La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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23 augustus 1916
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s.n. 1916, 23 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5kf94/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY I ,„nrr. CINQ CENTIMES SSllAKDE : VIJF CENT COWI/ENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, S sh. ; 3 mois, 9 sL. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ue ANNEE MERCREDI 23 AOUT 1916 No. 235 LA GRANDE GUERRE I NOUVEL ECHEC ALLEMAND Iles six mois de verdun LA CONQUETE DE L'AFRIQUE ORIENTALE r' Comme il fallait s'y attendre, les Allemands ont contre-attaqué avec videur les troupes britanniques qui tien-I nent le terrain nouveau conquis pendant | l'avance de vendredi dernier. Ces con-I tre-attaques ont commencé lundi matin I à la première heure et se sont poursui-I jies pendant une bonne partie de la jour-I née Elles avaient été précédées par une I préparation d'artillerie d'une grande în-| tensité. L'effort principal de l'ennemi se porta logiquement sur le point le plus avancé de la ligne anglaise, à savoir le bois des Foureaux, où de gros effectifs I entrèrent en action. 11 est particulièrement satisfaisant de [ constater que, cette fois, la réaction allemande n'a pas obtenu le moindre suc-[ ces; sur aucun point elle n'a, non seulement pu regagner un pouce du terrain perdu, mais même atteindre les nouvelles tranchées avancées de nos amis. Son seul résultat est d'avoir refoulé des pa-f trouilles anglaises de couverture opérant au nord-ouest du bois des foureaux. Dès que cependant les détachements allemands s'avancèrent, ils furent pris sous le feu des batteries anglaises situées | plus à l'ouest et ils ne purent faire au-I cun progrès. L'échec de la dernière contre-offensive I ennemie nous paraît très important, en I présence surtout de la défaite apprecia-[ Me infligée vendredi dernier à l'armée [ du général Boehm. Cet échec montre que I la capacité active des troupes allemandes diminue ; il prouve aussi que les jeunes levées britanniques sont mieux outillées pour consolider rapidement et pour ! maintenir avec fermeté le terrain conquis, deux choses peut-être aussi importantes que l'élan nécessaire pour capturer des tranchées. Si l'on ajoute à cela que leur dernier assaut a coûté aux Anglais des ' sacrifices moins élevés que les précédents, : ce qui est dû surtout, paraît-il, à l'application d'une méthode efficace pour détruire les postes ennemis de mitrailleurs, I on peut dire que les perspectives sont I des plus encourageantes. L'armée bri-I tannique est en passe de conquérir la I crête dominante qui doit lui ouvrir au [ large l'accès de la plaine de Picardie. Sur tout le front anglais, le bombarde-I ment se poursuit avec vigueur. Une pe-1 tite attaque contre la ferme Mouquet fut aisément repoussée. Au sud de Thiep-| val, l'effet destructeur de l'artillerie bri-[ tannique sur les tranchées allemandes a été considérable. Les aviateurs continuent sans interruption leurs bombardements derrière les lignes ennemies. Sur le front français de la Somme, aucune action d'infanterie ne s'est produite lundi. Les actions d'artillerie restent vio-I lentes, faisant prévoir de nouveaux as-sauts. Deux aéroplanes allemands ont été I descendus. Les Français ont trouvé six I cMons de 77 dans le petit bois capturé I Manche ntre Maurepas et Guillemont. f y a eu lundi six mois que les Alle-I mands ont commencé leur attaque de enfun, pour laquelle ils avaient con-«ntré une masse d'hommes et de maté-[ ne' dont il n'était pas jusqu'ici d'exem-I Pie. Et cependant, malgré des sacrifices immenses et les plus furieux assauts, erdun est toujours français et la gar-(e 'tnpériale du Kronprinz n'a pas eu '"son de la bravoure de l'héroïque poi-" L'anniversaire de ce mémorable évé-ement n'a pas même apporté aux Allemands une fiche de consolation. Dans la î1"" de dimanche à lundi ils ont essayé 1111(1 fois de plus, par une puissante atta-Ij1" accompagnée de jets de liquides en-animés, d'enlever