira aussi à la restauration de relations micales entre les peuples dans les do-aines politique, légal, économique et itellectuel". L'article premier du traité déclare la î de l'état de guerre entre lies Centraux t l'Ukraine. Le second règle les fronces; celle avec l'Autriche sera l'an-enne frontière de l'empire russe; plus 1 nord (Pologne), elle commencera à arnegrad1 et suivra en général la ligne ilgeray, Sroezebrzszyn, Krssnostau, , ugaszoe, Radin, Meskiretschie, Sarna-Nelnik, Wysekelitowsk, Prushany, ^ ydozowskyesee. (Cette ligne passe à M kilom. à l'est de Varsovie et peu l'est de Brest-Litovsk.) Une commission spéciale réglera les ftails. Si l'Ukraine désire des frontiè-ls communes avec une autre des puisses centrales (Bulgarie?), des accords jeciaux y pourvoiront. L'article troi-eme règle l'évacuation des territoires X^pés, qui commencera immédiatement la ratification du traité; ses moda-tés et oelles du transfert des territoires font déterminées par des plénipoteg,-aires.L'article 4 prévoit l'établissement de Nions diplomatiques et consulaires 3rès la ratification; l'article 5 dit que s parties contractantes renoncent mu-'ellement au remboursement de leurs P« de guerre (c'est-à-dire des dépenses ■ectuées par l'Etat pour faire la guerre) "nme de toute indemnification pour fumages de guerre (c'est-à-dire des Pmmages éprouvés par les Etats et leurs 'Jets dans les zones de guerre par lies fsures militaires, y compris toutes ré-ais'tions faites en pays ennemi). |L article 6 prévoit que les prisonniers ■ guerre seront autorisés à rentrer chez ■x> pour autant qu'ils ne désirent pas, 1 approbation de l'Etat intéressé, mesurer sur son territoire (allusion ïnsParente aux prisonniers ukrainiens Piaillant en Allemagne et qui vont ïls doute signer tous des " contrats de ■^ail volontaires ") ou se rendre dans ■ ai'tre pays. Le règlement de ces ques-■ns ^a effectué par des traités spé- ■ 'v Prévus à l'article 8. Celui-ci dé- que les parties contractantes "s'en-B>' 1 mutuellement à entrer sans délai Mations économiques et à organiser l'échange de marchandises " sur une base que vous ne connaissons pas encore.Les conséquences de la paix ukrainienne ne se sont pas fait attendre. Dès que von Kuhlmann eut en main le traité préliminaire signé par les représentants de la, Rada, il fit signe au maréchal von Mackensen et celui-ci, au nom du gouvernement allemand, envoya le 6 février au gouvernement roumain un ultimatum expirant dimanche et lui donnant quatre jours pour entrer à son tour en négociations de paix. La Roumanie n'a pas, que nous sachions, signé comme la Russie le pacte de Londres lui interdisant de signer une paix séparée, mais le cabinet allio-phile Bratiano avait, même après l'armistice forcé sur le front, renouvelé jusqu'en ces derniers temps ses déclarations de fidélité à l'Entente. L'ultimatum de Mackensen et le fait que le front roumain dépend directement de l'Ukraine ne lui ont sans doute plus permis de résister à la pression allemande, s'exerçant à la fois de l'extérieur et de l'intérieur. Le cabinet Bna-tiano donna donc sa démission qui fut accepté par le Roi et l'on peut prévoir, semble-t-il, la formation d'un gouvernement roumain " neutre comprenant des éléments " conservateurs " restés à Bucarest, et qui se résoudra à l'inévitable •— la paix... Heure»* si le roi Ferdinand conserve sa couronne et ne se voie pas évincé par son frère passé dans le camp allemand... Tel est l'aboutisse- j ment de la folie révolutionnaire. .'1 La seconde Conséquence de la paix ukrainienne n'est pas moins grave." Une dépêche de Brest-Litovsk, transmise via Berlin et Amsterdam, le 10 février, dit qu'à la séance "de ce jour" (samedi?) de la conférence, le président de la délégation russe déalara que la Russie, tout en se refusant à signer un traité de paix formel, déclare la fin de l'état de guerre avec l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Turquie et la Bulgarie, et donne simultanément l'ordre de la démobilisation générale des forces russes sur tous les fronts. Cette dernière mesure ne modifiera pas I sensiblement la situation militaire générale, oar le front oriental est depuis longtemps pratiquement inexistant. Mais il est l'aveu de l'incapacité de la Révolution — malgré toutes les belles paroles du "généralissime " Krylenko ! — de se défendre contre l'ennemi extérieur. La Russie est à la merci du parti militariste allemand et elle traite plus que jamais sous 1 la menace des baïonnettes. Quant aux landsturmiens sur le front, ils pourront sans doute être