La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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29 oktober 1915
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s.n. 1915, 29 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0xs1g/
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"LA MÉTROPOLE," the influential Belgiztn news-paper now enjoying the hospitality of ®1tf S$tanfcar£> was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgiura are able to obtain the latest Bekian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. tuv laLvoi uvJ^iau uv OOME AT\JT\IT?,F. VENDREDI 29 OCTOBRE 1915. N°- 302. LA GRANDE GUERRE. DO MIEUX EN SERBIE. — REPRI D'USKUB?—TRAHISON DE LA GREC EN RUSSIE.—L'ULTIME EFFORT D'Hl DENBURG-—RIGA ET LA PAIX.—: CRISE MINISTERIELLE EN FRANCE M. BRIAND CHEF DU CABINET J MINISTRE DES AFFAIRES ETR.A GERES.—PERTE DE L' " ARGYLL." Les choses vont mieux en Serbie. D'ap une dépêche d'Athènes, qui n'est pas ene confirmée mais qui paraît vraisemblable ap la reprise de Vélès et étant donné la press: que les forces serbo-françaises exercent sur gauche bulgare dans la vallée du Vardar, ville d'Uskub aurait été reprise. Si elle exacte, cette nouvelle est très importai] Elle signifie en effet que la ligne Saloniq Uskub-Mitrovitza est de nouveau entre mains des Alliés, qui peuvent donc rétablir jonction avec l'armée sexbe du noxd, vivenv pressée par les Allemands, ceux-ci seraien 30 kilomètres de Kragujevatz, le gTand^ sonar serbe. D'autre part, la section Usk Vrania de ja ligne Uskub-Salonique pourr être reprise. D'un autre côté, dans la Serbie nord-ori' taie, les Bulgares seraient à Zajecar, à l'ou de Kujazeva, et à Knishevatz, ce qui constil une nouvelle menace pour Pirot, dont la hi leur avancée de Drenova (à 25 kilomètres nord-ouest de la forteresse) serait tomb Pirot, cependant, se défend bien et tant qt ne sera pas pris, une avance générale con N'ish demeure impossible. Enfin, la flo russe aurait bombardé Varna et Bourgas (n N'oire), ce qui ne manquera pas d'avoir Bulgarie un effet moral considérable. Nous ne signalons pas sans une certaine ; préhension une dépêche d'Athènes à U ieuille hongroise, d'après laquelle le gouveri tient grec aurait répondu à la dernière ni britannique par une injonction aux aran alliées d'avoir à rembarquer les troupes < krquées à Salonique» y compris celles se tri vant en Serbie (!), faute de quoi le gouven lient grec se verait forcé de les désarmer et les interner; il aurait pris des mesures pc -le commandant grec à Salonique ait s Ssamiaent de troupes à sa disposition! Ne nous refusons encore de croire que le gouv »ment Zaimis pourrait imiter l'exemple de Bulgarie et trahir ses libérateurs, mais il h Ken reconnaître que si la nouvelle se véri vie confirmerait singulièrement les vues ï. Delcassé. En Russie, la situation reste bonne, mais n'y 3. pas se dissimuler que nos braves ail: luront encore un dernier dur moment à p. m pendant les jours à venir. Hindenbt wnble avoir terminé sa concentration sur tont Riga-Dvinsk qu'il préparait depuis qu lues semaines, et on peut donc s-'attendre «ne nouvelle bataille sur la ligne d'eau de Urina. Le Kaiser a lancé, paraît-il, un orc ta jour à ses troupes leur disant que Ri te êtTe capturé à tout prix et faisant relu: à kirs yeux l'appeau de quartiers d'hiver cc fortables et d'une paix prochaine. La pam qualité et la maigreur des effectifs alleman serait compensée par une quantité énori d'artillerie massée sur un front de 250 ki j mètres. Les Russes, cependant, continuent ! -e.défendre avec une admirable vaillance es dernières nouvelles de Pétrograde sont c «lus encourageantes. De violents assai fans la direction d'Uxhurll (sur la rive dro de la Dvina, a 25 kilomètres au sud-est Riga), à Neu Selburg (au noTd-ouest de Jacc itadt), et à l'ouest de Dvinsk, ont été brilla: aent repoussés. Les Allemands attaque tussi avec de faibles forces près du lac Bab lui est parallèle au goifa de Riga, mais ils paraissent guère avancer. D'une façon géi 'île, la situation est la suivante: De la fre tière roumaine à Baronovitch, soit sur 1 trois quarts du front, les Russes ont pris 1' lensive; sur le reste de la ligne, soit de Vilns 1» Baltique, les Allemands attaquent Dvinsk à Riga, tandis que de