La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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29 augustus 1918
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s.n. 1918, 29 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/416sx6533v/
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Tht NewipapT for Belgian» LA MÉTROPOLE kE PENNY en« owrmref !t VSSSmm PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bvreavx ; 43, Ckaneery Lm, W.C.2 — Téléphoné : Holbora 212. f 3 mel« 9 Abonacaients » é mois i7 «h, [tu ji «ta, [25>" ANNEE JEUDI 29 AOUT 1918 Rigistfi *t tht G. P. O. m m Nrmtfuftr. No. 241 [a grande a-oHanu I Avance générale franco-britannique PRISE DE ROYE I Dans la ligne Hindenburg Metrcredi midi. [| paraît de plus en plus certain que sous la «ion énergique et continue des Alliés les emands se retirent lentement mais progressent, et en se battant bien pour éviter t leur retraite ne tourne au désastre, vers grande ligne Hindenburg, c'est-à-dire vers irs positions de 1916. Le recul est général Houte la ligne entre la Scarpe et l'Oise. Au [d, les troupes de Byng ont pénétré dans la ne de marche allemande et dépassé la li-ie Hindenburg qui menace ainsi d'être tour-e; elles ont capturé de nombreux villages [des prisonniers. Bapaume, malgré la vive fetance de la garde prussienne, est profon-pient enflanquée. Enfin, au sud de la Som-[ le général Debeney a repris l'offensive et aussitôt provoqué une retraite allemande t une grande échelle qui lui a donné Roye. tspositions historiques pour lesquelles, l'an jrnier, on se battit âprement pendant des bis, sont tombées presque sans coup férir Ire nos mains et, si l'on écarte l'hypothèse, [plus en plus improbable d'une contre-of-nsive allemande de grand style au nord ou I sud du front de combat, les perspectives les te audacieuses s'ouvrent devant le maréchal jch. Les Britanniques, Anglais, Ecossais, Gal-is, Canadiens, Australiens, ont fait des mer. plies et nos amis français et américains ren-jnt justement à leur mordant un juste tribut hommages. Il n'est pas douteux que leurs pthodes tactiques sont excellentes et qu'ils it trouvé dans l'emploi en masses énormes ! tanks lourds un auxiliaire puissant dont jabile emploi déroute complètement l'enne- Lundi après-midi et lundi soir furent contrés essentiellement par Sir Julien Byng à [consolidation du terrain conquis pendant la [atinée, qui n'alla du reste pas sans certains difficultés, car les Allemands contre-atta-lierent avec vigueur, particulièrement des 6ux côtés de Bapaume. Des régiments an-jais réussirent cependant à dépasser la crête tMontauban, à atteindre Eongueval et à oeil» ce fameux High Wood qui, l'an dernier It le théâtre de luttes sanglantes. Des con-p-attaques empêchèrent toute avance plus à fst et, à certain moment elles forcèrent nos [liés à se replier sur Bazentin-le-Grand et rny-Thilloy, mais au début de la nuit l'avan. ! était stabilisée et la conquête du High rood définitivement assurée. Dans le même kps, les Néo-Zélandais s'étaient établis fus les confins nord de Bapaume. Plus au 'es Anglais progressèrent vers Beug-l're et attaquèrent Croisilles. Sur la Somme proe, les Autraliens s'infiltrèrent dans la val-Ie et avancèrent vers Dompierre (10 kilomè-KdePéronne) et à l'est de Suzanne. Sur la juche, les Canadiens enlevèrent la crête de "court et s'établirent à l'est de Guemappe. "fin, au nord de la Scarpe, les Ecossais professèrent vers Plouvain. Lundi soir, le noni-'le prisonniers capturés par les Illme et Jnie armées britanniques depuis le 21 août -passait 21.000. L attaque générale reprit mardi matin et a'>« des progrès considérables et surtout pressants dans la partie nord du front, dans voisinage de la ligne Hindenburg. Surmon-JU la résistance de l'ennemi dans les ancien --s lignes frontales qu'il occupait avant sor iwsive du 21 mars, les Canadiens pénétrè-:M profondément dans la zone défensive allc-r entre la Sensée et la Scarpe et captu-r(n' Chérisy, Vis-en-Artois (sur la route de ambrai) et le bois de Sart, avec de nombreux isonniers. ^Ur ',eur droite, les Ecossais traversèrent ■ensee, enlevèrent Fontaine-les-Croisilles Ma ligne Hindenburg) et s'établirent sur , "j, au sud du village. Au nord de la Scar- ' autres troupes écossaises emportèrent Usi la côte du Groenland et Gavrelle t'éga- dans la ligne Hindenburg). Enfin des !