La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 augustus 1918
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s.n. 1918, 24 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4gm4d/
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The NewspapT fbr Befgians LA MÉTROPOLE bNE PEWW^ CIIQ CaiTfEM DE ' ™'0«« !lï t DIX ClITfflte PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux ; 45, CKancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holken 212. [ 3 mois 9 (fat Abonnements t -j 6 mois 17 «b, [ 1 an 32 ih, ! 25" ANNEE SAMEDI 24 AOUT 1918 Regittered «t the G. P. O. *s • Nrwsfafer. No 236 LA GRANDE GUERRE Noyon enflanqué Les Anglais capturent Albert Situation grave en Russie Vendredi midi. |appert aujourd'hui que l'offensive du gé-al Byng entre Arras et Bapaume n'a peut-| pas donné tous les résultats qu'on était droit d'en attendre. Comme nous l'avons hier, elle ne pouvait constituer, pour ies smarîds une surprise stratégique. Von Re-[l'attendait et avait massé pour la recevoir réserves importantes qui ont défendu avec iieur leur positions principales sur la ligne chemin de fer, de sorte que dans les circon-■nces présentes on peut à peine s'attenire me continuation immédiate de l'avance sur paume. Mais on ne prend jamais Foch sans vert. K< était à peine arrêté que, sur son aile [te, Rawlinson reprenait le combat ; il réa-1 tout de suite une avance de 3 kilomètres ■un front de deux lieues, faisant 1.400 pri-Iniers, à la suite de quoi le centre important Ibert, fortement enflanqué par le sud, roni-comme un fruit mûr. Il est à peine néces-re d'insister sur l'importance de cette rap-e au point de vue des opérations ultérieu-!et notamment d'un mouvement enflan-ant par le centre dirigé à la fois contre paume et Péronne. înfin, les armées Humbert comme celles de angin réalisent de nouveaux et rapides suc-. Au delà du massif de Lassigny les Aile-inds se retirent sur la Divette, et entre l'Oi-et l'Aisne les Français ont déjà atteint l'Aise sur au moins un point, de sorte que la sition de von Boehn à Noyon devient de sen plus précaire ! Ce sont là de magnifi-îs résultats, obtenus avec une rapidité qui itient presque du merveilleux et qui doivent is inspirer les plus grands espoirs. •fais reprenons un peu en détail les diffé-its champs de bataille. Au nord de l'Ancre Britanniques ont tenu avec vigueur leurs jvelles positions contre de fortes contre-at-[ues hostiles lancées sur le front Mirau-nt-Achiet-le-Grand mercredi dans l'apres-ii et dans la soirée. L'artillerie ennemie fut s active pendant la nuit ; jeudi matin de ivelles contre-attaques se développèrent dent Miraumont et Irles, et se poursuivirent rde nombreux points pendant toute 'a ;our-e. A certain moment l'ennemi réussit à nétrer dans les positions britanniques dans ■ secteur de Miraumont, mais il en fut aus-ôt expulsé. De même, au nord-est d'Achiet-Grand il refoula les avant-postes de nos 'il-s, mais une fois de plus ces positions furent ïablies avec capture de 200 prisonniers. Des litre-attaques à l'est de Courcelles et à • est" Moyenneville (au nord) furent plus aisé- rot repoussées. Le nombre de prisonniers pturés par l'armée Byng dans son avance ■ mercredi est de 2.000, avec quelques caps.Immédiatement au sud de l'Ancre, les A liais progressèrent quelque peu au sud de iaucourt. L'attaque de Rawlinson entre l'Ancre et la pme fut entreprise par des troupes de l'Est 'S'ais, de Londres et par des Australiens. Pe fut déclanchée jeudi matin à 4 heures 45 avait pour but la capture du terrain élevé Mersé par la route d'Albert à Bray-sur->mme. Ces objectifs furent atteints sans Icombre en peu d'heures. Au nord du t-ont attaque la résistance allemande paraît avoir faible, mais au sud, particulièrement sur 5pentes situées au nord de Bray, elle s'avéra «sidérable et une contre-attaque allemande Planchée dans l'après-midi refoula même les ■vais de cinq cents mètres sur ce point. A [Suite de cette avance, les Allemands aban-■jnnèrent Albert, mais non sans lutte, car des B™ats assez vifs eurent lieu dans la ville ,Uren expulser les arrière-gardes de mitrailles. L'armée Rawlinson captura 1.400 pri-"nie.rs et quelques canons au cours de cette pation. En tout, mercredi et jeudi, les An-fls °nt fait entre Moyenneville (Arras) et la 'mnie plus de 5.000 captifs. Ms Anglais ont continué à progresser à l'est ;au nord-est de Merville et ont atteint les ln'nsde Neuf-Berquin. Une forte contre-at- Èff locale lancée mercredi matin sur la fer-j 'Locrehof, au nord-ouest de Dranoutre ,e^mes) fut repoussée après un vif combat. nord de Bailleul, les Anglais ont avancé ^ ''"nés sur un front de deux kilomètres. res communiqués français ne sont pas '"-• brillants. Pendant la nuit de mercredi HU; 1. entre la Matz et l'Oise, l'ennemi s'est L" err'ère la Divette, abandonnant com- I nient les pentes est du massif de Lassigny ^ Position était devenue intenable. Les c<ns maintinrent conctact .