employés plus utilement à bochifier la Russie... Certes, la paix avec l'Ukraine n'est pas conclue avec les représentants du peuple, et la Rada est désavouée et "dis-SQute " par les Bolchévistes. Mais quelle importance cela a-t-i'l si ses délégués à Brest-Litovsk peuvent obtenir l'intervention armée de l'Allemagne pour "établir l'ordre ", de la même façon que les officiers allemands dirigent les gardes blanches anti-bolchévistes de la Finlande? On ne pense pas que les Centraux pourront tirer grand chose de l'Ukraine au point de vue vivres, la récolte de 1917 étant faible et les stocks ayant été, dit-on, absorbés par les besoins du front. Mais il reste la récolte de 1918, et les réserves roumaines de Galatz et de Braï-la...Le front occidental reste calme. Une note officieuse anglaise dit que rien n'indique jusqu'ici l'imminence d'une offensive allemande sur une grande échelle. Sept divisions allemandes ont été identifiées sur le front occidental, arrivées de Russie depuis le 15 décembre, contrairement aux stipulations de l'armistice. L'embargo sur les câbles hollandais a été levé. Un arrangement est en vue sur < la question des sables et graviers. : Le cardinal Bourne et l'après guerre Le mépris du politicien Dans son mandement de Carême, lu dimanche dans toutes les églises de son diocèse, le cardinal Bourne, archevêque de Westminster,fait allusion aux "symptômes de trouble et de perturbations qui ne sont que très partiellement révélés dans la presse, mais qui sont bien connus des autorités et qui font prévoir la possibilité de graves révolutions sociales à l'avenir". Le cardinal Bourne fait remarquer que pendant la guerre, l'esprit public s'est profondément altéré : Le mol acquiescement aux injustices sociales a fait place à un mécontentement actif. Les tondements mêmes de la vie politique et sociale, de notre système économique, de la morale et de la religion, ont été sciutés avec acuité ; et cela non pas seulement par quelques orateurs et écrivains, mais par un très grand nombre de persornes dans toutes les classes de la société, surtout parmi les ouvriers. On sent que nos insti-titutions doivent se justifier à la barre de la raison ; on ne peut plus les accepter comme telles, t-. | *" L'armée, par exemple, ne tait pas seulement que se battre, elle pense. Nos soldats ont gagné immensément en respect d'eux-mêmes, en discipline" personnelle., tu une compréhension plus large des questions j nationales et sôCiales. Us ont rencontré des memb es d'autres classes et d'autres métiers et se sont liés d'amitié avec eux. , Un grand nombre d'entr';ux, pour la première fois dans toute leur vie, ont été convenablement nouriis et vêtus, ont appris à connaître le plaisir et la santé qui dérivent de la vie au grand air et se sont rendu compte de la signification du fait d'appartenir à un corps possédant de grandes traditions. Ils ont appris le mépris caractéristique de l'armée pour les politiciens qui ne recherchent qu'eux mêmes et pour les diseurs de paroles vides ; et ils ont appris à suspecter les assurances officielles et les habitudes bureaucratiques. Par dessus tout, ils ont contemplé ensemble les privations, les souffrances et la mort,et l'horreur de leuis expériences les a forcé à revenir aux instincts religieux oubliés. L'effet général de tout cela sur des hommes jeunes que sont les citoyens de l'après-guerre est à peu près révolutionnaire.Un changement semblable s'est produit dans l'esprit de notre population — les munitionistes et les ouvriers volontaires, dont un grand nombre travaillent en sompagnoonage, et dans certains cas, avec et sous la direction de personnes avec lesquelles elles n'auraient pas rêvé, en temps ordinaire, d'être associés et qui ont donc réajusté leurs vues sur des questions sociales. Certaines caractéristiques de l'agitation, quoique leurs expressions puissent être crues et exagérées, peuvent être reconnues comme les vrais linéaments de l'esprit chrétien — sa passion pour un traitement juste et pour la liberté ; sa répulsion poui les interventions bureaucratiques dars la vie de famille ; son désir pour la léalisation de soi-même et les occasion d'instruction ; par dessus tout sa convictions que les individus sont de plus grande valeur que la lichesse ; et le message de l'Eglise catholique devrait être de montrer ce qui est impliqué dans ces idéals : comment il ne saurait y avoir d droits sans devoirs, comment la liberté implique la responsabilité, comment la guerre des classes conduit au suicide de la nation, comment les commandements de Dieu ne sont pas seulement une obligation mais une protection pour l'homme. o——o La justice populaire et les activistes Un de leurs chefs est poignardé pendant une manifestation à Anvers Londres, 8 février.