|| ' °nf ai]S'a's capturèrent Arleux-en-Go- ■ ' et la vieille ligne allemande au sud de «te p|ace_ tte'T ^r0",s,"es ^ Bapaume et au sud de iirr-'1|lCe' '3 91tuat'on est à peu près station-■ es Allemands ayant cru devoir faire de lllr sacr'fices à l'aide de réserves fraîches 8V(; conten'lr l'avance anglaise. Des pertes itltr»S eUr 'urent infligées dans leurs vaines ais 7atl'iclues qui n'ont pas empêché les An. ,t„ e Pendre d'assaut le village de Beug-ium'pMtUe ^ ^ kilomètres au nord-est de Ba-i 'a ^orte opposition de l'enne- pefoul'i °nt atte'n,t 'es confins de Flars flville 6 1 ^"®mar,ds de Longueval, du bois fbata'n' v <'e Bornafay — tous champs ^ in'" c historiques,témoins en 1917 de lutta ,]U1^S et_où, l'an dernier, le Boche ne !êtne le ern!ln ^ ,Pas à Pas- Cette fois, Sarde prussienne n'arrêta pas notre victorieuse avance. Au nord de la Somme, les Australiens ont occupé le plateau >(120 mètres) situé à l'est de Maricourt; ils ont enlevé Fon-taine-les-Cappy et Vermondovillers. Sur le front français, la retraite allemande des deux côtés de l'Avre a été plus catastrophique encore. Les troupes du général Debeney, surmontant toute opposition locale, ont réalisé sur un front de 20 kilomètres, une avance générale qui sur certains points atteint en profondeur rien moins que quatre kilomètres. Les Français tiennent la ligne générale ■ située immédiatement à l'ouest de Chaulnes. 1 Punchy, Liancourt (sur la route Roye-Péron-ne) et Verpillières. Ils ont occupé la ville de Roye, le centre de chemins de fer de Hallu | chaudement disputé en juillet, Fransart, Cre-merv, Gruny, Carrépuits, Lancourt et Cra- , peau-Mesnil. Enfin, les Belges ont collaboré à ce brillant tableau en exécutant dans l'axe, du chemin > de fer de Langemarck, sur un front de trois kilomètres, une opération qui pour n'être que j locale n'en constitue pas moins, comme jn verra d'autre part, un beau succès qui montre mieux que toutes les phrases, combien notre I admirable armée est prête à aller de l'avant j dès que cela sera possible. Malgré le mauvais temps, l'aviation britannique a descendu lundi quatre avions ennemis et deux ballons, et a collaboré activement à l'avance combinée de Byng et de Rawlinson. 1 L'aviation navale a lancé entre le 19 et le 2c, vingt-sept tonnes de bombes sur les objectifs 1 habituels de la côte belge, y compris Bruges, j où deux Grands incendies éclataient dans les [ bassins, Zeebrugge et son mole, le canal maritime, les bassins d'Ostende, les usines Sol- > vay, Middelkerke et Westende. Les aérodromes d'Oostacker, de Ghistelles, de Maria-kerke et de Vlisseghem furent également attaqués.Le ministre japonais de la Guerre a publié le 21 août son premier communiqué sur les opérations en Sibérie orientale. Dans la régio 1 d'Oussouri, l'assaut ennemi sur la droite s t m terminé le 18 août apr la défaite des bolctie-vi9tes. Les détachements ennemis qui s'avançaient au nord de Grodekova furent ref.iulés par des troupes russes. ♦ Une campagne pacifiste avertie La presse suisse accueillie froidement les tentatives de créer un courant favorable à l'intervention des 'neutres. Entre autres, la Zùrcher Post elle-même écrit : En présence de l'état des esprits à Londres et à Paris, toute tentative d'intervention entreprise sans invitation des deux groupes de belligérants serait non seulement condamnée à l'insuccès, mais encore exposerait son auteur à entrer en conflit avec l'Entente. Si on envisage d'autre part la situation difficile des neutres, il paraît impossible qu'aucun gouvernement neutre entreprenne une tentative de ce genre dans la situation actuelle. D'autne part, la Gazette de Lausanne dit : Le postulat principal de l'Entente est bref et assez simple : il ne doit pas être permis à l'Allemagne de déclarer la guerre quand bon lui semble et de faire la paix quand cela lui convient. Malheureusement, nous n'avons pu empêcher son premier coup, mais nous mettrons toute notre énergie et toutes nos forces afin de lui rendre impossible de faire le second. La paix doit venir non pas quand sa venue serait uniquement favorable aux buts particuliers de l'Allemagne, mais quand elle apportera un bénéfice durable à toute l'humanité, ce qui veut dire quand l'Allemagne aura reconnu et accepté les principes de justice élémentaire qui, à l'avenir, devront régler la vie des nations.Par conséquent, ce n'est pas à nous