La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 07 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bz6154fp4m/
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LA MÉTROPOLE IONE PENIVY CIK<! CESTIMK5 VIJ? CKHÎ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Laine, W.C.—Teiephoae : Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 ih. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh <23ME ANNEE VENDREDI 7 JUILLET 1916 No. 188 LA GRANDE GUERRE 1LA BATAILLE DE PICARDIE jortes attaques contre Hindenburg ICC critits DF l'OFFENSIVE GENERALE LiLik/ * v • — — L'offensive de Picardie se développe ■ntement mais sûrement. Pendant la «née de mercredi, les Français ont en-orc sensiblement accentué leur poussee L Péronne. Au nord de la Somme, ils «« capturé les pentes sud de la colline située au nord de Curlu. A l'est du village ils prirent d'assaut la seconde ligne allemande sur un front de deux kilomètre depuis la route Cléry-Maricourt jusqu'à la rivière, puis poursuivant leur avantage, ils capturèrent le village de Hem et la ferme de Monacu, ce qui porta leur ligne jusqu'à la hauteur de Feuil- ères. , , Au sud de la Somme, les troupes du général Foch repoussèrent des contre-attaques allemandes contre BeUoy-en-Santerre, à l'angle sud-est de leur saillant, expulsèrent l'ennemi des dernières maisons qu'il occupait encore dans le village d'Estrées et entourèrent la garnison d'un moulin fortifié plus au nord, laquelle fut forcée de se rendre. Les tranchées de communication reliant Estrees et Belloy ayant été occupées par les Français, ceux-ci tiennent maintenant toute la seconde position allemande au sud de la Somme sur un front d'environ dix kilomètres.Après avoir consolidé le terrain conquis et fait avancer son artillerie, le général Foch sera sans doute en mesure d'attaquer la troisième position allemande qui comprend notamment la tête de (ont de Péronne. Les Allemands s'occupent en ce moment à renforcer celle-ci et l'on peut s'attendre à une chaude lutte sur ce point. Plus au nord, les Anglais sont a peu près stationnaires. Il faut noter que le contre-effort principal des Allemands est dirigé contre eux. Malgré cela, ils ont réussi, à la suite d'engagements locaux souvent très vifs, à capturer certains points stratégiques importants et à avancer sur d'autres. D'une façon générale, ils ont rectifié leur ligne au nord de La Boisselle-bois de Mametz-Montau-ban, qui était fort irrégulière à la suite du premier assaut, et ils s'occupent évidemment d'organiser les positions conquises en vue d'une nouvelle avance. L'artillerie est toujours très active sur tout le front. On sait maintenant que les pertes des Allemands pendant leurs contre-attaques infiuctueuses ont été très élevées. Le nombre total de prisonniers capturés par les Anglais dépasse maintenant six mille. Diverses dépêches officieuses confirment que l'ennemi a encore été renforcé par des troupes tirées de Belgique ou de l'Allemagne,qu'il consolide ses défenses à l'arrière de la ligne d'attaque et qu'il prépare peut-être une diversion sur un autre point du front occidental.Le public allemand est tenu dans 'ignorance la plus complète sur les résultats de l'offensive. Les communiqués de Berlin sont extrêmement laconiques sujet des événements de la Somme; 'Is ne citent aucun des nombreux villa-?es fortifiés perdus par l'armée allemande! ils dissimulent le fait que la seconde %ne est entre les mains des Français SUr un front de deux lieues et ils se contentent d'affirmer dogmatiquement que l'ennemi n'a pu gagner nulle part un avantage sérieux ". Une pareille attitude est significative, non point tant parce Mie constitue une contre-vérité, mais Parce qu'elle est un aveu de ce que l'opi-nion allemande ne saurait pas en ce mo-®ent, admettre un exposé réel de la situation. Le haut commandement s'en 'end parfaitement compte et agit en "'"séquence. 