Vilna à Dvin | M couche sur ses positions de part et d'aut: avec des engagements locaux en faveur d Russes, qui paraissent prêts à toutes les éve taalités. Le tour favorable qu'ont pris 1 ivénements est du reste confirmé par une c faration optimiste du premier ministre < tsar. En France, le communiqué ne signale q <ps engagements entre patrouilles et des 1 "nnaissances de peu d'importance, favorabl 'te Alliés. Mais si le calme règne au front le mauvais temps y est sans doute po Welquô chose—les parlementaires qui ne Wteût pas n'en sont que plus actifs, et u ministérielle vient de se déclarer. I 'iviafli; qui avait succédé à M. Ribot dei j'ois avant le début des hostilités, n'a 1 'ouver un remplaçant à M. Delcassé, min: des affaires étrangères, qui donna sa d fission le 13 à la suite des vues qu'il enti (''»ait sur l'intervention française en Serbi J a donné sa démission. M. Briand, auqu Président de la. République a demandé ( '"jmer le nouveau cabinet, s'est mis aussit besogne et dès hier soir on annonçait ,°®position probable du nouveau ministèi lequel l'auteur de la loi de séparatic ™id la direction du Quai d'Orsay, av yme secrétaire-général, M. Jules Carnbo ambassadeur à Berlin, tandis que 3 ,viani retourne à la justice. Le cabin ^Prendrait, dit-on, MM. Guesde, Combe , reycinet, Denys-Cochin et Léon Bou fort commc ministres sans portefeuille, < inevf 8011 oaracV:re " national " restera -rtangé. Il faudrait donc considérer la cri lot comme un remaniement qui n'aur pas d'influence sensible sur la po: balkanique de la France. enCÎSlseur Pr°tégé britannique "Argyll tf'hn' -' 1 tonnes> construit en 1906, s'e uoue hier matin sur la côte orientale d'1 C i •on cramt <3ue sa perte ne soit total équipage de 655 hommes a été sauvé. ?oct.eur Yseux, professeur de zoolog scient ,mie a la faculté de médecine et d< de 1 Université de Bruxelles, est d LES CRUAUTES EN SERBIE JUSTIFIEES PAR LES INVE: TTONS ATlP'Mâwnfrç E? !N- La légation de Serbie à Paris communit LA la note suivante:— ,— " La presse allemande a beaucoup insi 5T dernièrement sur la part que prendn d'après elle, la. population civile, même femmes et les enfants, à la défense du national en Serbie. "Cette insistance n'ayant d'autre but ( ces de vouloir justifier les atrocités ausi jre allemandes et bulgares sur la population j rès sible, la légation royale se trouve dans l'obli on tion d attirer, dès maintenant, l'attention la monde civilisé sur cette allégation hypocrit f* SUCCES BELGE AU CONGO. te. ne- les HAVRE, 28 octobre.—Correspondai la Particulière de la Métropole..—Dans le cour ïnt mois de septembre, les Allemands 1 à Pouss® des reconnaissances offensives sur ar- front de la rivière Ruzizi, au nord du ub Tanganika. Une de ces opérations a doi sit lieu à un engagement le 11 septembre r loin du delta de la Ruzizi. L'ennemi fut în- poussé avec pertes et ramené jusqu'à la fr est tière. ue Un engagement particulièrement viol lu_ s'est produit le 29 septembre près de la e au tion frontière de Luvungi, que les Allemai m. attaquèrent avec des forces importantes, po | 11 vues d'artillerie et de mitrailleuses. L'act: tre dura 14 heures; elle fut vivement disput tîe Nos troupes restèrent maîtresses du champ ler bataille et l'ennemi ne put se retirer qu'à en faveur de la nuit en emportant plusiei blancs tués et de nombreux blessés blancs lP- noirs. Les Allemands ont laissé sur le terri ne deux officiers européens et 66 soldats no tués. Nos troupes se sont emparées d'u mitrailleuse, de fusils, de munitions et d' \. nombreux matériel. le- )u- ie- LA CENSURE ALLEMANDE de af. " Parole," l'organe militaire officieux al us mand, publie dans son numéro du 16 si er- tembre 1915 le texte d'une circulaire que la bureau supérieur de la censure allemande envoyé aux autorités régionales et locales la censure, le 28 juin dernier. La publication des communiqués officiels jj nos adversaires relatifs à la guerre sur te: és P!t l'objet, dans la presse allemant is_ d un traitement disparate. Beaucoup de jo Y„ naux publient ces communiqués in-exten "le d'autres n'en donnent que des extraits.. Da certains cas il arrive aussi que, sur l'ordre à, la censure, celles de3 nouvelles qui nous se ja particulièrement défavorables, sont censure re dans ces communiqués. sa