La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 08 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52g698/
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LA MÉTROPOLE BOYAUME-UNI : ONE PENNY HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES A ATATTrir D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C. jABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23me AJNJN±Jiîi SAMEDI 8 AVRIL 1916 N«. 98 LA GRANDE GUERRE DEVANT VERDUN Haucourt et Bethincourt UN DIRIGEABLE DESCENDU La nouvelle attaque allemande sur le Iront occidental de Verdun s'explique aisément par la disposition des lignes [françaises dans le secteur nord-ouest. 1 Celles-ci forment dans ce secteur un double saillant marqué par le bois d'Arocourt et par Béthincourt. Depuis que Malancourt est aux Allemands, Béthincourt a été fortement menacé ; se projetant au nord du Mort Homme, il est devenu le point le plus avancé des positions françaises, et est par consé-! quent exposé de tous côtés aux attaques I de l'ennemi et au feu croisé des batte-[ ries du bois de Forges et de Cuisy, qui I l'atteignent d'autant plus aisément que le village se trouve dans le creux d'une vallée. La position est presque intenable, mais il semble que l'état-major français, qui, au début de l'action contre [ Verdun, renonçait systématiquement à tenir tout saillant exposé, tienne au con-: traire aujourd'hui à s'y maintenir, dans le but évident d'en tirer tout l'avantage ' tactique d'actions enflanquantes, à l'aide : d'un feu d'artillerie et de mitrailleuses I bien réglé. L'excellence de cette mesu-[ re a déjà été démontrée par l'affaire de Forges, où l'ennemi subit des pertes | considérables par son incapacité à réduire les saillants français. Le fait que l'état-major a renoncé à sa stratégie de recul tactique indique en outre qu'il dispose de moyens parfaitement adéquats à sa lourde tâche. Repoussés à Béthincourt, les Allemands cherchèrent un succès moral un peu plus à l'ouest. Débouchant de Malancourt sous le couvert de la nuit, après de nombreux insuccès et de fortes pertes, ils réussirent à prendre pied dans le hameau du Haucourt, qui consiste en quelques maisons en ruines aux confins du village proprement dit. Cette avance est évidemment dirigée contre la colline 304, de la même façon que les vaines tentatives des Allemands contre Béthincourt visent directement le Mort Homme. Mais ces points de la première ligne française sont énergiquement appuyés du sud par les positions de la forêt de Hesse, de Montzéville, de la colline 310, de Esnes et des Bois Bourrus, que les Allemands bombardent avec persistance. Cette seconde ligne de défense est plus forte encore que la première et place sur le chemin de l'ennemi des obstacles presque insurmontables. Le but final des Allemands est évidemment d'encercler la forteresse en coupant ses lignes de communication, mais, dans les conditions présentes de la lutte, leur objectif est plus lointain que jamais, car la merveilleuse résistance française paralyse tous leurs efforts. A l'est de la Meuse, les Allemands semblent revenir à la colline du Poivre, qu'ils ont bombardée avec fureur, mais le feu de barrage français les empêcha de quitter leurs tranchées. Au sud-ouest du fort de Douaumont, nos alliés, par des corps à corps, ont gagné du terrain dans les tranchées de communication et les ouvrages ennemis, sur un front de 55o mètres et une profondeur de 220 mètres. Une contre-attaque allemande échoua dans ce secteur. En Woevre et « Lorraine, il ne s'est plus produit que des bombardements. Pendant le mois de mars, les aviateurs français ont descendu 35 avions ennemis dont 10 encans les lignes françaises, alors qu'ils "ont perdu eux-mêmes que 13 machi-nes, dont 12 dans les lignes allemandes. chiffres indiquent mieux que toute autre considération la supériorité de ! aviation française. Les Allemands ont attaqué jeudi la nouvelle position britannique de Saint- Eloi, mais, quoique le combat continue, ils n'ont remporté jusqu'ici aucun avantage sensible. L'artillerie est active à Liévin, Lens, et au sud de Boesinghe. Une nouvelle dépêche de Sir