La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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17 september 1916
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s.n. 1916, 17 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9c6rx9480d/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIME» OLLAHDE: VIJF CENT '"ii.ur-uf . ni* nRNTIMEl PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. : 3 mois. 12 ab. 23me ANNEE DIMANCHE 17 ET LUNDI 18 SEPTEMBRE 1916 Nos. 260-261 LA GRANDE GUERRE Nouvelles victoires sur la Somme LES SERBES PRENNENT FLORINA I Echec dans la Dobrudja Le rhythme alternant de l'offensive sur la Somme, comme nous l'avons déjà expliqué, s'est manifesté cette semaine avec une rapidité plus grande que précédemment. Cette rapidité s'explique très probablement par le fait que l'ennemi s'attendant aux mouvements de bascule tels qu'ils ont été exécutés dans ces dernières semaines, a pris ses mesures pour parer aux surprises et a amené des renforts suffisants pour tenir tête à chacun des doubles mouvements. Cette tactique comme on pense bien ne peut guère durer que le temps que l'ennemi met à se reconnaître, et c'est ce qui nous amène à croire que l'offensive de la Somme s'étendra sur un front beaucoup plus grand et sera basée sur une tactique également nouvelle. La preuve que l'ennemi s'attendait au coup, c'est que dans le nouveau mouvement offensif victorieux au nord de la Somme les troupes du général Haig se sont butées à une résistance forte et opiniâtre et qu'il a fallu à nos alliés un élan formidable pour faire une avance aussi considérable. i la nouvelle offensive a été faite sur a front de douze kilomètres s'étendant la ferme du Mouquet, au nord de la [route d'Albert à Pozières et à Ba-paume, jusqu'au bois des Bouleaux situé au nord-est de Combles. Un bombardement terrifiant précéda l'attaque creusant de profondes crevasses dans le sol et réduisant en poussière toutes les redoutes bétonnées construites par l'ennemi, ainsi que l'amas de fermes qui avaient été fortifiées comme des bastions ,et qui offraient un obstacle redoutable. Le signal de l'attaque fut donné à 6 heures du matin et de toutes parts, devant Thiepval, Courcelette, Martinpuich, le bois des Foureaux, le bois Delville et Ginchy les troupes anglaises montèrent en un flot dévastateur dans la direction de Courcelette, Martinpuich, Fiers, Les Bœufs et Morval. Les trois premiers villages tombèrent d'un seul coup, malgré ^e résistance obstinée à Fiers, où les 'loupes britanniques entrèrent triomphalement à 11 heures et demie après avoir rouvert une distance de deux kilomètres. La garde prussienne et les régiments ba-arois, sous les ordres du général von Marschall et du général von Kirkbach, ne purent que se rejeter d'une part sur Le Sars (à 5 kilomètres de Bapaume) et d'autre part sur Guendecourt, objectifs de la prochaine avance britannique. Au delà de Ginchy le terrain conquis s'étend a plus de trois kilomètres dans la direction de Les Bœufs et de Morval, accentuant de façon dangereuse l'enflanque-ment de Combles. De même l'avance SUr Courcelette aiguise le saillant de Thiepval où l'ennemi ne saura guère te-n'r longtemps. Le nombre de prisonniers dépasse l-ooo, avec 116 officiers, ce qui ajouté aux 2.300 capturés mardi par les Francs forme le joli total de 6.300 pour la vemaine. Le butin consiste en 6 canons et plus de cinquante mitrailleuses. Au cours de cette avance nos Alliés 0nt ménagé à l'ennemi une formidable ^rprise, sous la forme d'autos blindées I"1 nouveau type et dont le secret avait gardé rigoureusement. Ces monstres, 'instruits pour balayer devant eux tous ('s obstacles, sont de taille gigantesque lvec de grandes roues à plaquettes pour Passer au-dessus des tranchées et des en-°nnoirs et à travers la vase, et sont cou-erts de fortes plaques de blindage. Une "s les tranchées évacuées et l'ennemi rrils, fuite devant l'horreur de leur ap-Wntiôn ces nouveaux " Dreadnought " 11 terre réservent encore à l'ennemi une lrPrise dont la révélation ne serait pas I c°re utile. Ces auto blindées sont un perfectionnent de celles qui ont rendu de sigïia-^ services sur le front de Ga-et «ont de manufacture britannique; les parties en ont été construites dans différentes usines et l'assemblage s'est