le village de Fleury. s ont été arrêtés par les barrages d'ar-d■ er'w 6t 'e ^eu d'infanterie bien dirigé ni- 1 FranÇ.ais> Q1" 'eur ont infligé des r r e;s sérieuses. L'ennemi en est plus sa ama*ls r(-'duit à défendre ou à es-tlo r rePrendre les ruines de posi-quaf Concl,l,'lses par lui il y a trois ou jani \ m°'S et " a mo'ns d'espoir que W'f Pouvo'r se livrer à un assaut K| ■ On peut se demander si la popula tion civile de l'Allemagne, ou ce qu'il en reste, ne commence pas encore à se rendre 'compte du fait que l'échec du Kronprinz devant Verdun doit être considéré comme définitif et que la " route de Paris " reste aussi hermétiquement close par l'est que par le sud. En tout cas, les écrivains militaires ennemis observent sur ce point un mutisme de commande qui est rien moins que significatif. En Russie, le général Brusiloff prépare un nouvel effort contre Lemberg et par conséquent la situation reste station-naire au centre; ni le communiqué de Pé-trograde, ni ceux de Berlin ou de Vienne n'en soufflent mot. Par contre, sur les deux ailes, quelques actions favorables aux armes moscovites se sont développées. Sur la Stokhod, les combats se poursuivent dans la région de Tobol et Roudka (à 65 kilomètres au nord-est de Kovel) et les troupes du général Letsch ont encore avancé sur certains points, capturant en deux jours 16 officiers, 1.350 soldats, un canein, 18 mitrailleuses, quatre mortiers, quatre projecteurs et beaucoup de matériel. Sur l'aile gauche, les troupes de Letchisky ont progressé à l'ouest de Nadvorna (sud de Stanislau) et sur la Czeremosz, dans la direction de Kuty ; elles ont repoussé des attaques ennemies sur les hauteurs au sud-ouest du mont Tomnatik (Bukovine méridionale). D'après Vienne, on se bat toujours des deux côtés de la passe de Jablonica qui conduit de Stanislau en Hongrie, mais la situation serait inchangée.En Afrique Orientale allemande, on approche de la phase finale des opérations, et l'on peut s'attendre d'un jour à l'autre à la capture de la capitale, Dar-es-Salam ; après quoi, l'encerclement et la reddition de l'armée allemande rejetée au sud du chemin de fer central deviennent inévitables et ne seront plus qu'une affaire de temps. Le mouvement convergent des troupes anglaises, boers, coloniales et belges se poursuit sans arrêt.Au nord du chemin de fer, les colonnes du général Smuts venant du Kili-manjaro ont traversé sur plusieurs points la rivière Wami qui coule parallèlement au rail à 50 kilomètres au nord de celui-ci et constitue le dernier obstacle naturel devant la section vitale de la voie ferrée, à savoir celle conduisant à la capitale. Smuts a relevé les détachements navals qui occupaient le port de Baways, à 50 kilomètres au nord-est de Dar-es-Salam, devant Zanzibar. Ces détachements marchent probablement vers la capitale le long de la côte, appuyés par des navires de guerre. Parallèlement, le général Van de Venter s'avance de l'est le long . du chemin de fer. Il a défait une force allemande près de Kidete et marche sur Kilossa. Le général Northey remonte vers le nord à la rencontre des Allemands et les Belges refoulent vers l'intérieur les derniers détachements ennemis opérant dans la région du Tanganyika. La situation en Macédoine reste obscure. Les patrouilles bulgares seraient à quelques kilomètres de Cavalla, et il est difficile de voir comment la présence de l'ennemi dans ce port serait sans importance pour l'armée de Salonique, surtout au point de vue de ses lignes de cojnmunication maritime. Sur le front de Doiran, la tentative d'offensive des troupes de Ferdinand a été repoussée avec pertes. Il faut se garder cependant de sous-évaluer la valeur de l'armée bulgare qui a peu souffert de son invasion en Serbie, où le gros de la besogne a été fait par les Allemands et les Autrichiens. D'autre part, la saison commence à être avancée pour une campagne à grand développement et rien ne pourra sans doute être tenté avant que les élections générales aient éclairci la situation, très délicate, qui se présente en Grèce. Il est plus