Cette dernière façon d'agir n'est pas c< re forme à la conception de l'autorité milita n_ supérieure, d'après laquelle la publication : re extenso des communiqués ennemis est da ds toutes les circonstances un devoir auquel ne frais d'impression et les difficultés journal [0_ tieo-techniques peuvent seuls justifier des < ^ ceptions. et . ^"ous ne devons pas nous refuser à publ es in-extenso les communiqués répandus par r its adversaires, d'autant que nos propres cq lté muniqués sont complètement d'accord avec de vérité et mettent donc chacun à même de ,b- faire une idée juste de la situation militai n- A 1 égard de la crainte que les communiqi nt officiels de nos adversaires pourraient quelqi it, fois provoquer de l'inquiétude, il convient ne remarquer que des faits exacts ne peuve lé- pas, à la longue, être tenus Secréts,'èt que ] n- mensonges finissent toujours par être recc es nus comme tels. Cette note appelle les reflexions suivantes : de 1° Elle est. un aveu de ce que les comm sk "1(ïu®s de l'Entente sont fréquemment censui :e, dans la- presse allemande lorsqu'ils renferme es des faits désagréables. Malgré la circulai du 28 juin, tel a été le cas pour les commui es français et anglais lors de la récente victorieuse offensive des Alliés en Artois et ] 11 Champagne, notammçnt en ce qui concerne chiffre élévé des prises de canons et de solde ue non blessés. •g. 2o La note ne s applique pas à la près es allemande ou germanophile en pays occuj _ notamment en Belgique, où, malgré certain lir promesses ( ! !) les communiqués "de l'Enter &e sont régulièrement censurés. Te 3o La note ne s'applique pas—et pour caus ,1. —aux opérations navales. iX 4o II est faux que les communiqués al )U mands soient l'expression de la vérité. Da s- de nombreuses occasions, notamment pour é- qui concerne le front oriental, ils couvrent d e- échecs avérés par le cliché facile " Il n'y e, rien à signaler." el 5o De toute façon, il est reconnu que 1 le communiqués officiels autrichiens, et surto ôt turcs, sont de haute fantaisie, la _ 60 Nous reparlerons de la circulaire du e, juin quand les armées des Alliés seront sur m territoire allemand. îc ï' .—Le "Petit Parisien" propose de reba tiser à Paris une rue portant un nom ennei en " rue Miss Cavell." le ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS it LE ROYAUME-UNI. ————— n Des ouvriers belges désirant travailler dans .' Royaume-Uni sont informés que les " Board Trade Labour Exchanges" (qui sont les seul autorisées par la gouvernement britannique 1 présenter des ouvriers belges aux patro st anglais), ont un grand nombre d'emplois conférer, surtout dans les industries agricoles 3 du génie civil. Des offres de service doivent être faites à Bourse du Travail la plus proche du domieil pour l'adresse se renseigner au bureau de post ie de la localité. >s I Des Belges se trouvent dans les asiles c I réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bours VJKJNDKKDl 2 ïarmistice afrïcai LE DR SOLF A LA HAYJ iue MANŒUVRES DANGEREUSE! sté lit, PAR DIPLOMATICUS. les Une dépêche d'agence nous a arme S°1 l'autre jour que le Dr Erich Soll, mini allemand des colonies, était arrivé à La li nie ro_ avec sa femme et deux de ses enfants. C ,aj. dépêche ajoutait que le voyage du secrét ga- d'Etat était une exftursion " d'agréme du destinée sans doute à donner au successeui s- Dr Delbrùck un repos bien nécessaire, qu'elle n'avait aucun caractère officiel, ce dernier point, l'information était enti ment inexacte. Nous savons en effet de bo source que la visite à La Haye du Dr lcfi était directement et uniquernpftt motivée ln*' l'important objet relatif à l'Afrique, sur >nt quel, seuls dans toute la presse belges, r le avons attiré l'attention dans notre numére lac 2 octobre dernier, à savoir l'intervention ..x la Hollande, conformément à l'article XI chapitre III de l'Acte de Berlin de 1885, x ny qu'une trêve soit établie entre les belligén '''* en Afrique Centrale. :>n* Le Dr Soif a eu, en fait, de longues con . sations avec le premier ministre et avei 71 ministre des colonies hollandais, et il s entretenu également avec le ministre Pays-Bas à Londres, qui est venu rer U1" compte au ministre hollandais des affa ?n étrangères des résultats de ses conversati