La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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02 oktober 1917
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s.n. 1917, 02 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8s4jm24b9h/
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LA METROPOLE ONEjPENNY ■ —. cinq centimes bmiude: vuf cent kl: dix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT^ A^LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. ABONmOK? l'moii^S (ta. a 3 mota,u81«fc. 24MB AJN JN Hiili MARDI 2 OCTOBRE 1917 No. 275 LA GRANDE GUERRE I Victoire britannique en Mésopotamie Capture d un général turc Arrestation de Sun-Yat-Sen [Depuis quelque temps, les Allemands Lt fait répandre le bruit que le feld-ma-|chal von Falkenhayn se trouvait à Jé-(usalem où il s'occupait à réorganiser les loupes turques dans le but de commen-ir une forte offensive en Mésopotamie iour refouler les troupes britanniques et f. reprendre éventuellement Bagdad. )ans le but d'entretenir cette légende — ar ce ne peut être autre chose — les 'urcs ont publié des communiqués dans squels ils faisaient prisonniers des ba-tillons entiers et détruisaient des esca-rons de cavalerie. Le général Maude ne pouvait donner : meilleur démenti à ces sornettes que ir le communiqué qu'il vient de faire irvenir au War Office au sujet des opé-itions récentes en Mésopotamie. Entre les 27 et 28 septembre dernier, s troupes du général Maude attaquè-nt la position avancée à Mushaid, à kilomètres et demi de Ramadie, un vil-je situé sur l'Euphrate à environ cent lomètres à l'ouest de Bagdad. La été de Mushaid fut occupée après une jère escarmouche et la colonne britan-jue s'éloigna du fleuve, attaquant ; positions turques à Romadie par le d-est, pendant que la cavalerie opérait large mouvement encerclant du côté l'ouest. Une violente bataille se pro-isit et dura toute la journée du 28; à nuit tombante, les troupes britanniques taient emparées des principales posi-ns ennemies et encerclaient Romadie r l'est, le sud-est et le sud à une dis-îce de moins de trois kilomètres de la le. Le cordon de terre fut complété par cavalerie à l'ouest de Romadie, tandis 'au nord, le village est isolé par le îve. Pendant la nuit, l'ennemi es-■a d'opérer une brèche du côté de jest, mais il fut rejeté par la cavale-L'attaque britannique fut reprise le septembre à l'aurore avec le résultat : vers neuf heures du matin, l'ennemi rendit partout. -es captures furent considérables. Le léral Ahmed' Bey, ainsi que tout son t-major furent faits prisonniers, aussi 1 que toute la garnison, composée de sieurs milliers d'hommes; le butin en tiitions, vivres eL matériel de toutes tes est considérable. 'endant que ces troupes opéraient à 'est, un autre contingent britannique 'ança par le nord de Bagdad et après escarmouche avec un détachement cavalerie turque auquel il fit subir de es pertes. 'n peut en conclure que si le général kenhayn s'occupe réellement de ré-ier l'armée turque ses projets s'en veront singulièrement retardés. ur le front britannique, en dehors 1 raid ennemi contre les postes bri-"ques sur la colline 70, au nord de s) il n'y a rien à signaler. Des deux s règne l'activité d'artillerie. Sur le t français, la situation reste station-e- Le duel d'artillerie, qui faisait : sur le front de l'Aisne, a été sui-Jendant l'après-midi par trois vio-:s attaques allemandes au nord de ■y-au-Bac. Un détachement d'assaut s't à atteindre les lignes françaises, >1 fut immédiatement repoussé par contre-attaque. Les autres attaques it arrêtées par notre feu et entraî-°t de fortes pertes. : duel d'artillerie reste très actif sur ve droite de la Meuse, spécialement la colline 344 et le bois de Chaume. 