— Selon une dépêche de La Haye, le Belgische Dagblad rapporte que dimanche dernier les habitants d'Anvers ont dispersé une manifestation de soi-disant aktivistes flamands qui se dirigeaient vers la Bourse pour manifester en faveur de la proclamation de l'autonomie politique de la Flandre. Plusieurs aktivistes furent blessés. Le :hef d'un groupe d'étudiants germanophiles qui étaient venus de Gand pour :réer de l'agitation dans la population, fut poignardé. Les aktivistes furent réduits à demander la protection de la po-ice allemande. Une contre-manifestation brisa les fe-lêtres des bureaux du journal aktiviste. Les manifestants aktivistes, sifflés et conspués par la population, finirent par se disperser.— Information. Contre la séparation Un ordre du jour de la Ligue des Patriotes de Belgique Le comité de la Ligue des Patriotes de Belgique à Londres nous communique l'ordre du jour suivant : En la séance solennelle constitutive du 11 mars 1915 au théâtre du Critérion, la Ligue, devant la colonie belge assemblée, proclamait son programme de sauvegarde patriotique, politique et économique que lui dictaient les nécessités de la reconstitution nationale. Quel citoyen, alors en proie aux douleurs de l'occupation, eut pu concevoir cette chose atroce de voir des fils livrant la dépouille pantelante de leur mère au bourreau germain qui venait de la mutiler?Dinant, Andenne, Louvain, Aerschot, Visé, Termonde éclairaient des flammes sinistres des incendies allumés par les barbares, les cadavres de leurs citoyens assassinés, plus nombreux que les victimes des tribunaux de sang du duc d'Al-be et de Pilippe II, les cadavres des martyrs innombrables tombés sous les balles de la nation parjure, scélérate, violatrice, incendiaire, voleuse et empoisonneuse qui semblait avoir reculé les bornes du crime. Et c'est alors, quand le forfait s'est accentué des abominables déportations qui ont fait mourir dans les geôles allemandes, des milliers de nos frères sous le bâton, la faim, le froid et les tortures, qu'il s'est trouvé parmi tant de millions de patriotes admirables et inflexibles dans leur foi, quelques fils dénaturés, monstres, qui viennent baiser la main de l'assassin de leur mère la Belgique. Heureusement pour notre noble peuple si fidèle à son Roi, aux dirigeants de la nation, pour notre noble peuple dont les fils flamands et wallons, fraternellement unis dans un amour indéfectible pour la patrie qu'ils défendent là-bas à l'Yser, y versant leur sang généreux, il ne s'est trouvé sur les sept millions de Belges qu'une misérable poignée d'individus tarés, sans mandat, sans sanction, sans autorité pour prêter la main à la sinistre comédie de la "libre disposition des peuples".Au nom des Belges en exil (ceux du dedans ont déjà élevé la plus sôlennelle des protestations par la voix de leurs autorités constitutées depuis les plus hautes jusqu'à celle des édiles de nos cités héroïques), au nom des Belges en exil, de toutes les associations belges qui, toujours, nous accordèrent leur puissant patronage, nous élevons la plus énergique des protestations contre le crime de quelques misérables Judas que nous clouons au pilori de l'histoire. Nous sommes certains que les chefs autorisés du mouvement flamand, que la presse flamande toute entière, s'élèveront comme nous dans un geste enflammé-d'indignation pour souffleter de leurs mains vengeresses les quelques misérables qui se targuent de parler au nom de la Flandre opprimée qu'ils prostituent au soudard germain. Il faut que les nations alliées, que les neutes sachent que 1' "autonomie" des Flandres, cache une manifestation créée de toutes pièces par l'infernale astuce des Allemands, une machination abominable montée contre la résistance héroïque de tout un peuple qui rejette avec horreur le joug prussien et voue au mépris éternel les noms des misérables qui veulent livrer leur mère la Belgique au bourreau.POUR LE CONSEIL GENERAL, Pour le comité exécutif : les vioe-prési-dents : Paul DUCHAINE, avocat; Jules FRANCÇ). sénateur; Comte Oscar LE-GRELLE.Le secrétaire-général fondateur : Dr. Clément PHILIPPE. Les secrétaires : Henri BOSSUT et comte A. VANDER STEGEN. o o L'armée américaine occupe un secteur au nord-ouest de Toul t Les officiers -américains ont été officielle-nent autorisés à faire connaître que le sec-:eur du front occidental