e,e' avec de#; ministres anglais et de la campa 1 de presse amorcée en Hollande et en An terre pour obtenir, à la demande et à l'a-* lr® tage de l'Allemagne, la neutralisation-. point de vue de la guerre—du bassin coin l.m tionnel du Congo. Il est possible que, jusç irs présent, ces négociations soient purement ne cieuses, qu'elles n'aient que le caractère un conversations, et qu'ainsi la thèse du " voy de plaisir" du Dr Soif puisse être justifiée moins pour la forme. Cependant, d'après éléments d'informations dont nous dispose ces conversations préliminaires seraient c assez avancées pour nous placer dans 'e" avenir prochain devant le fait accompli, e 3P- convient donc, de plus èn plus, qu'on s'en ] le occupe au point de vue belge, a Certains indices tendraient en effet à f; (je supposer que, tant du côté anglais que du < allemand, la neutralisation du Centre £ , cain, proposée au début de la guerre pai . Belgique, mais refusée par la France et ,re Grande-Bretagne, ne serait plus eonsidt ' aujourd'hui sous la même angle qu'en a ;1r" 1914 et qu'un accord à cette fin pourrait i ,0' dans l'ordre des possibilités. Du côté a "s mand, un de ces indices est la publication, ® la Wilhelmstrasse, d'un long " Memorand ! sur les négociations au sujet de la neutr ies sation du bassin conventionnel du Cong qui comprend notamment la corresponda in" échangée à ce propos entre Berlin et Washi ire ton. Il ressort de cet échange de lettres n" l'Allemagne—pour d'excellentes raisons!— ns sirait la neutralisation et que les Etats-U ,es après avoir décimé toute intervention. Sénat ayant refusé de ratifier le traité rel !x" au Congo, consentit à transmettre les pre sitions allemandes à la Triple Entente, qui or rejeta. Dans ce mémorandum, l'Allema) 08 endosse à la France, l'Angleterre et la I [®" gique la responsabilité des premiers actes la guerre au Congo. En ce qui concerne la, 1 se gique, il prétend que, dans la nuit du 7 ac la douane allemande de Singhi (Ubanghi) es attaquée par des troupes congolaises bel 'p" sous le commandement du commissaire district Tummers, alors que son chef n'a-* nt pas .connaissance de l'ouverture des hostil: es (malgré que la station de T.S.F. de Dar n" Salam ait fonctionné jusqu'au 8?). U certain que l'attaque de Singhi fut postérie — aux hostilités commencées ailleurs par u. Allemands sur notre frontière congola és ainsi que le gouvernement belge en a toujo nt fait état, et qu'ici, comme ailleurs, les A re mands jouent sur les mots et ne disent ii- vérité qu'à demi. Il serait pourtant utile < et notre Foreign Office fît connaître ses vue en ce sujet. Le gouvernement anglais, par le soins de Lord Robert Cecil, a en effet décl ,ts lu semaine dernière aux Communes, en ponse à une question dont on devine l'origi se qu'il était " incapable de dire quel fut, en fi ié, le premier acte hostile dans le bassin conv es tionnel du Congo," réponse qui paraîtrait te diquer que le gouvernement anglais aui abandonné sa thèse originale, attribuant et e t responsabilité à l'Allemagne ou que, itout moins, il serait prêt à discuter. On peut [e- demander aussi quelle sera l'attitude du g ng vernement français dans cette affaire? J ce qu'ici, le quai d'Orsay reste muet. es Quoiqu'il en soit, nous maintenons no a point de vue. Nous constatons que la gue èn Afrique, après avoir valu à l'Angleterre eg Sud-ouest africain, à la France et à l'An; ut terre le Togo, à la France—avec notre c cours—le Cameroun, après avoir permis la 28 fense effective—avec notre concours— de le Rhodésie, devrait aussi nous valoir quelqi compensations, et qu'à cet égard rien ne j tifié, après un an, une modification dans 1' titude des Alliés. Mais, en outre et surtout, nous considère nl comme une indécence absolue que des méd teurs neutres se préoccupent de remplir — clauses de l'Acte international de Berlin, al qu'ils n'ont pas levé le doigt pour protes contre la violation du traité de 1839, qui i plique en fait la violation par l'Allemagne la îa neutralité-du Congo belge, l'Allemag ayant reconnu l'annexion de notre oolonie je ayant toujours considéré ses possessions a: !s caines comme "territoire national." à Enfin, nous craignons, non sans boni et raisons, que la médiation hollandaise, ou h l lando-américaine, s'étende au