1 cours de la dernière séance de la erence démocratique de Pétrograde, lélégués des organisations militaires Ukraine, de la Géorgie, de la Rus-^lanche, des Cosâques et des Mu-a"s s'adressèrent à l'assemblée et t ressortir la nécessité d'un gouver-int ferme basé sur toutes les forces 1 du pays, en particulier de la dé-at'e. Les délégués demandèrent TOent l'organisation de l'armée sur base ethnographique. Les délégués de l'Ukraine demandèrent que des mesures officielles fussent prises en faveur de la paix. Les représentants des conseils municipaux de Pétrograde et Moscou et ceux des Zemstvos se déclarèrent en faveur d'un gouvernement de coalition. En Chine, un décret annonce la convocation du Conseil national dans le but de rédiger ue nouvelle loi sur les élections, après quoi, le parlement sera convoqué avec le moins de délai possible. Le gouvernement a fait arrêter Sun-Yat-Sen, ancien président de la République, pour avoir établi un gouvernement militaire à Canton. On espère que l'annonce de la réunion prochaine du parlement aura un effet calmant sur les chefs du Sud. o—o Le Vatican et la Belgique La réponse de l'Allemagne Rome, 28 septembre. — Le Vatican dément à nouveau avoir reçu une note allemande séparée au sujet de la restauration de la Belgique dans certaines conditions,D'après des informations du Vatican dignes de foi, le Saint-Siège demanda une explication à Berlin sur le point de savoir pourquoi la réponse allemande à la note papale ne faisait aucune allusion à la Belgique et aux départements français occupés par l'Allemagne. Le gouvernement allemand répondit que l'acceptation des propositions du Pape au sujet de l'évacuation des territoires occupés était sous-entendue dans la décision du Reichstag au sujet des annexions, à laquelle le gouvernement allemand adhérait toujours.— Reuter. o—o Le Vatican contre un congrès catholique international On télégraphie de Rome à l'Exchange Telegraph : Questionné sur le refus des femmes catholiques anglaises d'accepter l'invitation des femmes autrichiennes ou allemandes à un Congrès international pour la paix, le secrétaire d'Etat au Vatican a répondu : "Le principe sur lequel se basent les femmes anglaises, c'est-à-dire le principe du patriotisme, est éminemment juste et correct. Le Saint-Père n'inspire, ni ne conseille, ni n'encourage officiellement aucun congrès international oa-tholique pour la paix. Loin de chercher à former la conscience politique du monde catholique, Sa Sainteté conseille et engage non seulement tous les catholiques, mais tous les peuples à considérer le vrai patriotisme comme urr devoir et une vertu." Héligoland, bouton de culotte L'écrivain allemand Max Bewer rapporte les détails d'une conversation qu'il eut avec le Kaiser au grand quartier général, à son retour d'une tournée d'inspection dans l'île d'Héligoland. — Héligoland, se serait écrié l'empereur, c'est pour nous le bouton de culotte qui retient tout le complet. " Ce n'est que l'envie qui a poussé l'Angleterre à cette guerre ", poursuivit le Kaiser. Il ajouta textuellement : — Lord Jellicoe est un gentleman, une vieille connaissance à moi, un noble et un marin, dont les lèvres ne connaissent pas le mensonge-Puis, se tournant vers M. Michaelis, Guillaume déclara : — Nous aussi, nous devons nous développer au point de vue organique, comme l'ont fait Hindenburg et Ludendorff. Hindenburg 3St le Wotan et Ludendorff le Siegfried de notre époque ! Le Kaiser conclut pas ces mots : — L'épée allemande saura reconquérir dans e monde toute la considération dont elle jouissait. Notre épée saura nous faire respecter! A part cela, Guillaume prétend toujours être !e prince de la paix. Mort aux traîtres ! Les amis de la Deutsche Bank Tel est le cri qui a accueilli Bolo Pacha, l'ami d'Almereyda, l'homme du Bonnet rouge, quand il fut arrêté au Grand Hôtel, à Paris. Et n'était les morts que l'on doit déplorer, il faudrait se féliciter de voir se prolonger une guerre qui finira, espé-rons-le, par mettre en pleine lumière le sublime désintéressement des amis de l'Allemagne. Ce désintéressement peut se traduire, comme on s'en aperçoit petit à petit, par la formule : L'argent n'a pas d'odeur. L'arrestation de Landau et de Golds-child, alias Goldsky; l'affaire Turmel, etc., finiront-elles enfin par apprendre aux gens que l'Allemagne a surtout fait fond sur des éléments soudoyés pour assurer sa victoire ? Mais revenons à Bolo Pacha. Celui-ci était malade au Grand Hôtel quand son arrestation fut ordonnée- Il protesta contre cette arrestation, en raison de sa maladie, et écrivit à cé sujet au Premier ministre. Mais il fut re- .