autres neutres et étrangers, mais à l'Allemagne même de dire quand le moment psychologique sera arrivé. ♦ Le Turc, non invité, se trouve humilié La Gazette de Cologne reproduit un article^ du journal turc Semari, qui se plaint amèrement que la Turquie ait été exclue des délibérations du quartier général, tandis que la Bulgarie envoyait le prince Boris. Cette exclusion est considérée comme humiliante par l'opinion turque. On se tromperait en Allemagne si on croyait la Turquie disposée à se laisser traiter en parente pauvre. Un beau succès belge Notre armée avance sur un front de trois kilomètres La 28e victoire du sous-lieutenant Coppens Le Havre, 27 août.— Communiqué officiel du grand quartier général. Après une courte préparation d'artillerie, nos détachements attaquèrent la nuit dernière sur un fronit de trois kilomètres au nord et au sud du chemin de fer de Langemark et pénétrèrent dans les positions ennemies. Malgré une résistance acharnée et une contre-attaque de l'ennemi, tous nos objectifs furent atteints et maintenus. Nous avons infligé à l'ennemi des pertes considérables et avons fait 90 prisonniers, appartenant à huit régiments différents, prenant aussi comme butin des mitrailleuses, des lance-bombes et du matériel. Danis la région de Zillebeke, le sous-lieutenant Coppens descendit en flammes un ballon captif, s'adjugeant ainsi sa 28e victoire aérienne.— Reuter. ♦ "Toone" Moortgat Directeur de l'Institut supérieur de commerce flamando-boche d'Anvers Ils y passeront décidément tous, lies arrivistes et les forts en gu... parmi, lesquels se reorutaient, avant la guerre, les protagonistes du flamingantisme, les "flamendiants", comme les appelle M. Léo van Puyvelde — qui les connaît bien ! "Toone" Moortgat enl était le type accompli. Professeur d'anglais à l'Athénée royal d'Anvers, auteur d'une traduction en vers (?) du Cyrano de Rostand, rédacteur du Koophandel et de cette funambulesque Vroegpost que, pendant l'a guerre anglo-boer lança tant de canards de dimension et dont la rédaction était installée au... Café Westphalia, enfant terrible d'u libéralisme, on avait fini par le oasier au secrétariat de la Chambre de commerce d'Anvers, dont il n'exerçait que nominalement les fonctions, d'ailleurs grassement rétribuées. Mais la tentation, fut trop forte. Suivant l'exemple de son copain Hubert Melis, devenu secrétaire communal de la ville d'Anvers (12.000 francs par an) à la faveur de la guerre... et du règne de M. Franck, "Toone" envoya son, fils à la Hochschule d'e von Bissing. Et la récompense ne s'est pas fait attendre. Von Falikenhausen vient die nommer M. Antoine Moortgat directeur (parfaitement !) de l'Institut supérieur de commerce d'Anvers, germanisé à son tour — for the duration — et qui s'ouvrira, diit-on, en novembre prochain. "Fonske" Bayens, "Raf" Verhulst, "Toone" Moortgat, le tableau est complet. In trinum perfectum ! ♦ Il faut frapper l'Allemagne en Allemagne Le raid sur Mannheim Une attaque à 60 mètres d'altitude De nouveaux détails sont parvenus au sujet du raid qui eut lieu sur Mannheim, dans la nuit, du 25 au 26 août. L'attaque eut lieu à une hauteur de 200 pieds seulement, les aviateurs rasant certaines cheminées de la ville. Des projecteurs furent dirigés presque horizontalement, éclairant la cité entière et un barrage presque parallèle à la toiture des maisons fut établi dans le but de descendre nos machines. Les explosions provoquées par les bombes furent particulièrement violentes et, en raison de la faible altitude à laquelle les bombes furent lancées, il est certain que le dommage causé a été des plus considérables. On observa que chaque bombe atteignit son but. Tous nos appareils sont rentrés en sûreté.