opéré dans une usine centrale sous le contrôle d'experts. Sur le front français de la Somme de nouveaux, mais légers progrès ont été effectués au sud de Combles où quelques tranchées allemandes ont été capturées en dépit de fortes contre-attaques. En Macédoine la victoire des Serbes à Florina a été décisive; l'armée du général Boy-Adieff est en pleine retraite et la ville est occupée par nos alliés. A l'ouest du lac Ostrovo les Serbes avancent avec une rapidité extraordinaire; à huit kilomètres et demi au nord de Florina ils ont traversé le Broda. Dans la même région les Franco-Russes avancent victorieusement dans la région de Florina où ils opéreront leur jonction avec les Serbes. Sur le front de la Stru-ma il y a eu plusieurs raids contre des villages occupés par les Bulgares tandis que dans la région de Doiran il y a eu des canonnades. En Transylvanie l'avance roumaine continue victorieusement. Suivant le communiqué allemand nos nouveaux alliés ont traversé le fleuve Altura, au-dessus de Focoras, et au nord-ouest de cet endroit les adversaires se sont rencontrés. Dans la Dobrudja les Bulgares prétendent avoir infligé une défaite considérable et décisive aux Russo-Roumains se trouvant sur le Danube. Sur la ligne des villages de Parachioi, Abtaat, Nubuhey et Karaomer nos alliés auraient été complètement battus. L'armée alliée dans cette région, composée des 2e, 5e 9e et 19e divisions roumaines, de la 6e division d'infanterie russe, d'un bataillon d'infanterie russo-serbe et de trois divisions de cavalerie russe auraient été mis en fuite. En l'absence de nouvelles sûres de Bucarest il faut provisoirement admettre la théorie ennemie. En Grèce le cabinet est provisoirement reconstitué sous la présidence de M. Ca-logeropoulos, ancien membre du cabinet Theotokis, avec des ministres qui ne sont pas connus comme favorables à l'Entente. Les autorités françaises ont définitivement repris, le contrôle des télégraphes et des téléphones grecs. Sur le front italien l'offensive dans le Carso a été poursuivie avec succès. Aux 2.000 prisonniers capturés vendredi 1.077 ont été ajoutés samedi. Hindenburg cite les noms des vaincus Le maréchal de Hindenburg, depuis qu'il a pris la haute direction de l'état-major allemand, a apporté dans la rédaction des communiqués officiels une innovation qui est très remarquée. Il cite constamment les noms de généraux dont les troupes sont engagées sur les divers fronts. Sous le général Falkenhayn, la règle invariable était l'anonymat ; seuls les commandants des groupes d'armées avaient les honneurs du communiqué, les autres restaient toujours inconnus du grand public. Il n'y a eu qu'une exception célèbre et fâcheuse : lors de la poussée sur Verdun, le général de réserve Curetzy vit son nom imprimé dans le Bulletin officiel avec l'épi-thète de brave " qui y était accolée. On annonçait au monde qu'il venait de prendre d'assaut le fort cuirassé de Vaux. En fait, le fort était intact et ce n'est que plusieurs mois après qu'il devait tomber. Le ridicule qui rejaillit sur cette situation fut une leçon et, par la suite, aucun nom ne fut plus donné. Mais le maréchal de Hindenburg a rompu en visière avec cette tradition et depuis quinze jours il n'y a pas moins de 9 généraux qui ont eu les avantages de la publicité. Ces j ours-ci encore, trois généraux, Marshall, Kirs-bacher, von Kust, voient leurs noms rendus publics comme résistant sur la Somme à la poussée franco-anglaise.D'une façon générale, dans les pays neutres, on est plutôt tenté de voir .dans cette publicité tardive une preuve de l'affaiblissement moral du haut état-major allemand : on cherche à surexciter par la, réclame les talents et les courages. Le vol à la Banque Nationale Un courrier arrivé de Belgique au Havre a rapporté des détails au sujet de l'arrestation de M. Carlier, directeur de la succursale d"Anvers de la Banque Nationale. Il déclare qu'au début de juillet, Herr von Lump, commissaire général pour les banques belges, réunit le conseil d'administration de la Banque Nationale à Bruxelles et lui dit ce qui suit : " Messieurs, je suis d'avis que vous soignez très mal les intérêts de vos actionnaires. Vous avez dans la Banque plus de 980 millions de marks, dont 580 millions sont à Bruxelles et 400 millions à Anvers, qui