• connu apte au transfert à la prison de Fresnes. Tpus les journaux s'occupent de cette affaire. C'est ainsi qu'on apprend que Bolo, quoique d'origine levantine, doit sa qualité de Français à sa naissance à la Réunion; que son titre de pacha lui a été donné par le khédive détrôné, en même temps que des avantages sur les péages du canal de Suez. A la déclaration de guerre, le même khédive aurait recommandé Bolo à l'Allemagne. Et l'on voit Bolo toucher en Suisse des sommes considérables et se rendre à New-York et en revenir millionnaire. C'est un télégramme reçu de la police française à New-York qui provoqua l'arrestation. Suivant ce télégramme, Bolo aurait reçu en 1916, en paiement, 320 mille livres de la Deutsche Bank. De son côté, le secrétaire des Affaires étrangères des Etats-Unis a télégraphié au Quai d'Orsay que diverses sommes excédant 10 millions de francs furent déposés dans le courant de 1916 au nom de Paul Bolo par la Deutsche Bank et qu'une grande partie de l'argent a déjà été remise à l'intéressé par l'intermédiaire de banques françaises. Suivant le Matin, la police américaine serait à même de publier une liste complète de personnes en Amérique auxquelles des chèques auraient été payés par la Deutsche Bank pour des agents alle-mands"opérant en France. Le Journal, qui, comme on sait, est assez malheureusement impliqué dans cette affaire, explique comment le sénateur Humbert, son directeur, fut amené à vendre une part de propriété du Journal à Bolo. Cette part valait cinq millions cinq cent mille francs. C'est M. Monier, premier président de la Cour de cassation, qui aurait introduit et recommandé Bolo à M. Humbert. Il est prouvé que M. Monier aida Bolo de ses conseils pour la rédaction de contrats et notamment de celui passé avec le Journal. M. Monier, qui jouit au Palais d'un grand prestige, est appelé devant la Haute-Cour pour expliquer sa conduite. Lors de l'arrestation de son frère, Mgr Bolo protesta de l'innocence de ce dernier. o—o Les Belges en Afrique allemande Nos troupes à II kilomètres de Mahenge Londres, 30 septembre. — Un télégramme du commandant en chef en Afrique Orientale en date du 29 septembre, publié par le War Office, dit entre autres : D'après les derniers rapports reçus, les colonnes belges coopérant avec nos forces dans la zone de Mahenge se trouvaient le 28 septembre à moins de sept milles (11 kilomètres) de cette place. o—o La Conférence de Stockholm M. Huysmans persiste Stockholm,* 27 septembre (retardée dans la transmission). — Van Kol, membre du Comité hollando-scandinave, a déclaré que tout es-Doir n'est pas abandonné d'organiser une conférence socialiste internationale. Huysmans, Axelrod et Panin resteront à Stockholm dans ce but. — Information. L'Allemagne et les Flamands Encore un article significatif Forcés par leur politique, les Allemands se sont évertués à capter les sympathies du peuple flamand en essayant de le duper. C'est un fait. Aussi, rien n'est plus curieux que de se troijver soudain devant l'expression sincère des sentiments véritables d'un Allemand envers tes Flamands. Sous 1e titre : Au pays de David Te-niers le Jeune, un journaliste allemand1, Hermann Ritter, a donné à la Kôlnische Zeitung (supplément au no. 26, 1er juillet 1917) un long article d'impressions ressenties au cours d'un voyage dans tes environs de Vilvorde, localité sise entre Bruxelles et Malines. L'auteur, ne voulant pas se souvenir des réquisitions et des déportations allemandes, commence son article par une acerbe critique des choses et des êtres. "Les maisons sont ennuyeuses à mourir et tes gens s'harmonisent avec tes demeures. " Celles-là et ceux-ci sont négligés. Aucun pot à fleur n'orne tes