♦ — Le Dr. Page, ambassadeur des Etats-Unis auprès de la cour d'Angleterre, dont la santé se trouve altérée par suite de surmenage, a été relevé par le président Wil-son des fonctions qu'il occupait avec tant d'éclat depuis plusieurs années. Les destins de la Hollande et de la Belgique sont inséparables Une lettre de M. H. Carton de Wiar< Le correspondant à Rome du journa! De Telegraaf, d'Amsterdam, Mme Marie Van Maanen, ayant, lors du passage de la Mission belge dans la ville éternel-te, lintérrogé M H. Carton de Wiart sur ses sentimeints à l'égard de la Hollande, reçut, le jour même, la lettre suivant* que le quotidien 'néerlandais insère, er français, dans son numéro du 9 août 1918, édition du soir : Madame, Certes, je vous autorise à dire à votr< journal mes ardentes sympathies pour h Néerlande et pour son peuple. Ces sympa thies ont à la fois leurs racines dans m: pensée et dans mon cœur et c'est pourquo j'ai été heureux de figurer naguère parm les promoteurs de la Commission hollando belge, sous la double présidence de M Heemskerk et de M. Beernaert. Nous n'a vions pas dû attendre la fameuse déclara tion faite, aux premiers jours d'août 1914 par le prince Lichnowsky à Sir Edwarc Grey, pour savoir que les destins de no: deux nations sont solidaires et que l'Allema gne ne peut envisager une mainmise su; notre indépendance sans embrasser votre propre indépendance dans les mêmes con voitises d'absorption! Mais nos sympathies pour la Néerlandi se sont encore singulièrement accrues de puis la guerre, grâce à l'inoubliable bonti dont votre gouvernement et vos population: i ont fait preuve pour nos pauvres réfugiés 1 Dans notre lutte contre le parjure et l'agres sion, nous sommes fiers de penser que r.uu! , défendons, en même temps que notre propri sort, celui de tous les états de moyenne e de petite grandeur et notamment de notri sœur la Néerlartde. C'est une raison de plu: pour nous de ne pas dévier de la ligne droi te que nous nous sommes tracée le 2 aoû 1914, et malgré nos deuils et nos ruines, d< nous inspirer de la fameuse déclaration d< Guillaume d'Orange aux Etats Généraux Praestat pugnare pro patria quam simu lata pace decipe. Votre respectueux et dévoué, Henri CARTON DE WIART. ♦ Le récit d'un évadé Fait prisonnier sur l'Yser, le 31 mars 1915 avec quelques camarades, nous n'arrivâmes que le 6 avril au camp de Gôttingue, après avoir été maltraités et avoir souffert de 1b faim pendant tout le trajet. Au camp, on nous donna 300 grammes de pain par jour et des rutabagas à midi et le soir. Deux mois après, nous fûmes transférés au camp de Gustrow, où les autorités voulurent nous forcer à travailler dans une usine à munitions. Ayant refusé, on nous renvoya, au nombre de 23, è Bresen, dans un camp de correction, où nous restâmes un mois. La nourriture v était insuffisante ; nous étions obligés de coucher sur la dure ; tous les jours, pendant cinq heures nos bourreaux nous attachaient au poteau. De Bresen, nous fûmes envoyés au camp de Himmelmoor, où nous dûmes travailler dans les marais. Après un mois, on nous réexpédia au camp de Lindforden, où nous restâmes trois mois. Epuisés par un travail pénible dans les forêts et l'insuffisance de la nourriture, nous fûmes internés à l'île de Als, qui appartint jadis au Danemark. Après y avoir travaillé pendant dix-huit mois chez des fermiers, nous résolûmes, à cinq camarades, de nous enfuir : C'était le 29 octobre 1917. A 11 heures du soir, nous nous sauvâmes par le toit. Pendant que mes quatre camarades allaient, à une demi-lieue de là, retirer une barquette hors de l'eau et la charger sur un chariot, je détachai deux chevaux et rejoignis le groupe. Les chevaux attelés, nous partîmes vers la mer, dont nous étions séparés de 15 kilomètres. Il était 2 heures du matin quand nous jetâmes notre embarcation à l'eau, après avoir rendu la liberté à nos deux chevaux. N'ayant pas de compas, nous étions obligés de nous diriger à l'aveuglette. Après deux heures de navigation, un de nos camarades tomba inanimé. Deux hommes maniaient les rames,tandis que les deux autres devaient continuellement vider la barquette, qui se remplissait d'eau à chaque vague, quelque peu forte. Enfin, après avoir lutté pendant dix heures contre le vent et le remous, nous abordâmes au Danemark : II était temps, car nous étions gelés et épuisés. Un pêcheur nous recueillit et nous conduisit chez un fermier, qui, après nous avoir copieusement restaurés, nous donna quelques effets. L'après-midi, nous partîmes pour As-sens et de là pour Copenhague, où nous fûmes excellemment reçus par le consul et le ministre de Belgique. Après quinze jours de repos, nous partîmes pour l'Angleterre puis pour la France, et enfin il nous fut donné de reprendre, à côté de nos camarades de l'armée belge, notre place au front de l'Yser. La "question belge,, en Allemagne La lecture de la presse allemande permet de constater que la question belge reste au premier plan des préoccupations de l'opinion. Les journaux pangermanistes continuent