11 serait curieux de savoir ''es journaux allemands ont été autori-s à publier les derniers communiqués fançais sans intervention de la censure, tyant repris Thiaumont, les Alle-I ®ands ont tourn^ jjg nouveau leur effort , ;ncipal sur ia r;ve g-auche de la Meu-I Mardi soir, ils ont attaqué deux fois jeteur Avocourt-cote 304, dirigeant abord une colonne d'assaut contre la otite et essayant ensuite de pousser, avec l'appui de projections de feu liquide, entre la redoute et la cote. Ces deux tentatives furent repoussées avec pertes et pendant toute la journée de mercredi le Kronprinz s'est contenté de faire cartonner les secteurs du nord, et d'une façon intermittente seulement. D'après le communiqué allemand, une tentative française pour s'approcher de l'ouvrage de Thiaumont par le nord-ouest aurait échoué. En Russie, l'énergique offensive commencée par le général Evert contre le centre du front défendu par Hindenburg entre les marais du Pripet et Riga rencontre une résistance obstinée et impose à l'ennemi de gros sacrifices. Les communiqués ne permettent pas cependant de se faire une idée exacte de la lutte formidable entreprise sur ce point. Ils ne mentionnent en effet que deux localités, à savoir : Tsirin, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Baranovitchi, où les Russes ont capturé deux lignes successives de tranchées ennemies, et Ekimovitchi (10 kilomètres à l'est de la gare de Baranovitchi) qui, après avoir changé plusieurs fois de mains, a fini par être occupé par nos amis. Avant l'offensive, les Russes se trouvaient à trois kilomètres plus à l'est, de sorte qu'ils ont sensiblement progressé vers cette jonction importante de chemin de fer. 11 faut s'attendre cependant à ce que les Allemands la défendent avec autant d'acharnement que Kovel. Dans le saillant de Lutsk, une lutte ardente se poursuit aussi. Au delà de la Styr, à l'ouest de Kolki, les Russes ont pris d'assaut la première ligne ennemie et capturé un millier de prisonniers, trois canons et 17 mitrailleuses. Sur d'autres points, notamment près de Zatursky et de Volia, la première ligne fut également enlevée. Par contre, au sud du saillant, les Allemands sont à l'attaque. Ils réussirent même un moment à traverser la Styr à l'embouchure de la Lipa, mais furent refoulés peu après. D'une façon générale la bataille est indécise et la ligne n'a pas changé dans ses traits essentiels. En Galicie, l'aile gauche de l'armée du général Letchisky continue à refouler les Autrichiens. Sur la route Kolomea-Delatyn elle a capturé le village de Sad-zavka, à 28 kilomètres à l'ouest de Kolo-mea. D'après Berlin, les troupes allemandes auraient étendu leur succès sur l'aile droite, au sud-est de Tlumacz, sur la route de Stanislau. Evidemment, elles cherchent à éviter un débordement russe par la gauche et à annuler la menace de plus en plus accentuée que l'avance moscovite crée contre la position de Bothmer, lequel courra bientôt le risque d'être enflanqué. Toutes les nouvelles de Russie ne sont pas seulement excellentes par les résultats qu'elles annoncent, mais encore parce qu'elles nous disent que nos amis de l'est continuent leurs succès dans le sud et étendent leur front d'attaque dans le nord, de façon à empêcher les Allemands d'avoir recours à leur méthode habituelle de concentration sur un seul front. On peut douter que les Russes réussissent en ce moment à percer le front d'Hindenburg, mais on ne saurait nier que l'offensive générale des Alliés sur trois fronts, actuellement en cours, n'ait point une signification stratégique dont les effets promettent d'être considérables. D'après l'officiel de Cohstantinople, les Turcs auraient repris aux Russes la petite ville de Kermansha, sur la frontière persane. A I'état-major britannique Le havre, 5 juillet.—a la demande du généralissime britannique, le général De-lannoy, de l'état-major belge, le brillant collaborateur du général Léman, le vaillant défenseur de Liège, a été attaché à l'état-major de Sir Douglas Haig.— Central News. L'appel des Belges On attend l'arrêté la semaine prochaine C'est dans un conseil de cabinet qui se tiendra la semaine prochaine au Havre, sous la présidence d; AI. de B oqueville, que sera présenté le p.ojet d'arrêté-loi élaboré par la commission ministère lie. L'arrêté sera pris d'urgence, car l'autorité militaire a app lé l'attention du gouvernement sur la nécessité de créer des réserves d'alimentation pour notre année. Hollande et Belgique Un démenti officiel Londres, 6 juillet.