premières. Pas un homme à voir avec un faux-col ! Et c'était un dimanche ! Le journaliste aurait pardonné 1e lais-ser-aller des tenues s'il avait trouvé, "une fois", une figure "ouverte et joyeuse". Partout, il n'a rencontré que des "faces dures, sourdement irritées". Ses questions ne reçurent que des "répon- , ses brèves et rauques, jetées". Et il parte d' "apathie bestiale", d' "exploiteur rapace de la nature", de "bête de travail, dure, astucieuse, entêtée..." Après avoir relaté sa visite à la ferme de ïeniers1 1e Jeune, où il évoqua Don Juan d'Autriche festoyant lors d'une visite au maître, le journaliste allemand revient à la psychologie du Flamand : "Un complet abandon à l'inspiration du moment, dans la douleur ou dans la joie; un laisser-aller qui ne se soucie d'aucune contrainte, qui se moque du qu'en-dira-t-on, qui ne s'inquiète d'aucun jugement possible sur les faits et gestes personnels, même quand ils vont jusqu'à la plus folle exubérance, qui ne se laisse pas influencer par tes distinctions de classes, qui n'a aucune marque de respect pour des gens qu'on a l'habitude de respecter, voilà encore aujourd'hui tes caractéristiques principales du peuple flamand. Par l'expression sans retenue de sentiments que ne réfrène pas la raison, 1e Flamand a toujours été très près de l'enfant et de l'artiste. Comme celui-ci, il est jouisseur sans mesure, un ami passionné de la gaîté, un homme qui découvre un côté joyeux même à la plus cruelle adversité, qu'une plaisanterie au gros sel console de situations qui donneraient d'amères réflexions à un Allemand."Voilà pourquoi il supporte, avec un stoïcisme inconnu d'un Allemand, une situation que nos compatriotes qualifieraient de cruelle injustice sociale, de misère révoltante criant vengeance au ciel et à l'Etat. Il n'y a qu'une chose que 1e Flamand n'admet pas et n'admettra jamais : c'est l'atteinte aux exigences de son tempérament passionné, à sa liberté personnelle. Certes, cette particularité a contribué à conduire une partie du peuple flamand dans la déplorable situation économique où elle se débat malgré une activité opiniâtre et une parcimonie dont pâtit 1e goût pour tes vêtements du dimanche, décrit plus haut. "Ainsi, celui qui veut apporter ici p>eu à peu des améliorations et prendre en main la lourde tâche de relever ce peuple de son état actuel d'ignorance et de négligence ne doit jamais oublier qu'il faut absolument éviter de donner aux réformes une apparence de contrainte et de restriction aux aspirations passionnées du tempérament flamand vers l'indépendance et la liberté individuelle." Cet article est à rapprocher de celui de la Rheinische Westphàlische Zeitung, no. du 1er août 1917, 2e édition, que nous avons déjà commenté. Le Kaiser à Budapest L'empereur d'Allemagne n'a passé que quelques heures à Budapest. Comme le président du conseil des ministres ne se trouvait pas à la gare pour le recevoir, Guillaume II exprima le désir de s'entretenir avec lui. Le Kaiser traversa la ville en voiture, puis revint à la gare où, au moment du départ, il eut avec M. Weckerlé une conversation qui dura près d'une heure. La santé publique en Belgique occupée Etat sanitaire de la population dans l'agglomération bruxelloise Un médecin de Bruxelles, qui parvint récemment à s'échapper de Belgique, donne les renseignements suivants sur l'état sanitaire de la population bruxelloise : A la fin de 1916 et au début de 1917, le sucre et la g^jsse ayant été systématiquement supprimés par les Allemands, la santé générale de la population s'est gravement altérée. La ration de sucre ou de graisse de chaque habitant ne dépassant plus un kilo par mois, il s'ensuivit une déchéance physique, marquée par un amaigrissement de 10 à 20 kilos en quelques mois. Les autres aliments, tels que la viande de bœuf ou de porc atteignant des prix exorbitants (15 francs le kilo et plus), étaient inaccessibles au populaire. La seule matière à base d'albumine fournie par le Comité de secours était le lard, à raison de 750 grammes