occupé par l'armée iméricaine se trouve en Lorraine, au nord-^uest de Toul. L'affaire Bolo Les prédictions de Bolo Une tête sans cervelle La déposition du sénateur Humbert Le procès du célèbre Bolo constitue un mélange de vaudeville, de tragédie et de mélodrame. Au cours de l'audience de vendredi on écouta la déposition de M. Garet, député de Biarritz, où Bolo fut; vu dans la société d'un frère du Pape. Le député dit que ce fut M. Malvy qui, menace d'une interpellation à la Chambre, fut forcé de prendre les mesures qui aboutirent à l'arrestation de Bolo. Ce fut ensuite Mme Buzenet, qui connut Bolo à New-York et qui informa la cour martiale que Bolo et Pavenstedt dinaient à peu près tous les jours ensemble. M. de Loustalot, médecin de Biarritz, vint déclarer que Bolo vint lui prédire que la France ne pourrait connaître une ère de prospérité que lorsqu'elle serait colonisée par les Allemands ou par les Américains. Lors de son arrestation le pacha dit : "Poin-care qui veut la ruine de Caillaux est la cause de tout ce qui m'arrive ". L'auditoire s'amusa beaucoup au cours de la déposition de M. Berthelot, un sociologue plutôt bohème, qui narra dans leur détail toutes les besognes dont il avait été chargé par Bolo et qui ne eemprenait pas comment des papes et des têtes couronnées auraient pû prendre pour un homme de valeur le pacha qui avait urïe tête sans cervêiiê: _ Cette séance du'matin se termina, de façon emouvante, par la déposition du sénateur Humbert qui rappela toute son activité patriotique et dit que s il était considéré comme accusé, on ferait mieux de l'arrêter que de l'entendre comme témoin. Au cours de la séance de l'après-midi, on entendit les dépositions de M. Proust, de Mme Soumaille, la première femme de Bolo, ainsi que du journaliste Jean de Bonnefond et le général Quinquendo. M. Caillaux témoigne Sixieme Audience. La cour est bondée car on attend l'audition de Caillaux. On entend d'abord M. Barthou qui dit qu'il fit la connaissance de Bolo par l'intermédiaire de M. Loubet, à propos de l'établissement d'une banque au Vénézuéla. Il apprit pai le président de la République les graves soupçons qu'on avait concernant les fonds déposés en Amérique. Il n'y a eu aucune relation entre M. et Mme Poincaré et Bolo. M. Caillaux entra ensuite dans le boxe des témoins d'un„ manière très dégagée et té? moigna d'une voix ferme. Il ne veut pas, comme certains politiciens, désayouer Bolo aujourd'hui. Ce«fut à propos de la banque au Vénézuéla, que le Bolo lui fvjt présenté. "Entre 1912 et 1914 il eut avec Bolo des relations de çarççtèrç privé. Jusqu'à cette datç il 11e nota ri. n d'équivoque. Leurs relations devinrent plus étroites en 1915. Il continua ses visites chez Bolo durant l'enquête comme tant d'autres politiciens. Agir autrement eût été manquer de courage. Répondant au Président, M. Caillaux dit qu'en mars ou avril 1915 après son retour d Amérique, Bolo lui parla d'une lettre de l'ex-khédive mais il ne se rappelle pas si la dette dont il était question était d'avant ou d'après la guerre. r> n Mgr Maurice Carton de Wiart reçoit la médaille de la Recon* naissance française Le gouvernement français, comme il l'a fait pour S.M. la Reine il y a quelques jours vient d'accorder la médaille de la Reconnaissance française à Mgr Maurice Carton de Wiart, frère du ministre de la Justice, secretaire de 1 archeveche de ^Vestminster Dès le 6 août 1914, Mgr Carton de Wiart quitta Londres avec une équipe d'a,mbulance composée de médecins et d'infirmières. Il s établit le 10 août a Hastiere-sur-Méuse où furent formées trois ambulances qu'il mit gracieusement à la disposition des auto rités militaires françaises occupant la région Le pays fut, à partir du 15 août, le centre de combats violents. Nombre de militaires français et allemands, des civils en grand nombre furent soignés à Hastière. Le 23 août au plus fort de la lutte, Mgr Carton de Wiart procéda lui-même à la îecherche et au transport des blessés, sous le feu de l'ennemi. La bataille tourna à l'avantage des Allemands qui pillèrent et incendièrent la jolie commune mosane et fusillèrent un grand nombre d'habitants, entre autres le Dr. Halloy, qui faisait partie de l'ambulance, et le curé d'Hastière. Mgr Carton de Wiart tut fait prisonnier et libéré à l'intervention de la Croix-Rouge, en octobre 1916. C'est cet héroïsme et ce désintéressements du prélat belge quJ le gouvernement français a voulu récompenser.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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