que probable que le but réel des mouvements bulgares est purement politique et ne conduira immédiatement à aucune action importante. Le travail forcé en Belgique M. Pringle, député radical du La-narkshire avait récemment, à la Chambre des Communes, posé une question au sujet du travail forcé en Belgique et de la liberté d'action de la commission neutre de ravitaillement. Lord Robert Cecil, ministre du blocus, en réponse, déclara lundi que le gouvernement de Sa Majesté comptait prendre des mesures aussitôt qu'il serait connu que les Allemands essayaient de rendre plus effectifs leurs efforts illégaux et jusqu'ici inutiles pour intervenir dans la liberté d'action de la commission neutre. L'article 4 du décret allemand du 15 mai disait que " si des communes, des associations ou d'autre? favorisent le refus du travail " en accordant des secours, leurs chefs seront responsables et passibles d'une amende de 10.000 marks et de deux années de prison. Si une tentative était faite pour appliquer cet article à la commission neutre, le gouvernement de Sa Majesté prendrait certainement les mesures nécessaires. L'Allemagne et la paix Sir W. Byles, député radical de Sal-ford a posé lundi à la Chambre des Communes une série de questions au sujet de l'Allemagne* et de la paix. Il demanda à M. Asquith : Si son attention avait été attirée sur les déclarations de Herr Zimmermann, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères (d'Allemagne); Si le gouvernement allemand avait à différentes reprises exprimé son empressement à entamer des négociations de paix ; Si, comme le suggère Herr Zimmermann, l'Entente, sous la pression de l'Angleterre, n'a jamais montré un pareil empressement ; S'il avait remarqué, en outre, le désir de paix exprimé dahs une réunion de socialistes de Leipzig et d'autres manifestations populaires de la même nature en Allemagne; S'il voudrait dire, en vue de l'ajournement du Parlement, jusqu'à quel point le gouvernement de Sa Majesté était disposé à répondre à ce désir exprimé par l'ennemi. M. Asquith. — Le gouvernement allemand n'a pas jusqu'ici montré des dispositions pour la paix, si ce n'est pour des conditions qui seraient intolérables et humiliantes pour certains des Alliés. La suggestion — qui n'est pas celle de mon honorable ami — que l'Entente a pu être influencée par une pression quelconque de la Grande-Bretagne est complètement fausse. Sir Henry Dalziel. — Devons-nous supposer que des conditions d'aucune nature ont été proposées? M. Asquith. — Rien que ce qui a été dit dans les journaux. Sir H. Dalziel. — Rien d'officiel? M. Asquith. — Non ! Les expulsions en Belgique Le Havre, 19 août.—Le ministère des Affaires étrangères de Belgique communique la note suivante : " Le bruit s'est répandu récemment que certaines catégories de femmes et d'enfants seraient expulsées par les autorités allemandes des deux Flandres et que les expulsions seraient étendues prochainement à toute la Belgique. " D'après des renseignements qui paraissent certains, ce bruit serait erroné. Tout au moins, aucune expulsion n'aurait eu lieu jusqu ici en vertu d'une mesure générale." Le clergé héroïque Le roi Albert a décoré de la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold et de la Croix de guerre le R. P. Hénusse, S. J., aumônier militaire, " pour sa conduite courageuse dans une unité au front depuis le début de la campagne et pour l'ardente conviction et le grand talent avec lesquels il propage les idées de devoir envers la patrie Le P. Hénusse est l'éloquent prédicateur belge qui a prêché déjà à Paris, au Havre, ainsi qu'à la cathédrale de Westminster, lé 21 juillet 1915. Le prince Léopold au front Le prince Léopold, qui suivait les cours du célèbre collège d'Eton, a, pendant ses vacances, repris place dans les rangs du célèbre 12e de ligne, dans lequel, comme on sait, il a été incorporé. La paix à Bruxelles Le professeur Ch. Collin, de l'Université de Christiania, a consacré, dans le Tidens Tegn, sous le titre " Vive la Belgique! " un article à l'anniversaire de la guerre. Il