naturellement à exiger l'annexion de la côte flamande. C'est ainsi que la Rheinische Westfaelische Zeitung écri-| vait ces jours-ci : La Belgique restera touujours un grave danger pour l'Allemagne et elle sera toujours le centre des intrigues, des incitations contre notre pays. L'Angleterre préparera des forces plus grandes et il faut que l'Allemagne prenne ses pprécautions et occupe I la côte flamande avec des forces beaucoup plus importantes. La France, elle aussi, aidera la Belgique avec amour et oela pourrait être la fin de tout le germanisme en Belgique. La Hollande court le risque de devenir un Etat vassal de l'Angleterre, comme les Etats scandinaves peuvent tomber sous la domination russe. La résurrection de la Belgique, c'est-à-dire d'un agrégat de Wallons, de "Francii-lons" et de Flamands, serait un désastre pour toute notre race. Tout homme sérieux 1 doit désirer la suppression de la Belgique. ' I II y a cependant des Allemands qui se ! i contenteraient à meileur compte. Ce sont , j ceux qui comprennent que de telles ambitions ne sont plus permises à l'Allemagne Ceux-là ne songent plus qu'à exiger en Belgique ce qu'ils appellent des I "garanties" et ils comptent sur les Fla-1 mands pour les aider à les obtenir. A preuve un article de la Kœlnische V olk s zeitung (numéro du 4 août), où on pouvait lire notamment les lignes sui- 1 vantes : ' ! - En même temps que nous voyons s'accroître l'importance des garanties que nous de-; vons chercher, fonder et développer dans l'organisme de la nouvelle Belgique même, pour que, le cas échéant, de nouvelles tendances favorables à l'Entente rencontrent ! , dans le pays même un contre-poids^ sérieux, : j il nous faut appuyer et favoriser tous les milieux qui sont hostiles à l'idée d'un Etat belge de l'ancien type avec prépondérance franco-wallone. Le mouvement flamand, que l'Allemagne n'a pas provoqué artificiellement, a pour nous la plus grande impor-! tanoe sous ce rapport. Nous avons toutes j les raisons de souhaiter que ce mouvement 1 se développe; cependant, nous comprenons ! très bien que ce sont les Flamands eux-mêmes qui doivent faire la meilleure part de la : besogne. Ce que l'administration allemande peut faire, c'est de donner des fonctions publiques aux éléments flamands, de faire un choix judicieux quand il s'agit de fonctions administratives devant être remplies par un Allemand. Ensuite, il y a une chose importante que nous n'avons pas le droit de faire; il s'agit simplement de ne pas prendre des mesures propres à exciter la population contre nous ; pour nous résumer, faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour aplanir la voie aux Flamands et surtout pour ne pas leur créer de difficultés, alors nous pourrons exiger d'eux qu'ils emploient de leur mieux le temps qui nous sépare des négociations de paix pour établir une base solide, grâce à laquelle nous pourrons intervenir en faveur des Flamands pour réaliser les promesses que le chancelier leur a faites. Ils s'en trouveront bien et NOUS AUSSI. Impossible d'avouer plus clairement les espoirs que l'Allemagne fonde sur le mouvement flamand. Inutile de dire que le patriotisme des Flamands déjouera ce plan machiavélique. ♦- Le fiasco de la propagande boche dans les Indes anglaises Un journaliste des Indfes, Ruston Rus-tomjee, ancien directeur de l'Oriental Review, de Bombay, a fait, étant de passage aux Etats-Unis, les intéressantes déclarations ui van te s : Je voudrais bien voir les Allemands envahir les Indes; .ils recevraient une belle rossée, qui leur enlèverait le goût de recommencer.Tout le développement social et commercial des Indes est dû à l'aide de l'Angleterre. L'Allemagne a essayé, au début de la guerre, de soulever la partie orientale du pays, que ses missionnaires avaient travaillée par une propagande effrénée. "Guillaume était représenté en robe de mahométan et bombardant les églises chrétiennes, il s'intitulait Sauveur de l'Islam." Une commission a été récemment nommée pour examiner un projet d'autonomie à accorder à la péninsule, autonomie semblable à celle dont jouissent le Canada et l'Australie. La commission a donné un avis favorable : cette forme de self-government est déjà appliquée avec succès dans les pe-! tites municipalités et dans les cours de justice gouvernementales.

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