Percy Lake sur les opérations en Mésopotamie donne des détails sur la prise d'Umm-el-Hannah. Il appert que la position turque se composait sur la rive gauche du Tigre, de cinq lignes disséminées sur une profondeur de 2,500 mètres; la première et la seconde furent prises à 5 h. du matin, la troisième à 6 h., les deux dernières à 7 h. ; parallèlement, sur la rive droite du fleuve, une autre division britannique enlevait la position de Fa-lahujah, située à 6 kilomètres en amont. A 8 heures du soir, l'armée de la rive gauche captura à son tour Falahujah, déjà enflanquée. L'ennemi s'est retranché à Sanna-i-yat, à 6 kilomètres plus en amont. Nos alliés sont encore séparés de Kut par la forte position de Es-Sinn, à 15 kilomètres de Sanna, qui forme en réalité la première ligne turque. De là il n'y a plus que 8 kilomètres jusqu'à la double ligne défendue par 9 redoutes par laquelle les Turcs ont fermé la boucle du Tigre à l'intérieur de laquelle se trouvent Kut et l'armée du général Townshend. C'est le général Gorringe qui a pris la direction des opérations de secours. Il appert que ce sont trois zeppelins, paraissant agir indépendamment, qui ont visité mercredi soir les comtés nord-ouest de l'Angleterre. Le premier attaqua dès 9 heures 10, mais fut repoussé par les canons anti-aériens après avoir lancé cinq bombes sans résultat; de nombreux observateurs disent que l'aéronat fut touché par le feu d'artillerie. Le second parut vers 10 heures et quart dans une autre localité, mais ne lança aucun projectile. Le troisième attaqua une autre ville, ne faisant que des dommages insignifiants et sans aucune importance militaire. Quarante-huit bombes furent lancées en tout, 24 explosives et 24 incendiaires. Un enfant fut tué, 2 hommes, 1 femme et 5 enfants blessés. Les projecteurs et les canons semblent avoir fonctionné d'une façon très satisfaisante. Avec leur présomption habituelle, les Allemands prétendent avoir lancé " des bombes explosives sur les fortifications près de Great Yar-mouth " ! La Gazette de Cologne laisse entendre qu'un même zeppelin ne peut, comme nous l'avons supposé, participer à un raid deux nuits de suite. De vendredi à mercredi dernier, seize zeppelins ont survolé les Iles Britanniques. L'un d'eux, le " L 15 a été descendu, deux autres ont probablement été touchés. Le communiqué russe annonce que la débâcle continue sur les fleuves du nord, que les marais dégèlent, et que les routes couvertes de boue rendent les mouvements de troupes impraticables. Pour le reste, il n'y a eu que des duels d'artillerie, de l'activité aérienne, et une contre-attaque allemande repoussée contre Swarzkowce (Galicie), où un grand butin a été capturé. Les sous-marins russes ont torpillé un steamer escorté d'un torpilleur près du Bosphore et détruit onze voiliers chargés de grain. Un des navires de ligne russes bombarda à grande distance le croiseur allemand Breslau, rebaptisé Midilli qui se retira rapidement. En Caucasie, les Turcs se retirent vers l'ouest dans la région du haut Chorok. Us contre-atta-quèrent sur un front étendu dans la vallée de Tardiane, mais furent repoussés. Dans la région au sud-ouest de Dvinsk, le lieutenant aviateur russe Brbass a attaqué et descendu un dirigeable allemand qui tomba dans les lignes ennemies. La dépêche qui relate ce fait remarquable, digne pendant de l'exploit du lieutenant Warneford, ne dit pas qu'il s'agissait d'un zeppelin. Vive le Roi! Ce cri, nous le poussons aujourd'hui avec plus de reconnaissante ferveur que jamais. Nous le poussons de toute la force de nos poumons avec tous les Belges loyalistes non seulement en témoignage d'affection sincère et respectueuse, mais parce que chaque jour nous apparaît davantage la grandeur et la sagesse de notre bien aimé Souverain. Vive le Roi, parce que nous voyons aujourd'hui et nous le verrons mieux demain encore, quand nous rentrerons dans notre Patrie libérée, l'utilité du sacrifice que nous avons consenti librement et fièrement à l'appel du Roi. Vive le Roi, parce que son attitude noble et courageuse, bien à l'unisson du caractère des Belges " désormais indomptés " et