conflit sur continent, ainsi que semble déjà l'indiquer aà " Toekomst " allemande do La Haye, cherche à amener, avec la collaboration d'é le ments sur laquelle nous ne voulons pas enc< insict/»r ip! la pnnplnçînr» d'nnn rvoîv rrAnA* 9 OCTOBRE 1915. n. LE TRAVAIL FORCE EN BELGIQUE. r* L'ALLEMAGNE RECONNAïl >. QU'ELLE TRANSGRESSE LE TRAITES INTERNATION AU: '1 ncé On sait que la convention de La Hay« stre signée par l'Allemagne—défend expresséme ave aux autorités militaires occupant temporai tte ment une contrée de forcer les habitants donner leur coopération à des travaux de 1 alr® ture militaire. it " L'Allemagne, qui, en violant la neutral • du de la Belgique, avait déjà marqué d'éclatai et façon son mépris absolu de toutes les convi glu, tions internationales, n'a pas respecté non pl celle défendant le travail forcé. Dans de no ere" breuses villes belges—à Malines, à Courtrai nne Lokeren, à Eecloo, etc.—elle a imposé à c Soif taines catégories d'ouvriers l'accomplissemi par de travaux de nature semi-militaire ou exc le- sivement militaire et, là où les ouvriers ous sistaient, elle a frappé les autorités et ! du habitants des communes en question de peii: c]e sévères (blocus, interruption des communi< (ju tions, défense de tenir le marché, défense i0Ur circuler, prise d'otages, amendes), dans mts d'amener les habitants à exercer une pr sion morale sur les ouvriers " récalcitrant; qui se réclamaient de la convention de r le Hay-' .eg£ Le caractère systématique de ces transgri clgS sions a fait l'objet, de la part du gouveri [(jre ment belge, d'une protestation solennelle a ires pr®s rïes puis^nces neutres co-signataires ong la convention de La Haye. Cette protestation signalait en détail de ti nombreux faits, faciles à vérifier par les : 0 ' présentants des puissances neutres en B n* gique. A notre connaissance, le gouverneme 7au allemand n'a pas contesté du reste leur a e?." thenticité. Il considère vraisemblableme a que la trangression systématique des Conve j " tions de La Haye se " justifie " par la " r cessité." a8e Certains neutres, cependant, pourraient êt .au tentés de 11e pas accepter pour absolume les convaincante la protestation du gouvernme ju.s,' belge, comme venant de la partie lésée. •,a A leur intention, nous reproduisons ci-di u?î sous l'important arrêté qui vient d'être pub' ' , par l'inspecteur allemand du territoire d 3re~ tapes, et qui établit de façon irréfutable mépris des chefs militaires allemands po l'article de la Convention de La Haye re: sôté tive au travail forcé. fri* Cet arrêté a été affiché dans tout le ter 'a toire d'étapes (deux Flandres) et a paru da la tout la presse " belge " paraissant sous ■rée censure allemande. Nous le traduisons de oût " Vlaamsche Post " de Gand (Eerste Jaargar itre No 241, mardi 19 octobre 1915, 1ère paj lie- colonnes 1 et 2) :—- Pai Arrêté concernant l'exécution de travaux néa t aires dans l'intérêt de Uadministration milita; a allemande. 0. nce En ces derniers temps, les ouvriers ont 1 ng_ fusé sans motif en différents endroits du t< ^,°e ritoire d'étapes, d'observer les dispositio: ^é- des commandants militaires allemands rel tives à l'exécution de travaux nécessaires, le ils ont de ce fait causé de grands torts à leu jjjf communes et à leurs concitoyens. p0. Afin d'éviter de tels cas et en manière d' les vertissement général, j'ordonne ce qui suit : ,ne 51. Celui qui refuse d'effectuer ou de co 5el- tinuer un travail conforme à ses occupatio; de professionnelles et qui est de l'intérêt, de l'a jel_ ministration militaire allemande et désiré p les commandants militaires allemands, e puni d'un an d'emprisonnement maximu er,g lorsqu'il est capable de l'exécution dudit tr de v£ul- •ajt II peut être également envoyé «a Allemagn tés l-e fait de sa référer à toutes lois belges possibi .es- eu même à des conventions internationales ne pe est JAMAIS excuser le refus <le travailler. (N01 Llre soulignons.