La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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20 januari 1918
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s.n. 1918, 20 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k4700p/
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The Newspaper for Beigian» LA MÉTROPOLE ÏONE PENIMY -, CINQ CENTIMES UDE. VIJF CENT IffiNT" DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphona : Hoibom 212. ABONNEMENT ; lgmois, 3 "sh. ; 3^mois, 9 sh. ■ 25»«» ANNEE DIMANCHE 20 ET LUNDI 21 JANVIER 1918 Nos. 20-21 LA GRANDE GUERRE I M. Lloyd George et le Labour britannique bu continuer la lutte ou sombrer " ■ Nouvel ultimatum russe à la Roumanie ■ Lloyd George a participé vendredi Réance plénière de la Conférence que ■étfcués du Labour britannique tien-len ce moment au Central Hall de Bminster pour y discuter, section par Ion. avec le directeur du Recrute-Ben; l'application du projet de loi sur Rnslon du service obligatoire. ■ Lloyd George, avec sa franchise ■aire a été particulièrement net et il Bertain que ses déclarations contri-Bont à combattre efficacement lapro-Ljnde de certaines sections extrémis-■u Labour, qui essaient d'exploiter ■tuation au profit d'une paix immé- : Le- propositions du gouvernement se Rrnt pleinement, a dit M. Lloyd Ke. Il n'y a que trois alternatives : Hun étendre la limite d'âge, ou bien Byer les blessés dans la ligne de feu, Ken mobiliser les ouvriers exemptés-Mfeessité urgente de nouvelles trou-Hest certaine. Ce serait trahir Le kyi trahir la démocratie, trahir la cau-Be la liberté de ne pas le constater et Hé pas prendre de mesures en consé- (. Les buts de guerre du Labour, ît en pratique ceux déclarés récem-par l'Angleterre, par les Etats-et par la France, représentant le um de justice que les ouvriers an-puissent accepter comme règlement nflit. Il n'y a personne qui puisse ■e que nous pourrions réaliser la Hdre de nos conditions de paix essen-|| si nous ne sommes pas à même de | *e les Allemands et de résister à la ance militaire de la Prusse : "Allez ces conditions chez Hindenburg ! yez d'encaisser ce chèque à la ban-Hindenburg ! Il vous reviendra im-Quelles que soient les conditions ntées par n'importe lequel des ora-pacifistes de l'Angleterre, il sera isible de les faire reconnaître par ndorff, par le Kaiser, ou par aucun îs grands magnats — à moins de :der la force pour la faire prévais conditions de paix ont été accueil->ar tous les Alliés avec d'unanimes mations. C'est à peine s'il s'est i quelques critiques à leur sujet et venaient du côté qui aurait désiré ious présentions des demandes plus mes. Les socialistes français, ita-Hfet britanniques y ont reconnu l'es-■pl de leur programme. Mais comités a-t-on accueillies en Allemagne? Prie ceux quii pensent que nous som-es responsables de la continuation de la ■c d'y réfléchir. Le seul commen-Hde l'Allemagne a été : "Voyez com- ■ Angleterre faiblit ! Continuons et ^ Biminuera encore ses prétentions!" ■n Allemand ayant la moindre par-■d'autorité n'a manifesté le moindre H d'examiner nos conditions de paix !"|"n esprit d'équité. ■"«i demandions la restauration de Belgique. Est-il un seul d'entre nous j Uoudrait conclure la paix sans la restriction complète de la Belgique et la ||ration pour le mal qui lui a été fait ? ■0 Y en a-t-il un seul? (Non !) Je ■"'s que s'il en est un, il se lève ! ■feu, quelle est la réponse de l'Alle-' Il n'y en a eu qu'une et elle ^ | de l'âme de von Tirpitz : JA- ■ y avait une demande d'examiner Buveau l'injustice de l'Alsace-Lorrai- ■ Quelle est la réponse de l'Alternais "Jamais !" Lorsque je suggérai ■ jamais, quoi qu'il pût arriver, la B>potamie et la Palestine ne seraient Sues à la tyrannie turque, quelle fut réponse de l'Allemagne? "Nous con-Rrons à nous battre jusqu'à ce qu'el-soient rendues." Et ce qui est plus caractéristique en- ■ c'est qu'aucun civil allemand ne ■ a répondu. (Applaudissements.) J'ai Ri il y a quinze jours; le discours de »i1son fut prononcé peu après. Nos ■déclarations furent longuement disses dans la presse