à jamais indomptables, a électrisé nos cœurs à l'heure des décisions énergiques. Vive le Roi dont le geste immortel a valu à la Belgique l'auréole de gloire qui la nimbe désormais. Vive le Roi qui a fait par là notre Patrie plus grande et plus belle et qui a resserré nos rangs, inspiré à tous ce souci de dignité et de fierté nationales qui font grands les peuples même petits. Vive le Roi qui a fait de nous tous, Flamands et Wallons, des frères étroitement un is par la communauté du sacrifice et du sang versé. Vive la Belgique à jamais libre et in dépendante.Notre pensée aujourd'hui associe naturellement le nom de notre douce et gracieuse souveraine, de cet ange de bonté vénéré de nos soldats, de la reine Elisabeth à celui d'Albert 1er. Nous voyons nos souverains rentrer dans leur capitale et dans leurs bonnes villes délivrées, au son des cloches carillonnantes, traverser les rues fleuries et pavoisées aux acclamations des foules pleurant de bonheur. Ce grand jour, la Belgique entrera dans une ère nouvelle de grandeur et de prospérité. Voilà pourquoi nous crions : Vive le Roi ! Vive la Reine ! Les Procès du "Telegraaf" La quatrième chambre du tribunal d'Am-" sterdam a prononcé l'acquittement de M. J. C. Schrôder, rédacteur en chef du Telegraaf qui avait été poursuivi à raison d'un article intitulé " De perscamarilla te Amsterdam."Voici les considérants de cet intéressant jugement : Attendu que le dit article — pour autant qu'il ne traite pas du Niéuwe Courant ou qu'il ne cite pas ce journal, ce qui reste en dehors des présentes considérations — contient les allégations suivantes, qui peuvent servir à écliarer le religion du tribunal : 1. Qu'en Allemagne, on dit Ouvertement du gouvernement (néerlandais) : " qu'il nous (les Allemands) tient en vie grâce à ses prescriptions bienveillantes relatives à l'exportation des vivres," et : 2. Que le gouvernement (néerlandais), sous le masque d'une " neutralité digne " pourvoit, par une politique d'exportation qui fait fi des responsabilités, l'Allemagne des vivres les plus indispensables, et qu'il met ainsi ce pays en état de soutenir la lutte ; qu'il trahit non seulement sa propre patrie mais aussi la cause de l'humanité, qui serait servie d'une tout autre façon par un gouvernement énergique, et élevé au point de vue moral ; Attendu que le prévenu exprime sa réprobation dans des termes blessants pour le gouvernement de son propre pays et susceptibles de provoquer dans certains des pays belligérants, auprès du public et de la presse, un mécontentement à l'égard de la Hollande ; mais attendu que le prévenu ne cite aucun fait qui impliquerait qu'à aucun point de vue le gouvernement néerlandais manquerait à l'observance d'une stricte neutralité ; Attendu que même s'il en était autrement, il n'aurait pas fallu redouter de l'article du prévenu, des conséquences graves au point de vue de notre neutralité, comme on l'allègue à la fin de la citation ; Attendu qu'il y a lieu d'admettre que les gouvernements des parties belligérantes se forment en toute indépendance et par eux-mêmes un avis au sujet de la politique d'exportation que notre gouvernement suit et qu'il est inadmissible que les dits gouvernements étrangers se laissent guider par ce que le prévenu a écrit à ce sujet dans le Telegraaf ; Attendu qu'aucune preuve n'est fournie que le prévenu a, par ses agissements, mis en danger la neutralité de l'Etat néerlandais.Ajoutons que le ministère public a interjeté appel de ce jugement. Science Allemande Genus mendâcio natum. Extrait de la Libre Belgique : On n'aura jamais fini de démasquer le système de réticences et de mensonges par lesquels le gouvernement allemand essaie d'égarer l'opinion belge. Le système se développe sans cesse et trouve parfois, hélas, de tristes complicités parmi ceux qui se disaient hier nos compatriotes. En voici un nouvel exemple. J'ai sous les yeux deux volumes jaunes imprimés rue Van Schoor, 32, à Bruxelles, et intitulés : Histoire de la guerre de 1914—1915, d'après les documents officiels. Pareil titre est une promesse, un engagement d'honneur... dans les pays sans Kultur." Mais