restent là improductifs puisqu'ils se trouvent dans vos coffres. Je désire que vous transmettiez cette somme aux grandes banques de Berlin, où elle restera à votre crédit à un intérêt qui sera fixé lors de la conclusion de la paix ." Cette proposition audacieuse souleva les protestations indignées de M. Carlier, qui dénonça énergiquement l'impudence du gouvernement allemand. Les membres du conseil refusèrent à l'unanimité d'accepter la proposition de von Lump. Le conseil décida cependant d'envoyer à Bruxelles 200 millions des 400 qu'on avait laissé s'accumuler à Anvers et de placer les 780 millions de marks dans des coffres-forts d'une solidité particulière et dont les commissaires auraient la clef. Quant aux 200 millions restés à Anvers, les clefs seraient données à M. Carlier et à M. Kreglinger qui refuseraient de remettre quoi que ce soit. De cette façon, les Allemands seraient obligés, comme de vulgaires escrocs, de forcer les coffres-forts pour emporter les 980 millions de marks. Au début d'août, von Lump réunit le conseil et demanda que ses ordres soient exécutés aussitôt. Les commissaires refusèrent catégoriquement, sur quoi il déclara que s'ils n'obtempéraient pas, quatre d'entre eux seraient arrêtés et envoyés en Allemagne. La menace de von Lump causa une vive discussion et le conseil finit par dire à von Lump : " Vous voulez employer nos millions comme souscription au prochain emprunt de guerre : il ne faut pas compter sur nous pour vous les donner. Vous ne les aurez pas." Après de nouvelles menaces, von Lump, qui était furieux, quitta le conseil et quand, quelques heures plus tard, M. Carlier arriva à Anvers, il fut arrêté et envoyé à Aix-la-Chapelle, où il a été emprisonné. Dans les milieux financiers belges, on croit sérieusement que les millions volés seront employés pour l'emprunt de guerre.—Daily Telegraph. Un déjeuner de représentants des pays belligérants M. Djuvara, ministre de Roumanie près le gouvernement du roi Albert, a offert un déjeuner aux représentants des pays belligérants à l'occasion de l'entrée en guerre de son pays contre l'Allemagne. Parmi les personnalités présentes, on remarquait l'amiral Varney, gouverneur militaire du Havre ; le baron Beyens, ministre des Affaires étrangères de Belgique ; le baron de Gaiffier, ministre de Belgique à Paris ; sir Francis Villiers, ministre d'Angleterre ; da Veiga, ministre du Portugal ; marquis Carpignani, ministre d'Italie ; Neli-doff, ministre de Russie ; Klobukowski, ministre de France près le gouvernement belge ; Yamanaka, chargé d'affaires du Japon ; le préfet Talion, commissaire général français près le gouvernement belge ; Clinchant, conseiller de légation de France ; lord Kilmaneck, premier secrétaire de la légation d'Angleterre, etc. Au dessert, le ministre de Roumanie, M. Djuvara, a dit : "Je bois à la victoire finale et définitive des armées alliées qui combattent pour le triomphe du droit et le rétablissement de l'ordre de l'humanité troublé par un accès de mégalomanie sanguinaire." Un hommage belge à la France Le Comité officiel de secours aux réfugiés, placé sous la présidence de M. Schollaert, ministre d'Etat, et de M. Berryer, ministre de l'intérieur de Belgique vient de faire éditer, en " hommage de reconnaissance à la France hospitalière", une superbe carte de France, dite " des comités d'assistance aux Belges". La carte, d'une grande clarté, d'un coloris agréable, comprend la France, la Belgique et l'Alsace-Lorraine. Les renseignements qu'elle donne au point de vue particulier des institutions belges de secours établies en France, sont nombreux et intéressants ainsi qu'en .témoigne la légende ; des signes particuliers indiquent, sur la carte, les sièges des consulats belges, avec limite des circonscriptions consulaires, les sièges des comités régionaux et locaux d'assistance aux Belges, ceux des correspondants, du comité officiel, ceux des zones réservées et de la zone des armées, les chefs-lieux de département et d'arrondissement et les communes principales. L'armée belge et la victoire de la Marne Dans un article consacré à l'anniversaire de la victoire de la Marne, le commandant Willy Breton cite, dans le Courrier de l'Armée, d'intéressants passages d'une brochure allemande : Die Schlachten an der