—Réd.). Seul le commandant ir les litaire décide de l'acceptabilité des travai :Se; exigés. urg §2. Celui qui essaie d'inciter un autre" c lle. refus pour quoi la peine du §1 est déterminé la soit par pression, menace, conseils ou autr ue moyens, sera puni au maximum de cinq ai } ^ d'emprisonnement. les §3- Celui qui favorise la grève punissab lrt5 par l'octroi de secours ou de toute autre f r.. çon, est puni au maximum d'une amende c ne" 10,000 marks, à quoi il peut être ajouté ui •f' peine d'emprisonnement maximum d'un an ' prises, s'il est nécessaire, contre les Cor in- rendu coupables de cette contravention, 1< 1 -I dirigeants seront punis de ce chef. f} §4. Indépendamènt des peines déterminéi 1 e aux §§ 1 à 3, des contributions forcées ain au que d'autres mesures de police peuvent êti Fe prises, s'il est nécessaire, contre les con c'"" munes où de refus de travailler s'est présen: us" sans motif. §5. Ce présent arrêté entre immédiatemei 're en vigueur. rre Gand, le 12 octobre 1915. Der Etappeninspekteur ;ic" ' von UNGER Generalleutnant. ja On le voit, l'arrêté de l'inspecteur d( ies ®^Pes carrément, nettement, officiel! ment, de la Convention de La Haye. Il n'e . nie pas l'existence, notez-le bien, mais bas l'application aux Belges. Le commandai militaire allemand, au profit duquel le trava '.ns forcé doit s'exécuter, est seul juge de son Ci 'aJ ractèrc militaire. Ou plutôt il est juge < les partie. Et il n'y a, pour l'ouvrier, aucun 'rs juridiction supérieure, aucune espèce d'appe ter La force règne en seule maîtrise. C'est la m gation absolue du Droit, officiellement recoi "e nue par l'Allemagne ! ne Les Allemands répondront peut-être que, 1 et Convention de La Haye ne prévoyant aucun n" juridiction supérieure pour les infraction dont elle peut être l'objet, sinon le jugemer 'es tout platonique de l'opinion "mondiale," le Belges n'ont qu'à s'en prendre à la négl le gence ou à la bonne foi des autres signatairf la de la convention, qui n'ont pas prévu l'abu et que les Allemands pourraient en faire. lé- En effet, et nous saurons nous en souvenii ire Nous défendons désormais le point de vue au .1^ .1 -j - -i. i t • ,. . LA TERREUR EN BELGÏQUl LES ETATS-UNIS BOUGEN ^ . ■ .1 % , _ L' " Ecîio Belge " confirme notre informai -b relative à la déportation en Allemagne £ Belges en âge de servir. 1500 Bruxellois d< à 35 ans ont été arrêtés. * * * :— Nous Hvons dit que six jeunes Brugi :nt avaient été pendus. En réalité, ils aura: re- été fusillés dans la cour de la caserne à lanciers où "tous seraient tombés en cri* ia- " A bas le Kaiser ! Vive le roi Albert! Viv Belgique ! " ité ? » * ite Un service funèbre a été célébré à Arr ■n- pour les âmes de nos co-mpariotes Francl us Backelmans, fusillés par les Allemands, m- fs^ile était considérable. , à s ï * ?r- Jusqu'à présent, apprenons-nous d'aï nt pari, 4000 hommes ont été arrêtés et tn u- portés en Allemagne, ré- * * * es Deux personnes ont encore été condamr es à mort à Liège, François Laquay, de Kink :a- pois et Andréas Garot, de Liège, do Tous deux ont été exécutés, en même tei qu Orval Simon, Amédée Hesse et Const 's- Herck. ' Le sort de Mme Anna Benazet n'est L"3- connu. * * * Le ministre des affaires étrangères d' le" pagne annonce qu'il a reçu de bonnes n velles concernant l'appel pour la commutât de peine des femmes condamnées à mor Bruxelles. es * * * T M. Gérard, ambassadeur des Etats-Unis nt r6®U ^eS "la*ructions pour faire une enqn au sujet de la condamnation à la peine mort par le conseil de guerre de Ljége de n_ personnes et pour faire à ce sujet des rej / sentations au gouvernement allemand. La démarche de l'ambassadeur améric re auprès du Kaiser à Potsdam, visite qui a d nt longtemps et qui est la première accordé nt un neutre depuis huit mois, a produit à Bei une vive sensation. ï NOUVELLES DU PAYS. le ^ Du "Moniteur Belge" du 21-27 octobre: " Par arrêté royal du 5 octôbre 1915, . René Declercq. professeur à l'athénée royal nS Gand, directeur du journal ' De Vlaams la ®tem,' est révoqué de ses fonctions dis pro la seur dans les athénées royaux. p " Par arrête ministériel du 5 octobre 1£ le docteur A. JacO'b, directeur du journal ' Vlaamsche Stem,' professeur intérimaire d; l'enseignement moyen, est rayé de la liste ?s- docteurs en philosophie et lettres, en scient re etc., auxquels il peut être fait appel pi remplir des fonctions provisoires dans 1' e- seignement de l'Etat." ■r- * * » is t On a pu voir au précédent numéro a- "Moniteur Belge" la radiation—enfin—1 et consuls belges d'origine allemande, rs En voilà-t-il qui ont travaillé pour le roi