La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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25 februari 1917
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s.n. 1917, 25 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3wz9c/
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LA MÉTROPOLE |0NF PENNY |r B>$; DIX CBMTIMH PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. m t M _1_ t% « A ■ 24«H ANNEE DIMANCHE 26 ET LUNDI 26 FEVRIER 1917 "Macj R Ci tl r ■ ^ 0»AIWD3E1 OUSIiXlX: Il Le coup de Falmouth L'Allemagne et les Pays-Bas ■ Nouveaux progrès britanniques ■ situation déjà très délicate créée concurrence gênante et de tâcher de ren- ■ Li guerre sous-marine allemande à dre autant que possible, à l'issue de la Hjnce vient encore de se compliquer, guerre, la capacité de transport mariti-K manière plutôt inattendue, par le me de tous les pays proportionnelle au ^Rjlage, jeudi après-midi à cinq heu- rendement et aux ressources de leurs ^Eans'la Manche occidentale, de sept chantiers navals, de façon à lui assurer, Bds navires hollandais jaugeant en- à elle, Allemagne, une position de pre-B:: environ 36.000 tonnes et dont mier ordre. La seconde hypothèse, c'est H, ou peut-être quatre ont coulé, et que l'Allemagne cherche délibérément Huîtres ont été gravement endomma- un incident qui lui permettrait de dé-■tandis que leurs équipages ont pu clarer la guerre aux Pays-Bas et de s'as- débarqués sans pertes de vies hu- surer à peu de frais les vivres qui lui ^ftes » font terriblement défaut. Cette hypothèse ■appert que ces sept navires étaient f1rait appuyée par le fait que plusieurs Kà Falmouth avant l'expiration du toî"PlUés transportaient des ■ de grâce accordé par le gouverne- ^s, dont la destruction aggravera la ■ allemand et que le gouvernement sltuat!Qn ahméh a,re de la. Hollande et, ■dais avait, dans sa note de protes- Par "hochet, celle de l'Allemagne; et ■ contre la guerre sous-marine à Par la concentration de troupes alleman- ■ demandé énergiquement à des en Westphahe, ou 1 on tient la guer- ■ que le gouvernement allemand re Pour lnevl a e- ^Hles mesures nécessaires pour que U est peu probable, en tout cas, que ■ de ses navires se trouvant en hau- les Pays-Bas fassent autre chose qu'une ^Ker venant ou à destination de ports protestation de papier. Une fraction im-^Bndais ne fussent pas victimes de la portante de la population ne se dissimu-^■elle piraterie. A la suite de cette Ie Pas que les affronts répétés que l'Alle-^■à'ion, Berlin fixa deux dates où les- magne lui prodigue ne sont guère ^■navires auraient pu regagner leur compatibles avec l'honneur d'un pays li-■d'attache sans encombre. Une dé- bre et que les sacrifices d'une guerre ■ officielle de La Haye dit que le juste contrebalanceraient amplement, en ■ernement allemand déclara ne fin de compte, les immenses désavanta-^Hcirassurer (en aucun cas?) la sécu- §Tes moraux d'une situation de plus en des navires; un exposé of- plus humiliante. Mais le fait seul que la ■ilcia légation allemande à La Haye Hollande s'est contentée , de répondre Hnau contraire que le gouvernement par une note fort anodine à la déclara- ■prlin garantit la sécurité absolue tion de la piraterie générale indique as- ■rnvires hollandais quittant des ports sez que ses dirigeants sont prêts à cour- Bais le 17 mars et une sécurité rela- ber la tête sous les pires provocations, et ■le 22 février, " étant impossible qu'il ne faut pas compter, de leur part, ■ntle22 février (17 mars?) d'informer à ce sursaut de la conscience outragée ^■certitude les commandants de sous- dont les Etats-Unis ont donné au monde ■ins des concessions faites à la Hol- le réconfortant exemple. V Le grand discours prononcé vendredi Best extrêmement difficile de com- aux Communes par M. Lloyd George ■dre comment le torpillage de ces nous change peut-être un peu des dé- B navires, voyageant en