Marne. Cet opuscule, édité au début de la présente année par la maison berlinoise Mitler und Sohn, a, selon l'opinion de la Revue Militaire Suisse, une allure officieuse et doit bien représenter la version que Berlin cherche à accréditer sur les causes et les effets de la bataille. L'impression produite par cette publication dans les milieux instruits fut déplorable. L'aveu de la défaite se lisait entre les lignes ; aussi l'autorité militaire,qui avait permis et peut-être provoqué le lancement de Die Schlachten an der Marne, fit-elle retirer la brochure de la circulation. Il est curieux de relire les motifs qui, selon l'auteur de l'opuscule, expliquent l'échec allemand de la Marne : 1° Epuisement des armées de l'aile droite allemande, très réduite par les marches forcées et les combats, en effectifs et en valeur combative ; 2° Mauvais fonctionnement du ravitaillement (vivres et munitions), dû à la rapidité de la progression ; 30 " Du côté allemand on paraît avoir escompté une chute plus rapide des forteresses de Liège, Namur et Maubeuge. La résistance de ces places donna au généralissime français le temps d'organiser la défense sur la Marne. En outre, quelques corps d'armée chargés du siège de ces places ne purent pas arriver à temps pour prendre part avec toutes leurs forces à la bataille de la Marne ' ' ; 40 " L'énergique sortie de la garnison d'Anvers, coïncidant avec la contre-offensive française sur la Marne, retint quelques corps d'armée, en particulier le IXe de réserve et une partie du Ille de réserve. La présence de ces corps sur la Marne aurait suffi à elle seule pour battre définitivement l'armée française." Ainsi que l'observe le commandant Willy Breton, on ne pourrait trouver plus belle justification du rôle joué par l'armée belge dans l'effondrement des plans orgueilleux de l'ennemi. Les Belges en Suisse Un Belge séjournant en Suisse écrit au New York Herald la lettre suivante : Saint-Moritz, 1er septembre. L'opinion s'est récemment émue du fait de ce négociant suisse, qui ayant demandé au gouvernement de son pays l'autorisation d'exporter des marchandises en Italie, fut invité par le Conseil fédéral de Berne à demander cette permission à l'Allemagne. On trouvera peut-être le même sujet d'émotion dans les faits suivants, dont la libre Hel-vétie est le théâtre. Pour motifs de santé ou autres raisons urgentes, beaucoup de Belges restés dans leur pays, malgré la guerre, sollicitent du gouverneur von Bissing et en obtiennent l'autorisation, d'aller passer quelques semaines dans telle ou telle localité suisse aux conditions que voici : Ne pas circuler en , dehors de cette localité ; ne formuler aucune critique contre l'Allemagne et rentrer en Belgique exactement au jour dit, sous peine de confiscation de la forte caution en argent versée avant le départ, cela sans préjudice de poursuites. Pour plus de sûreté, ces " permissionnaires " belges en Suisse doivent se présenter tous les trois jours devant le consul allemand de leur temporaire résidence et subir un véritable espionnage. Or non seulement le gouvernement helvétique "tolère" chez lui l'exercice de ce contrôle de police allemande à l'égard des hôtes de la République, mais il "s'y associe et y collabore en ce sens que là où il n'y a pas de consul allemand, c'est le syndic (bourgmestre) suisse qui se charge de surveiller les visiteurs belges en question et de renseigner l'Allemagne à leur sujet. C'est au principal organe de la principale nation neutre que je pose cette question, au nom d'un grand nombre de mes compatriotes : " Le gouvernement des Etats-Unis accep-terait-il vis-à-vis de visiteurs belges accueillis chez lui un pareil rôle? Jugerait-il ce rôle compatible avec la neutralité, même-en tenant compte d'un pacte consenti par les victimes de l'Allemagne, mais consenti seulement sous la contrainte du droit du plus fort? " Les prisonniers pères de famille La France a demandé au Conseil fédéral suisse s'il consentirait à l'internement en Suisse des prisonniers en captivité depuis 18 mois au moins et pères de trois enfants ou plus. Le Conseil fédéral se serait déclaré prêt à étudier de près la question. — Quinze mille miliciens américains ont déjà été rappelés du front de la frontière mexicaine. On dit que ce rappel présage la fin de