Prusse ! a- Avis à ceux que tentent la carrière c — sulaire. n- * * * îs Un journal _ hollandais, " Vaderlam (i- faisant allusion à la dernière conférence inf ir nationale de la paix qui se tint il y a de st ans à La Haye, rappelle quë quatre'cféS"dé m gués du parlement belge qui y assistaient so a- en ce moment, prisonniers en Allemagne. sont MM. Léon Théodor, bâtonnier de l'on e. des avocats à Bruxelles, De Lalieux; bou es mestre de Nivelles, Arthur Verhaegen. ,u Gand, tous trois déinités, et Raymond," V,an lg Venne, sénateur. . * * x Lee Allemands continuent à réquisitioni sans merci. La commune de Deynze s'èSt v u obligée, par exemple, à livrer 673,000 'kgs. seigle et 137,000 kgs. de froment en tr ;s livraisons allant du 20 septembre au : )S novembre. Le territoire de la commune ne produit j le la moitié de cette quantité de céréale, j. comme les communes voisines ne peuvent < le porter, on se demande comment la commu ie de Deynze résoudra le pwblème. * *• i- M. de Hemptinne a été arrêté sous prêtes :s d'espionnage. Il avait logé dans son châte de Saint-Denis une personne suspectée pai ■s qu'elle n'avait pas de papiers. 3i Le bruit a couru qu'il avait été fusil •c mais cette nouvelle, heureusement, est faus. 1- - " * ;é Le docteur Nicolas Duren, de Messancy, été mis en prison parce que son fils a franc !t la frontière pour s'enrôler dans l'armée bel; La peine à laquelle il est condamné est de tri semaines, et il doit payer en outre une amen de mille marks. Notre compatriote n'a que deux fils, de l'aîné, qui venait de terminer brillamment f lg études de médecine lors de la déclaration 3. guerre, a fait toute la campagne en qualité "n médecin adjoint au 10e de ligne, poste qu e occupe encore actuellement. Le cadet, ç [t vient de valoir à son père trois semaines geôle, n'était âgé que de 16 ans quand il s'i !_ engagé. Il est actuellement brigadier d'art >t lerie. * * * e l_ Le "Tijd" d'Amsterdam annonce qu'un il ses correspondants de guerre belge, qui lui (. envoyé à différentes reprises des informatio défavorables aux Allemands, a été incarcc a dans un des forts de Liège. e s concertée et immédiate de tous les sigr t ; taires contre la puissance délinquante, s | Ce sera la façon que nous aurons tirer 1- i l'abus de la force, terme définitif de la " Ki s ! tur." s j II n'en reste pas moins que le nommé vi I Unger a l'honneur d'avoir introduit le travi ! forcé dans la législation allemande, e Nous dédions la réflexion aux citoyens N°- 302. ECHOS. T. Pour nos étudiants. L'Ecole libre des Sciences Politiques d Paris (section administrative, section écon :1.on mique et financière, section économique < v sociale, section diplomatique, section général s rouvrira ses cours le 15 novembre prochaii Lés jeunes Belges non appelés sous li . _ drapeaux et que ces études intéressent seroi admis à suivre -ces cours. Le conseil d'a< ministration a décidé de réduire pour eux lt frais d'inscription de moitié. Les demandes doivent être adressées a 2 a ministère de l'intérieur de Belgique au Havi (France). rers Le jury central. : et Ainsi qu'il a été annoncé dernièrement, : La Gouvernement belge est disposé à instituer, l'intention des étudiants belges qui se trouvei à l'étranger, un jury pour la collation du grac itre de docteur en médecine, chirurgie, et accouch ms- ments. Ce jury aurait le caractère du jui central fonctionnant à Bruxelles en téni] normal. Il ne sera donc pas donné de coui ées préparatoires à l'examen. * ?m- L'épreuve sera accessible aux étudiants c la dernière année de médecine (3e doctorat nps actuellement sous les drapeaux, et à ceux qi ant ont été régulièrement dispensés du servie dans l'armée. pas Les intéressés sont priés de s'adresser a plus tôt au ministère des Sciences et des Art: 29, rue Fontenelle, au Havre (France). Es- : ?u" CELESTIN DEMBLON PARLE DE L, l°à "CITE ARDENTE." Devant, un public des plus nombreux, a milieu duquel nous notons la présence d ministre d'Etat Vandervelde et de M. le sén; lrjo teur Bergman, Célestin Demblon conférencia: Q1) hier soir dans la salle des fêtes de l'hôti ndé_ Cecil. , ,le" Conférence organisée par la "Ligue de . Patriotes" et qui obtint, faut-il le dire, 1 . plus vif succès. ^rP Après avoir été salué en termes heureu .u par le Dr Philippe, l'orateur retrace, à grand nn traits, le rôle de notre pays à travers les âge.