—Le Press bureau a publié hier soir la déclaratiou suivante : L'Algemeen Handelsblad du 27 juin, édition du soir, fait allusion à l'existence d'une propagande que l'on dit être approuvée, si pas actuellement encouragée, par le gouvernement belge au Havre, en faveur d'une annexion de territoire hollandais à la Belgique. Il est officiellement déclaré que cette affirmation est entièrement sans fondement. Ni le gouvernement belge, ni les gouvernements britannique ou français de sa part, n'ont jamais approuvé ou encouragé une propagande ou des projets pour demander ou exiger aucune renonciation de territoire de la Hollande. Le droit à la vérité C'est la thèse que soutient M. Ernest La visse dans un éloquent article de la Revue de Raris : La vérité, c'est que les forces de l'ennemi demeurent très considérables ; aussi devons-nous prévoir que son suprême effort sera formidable. Au bord de l'abîme, il se cramponnera désespérément. Pensez de quelle hauteur il s'agit de tomber ! Car ce peuple qui voudrait persuader au monde qu'il subit cette guerre et ne fait que s'y défendre, dont les chefs parlent ouvertement de paix et donnent à entendre obscurément qu'ils sont prêts à parler raison, voiià des années que, par la voix de ses philosophes,- de ses historiens, de ses professeurs, de ses généraux, de ses hommes d'Etat, de son Empereur, en termes clairs, éclatants, énormes, il proclame sa supériorité entre les nations et sa divine mission rédemptrice. Il a prodigué à tous les Etats, sans en excepter un seul, l'insulte de son mépris. Il a dressé la carte gigantesque de ses revendications territoriales et de ses ambitions économiques. C'est lui enfin qui, se croyant la Force invincible, a prétendu qu'il n'y a de droit que dans et par la Force. Faudra-t-il donc qu'il soit convaincu de son erreur par la démonstation que sa force fut insuffisante ?£Devra-t-il subir le droit du plus fort, qu'il aflirme être le droit lui-même ? Après avoir pris Dieu pour juge, devra-t-il s'avouer abandonné, condamné par Dieu ! Après la défaite, quelle ironie dans le " Dieu avec nous ", le Gott mit uns qui brille sur les casques et sur les plaques des ceinturons? Et puis, renoncer à ses appétits de territoires, à ses appétits d'or, aux joies du gros luxe ; après fortune que l'on croyait faite, tomber en une misère que l'on prévoit très noire ! Imaginez ce total effondrement, cet à vau-l'eau du profane et du sacré, cette débâcle d'élucubrations philosophiques, de textes bibliques, de prospectus d'industries ! Jamais peuple, à aucun moment de l'Histoire, ne fut ' menacé d'une catastrophe pareille. De cette dernière phrase, il ressort que la vérité est pour nous pleine d'espoir. Le moral allemand La Gazette de Cologne, alarmée sans doute par le moral de la population, publie cet extrait d'une lettre d'un sous-officier se plaignant des lettres désolées que les soldats reçoivent sur le front : Non seulement les femmes, mais les jeunes filles et les hommes sont coupables. A peine une lettre qui ne contienne des plaintes et des récriminations. Pourquoi faire j our-nellement le tableau de la misère et des privations ? Souvent on entend des soldats se dire : " Pourquoi me raconter cela ? Encore une nuit sans sommeil en perspective." Une jeune femme de la campagne parle de la disette " terrible " qui, paraît-il, règne dans les villes, en ajoutant que les femmes de soldats mènent une vie incroyable, à tel point qu'on est saisi de dégoût. Une jeune fille raconte à son frère les histoires de déserteurs allemands sur le front oriental. Une femme rapporte des soi-disant émeutes sanglantes dans telle ville. Résultat de toutes ces lettres déprimantes : le moral, non seulement d'un soldat en particulier, mais de compagnies entières peut être affecté. Enfin, on va mettre un frein à cet abus, qui s'est étendu comme une peste. Il faut établir une censure pour les lettres destinées au front. Lord Bryce et la paix future Au cours d'un déjeuner offert par la société des " Pèlerins " de Londres à M. James Beck, un des plus éminents alliophiles des Etats-Unis, actuellement en " pèlerinage " à Londres, Lord Bryce, président de la société et ancien ambassadeur de Grande-Bretagne à Washington, a prononcé un discours intéressant au