y a aujourd'hui deux ans passés, écrit-il, le 4me corps d'armée allemand pénétra sur le territoire du petit pays, dont la neutralité ne fut pas seulement garantie par la Prusse, mais que la Prusse s'était fait, à elle-même, un devoir de respecter, puisque cette neutralité fut à nouveau formellement proclamée et constatée,peu d'années avant que n'éclatât la guerre, et par le chancelier allemand et par le secrétaire des affaires étrangères. Après avoir rappelé les principaux événements de la guerre en Belgique, M. Ch. Collin conclut : Une paix qui ne rendrait pas tout au peuple belge serait une paix de l'injustice et non du droit. Personne ne peut dire avec certitude ce que 'a situation porte en elle. Mais un jour de commémoration pareil à celui-ci, on peut aller jusqu'à prévoir ou jusqu'à affirmer que le troisième congrès de la paix, qui aura à se prononcer sur le Droit et sur la paix, ne se réunira pas à La Haye, mais à Bruxelles ou, dans tous les cas, sur le territoire de la Belgique, en l'honneur du peuple qui, plus que toutes les autres petites nations, s'est sacrifié pour la cause de la liberté et de la justice. En effet, on nous doit bien cela ! Un hommage à l'action des Belges en Afrique Le Times, dans un article consacré à la campagne de l'Est-Africain allemand, parle des Belges en ces termes élogieux : La dernière série des mouvements qui, peu à peu, confinent les Allemands et leurs troupes indigènes dans une région de peu d'étendue, a commencé en quelque sorte par les opérations de9 forces belges sous le commandement du général Tombeur, entre les lacs Tanganyika et Victoria Nyanza. Rien dans la campagne d'Afrique n'a été plus encourageant que la marche triomphale de ces colonnes belges devant lesquelles les Allemands fuient précipitamment, ce qui est d'un heureux augure pour le cours des événements qui vont se dérouler en Europe." Pour le ravitaillement des Belges du territoire occupé Le grand comité national anglais pour le ravitaillement de la Belgique occupée a fait un nouvel appel à la générosité britannique. La réponse du public a été des plus encourageantes. Les sommes déjà souscrites sont considérables; le comité du lord maire de Londres souscrit 1.000 livres sterling; celui de Manchester 600 livres; Mrs. Spillers et Ba-kers à Cardiff, 525 livres; les enfants de Bath, 519 livres; le maire de Not-tingham, 300 livres et ainsi de su:te. L'Association belge de Coventry, désireuse de prouver à nouveau qu'elle n'oublie pas les compatriotes soumis aux lois de l'occupant, a fait parvenir une somme de 50 livres. Stanislau et Anvers Le Berliner Tageblalt, parlant de la prise de Stanislau, dit que, le lundi matin, l'évacuation de la ville se poursuivait en masse. L'autorité a quitté la ville et, avant l'entrée des Russes , la plus grande partie de la population avait également quitté Stanislau. L'autorité militaire est partie lundi soir à 10 heures." Des 40.000 habitants, dit le Berliner Tageblatt, il n'y a plus à Stanislau, sous la domination russe,que 13,000 habitants environ." La ville est épargnée. Chose curieuse : aucune autorité allemande n est venue jusqu'à présent demander à la population de Stanislau de rentrer en ville. Au contraire, les journaux se vantent tous de la façon dont cette évacuation en masse a été exécutée. Rapprochons ce fait de l'attitude des Allemands à Anvers, agissant alors en conquérants, et rappelant les réfugiés belges pour les mettre sous leur coupe. Nous aurons examiné la question sous ses deux aspects : lors u'il s'agitt de leur propre population, les Allemands n'ont qu'un souci et c'est de la faire fuir devant l'envahisseur ; lorsqu'il s'agit, au contraire, de la population ennemie ils cherchent par tous les moyens à contraindre au retour ceux qui se sont soustraits à temps à leur domination. Le Roi Albert et M, Klobukowski Sous le titre " Diplomates de la Guerre " M. Ernest Daudet consacre dans le Figaro une étude à M. Klobukowski, l'éminent ministre du gouvernement de la République près le Roi Albert. M. Ernest Daudet rappelle cet entretien