groupe, mu- clarations du maréchal Haig, publiées à B» marques distinctives très appa- la veille de la clôture de l'emprunt, mais Bes et tous feux allumés, a pu se la note un peu alarmiste de ce discours Boire, à moins de supposer de la part était nécessaire pour indiquer au public ■Allemands l'intention voulue de les anglais qu'il ne peut pas se contenter B're. En fait, l'engagement aile- d'ouvrir largement sa bourse, et que s'il Bd est une fois de plus un de ces piè- veut la victoire, il doit se préparer aux Biue la diplomatie germanique s'en- sacrifices nécessités par la situation des si bien à tendre aux neutres et qui transports. Le problème maritime est Bnnent toujours tous les éléments devenu vital, et tout doit être mis en B justification alambiquée permet- œuvre pour le résoudre dans le plus bref B de sauver la face. délai possible: construction accélérée de B Promesse allemande date du 14 fé- navires' production intensive de produits B soit de huit jours avant le torpil- végétaux, restrictions considérables dans B Personne n'igçore que les stations 1 importation de marchandises de luxe. BS.F. allemandes envoient chaque Le programme dessiné par le premier ■.des instructions chiffrées aux sous- m,nlstre ™ste, complet et, à plu- B en haute mer et que ceux-ci, en sieurs points de vue, audacieux A 1 hon- ■ jours, ont toutes les occasions de neur ,df la,nat'°n britannique, .1 faut d>-Becevoir. Les armateurs hollandais, ,? TV1 a eîe accu,el111 avec faveu^, et <ïue Bant sur l'avis de leur gouverne- 1 °Plm°n appuie énergiquement des me-B n'ont donc pas pu douter un seul sures ^ont 1 ut'llté,n est Pas d hier du m que la clause de relativité com- reste" 0nPf esPerer <ïue les résultats B>s la garantie pour le 22 février attendus de leur mise en œuvre répon- ■ appliquât à un accident éventuel dront au* vœux de leurs Promoteurs. ■>urs possible et ont fait partir leurs La situation militaire a pe.u changé. Bes ce jour-là. Résultat: l'Allemagne Sur l'Ancre les troupes britanniques ont Barète aussitôt cette clause dans son fait de nouveaux progrès dans la direc-■Mf plus étroit, torpille les sept na- tion de Miraumont, ont pénétré dans K à leur sortie du port et... renvoie Petit-Miraumont et continuent l'encer- ■ «itéressés à sa promesse de garan- clement de Serre. C'est un fait très en-B'bsolue pour le 17 mars ! Une fois courageant que malgré l'était du ter-■jK la diplomatie hollandaise, qui rain, nos amis anglais continuent à se ■«usé de suivre M. Wilson, se trou- montrer aussi actifs. H re la victime — consciente ou in- Les communiqués français et russe ne re°te de la confiance qu'elle af- signalent que des coups de main locaux «e témoigner dans la bonne foi et des reconnaissances. i»TRL!S 'jafieatSè' ,d\ Tu~ La sit»ation aux Etats-Unis ne s'est iepoelin^f PalemhT/' pas modifiée et ne pourra du reste l'être Il'AlW," ' eS reStI1Ct'T aPP°rif par un acte de piraterie de l'Aile- ■ niemagne au retour des déportés j I • • |s auraient dû cependant, semble-t- m3gne C°ntre ^avu^améncain. ■ ouvrir les yeux depuis longtemps ! ■' Maintenant, en admettant, comme ^C Canal du Mein au Danube n°us y convie, que le torpillage en La commission des finances du Landtag Se ues sept navires hollandais ait été de Bavière a commencé la discussion du [cJe voulu et prémédité, quel est son projet de loi sur le canal du Mein au Danube. y a deux hypothèses, La premiè- cours de. la discussion, le ministre des test que l'Allemagne désire détrui- Communications a déclaré qu'il acceptait Htant Ho „ • de prendre en considération la pétition méme „>;i , ,, e que Possl" présentée par les villes de Munich et d'Augs- ses • eSc *4 aucun . secours bourg, qui demandent à être reliées au futur ^ ennemis, afin de supprimer une canal. « Les houblons belges et l'Angleterre On lit dans le Times du 23 février 1917 : Répondant dans les Documents parlementaires à des questions