sujet du rôle de la Grande-Bretagne dans la guerre et de la victoire certaine des Alliés. La guerre, dit-il, ne finira pas par " égalité ", mais par la victoire des Alliés. Nous ne pouvons pas accepter la paix offerte par les Allemands ouvertement ou par l'intermédiaire d'Américains dont les noms sont à consonnance allemande. Plus loin, Lord Bryce ajoute : Nous ne haïssons pas le peuple allemand. Nous ne désirons pas démembrer l'Allemagne, ni détruire son industrie, ni lui infliger une blessure permanente. Ce que nous désirons, c'est exorciser le mauvais esprit, discréditer la caste militaire qui trouve son plaisir dans la guerre et qui menace non seulement l'Europe, mais tous les pays du monde y compris les Etats-Unis. Non content d'être une nation grande et prospère parmi les autres nations, le gouvernement allemand désire dominer le monde, et la seule sécurité pour le monde c'est de discréditer cet esprit par la défaite de la caste militaire, qui, par son système, s'est assuré le contrôle du peuple allemand et l'a subjugué par trois guerres successives. La victoire dans ces guerres en a fait ce qu'il est, et rien que la défaite ne peut détruire son prestige et délivrer le pays allemand de ce joug. Nous pouvons espérer—il y a, en effet, des indices qui nous permettent déjà d'espérer—que lorsque le peuple allemand aura recouvré sa liberté, il abjurera l'agression et vivra en paix avec ses voisins. La Grande-Bretagne n'est pas entrée en guerre pour y gagner quelque chose pour elle-même. Ce qu'elle veut, c'est la sécurité pour elle-même et ses possessions d'outre-mer, la restauration et l'indemnisation de la Belgique, la délivrance du nord de la France et telles modifications en Orient qui rendront impossible à l'allié turc de l'Allemagne de massacrer encore ses sujets ou de devenir le vassal ou l'instrument de l'Allemagne dans son avance projetée vers l'Orient. Le conflit actuel est un conflit pour ces principes d'équité qui ont été violés par le massacre des non-combattants innocents en Belgique et la noyade de non-combattants innocents dans le Lusitauia. Nos alliés et nous, sommes décidés à poursuivre la guerre jusqu'à ce que la victoire ait été remportée pour ces principes, des principes établis sur un fondement sûr de justice et de liberté. Les " conditions de paix " de Lord Bryce nous paraissent représenter surtout un programme minimum... Humiliations de la presse berlinoise La suspension du Berliner Tageblatt a été provoquée par la publication d'un article sur " Les buts de guerre des six grandes associations économiques ". Le journal n'a été autorisé à reparaître qu'à condition de publier en tête de ses colonnes l'avis suivant du général commandant les Marches de Brandebourg, dont on ap préciera la rigueur La publication du Berliner Tageblatt a été interdite par moi à cause d'un article publié dans le numéro 323, sous le titre : " Les buts de guerre des associations économiques ". Cet article constituait une attaque particulièrement grave à l'union sacrée, en adressant à certaines grandes associations économiques le reproche d'être au service de vulgaires intérêts pécuniaires des fournisseurs de matériel de guerre et de vouloir par suite continuer la guerre à l'infini. Le rédacteur en chef du Berliner Tageblatt m'ayant exprimé par écrit, en date du 28, son regret de cette publication, et m'ayant en même temps donné l'assurance qu'il observerait à l'avenir avec plus de soin les prescriptions permanentes de la censure au sujet du respect de l'union sacrée, je lève l'interdiction dont le Berliner Tageblatt avait été frappé. Les sentiments français en Alsace Le conseil de guerre de Thionville vient de condamner six jeunes gens de 16 et 17 ans chacun à neuf mois de prison pour avoir exprimé leurs sentiments français. Un mandat d'arrêt vient d'être lancé contre une institutrice alsacienne, Clémentine Wetzel, née à Bergheim, près de Ribeauvillé. Elle est accusée d'espionnage en faveur de la France. Tous ses biens présents et futurs ent été saisis. Ils savent ce qui les attend Aveu significatif Un petit fait montre que les Allemand installés en Belgique, se rendant sans dout mieux compte d'une situation qu'ils voien de plus près, ne