que nos souverains échangèrent avec M. Klobukowski en septembre 1914, au lendemain de la retraite de l'armée française : Cette retraite, dit le Roi Albert, fait le plus grand honneur au haut commandement et à la fermeté d'âme des soldats. Se replier en combattant, c'est la seule tactique qui puisse avoir raison, à la longue, des efforts furieux et répétés des masses qui se ruent sur la Belgique et sur la France. Le succès d une telle poussée n'est possible que si du premier coup elle renverse tous les obstacles, mais à se renouveler sans cesse, elle s'affaiblit et s épuise. C'est pourquoi j'ai confiance dans l'issue de la lutte. Quelques jours plus tard, la victoire de la Marne donnait glorieusement raison au jugement d'Albert 1er. Quarante-huit heures avant qu'il le formulât, le 30 août, à Anvers, le ministre de France avait été reçu par la Reine. Elle allait partir pour conduire ses enfants en Angleterre ; mais son absence devait être brève. Elle ne voulait pas rester éloignée de son mari ni du royaume, où on ne tarda pas à la te-voir. Dans son entretien avec M. Klobukowski, elle lui demanda son sentiment sur la situation : Madame, répondit-il, nous avons en France une confiance inébranlable dans le succès final. Et'd'un accent tout vibrant de patriotisme, il énumérait les raisons de cette confiance.Combien je suis heureuse de vous entendre parler ainsi, répond la Reine. Ma conviction est égale à la vôtre, et j'ai autant confiance que vous. Puis, se laissant aller à traduire devant le visiteur ses impression sintimes, elle parla avec émotion des actes de cruauté commis par 1 armée allemande en Belgique sur une population douce et inoffensive. On é-prouvait en l'écoutant l'impression que, dans sa pensée, une guerre aussi horrible ne pouvait être qu'une guerre de déments. Dans sa droiture d'âme, la noble souveraine se refusait à croire à la scélératesse prussienne et aux bas et infâmes calculs des peuples allemands. Mais depuis, elle a dû se convaincre quelles atrocités et les horreurs qu'elle attribuait à la démence avaient été voulues, préparées, organisées avec un parfait sang-froid et qu'elles faisaient partie du plan concu par le milita-1 isme allemand, approuvé par l'empereur Guillaume II et mis à exécution par ses ordres. En rendant compte à son gouvernement, le 31 août, de sa conversation avec la Reine, M. Klobukowski écrivait : " J'ai dit à Sa Majesté que la marche des Allemands sur Paris était l'imprudence décisive ". La qualification était véritablement prophétique.L'Autrichien A retenir ces lignes du " Billet de Junius " dans l'Echo de Paris : " A Vienne comme à Berlin, ce ne sont que visites, rencontres, palabres, entre les dirigeants des deux empires, les accords succèdent aux accords, et quels accords ! Hier, la poussée russe en Galicie et le recours désespéré du vieux complice mal en point à son puissant allié permettaient à celui-ci de réaliser en cinq secs la conclusion de cette fameuse union, modèle et type initial du futur îegime de la Mittel-Luropa, qui équivaut à l'asservissement économique de la Double Monarchie et que toute une année d'efforts et de pressions n'avait pu faire aboutir. Aujourd'hui, sous le coup de la victoire italienne, voici qu'on annonce le règlement, entre les deux bons apô-ties, du sort de leur conquête polonaise que le libéralisme utilitaire de la bureaucratie allemande doterait tout ensemble de l'indépendance administrative et du droit de se faire tuer pour le roi de Prusse. Il s'agit pour Berlin de ne pas laisser plus longtemps 1 Autriche dans les illusions qu'ont pu se faire ses archiducs en mal de couronne sur l'attribution de la proie abattue à frais communs sinon égaux. C'est le moment de se tailler-la part du lion et de la faire avaler à l'autre." Mais l'Autriche est prête à tout avaler -odieux vieillard de Vienne n'a même plus cl avis à donner : il n'est plus qu'un valet qu'on garde, pour ses longs et déloyaux services.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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