allemande. Mais aucun ministre civil n'a dit un seul mot-Il y a eu conférence sur conférence. Les généraux Hindenburg et Ludendorff ont été rappelés en hâte à Berlin, mais on n'a pas permis à M. von Kuhlmann de parler. (Et même, peut-^on ajouter, le comte Hertling remet de jour en jour sa déclaration au comité central du Reich-stag.) Pourquoi? Parce que la puissance militaire prussienne triomphe. La réponse qui sera donnée à la civilisation doit sortir de la bouche d'un canon ! "Vous pourriez aussi bien cesser de vous battre, si vous ne désirez pas bien faire les choses. Si vous ne donnez tout votre effort, vous commettrez un véritable meurtre sur les braves jeunes hommes qui résistent dans les tranchées depuis trois ans. (Applaudissements.) Il n'y a pas d'alternative. Car si vous ne voulez pas vous battre, les soldats dans les tranchées auront parfaitement le droit de dire : "Et nous non plus, nous ne voulons pas rester ici !" Supposez qu'ils s'en aillent, la guerre serait-elle finie? Oui, elle le serait ! Maiis comment finirait-elle? Il est facile de se l'imaginer. Les Russes ont pratiqué ce jeu-là. Ils ont cessé de se battre, ils ont fraternisé avec les armées allemandes et leur ont parlé de leurs grands idéals et de leurs beaux principes. "Qu'ont fait les Allemands? Se retirèrent-ils ? Non, ils priant Riga et les îles baltiques et si Pétrograde avait ét plus près, ils l'auraient eue aussi. Les ports de la Manche ne sont pas loin des tranchées et si le Labour anglais n'est pas prêt à opposer toute sa puissance à ceux qui dominent l'Allemagne et qui, demain, si nous le permettons, domineront le monde entier, l'Angleterre, la démocratie européenne seront à la merci de l'autocratie militaire la plus cruelle que le monde ait jamais connue. Si vous alliez à Hindenburg, il se moqueraient de vous et vous dirait : "Vous ne pouvez me chasser de la Belgique avec des votes de trade-unions." Au moins avez-vous la ressource de répondre : "Nous pouvons vous chasser de la Belgique et nous vous en chasserons avec des canons de trade-unions et des soldats trade-unio-nistes !" "Il faut prendre le monde comme il est. Aucune démocratie n'a survécu longtemps à l'incapacité de ses adeptes d'être prêts à mourir pour elle. La démocratie est le gouvernement par la majorité du peuple. Elle est l'ennemie jurée de tout privilège. Nous nous battons aujourd'hui contre le privilège d'une caste militaire. "Si quelqu'un, se trouvant à ma place, peut trouver une solution équitable et juste à ce conflit sans poursuivre la lutte, pour l'amour du ciel1, qu'il le dise ! Pour moi, ma conviction profonde est que le peuple doit, ou continuer la lutte, ou bien sombrer". M. Lloyd George a répondu ensuite avec son à-propos habituel à un certain nombre de questions posées librement et individuellement par des délégués. Sur la question d'Alsace-Lorraine, il dit qu'il fallait suivre la démocratie française, sur celle de la "conscription de la richesse", il demanda, habillement, si les ouvriers gagnant de gros salaires étaient prêts à l'accepter, proposition qui reçut un accueil assez froid. Enfin, il se déclara adversaire de la Conférence de Stockholm, parce que les Allemands qui y viendraient seraient choisis et envoyés par leur gouvernement, qui ne subit du reste nullement leur influence. Cette discussion très franche aura certainement dissipé bien des malentendus et contribuera, à la veille de la conférence de Notting-ham, à renforcer l'attitude du gouvernement.La menace de guerre des Bolchévis-tes contre la Roumanie, géographique-ment isolée de ses Alliés, s'accentue. On ne sait rien du résultat produit par le premier ultimatum de Zederblum, dit Lénine, menaçant la Roumanie de mesures militaires si ses soldats et un officier autrichien ne sont pas libérés. Par contre, Comment "ils" traitent nos enfants L'horrible voyage On lit dans le journal de Genève du 15 janvier : Ayant reçu une plainte sur la façon honteuse dont auraient été traités, par les autorités allemandes, des enfants belges évacués en Suisse (enfants non accompagnés, wagons