l'expédition de coercition américaine envers le Mexique. Le ravitaillement de la Belgique et les Allemands Un journal danois, les Ribe Stifsti dende, imprime dans son édition du ; septembre des informations de Belgi que selon lesquelles " les soldats allemands mettent la main " sur les stocks "accumulés" en Belgique par la Commission américaine du Relief. Non seulement, ajoute-t-il, les hommes qui voni à la tranchée ont leurs rations fournie; par ces stocks, mais encore les soldats rentrant en congé chez eux arrivent avet leur havresac rempli de victuailles ayanl la même origine. Nous sommes autorisés à dire de bonne source que, présentées sous cette forme, les informations des Ribe Stifstiden-de sont inexactes. Tout d'abord, la Commission américaine du Relief n'accumule pas en Belgique des stocks de grande importance. En second lieu, il résulte de nouvelle.' sûres et récentes de Belgique que, toul au moins pour ce qui concerne les autorités militaires responsables, les Allemands n'utilisent pas directement le ravitaillement de la population civile belge par la Commission du Relief, soit poui nourrir leurs troupes, soit pour nourrit la population civile allemande, et cela, quoique cette situation ait donné lieu dans la presse allemande à des critiques sévères. Ce qui est exact, c'est que les Allemands, au lieu de nourrir une partie de leurs troupes d'occupation ou autres er nature, leur paient en papier-monnaie une indemnité journalière. Ces soldat; se fournissent ensuite de vivres che; l'habitant, et une certaine partie de leui nourriture peut provenir indirectemen de la Commission du Relief. Mais il es ' évidemment aussi difficile de prévenii cette fraude, dont l'importance ne doi pas être exagérée, que de prévenir qu< des marchandises importées dans de: pays neutres sous la réserve d'être des tinées à la consommation intérieure pren nent en petite partie le chemin de l'Ai lemagne après avoir changé préalable ment de mains. De même, il est possible que des sol dats allemands rentrant en congé che; eux via la Belgique y achètent à bot compte chez l'habitant des quantité: toujours limitées de victuailles qui pro viennent indirectement des cargaison; importées par le Relief pour la popula tion civile, mais il est difficile de croiri que cette fraude ait pris des proportion: notables au regard de la quantité tota le de vivres importés. On peut toujours avoir l'assuranci que, sauf les insignifiants cas de fraudi cités plus haut, les vivres importés ei Belgique sous le pavillon de la Commis sion vont exclusivement à la populatioi civile belge si durement et si injuste ment éprouvée par la guerre. Hommage d'un connaisseui " Quelle époque que la nôtre ! où il fau sans cesse de la mesure, et où la mesuri paraît équivoque, timide, pusillanime ; 01 il faut déployer beaucoup de force, et où 1; force paraît tyrannie ; où l'on est assiégé di mille conseils, et où il ne faut prendre consei que de soi-même ; où l'on est obligé de redou ter jusqu'à des citoyens dont les intention sont pures, mais que la défiance, l'inquiétude l'exagération rendent presque aussi redou tables que des conspirateurs ; où l'on es réduit même, dans des occasions difficiles à céder par sagesse, à conduire le désordri pour le retenir, à se charger d'un emplo glorieux, mais environné d'alarmes cruelles où il faut encore, au milieu de si grande; difficultés, déployer un front serein, êtri toujours calme, mettre ' de l'ordre jusqut dans les plus petits objets, n'offenser per sonne, guérir toutes les jalousias, servi; sans cesse et chercher à plaire comme si l'oi ne servait point !" Ces paroles, qui dénoncent dans leu; moindre détail le génie politique d'ur gouvernant français que tout le monde < nommé, ont été prononcées par Mirabeai le 19 octobre 1789. Ne nous disputons plus à propos de la Belgique La Gazette de Cologne, après avoir dit qui objectifs de l'Allemagne dans les Balkan: et en Russie étaient atteints, ajoute : Réalisant cela aucun Allemand ne de vrait être assez étroit d'esprit pour dis puter à propos d'un lambeau 'de territoire belge ou d'une petite province russe qui m furent et ne sont pas des objectifs allé mands."

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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