le livre est autorisé par le gouvernement impérial et qui dit " censure allemande " dit " falsification ". Les documents des puissances centrales sont reproduits fidèlement et au complet (nous le supposons du moins). Quant aux documents des Alliés, qu'on juge par cet exemple, choisi entre cent, ce qu'ils deviennent dans une telle publication. Il s'agit du rapport si connu de Sir Goe-schen, un des documents diplomatiques les plus importants de cette guerre. Extrayons-en une partie du récit de la fameuse entrevue avec M. de Bethmann-Hollweg. Nous donnons en regard le texte authentique et la rédaction frelatée que tolère la Science loyale d'Outre-Rhin. Texte falsifié. (Histoire de la guerre, 1, pp. 206 et suiv.) Je trouvai le chancelier dans une visible agitation. Son Excellence dit que la décision de S. M. Britannique était terrible. L'Angleterre allume la guerre entre deux nations sœurs qui ne désireraient au fond que de vivre en paix. Tous nos efforts ont été vains. Ce que vous faites dépasse toute imagination ; vous faites le coup le l'homme qui attaque par derrière un autre déjà aux prises avec deux agresseurs. Je protestai vigoureusement contre ses arguments. Texte authentique. Je trouvai le chancelier dans une grande agitation. Son Excellence commença une harangue qui dura vingt minutes. Il me dit que la décision de S. M. Britannique était terrible. Tout cela pour un mot : " neutralité ", un mot auquel en temps de guerre on n'a jamais fait attention, tout cela enfin pour un chiffon de papier. L'Angleterre allume la guerre entre deux nations sœurs qui ne désireraient au fond que de vivre en paix. Tous nos efforts ont été vains. Toute ma politique s'écroule comme un château de cartes. Ce que vous faites dépasse toute imagination ; vous faites le coup de l'homme qui attaque par derrière un autre déjà aux prises avec deux agresseurs. Je laissai passer l'orage, mais je protestai vigoureusement contre son langage. M. von j Jagow m'a dit, lui répliquai-je, que, pour des raisons stratégiques qui sont pour vous une question de vie ou de mort, vous deviez violer la neutralité de la Belgique ; souffrez que je vous dise qu'au point de vue de votre honneur, le respect de cette neutralité est aussi une question de vie ou de mort. Nous devons faire respecter le traité, sinon quelle confiance aurait-on encore dans la signature de l'Angleterre ? Le chancelier réplique : A quel prix devrons-nous respecter ce traité ? L'Angleterre y a-t-elle pensé ? Je fis remarquer à Son Excellence que la crainte d'événements même fâcheux n'est jamais une excuse pour rompre un traité. Mais Son Excellence devint si exaltée que je m'aperçus qu'il était inutile de continuer l'entretien et que nos paroles étaient de l'huile jetée sur le feu. Le reste du récit de l'entrevue est à l'avenant, mais — et ici nous tombons dans le ridicule — si l'histoire du chiffon de papier par Sir Goeschen est omise, le misérable essai de réfutation de M. von Bethmann-Hollweg est reproduit in-extenso, p. 465 du second volume. Et voilà comment depuis treize mois se prépare au delà du Rhin l'histoire " définitive de la guerre. La falsification s'y organise militairement... comme tout le reste. Un document mérite-t-il plus d'égards qu'un traité ? Verax. L'agriculture russe ^ Sur la proposition de son ministre de l'agriculture le gouvernement russe a commandé aux Etats-Unis pour quinze millions de roubles de machines agricoles. En outre, une commission gouvernementale s'est rendue dans plusieurs pays neutres pour y acheter pour sept millions d'outils agricoles. Le développement de l'agriculture russe exige nécessairement l'amélioration des voies de communication, la construction de chemins de fer, etc. La Russie, dit le germanophile Nieuwe Rotterdamsche Courant paraît être à la veille d'un développement colossal. L'actualité politique Le Chancelier et la Belgique. 