remplis d'ordures, vu l'absence de cabinets et le fait que les portes et fenêtres étaient bouclées, etc.), nous avons pris, à Bâle, des renseignements à ce sujet. Les voici : Les réclamations se rapportent sans doute au convoi d'enfants belges, évacués de Liège et des environs, et arrivés à Bâle le 24 novembre, où ils ont été reçus par le comité formé en juillet pour l'hospitalisation d'enfants belges. Le voyage a duré du jeudi soir au samedi matin, sans que les enfants puissent quitter les wagons. En cours de route, ils ont reçu de la nourriture une fois par jour (soupe chaude) ; chacun avait emporté de la maison des vivres pour le voyage. Il y avait avec les enfants quelques dames allemandes, et dans certains wagons quelques femmes et vieillards, évacués à cette occasion. Dans d'autres voitures les enfants se trouvaient sans surveillance. Portes et fenêtres étaient closes. Le passage d'un wagon dans l'autre était impossible. En cours de route, des gamins réussirent à ouvrir une fenêtre et à grimper sur le toit de la voiture en pleine marche. Les spectateurs des autres wagons étaient impuissants. Par bonheur aucun accident n'est arrivé. Les wagons étaient des wagons belges du j plus ancien modèle, sans cabinet, et les ordures des enfants avaient été forcément faites dans les voitures, qui n'étaient pas chauffées, ce qui atténuait la pestilence des émanations. Les enfants étaient classés en garçons et filles. Les frères et sœurs se trouvaient donc dans la règle, séparés. Par exception, il se trouvait dans un wagon de fillettes un frère de 11 ans qui n'avait pas voulu se séparer de sa petite sœur et ne la quittait pas plus que son ombre. D'autre part, lors du dernier convoi d'évacués français'de 1917, le train qui devait arriver le vendredi 21 décembre, à 4 h. 30, a eu un retard formidable. A 8 heures il était à Leopoldshoe. Il a été retenu quatre heures dans cette gare frontière, sans qu'on sache pourquoi. Malgré, le froid terrible, les wagons n'étaient pas chauffés. Un des évacués est mort avant d'atteindre la frontière; il a été inhumé à Bâle par les soins du consul de France. Lin grand nombre do passagers étaient malades de froid et de misère ; trois femmes, étendues au fond d'un wagon, étaient incapables de se mouvoir ; l'infirmerie a été débordée. On avait préparé pour ce dernier convoi un arbre de Noël. Il a eu lieu entre minuit et 1 heure 30 du matin, moment où le convoi est reparti. Les daines allemandes qui accompagnaient le premier convoi d'enfants sont intervenues auprès des autorités de leur pays et ont obtenu quelques améliorations à cet état de choses ; par exemple, les trains sont maintenant chauffés depuis... Leopoldshôhe ! Et les wagons du second convoi d'enfants belges avaient des cabinets. Tels sont les faits qui ont produit une profonde impression à Bâle. o—n — Louis Voisin, le boucher français, qui avait été accusé du meurtre de Mme Gérard, a été condamné vendredi dernier à la peine de mort. un nouvel ultimatum paraît avoir été envoyé demandant que le gouvernement réponde "endéans les deux heures" s'il est disposé à permettre le "passage" de troupes rouges par Jassy, peut-être en vue d'opérations contre les Ukrainiens, ou contre Odessa, mais plus probablement dans le but d'instaurer le règne des Soviets en Moldavie. Les représentants de l'Ukraine et de l'Austro-Allemagne ont conclu un accord "de principe" au sujet de leurs relations politiques futures. Les délégués bol-chévistes protestent contre ces négociations secrètes et aussi contre la "falsification" par les Allemands des rapports sur la conférence de Brest. Lénine a refusé de libérer l'ex-impératrice, dont le retour était demandé par le Kaiser et a décidé d'accélérer la mise en accusation des anciens souverains. La crise russe des transports s'accentue. Tout trafic de voyageurs sur les chemins de fer sera suspendu du 21 janvier à minuit au 2 février- Le calme règne sur tous les fronts, où l'on ne signale que des raids locaux et quelque activité d'artillerie. Les Anglais procèdent à un grand nettoyage de leur grand quartier