du commandant Bellairs et de M. Ronald McNeill au sujet de la prétendue importation de houblons dans le Royaume-Uni malgré la prohibition d'importer, M. G. H. Roberts (secrétaire parlementaire pour le commerce) dit : " A l'exception de petites quantités de houblon cultivées dans l'Empire britannique ou dans cette partie de la Belgique qui n'est pas en occupation ennemie, les seuls envois en consignation de houblons qui ont été admis sont ceux qui étaient en route bona fide à destination de cosignataires britanniques ou payés en fait avant les dates où la prohibition fut annoncée au public. Je puis ajouter qu'il a été décidé ma ntenant de ne plus accorder de licences pour l'importation de houblons cultivés dans l'Empire ou dans cette partie de la Belgique qui n'est pas en occupation ennemie." o—o La conférence des socialistes alliés Le parti socialiste français unifié vient de lancer les invitations officielles au congrès des socialistes des pays 4e l'Entente dont l'organisation lui a été confiée. Elles ont été adressées à chacun des groupas de ces pays rep-ésentés aux congrès socialistes internationaux. Comme le congrès se tiendra par délégations, il n'est pas mauvais de souligner dès à présent que les sections socialistes dissidentes, qui sont presque toutes pacifistes et plus ou moins germanophiles (sauf peut-être en Italie) disposeront d'un nombre de voix tout à fait disproportionné à l'importance numérique de leurs adhérents.C'est ainsi que la fraction pacifiste du British Socialist Party disposera d'autant de voix que la section officielle représentée par M. Hyndman, que la Fabian Society aura deux délégués tandis que le Labour Party qui représente l'immense majorité des ouvriers britanniques, n'aura que dix délégués. Il s'ensuit, pour ce qui concerne l'Angleterre seulement, que les pacifistes germanophiles disposeront de six voix sur un total de vingt, soit 30 pour cent, alors qu'il n'y a pas un pour cent de pacifistes parmi les ouvriers britanniques ! Les délégués belges, on le sait, seront MM. Emile Vandervelde et M. Louis de Brouckère. La présidence du congrès reviendra au ministre belge de l'Intendance en sa qualité de président du Bureau socialiste international. On pense que MM. Marcel Sembat et Albert Thomas feront partie du bureau du congrès. Conformément aux doctrines socialistes, opposées à toute diplomatie secrète, les séances de la conférence ne seront pas publiques. o—o Leur haine contre les Lorrains Faute de mieux, les Allemands continuent à exercer leur rage contre les localités et les raisons sociales lorraines qui portent des noms français. C'est ainsi qu'ils viennent de débaptiser les " Salines de Dieuze, Moyen-vie et Vie " en Salienn von Duss, Medewich und Wich et les " Hauts Fourneaux de Sambre et Moselle à Maizières-les-Metz " en Huttenverein Samber uvd Mosel in Mâcheren-bei-Metz.Mrizières est donc devenu pour quelques mois Macheren. Il y a plus de quarante ans que les Boches sont à la recherche d'une traduction à peu près acceptable du nom de ce petit bourg lorrain. Un loustic du^pays leur a même proposé un jour de remplacer Maizières par Abergestern (traduction littérale de mais... hier). Cette version de haute fantaisie aurait eu au moins l'avantage de signifier quelque chose, tandis que Macheren ne veut rien dire du tout. o—o Délicatesse de pirates Le capitaine du vapeur Adriatico, dans la déposition qu'il a faite au commandant de la marine, a déclaré que, lors du torpillage du vapeur, un officier allemand, un jeune homme d'environ vingt ans, a pris le drapeau qui continuait à flotter sur le vapeur, en déclarant, au moment où le capitaine de l'Adriatico protestait d'un geste, que les sous-marins avaient l'ordre de respecter le pavillon espagnol et qu'il le saisissait pour éviter qu'il fût coulé avec le bateau. La presse en Belgique occupee et l'opinion publique belge Une note du Bureau