1 D'après le compte rendu du Central News de la séance du <L ▼ M. Reichstag au cours de laquelle le Chancelier allemand fit sa déclaration au sujet de la situation militaire, M. von Bethmann-Hollweg daigna s'occuper du sort futur de la Belgique. Les paroles qu'il prononça à ce sujet peuvent être considérées comme une des ultimes manifestations du bluff allemand et sont à souligner : Nous devons aussi obtenir des garanties que la Belgique ne devienne pas une vassale de la France et de l'Angleterre. M. von Bethmann-Hollweg, en lançant à l'univers cette apostrophe solennelle, pense évidemment que le monde va croire q«e nous sommes disposés à devenir les vassaux de qui que ce soit, que les Alliés et notamment l'Angleterre, qui ont combattu pour le respect des traités, songent à nous mettre sous leur tutelle. Cela ne trompera personne et M. von Bethmann-Hollweg en sera pour ses frais. Il est au surplus assez plaisant de voir le chancelier allemand oser formuler une volonté quelconque au sujet de la Belgique comme s'il était sûr du succès de l'Allemagne, alors que d'autre part il reconnaît que ce succès est peu probable, en déclarant que la Belgique restera indépendante.Mais nous pourrions lui répondre à la manière de la femme de Sganarelle : " Et s'il nous plaît à nous d'être les vassaux de qui il nous plaira ! " Il n'est évidemment pas question de cela, mais par cette déclaration le chancelier croit atteindre un autre but. Il n'ignore pas qu'une partie de nos politiciens a une véritable terreur d'un accroissement d'influence française dans notre pays. Et c'est pour avertir ceux-là, pour leur fournir une arme que le chancelier a cru spirituel et profond de lancer ce propos. Nous n'avons pas besoin d'autre preuve qu'une autre déclaration intéressant la Flandre et que nous fournit l'Exchange Tele-graph : L'Allemagne ne permettra pas que la population flamande soit opprimée par la popur-lation française. C'est une nouvelle malice cousue de fi! blanc. Les populations flamandes ne sont pas opprimées par la population française. Elles disposent, pour l'obtention de leurs droits et le relèvement de leurs griefs, des armes électorales de tous les Belges. Les Flamands, s'ils étaient tous d'accord sur les revendications de certains chefs, obtiendraient, sans coup férir, tout ce qu'ils voudraient. Il faut noter qu'au lieu d'être opprimés (?) par les Wallons, ceux-ci les ont appuyés fréquemment par leur vote des lois flamandes. Mais où von Bethmann-Hollweg se trompe totalement, c'est quand il s'imagine que la Flandre relève moralement de l'Allemagne. La Flandre, comme la Hollande, prend à l'égard de l'Allemagne la devise : Germanica vicina non socia. L'Allemagne, nous tenons à le déclarer haut et ferme en notre qualité d'organe des Flandres, de journal anversois, n'a rien qui lui confère historiquement ni ethnographiquement le droit de nous prendre sous sa protection. Elle n'a pas plus ce droit que la France n'en a à l'égard du Portugal ou de l'Espagne ou l'Allemagne à l'égard de la Hollande. Messieurs les Allemands, ce n'est pas encore demain que vous pourrez vous occuper de nos affaires. Les paroles du chancelier Voici, exactement traduites du résumé du discours du chancelier transmis par la télégraphie sans fil allemande à l'usage des neutres, le passage relatif à la Belgique : Nous devons créer des garanties réeles que la Belgique ne sera jamais un vassal franco-britannique et ne sera jamais utilisée comme un tampon militaire ou économique contre l'Allemagne. A cè point de vue également, les choses ne peuvent être ce qu'elles furent avant la guerre. Mais l'Allemagne ne peut sacrifier la race flamande si longtemps opprimée ; elle doit lui assurer une saine évolution basée sur sa langue maternelle et en accord avec son caractère national, qui correspondra à ses riches dons naturels. Nous voulons des voisins qui ne forment pas des coalitions contre nous, mais avec lesquels nous puissions collaborer et qui collaboreront avec nous pour notre m"tuej avantage. Le souvenir de la guerre retentira longtemps dans la Belgique tristement éprouvée (sic), mais nous ne permettrons jamais que ce fait soit une source de guerres futures. Nous ne le permettrons pas dans notre intérêt mutuel.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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