partagent pas les illusion: que l'on continue à nourrir outre-Rhin. Il y a à Bruxelles des commerçajits bo ches qui s'y trouvaient avant la guerre el qui y sont revenus peu après le 20 aoûl 1914. , Ces gens ne paraissent pas du tout espérer pour leurs armées un triomphe éclatant. Et il n'a pas fallu pour cela la ruée formidable des troupes de Brussilof et de Litchinsky. Dès le début de cette année, ils ont manifesté leur inquiétude pour les lendemains de la guerre. Sera-t-il encore possible, en présence de la colère vengeresse qui anime la Belgique entière, de continuer dans ce pays si hospitalier les bonnes " bedides avaires " ? Ils se le sont demandé. Et c'est ainsi qu'un Herr H. Lemmer, agent boche, a convoqué à une réunion extraordinaire, qui eut lieu au Club allemand le 20 mars dernier, à 9 heures du soir, les commerçants, agents et industriels allemands établis en Belgique, " en vue d?examiner les mesures propres à garantir le travail économique et la situation industrielle des Allemands en Belgique, partant du principe que la Belgique retrouve après la guerre son administration indépendante ainsi que son indépendance économique et politique ". Les voyez-vous venir, tous ces chafoins plats et flagorneurs qui voudraient continuer à nous coller leurs ours ?... Ils seront bien reçus quoi qu'ils aient pu décider. Constatons, cependant, eii attendant, que les gens qui préparent ains: leurs batteries ne doivent pas se faire beaucoup d'illusions sur l'avenir de la Belgique Quand nous serons rentrés chez nous plus un Allemand n'osera montrer, at moins pendant vingt ans, le bout de sor nez en Belgique. Et s'il devait s'y risquer, ce serait évidemment à ses riques et périls ! Le désastre autrichien Opinion d'un général français rapporté* par l'Intransigeant : Un chef nous a dit : " Imaginez que par grand malheur nous ayons perdu 1 armée de la Champagne et celle de la Somme. Vous voyez d'ici les conséquences désastreuses d'une telle hypothèse. " Eh bien !—et c'est ce qu'on ne dit pas assez—voilà ce qu'ont perdu les Empires du Centre. Ils sont aujourd'hui en déficit, grâce à la résistance de Verdun, qui a permis l'offensive russe, de deux armées. Deux armées ! L'objectif militaire n'est pas tant de conquérir des territoires que de détruire les armées qui les défendent. • Les Russes viennent de réaliser l'objectif que se proposaient les Alliés, de la façon la plus éclatante. C'est un bénéfice net qu'il faut porter à notre compte. C'est une perte que l'Allemagne est incapable de réparer." Opinion roumaine : Tous les journaux, en Roumanie, commentent longuement les résultats des victoires russes. Plus encore que le terrain conquis, écrit le Journal des Balkans, dont l'article résume l'opinion générale, les pertes énormes en hommes et en matériel subies par l'armée autrichienne sont irréparables. Nous ne sommes plus, en effet, au début de la guerre où de nouvelles levées de troupes pouvaient combler les vides creusés par le canon. Les forces viriles de l'Empire sont épuisées. Tous les hommes valides—et même ceux qui ne l'étaient pas—ont été envoyés at front. Dans les villages à demi-déserts, il ne reste que les vieillards, les femmes et les enfants. Les forces mises en ligne sur le front russe et le front italien sont les suprêmes ressources de l'Empire. Et l'offensive russe coûte jusqu'à présent à l'Autriche-Hongrie au moins 300.000 hommes, morts, blessés ou prisonniers. C'est un désastre et, cette fois, un désastre irrémédiable. Voilà ce que pensent des neutres dont la neutralité est à l'épreuve. Après le bombardement de Karlsruhe A Strasbourg,Tcomme dans le duché de Bade, des bruits alarmistes circulent depuis le bombardement de Karlsruhe. Les populations badoises sont très inquiètes. On dit notamment que des bombardements aériens plus terribles encore sont projetés. Le départ de la reine de Suède de Karlsruhe à Baden-Baden a contribué à aggraver l'émoi. La presse allemande d'Alsace-Lorraine cherche par toutes sortes de démentis à aplanir ces craintes. Elle exhorte le public à garder son calme et à réagir contre cet état d'esprit.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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