documentaire belg< du Havre (n. 188, série critique n. 73) dit Le journal suisse Berner Tagblatt connu pour ses sentiments germanophi les déclarés, a publié dans son n. 1; (10 janvier 1917) un article de fond écri par son collaborateur de Bruxelles, cher chant à prouver que la " véritable " opinion publique belge n'est pas celli des milieux officiels du Havre et de: " quelques milliers " de Belges réfugié: à l'étranger, mais bien celle qu'expri ment les journaux pseudo-belges parais sant en Belgique occupée. Cette affirmation est contredite par le: faits. Les journaux paraissant en Belgi que occupée sont ou bien des journau> officieux allemands ou bien des organe; qui acceptent le contrôle de la censure allemande. La censure allemande n'admet pas les blancs dans les journaux qu'elle " sabre car elle ne veut pàs queJe public puisse par là s'apercevoii de son action et de la surveillance qu'elle exerce. Sous un aspect tout à fait normal, les feuilles belges de territoires occupés ne publient donc que des nouvelles et des articles émondés avec soin pai l'administration allemande. Qui croira qu'un contrôle aussi rigoureux laisse passer jamais la moindre opinion ou appréciation hostile au régime de l'envahisseur? Qui trouvera étonnant que les articles d'une telle presse soient toujours d'accord avec les vues politiques de l'occupant? Un seul exemple : de tous les journaux paraissant en Belgique occupée pas un seul n'a dit un mot de l'émotion extraordinaire et des nombreuses protestations soulevées dans toute la Belgique occupée par les déportations des civils belges en Allemagne; par contre, ils n'ont manqué de publier, à ce sujet, aucun des avis officiels allemands, et ils ont reproduit quantité d'articles empruntés à la presse officieuse allemande et destinés à induire le public neutre en erreur sur le caractère de cette mesure arbitraire. Pourtant ces déportations, qui font endurer aux Belges les pires souffrances, ont révolté en Belgique l'opinion publique tout entière. L'enlèvement des chômeurs a donné lieu à des scènes de désolation dramatiques. Toutes les autorités constituées et une foule de personnalités en vue de toutes les sphères de la société en Belgique occupée, ont manifesté leur indignation au gouverneur général von Bissing et ■•aux légations neutres par une série de lettres collectives, dont voici les principales : 1. — Lettres des Sénateurs et Députés de Mons (2 et 27 novembre 1916). 2. — Lettre des Corps judiciaires de Belgique (11 novembre 1916) comportant plus de 500 signatures. 3.— Lettre des Corps scientifiques. 4.— Lettres des Sénateurs et Députés de Belgique, réunis à Bruxelles (9 et 28 novembre 1916). 5. — Lettre dps Sénateurs et Députés d'Anvers et des environs (7 novembre 1916). 6. — Lettre des Sénateurs et Députés de Namur. 7. — Lettre du Collège échevinal de Bruxelles (17 novembre 1916). ♦ 8. — Lettres des Conseils provinciaux et des Députations permanentes. Les syndicats ouvriers socialistes et chrétiens ont, d'autre part, élevé eux aussi des protestations répétées. Le fait qu'on ne trouve dans les journaux des territoires occupés aucune trace de cette protestation universelle du pays, exprimée par les représentants les plus autorisés de l'opinion publique, montre que ces journaux n'en peuvent pas être considérés comme l'organe ni comme l'écho. Ils ne sont, au contraire, qu'un instrument servile en mains de l'occupant pour essayer de leurrer et d'influencer l'opinion publique en territoire d'occupation. D'ailleurs, il y a en Belgique occupée à côté des journaux soumis à la censure allemande, une série de feuilles clandestines, notamment la Libre Belgique, De Vlaamsche Leeuw, Patrie, l'Echo, la Vérité, etc. dont les courageux rédacteurs sont les seuls journalistes belges en mesure d'exprimer, dans leur pays, i leurs opinions. Il est particulièrement in-: téressant de constater que ces opinions ne