par mois. Par surcroît se produisirent des fraudes alimentaires. Des boulangers sans scrupules, qui furent d'ailleurs punis par les autorités communales, falsifièrent le pain. Le fromage se faisait avec du talc, de la craie et autres produits inertes et nocifs. Les saucissons se fabriquaient avec des viandes frelatées provenant de bêtes malades. Quelques soldats allemands ayant été empoisonnés par cette charcuterie spéciale, un fabricant fut arrêté. Il fournissait, journellement, des milliers de kilos de ces produits suspects. Le lait faisait défaut, l'alimentation du bétail étant défectueuse. Les enfants et les malades souffraient beaucoup de cet état de choses» En décembre 1916, les pommes de terre avaient disparu du marchét Au mois de mai, les légumes et les fruits, encore que coûtant quatre fois plus qu'en temps normal, furent d'un grand secours.Bref, les tristes conditions de l'existence eurent d'importantes conséquences. La natalité fatalement, tomba presque à rien, tandis qu'augmentait la mortalité. A la maternité de Bruxelles, le nombre des naissances tomba de 2 à 3 par jour à 2 à 3 par 10 jours. Pour l'ensemble de la ville, on relève en moj'enne 16 à 17 décès par jour contre 2 à 3 naissances. Des mesures ont été prises dans la capitale pour venir en aide aux mères nécessiteuses et la mortalité infantile a été combattue par plusieurs œuvres spontanément écloses. Des épidémies graves de coqueluche et de rougeole décimèrent les enfants en 1916-1917. Ces infections étaient, la plupart du temps, accompagnées de phénomènes pulmonaires. Au début de 1917 régnait une épidémie de scarlatine. La tuberculose et le rachitisme ont également fait des ravages parmi les petits. Une courbe constituée par les services de chirurgie des hôpitaux de Bruxelles, pour ces deux affections, accuse entre 1914 et 1916 une différence en plus de 40 pour cent. En 1916, sur 300 enfants examinés par le médecin, il y en avait 150 présentant des ganglions cervicaux. Pour enrayer ces maladies on distribue aux enfants de 3 à 15 ans des repas consistants et les œuvres charitables envoient leurs protégés en Hollande et à la campagne.Le médecin qui rapporte tous ces faits a eu l'occasion de voir, à l'hôpital St-Jean, un millier de déportés rapatriés, envoyés là à leur retour d'Allemagne. Ces malheureux étajent originaires des environs d'Alost, de Termonde et de Gand. Ceux qui étaient blessés avaient de vastes contusions sur le dos et les membres. Ceux renvoyés en décembre 1916 présentaient des engelures aux 3 degrés, aux membres inférieurs, pour la plupart. Il y en avait un dont on a dû amputer les deux jambes vers le tiers supérieur. Certains avaient les pieds et les doigts écrasés par des troncs d'arbres, des plaies provenant de coups de hache, etc. Au point de vue de la médecine interne, une trentaine sont morts de phymatose, dont cinq les premiers jours. Une chose caractéristique c'était l'abaissement de la pression sanguine chez la plupart. Trente pour cent encore présentaient des œdèmes des membres inférieurs sans présence d'albumine dans les urines. Les médecins expliquaient le fait par l'usage exclusif de chou-navet dans l'alimentation. Quelques semaines de repos et de bonne nourriture faisaient disparaître ces phénomènes. Il en était, parmi ces rapatriés, dont l'état d'amaigrissement rappelait les Hindous lors des famines du siècle passé. Enfin, 1e médecin qui fournit ces renseignements intéressants a vu amener, à la garde de l'hôpital, des personnes atteintes de syncope "alimentaire". Quelques jours d'alimentation substantielle les remettaient sur pied. Les affections pulmonaires méritent é-galement unei attention spéciale. Les dispensaires se sont multipliés à Bruxelles et dans tes faubourgs. Les consultations gratuites des hôpitaux regorgent de phymatoriques et les lits des sa-natoria ne sont jamais vides. La moitié des consultants de chirurgie sont des personnes atteintes de tuberculose ganglionnaire.

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