-passé glorieux et prouvant une supériorit dans tous les domaines. C'est surtout ensuite de la cité ardente qu va nous parier l'honorable député de Liège de cette admirable capitale de la Wallonie qu _ fit un rempart de son corps pour que l'on n , touche pas à 1a. France. ■ L'héroïque défense de la ville autour d , e laquelle une poignée de braves opposa un mu f10 d'airain au colosse allemand, fait l'objet d'ir •es~ vibrant hommage de la part du confércncie; _ Rien n'étant éloquent comme les chiffres, j?' Demblon fait acclamer nos vaillants petits sol dats en apprenant que vingt-six mille de ^ns nôtres mirent hors combat plus du triple d ïpa leur nombre. ,ps» C'est alors le doux régime fait aux Liégeoi >ur durant l'occupation des Teutons: arrestation en- en nombre, vexations de tout genre, fusillade horribles, qui occupent l'orateur. A grands traits le conférencier décrit le du scènes dont il fut le témoin; il les dépeint ave les la science de l'homme qui a vu et avec l'in elignation contenue du patriote ayant souffer de les souffrances de ses concitoyens et de l'ai tiste portant un culte particulière à la cité de 3n- princes évêques. Mais c'est surtout lorsque l'orateur va nou parler de l'affreux .calvaire enduré par le 1, habitants dés villages avoisinants de Liégi er- qu'un frisson d'horreur passe dans l'assis ux tance. B,attiç,e. Warsage. Vise, Barchon, Hers le- tâl, Aridenn'e, ei tant d'autresclocalité..-, don nt, le martyre fut effroyable, donnent au eonfé Ce reacier l'occasion de crier à nos bourreau: Ire tout l'odieux de leur ci'imë. rg- M. Célestin Demblon, qui voue la race aile" de mande, à là haine et au mépris de l'univers de stigmatise aussi la lâche indifférence de, neutres qui. sans élever la voix et alors qu'eu; aussi étaient placés sous la garantie des traité: 1er ont assisté les bras croisés au supplice de notri ue petit paVS. de Des paroles de confiance absolue dans ï'issiu Ù3 de la guerre et dans la libération de la Bel ^er gique permettent au conférencier une péro raison aussi éloquente que chaleureusemen as acclamée. et Rappelant les paroles que prononça i a cl i ■ :x- Lord Palmerston: "Tant qu'il y aura une librl ne Angleterre il y aura une libre Belgique," h député liégeois déclare que ce que disait àloï celui qui tint rut les fonts baptismaux la libn :te Belgique est plus vrai que jamai.-. Nous de au vons avoir foi dans la parole et dans les in-•ce puisables ressources de nos puissantes allie- ,O est sur ces paroles d'espérance et talé, reconfortes que se sont retirés les nombreux 5e. auditeurs. a —Suivant le "Telegraaf," la Hollande -, lu tait une déclaration de neutralité dans le cou je. Ait entre les Bulgares et les Allié.-. de ANNONCES. ' nt 9 la ligne.—Joindre lo montant aux ordres, s.t.p. ;es "0LLE belge, bonne éducation, parlant bier de oonniissMit couture, demandé p.ac<> damé «■ <ffir~BcTl.w: S- v- 8- St. M r.haêlVnlac^o, Brightro? belge, bonne famille, dem. place bureau Il metlltui-w rifénncn —Ecrite: M. M.,'bureau journal ui bonne famille, dein. place commet gou de ,. bernante ou demoiselle de cie. dans fami'ïe au.'îlaiae — ^ ±x.'rir« r. J.. bureau du journal. !ii ÏIENTISTEY.—VICTOR COTÏLSTd'I'avers (rm , Quellin).—Consult-a-tions tous lee jours de 2 30 à t heures.—Oxîord-strect, 351. Téléphone, 2782 Maylair. SÏREATHAM PARK.—Young married couple wish toMpeivo guest in their well furnished home; music ut; billiardg.— ' Firland, ' 18, Olairview road IThrale-road), S.W ns NAISSANCES. ' i VQ ————— Met Mme Adrien Hanssens annoncen-• l'heureuse naissance d'un flîs.—30, St. Stephen's-gar wmm den6, Twickenham. a- DECES. ie nous prie d'anBODcer le décès de Monsieur , x.r flinpoljfte Meeus, bourgmestre de Wijnefhem, officier^ie 11- l'Ordre de Léot»old. veut le Dann' Isabelle Do Meur.°. su veTni àTunbridgf» WpIIs le 2ô octobre 1915 muni de tous les sacrement* de notre Mère la Sainte Eglise. m Les funérailles suivies c(e Vinhumition provisoire auront lir.n ,;i le samedi 30 octobre en l'église St. Augustin (Tunbridge Welig) à 11 heures. 1 4, Nevill Par);, Tnnbridge Weila. J

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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