diffèrent en rien, au sujet de l'avenir ; de la Belgique et de la conduite de la . guerre, de celles des milieux de réfu-[ giés ! Enfin, des correspondances à des jour-> naux neutres, — comme, par exemple, celle que publia l'Algemeen Handels-blad (Eerste avondblad) du 21 décembre 1916, et qui fait ressortir que tous les intellectuels et toute la classe populaire belges sont irréductiblement opposés à tout compromis avec les occupants —- et que, seuls, quelques hommes d'affaires guidés par leurs intérêts peuvent être tentés d'adopter une autre attitude, — montrent que 1'" opinion publique " en Belgique occupée reste ferme et unie-dans la voie de l'honneur. Ces correspondances- sont assurément moins suspectes que celles du Berner Tagblatt, qui, à peine parues à Berne, sont régulièrement exploitées avec fracas par 1 agence Wolff, dans des télégrammes relancés à la presse des autres pays neutres.Cete répétition, en quelque sorte automatique, fait présumer que les correspondances de Bruxelles au Berner Tagblatt sont précisément écrites pour l'usage particulier de l'agence de propagande de l'Empire allemand. Des gens de bonne foi et peu informés peuvent encore s'y tromper çà et là à Copenhague, à Stockholm ou à Madrid, mais à Berne, le procédé, connu de longue date, ne doit plus provoquer que le sourire. * * * Lorsque le Berner Tagblatt oppose l'opinion des journaux de Belgique occupée à celle des journaux de réfugiés, il cherche surtout à faire le jeu de la politique allemande en donnant à croire que les Belges restés au pays désirent la paix et qu'ils seraient enclins à faire un compromis avec l'envahisseur. C'est en effet l'impression qui se dégage de la lecture de la presse prétendûment belge de Bruxelles. Mais ce n'est là que l'impression voulue par les autorités allemandes qui inspirent cette presse, et la preuve catégorique est acquise qu'elle ne répond en rien aux sentiments réels des Belges restés au pays. Pour tout homme de bon sens, quelle raison existe-t-il de préférer, comme le veut le Berner Tagblatt, des déclarations individuelles, généralement anonymes, exprimées sous le contrôle sévère et selon les vues de l'autorité ennemie, aux opinions exprimées avec insistance par tous les représentants légaux du peuple belge et par toutes les autorités sociales du pays, qui jouissent de tant de considération que sans leur bonne volonté, il serait pratiquement impossible à l'occupant d'administrer le pays? Le Berner Tagblatt devrait bien commencer par prouver que les journaux autorisés par l'occupant sont des journaux indépendants, exprimant des opinions libres et spontanées. Infiniment plus sûres et plus représentatives de l'opinion publique sont, au contraire, certaines manifestations collectives qui ne parviennent à se faire jour au dehors qu'en bravant la censure et en franchissant, non sans péril, les barrières de fils électrisés qui emprisonnent le pays. Tels sont l'Appel des. ouvriers belges à la classe ouvrière de tous les pays, délibéré en Belgique occupée vers le 19 novembre 1916, dans une réunion secrète des chefs de tous les groupements ouvriers belges. Tels encore : le Manifeste de la Confédération des Syndicats chrétiens, fait à Bruxelles, le 15 novembre 1916, au nom de 500.000 adhérents, et les Résolutions du parti ouvrier belge, arrêtées en Belgique occupée, à l'unanimité des militants du parti socialiste, au lendemain du 12 décembre 1916. Ces trois documents expriment exactement l'opinion unanime de la masse du peuple belge tout entier, quant aux conditions en dehors desquelles 'a. Belgique ne peut consentir à faire la paix. Ils démontrent péremptoirement qu'il n'y a sur ce sujet aucune discordance entre les vues des Belges du dedans et celles des Belges du dehors, et (Voir suite, 3e page, 3e colonne).

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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