général. Le général Sir Herbert Lawrence a été j nommé chef d'état-major du maréchal 1 Haig. M. CAMILLE HUYSMANS EN ANGLETERRE UNE LETTRE AU "TIMES" "QUESTIONS RESTEES SANS REPONSES" Le Times (18 janvier) publie en première page et d'une façon particulièrement apparente, la lettre que voici, qu'il intitule: " Le Labour party et M. Huysmans. — Questions restées sans réponse " : Vous rapportez ce matin que M. Camille Huysmans, le sujet belge qui est secrétaire du Bureau international socialiste, est en route de Stockholm pour assister à la conférence annuelle du Labour Party à Nottingham. En même temps, vous nous informez, sur l'excellente autorité du Vorwaerts, organe des socialistes apprivoisés du gouvernement allemand, des "instructions" dont M. Huysmans s'est armé — ou a été armé. Si le pronostic est exact, M. Huysmans se rend à Nottingham pour y dire, en fait, que les gouvernements de l'Entente, en refusant des passeports pour Stockholm l'été dernier, ont été cause que les Bolcheviks ont trahi les Alliés, et ainsi de la libération des troupes allemandes à l'Est et du renforcement de la position allemande dans l'Ouest. M. Huysmans doit insinuer qu'un arrêt définitif a été ainsi produit sur le front occidental et suggérer qu'en vue "du sacrifice de millions de vies humaines et de plusieurs centaines de milliards de marks", le Labour britannique doit maintenant prendre le chemin, vià Stockholm, d'une "paix générale". De telles "instructions" paraissent en tout cas même plus mystérieuses que les "soi-disant manifestes" contre lesquels M. G. H. Roberts protestait l'autre soir. Que M. Huysmans en soit le porteur est encore plus étrange. Il arrive tout chaud encore d'une conférence avec le chef des socialistes apprivoisés du gouvernement allemand, Herr Scheidemann. On se rappelle que le gouvernement allemand refusa le mois dernier de délivrer des passeports pour Stockholm aux socialistes minoritaires — les seuls vrais démocrates de l'Allemagne. Herr Scheidemann, d'un autre côté, se rendit à Stockholm. D'après son propre récit dans le Vorwaerts, il ne fut pas à même d'y voir M. Branting, mais il rencontra le représentant bolcheviste officiel et il "eut une conversation à fond avec le camarade Camille Huysmans". Après cela, il est à espérer qu'on nous épargnera à tout le moins tout galimatias tendant à dire que c'est avec les socialistes allemands minoritaires que les socialistes de l'Entente veulent entrer en contact. Le 21 août dernier, vous m'avez permis de p>oser certaines questions au sujet de M. Camille Huysmans; iil n'y a jamais été répondu. Est-il vnai que, dans une déclaration au correspondant à Stockholm de YAz Est de Budapest, il préconisa des émeutes en France et en Angleterre pour surmonter l'opposition à la Conférence de Stockholm ? Est-il vrai que, ainsi que vous le rapportiez deux jours plus tard, M. Huysmans prêcha la même doctrine dans le Berliner Tageblatt et pronostiqua avec confiance "une bataille derrière le front" dans les pays alliés? Avant tout, quel est le statut de M. Camille Huysmans dans son propre pays et parmi ses propres compatriotes ? Dans une réponse courtoise à ma dernière lettre, M. F. H. Gorle (The Times, 22 août 1917) cita M. Huysmans comme ayant déclaré au début de la guerre que la meilleure façon pour les socialistes britanniques d'aider les socialistes belges était de placer autant d'hommes qu'ils le pouvaient dans l'armée britannique. C'est là, en fait, la façon dont les socialistes britanniques ont aidé la Belgique et, malgré les "instructions" de M. Huysmans, c'est la seule façon dont le pays de M. Huysmans peut être sauvé. SCRUTATOR. 17 janvier. Nous pouvons, quant à nous, fournir quelques détails sur le "statut de M. Camille Huysmans dans son propre pays et parmi ses propres compatriotes. 1. M. Huysmans est membre de la Chambre des représentants, du Conseil communal de Bruxelles et du Comité officiel belge pour la Hollande. Il n'a, de ce chef, pas plus de droit que le premier citoyen venu de " com mercer " avec l'ennemi. Au contraire, sa situation rend ses conversations et ses contacts étroits avec des agents du gouvernement allemand particulièrement criminelles ; ils sont du reste passibles du Code pénal belge. 2. M. Huysmans a séjourné en Belgique pendant les premiers mois de la guerre. Il s'est rendu en Hollande, accompagné de sa famille, avec l'autorisation des autorités allemandes et muni de passeports allemands. _ 3. Ayant voulu se rendre à un congrès socialiste à Paris, M. Huysmans s'est vu refuser l'entrée en France par le gouvernement de la République. 4. L'opinion des socialistes belges en Belgique occupée à l'égard des idées défendues par M. Huysmans est indiquée comme suit par le Manifeste du Parti ouvrier belge de fin juillet 1917 (La Métropole, 16-17 e' septembre 1917) : " Nous voyons avec douleur, en l'rance, en Italie, en Angleterre, des camarades, socialistes éprouvés, s'abandonner à ces manœuvres de paix et nous ne concevons pas leur aveuglement, ni leur entêtement à croire qu'on délivrera l'Europe du cauchemar de la guerre en traitant avec des puissances autocratiques et militaires et qu'on obtiendra d'elles la reconnaissance sincère et réelle des droits des nationalités... Le Parti ouvrier belge se refuse donc à collaborer en ce moment à une action en faveur d'une paix immédiate ". 5-_M. Huysmans a aussi organisé, publié ou inspiré en Hollande une feuille intitulée Le Socialiste belge qui se présente comme l'organe d'un groupe de " minoritaires " et qui s'est livrée à une propagande détestable et nettement antipatriotique. Le même manifeste du du Parti ouvrier belge apprécie comme suit cette action : " Le P.O.B. ne reconnaît enfin aucun droit à des groupes belges constitués au hasard à l'étranger, de parler au nom de la classe ouvrière socialiste en Belgique... S'il y en avait qui dussent être consultés, il faudrait songer... en tout dernier lieu à ceux qui ont cherché un refuge en Hollande, qui ne peuvent être qu'une infime minorité, sans lien sérieux avec les travailleurs, et par conséquent sans autorité ". 6. Quant aux Belges à l'étranger, en dehors de cette infime minorité hollandaise et de quelques pacifistes internationalistes en Angleterre et en France, leur opinion à l'égard de M. Huysmans est faite et s'est exprimée ®iille fois dans leurs journaux. Ils considèrent que M. Huysmans a traité directement avec des agents ennemis, et notamment avec M. Scheidemann, envoyé du Kaiser, et que ce fait le classe définitivement à leurs yeux, ainsi qu'il aura du reste l'occasion de s'en apercevoir si jamais il rentre en Belgique. o—o L'Austro-Allemagne et le clergé catholique Parmi les récentes violations du droit des gens, commises par les Austro-Allemands et qui intéressent plus spécialement le clergé, on relève : 1. l'emprisonnement de l'évêque de Trente; 2. l'emprisonnement, dans les régions italiennes envahies, de tous les ecclésiastiques qui ont voulu protester contre les agissements des envahisseurs; 3. la détention du patriarche de Jérusalem. o—o La chance du Japon Suivant les journaux de New-York, une dépêche de Tokio annonce que le Japon est prêt à envoyer des troupes à Vladisvostok, si les intérêts des Alliés sont menacés. La situation de cette région est critique. On reconnaît la nécessité d'exercer une surveillance sur les 80.000 prisonniers allemands dans la région de l'Amour. o—o L'anniversaire du Kaiser Le Kaiser célèbre son anniversaire le 27 janvier prochain et a demandé que, par suite des circonstances, cet événenemtns soit laissé dans le plus grand silence. o—o La mort de Jaurès Après avoir retardé pendant plus de trois ans la comparution de Vilain, le meurtrier de Jaurès, on songe, paraît-il, à inscrire son pro-cusé est en état de supporter les émotions et la Mais auparavant on désire s'assurer que l'ac-cué est en état de supporter les émotions et la fatigue de l'audience. Dans ce but, trois médecins experts ont été commis par le parquet de Paris pour procéder à son examen mental. Ce sont les docteurs Briand, Calude et Dupré.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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