étroit avec les m" Tk^es ennem'es et occupèrent Le Plé-(l 'niescourt, Cannectancourt et Ville jjK| f'e Lassigny). Dans la journée de jeu. '"^gnirent la Divette depuis son em-"Ie jusqu'à Evrincourt. Entre l'Oise et l'Aisne, les Allemands se retirent également le long de la rivière et à l'est de l'Oise. Les troupes de Mangin occupent maintenant la rive sud entre Sempigny et Bretigny, immédiatement au sud de Noyon qui se trouve donc sous le feu français dans deux directions. A l'est de l'Oise les Français ont poussé leurs positions jusqu'aux confins de Quierzy. Entre l'Ailette et l'Aisne, ils reprirent possession de Bourguignon, St-Paul-au-Bois, St-Aubin, Selens, Bayneux, Epagny, Bieuxy, Vaurezis et Pommiers. Ils ont atteint l'Ailette à Quincy-Basse, mais on ne signale pas encore de moyvement sur le flanc droit de Mangin, au plateau de Juvigny, qui couvre Soissons. Les gains français représentent une avance j de 5 kilomètres depuis mercredi et portent à 10 kilomètres la poussée française au sud-est de Noyon et au nord-ouetst de Soissons. L'ennemi, dit le communiqué français, a été forcé j d'abandonner une " grande quantité " de matériel entre l'Aisne et l'Oise. Depuis le 20 août, plus de 200 canons ont été dénombrés, j En outre, du 18 au 20, les Français ont cap- j turé plus de 10.000 prisonniers. Il est encore trop tôt pour supputer quel effet exercera sur la situaetin générale l'avan- j ce française entre l'Aisne et l'Oise. Tout ce j qu'on peut dire c'est que Mangin a atteint complètement son objectif principal, qui était de chasser les Allemands des fortes positions qu'ils occupaient sur le plateau qui sépare les deux rivières et de les forcer à repasser l'Ailette. Il est évident cependant que cette avance constitue une menace sérieuse contre la position ennemie au nord de l'Aisne et que si elle 3eut être continuée, elle mettra en danger l'ensemble des lignes allemandes sur l'Aisne, sur la Vesle, et à l'ouest de l'Oise. Enfin, la chute de Noyon est imminente. Mais ce qui est plus important que tous ces gains de terrain, c'est que la continuation de l'offensive alliée empêche l'ennemi de prendre des mesures qui deviennent de plus en plus nécessaires de l'autre côté du front. Lu-dendorf a un besoin urgent de regrouper ses divisions endommagées. Il ne peut y parvenir. 11 doit maintenir en première ligne plus de 140 divisions, qu'il faut constamment relever, et dont il faut quelquefois augmenter la densité dans certains secteurs. Ainsi, vers le 15 août, l'armée Eben, qui va de Carlepont à Missy-sur-Aisne, à l'est de Soissons, n'avait qu'une dizaine de divisions en première ligne : il est fort possible que la dernière affaire détermine Boehn à lui donner du renfort. En arrière du front, les Allemands classent habituellement leurs divisions en trois catégories : celles qui sortent immédiatement de la lutte, fatiguées ; celles qui sont au repos depuis une quinzaine de jours, et qu'on considère comme reconstituées ; enfin les divisions fraîches, qui n'ont pas donné depuis au moins | un mois. Il y a quelques jours, sur les 60 et quelques divisions allemandes qui étaient en arrière du front, il ne devait pas y en avoir beaucoup plus d'une douzane de fraîches ; probablement 20 ou 25 étaient fatiguées, et le reste pouvait rentrer dans la catégorie des reconstituées. La statistique d'aujourd'hui doit être encore moins favorable. C'est là surtout ce fait qui compte dans l'insuffisance de la résistance que les Allemands peuvent offrir au martelage incessant de Foch contre le " grand saillant " ennemi en France. Les chefs allemands s'en rendent si bien compte qu'ils n'osent pas envisager en face toutes les conséquences que peut entraîner la situation. Le vice-chancelier de l'Empire et l'amiral Hintze ont reçu les chefs de parti du Reichstag et ont décidé qu'il n'y avait pas lieu de convoquer l'assemblée. Il n'est pas douteux que cette décision a été surtout motivée par la crainte d'interpellations sur la position militaire, qui donne si bien raison à Kuhl-mann.Les nouvelles de Sibérie restent bonnes. Une dépêche de Tokio annonce que les bolché-vistes ont attaqué le front d'Oussouri, au nord-ouest de Vladivostock et ont été repoussés. L'ennemi aurait 17.000 hommes dans la région de l'Amour, et, 8.000 dans la région du lac Baïkal, plus 65.000 prisonniers de guerre allemands et autrichiens armés. Le correspondant de la Gazette de Voss à Stockholm télégraphie que depuis jeudi derniers des combats ont eu lieu dans les rues de Pétrograde. La ville était restée sans pain depuis le dimanche précédent et des émeutes locales s'étaient produites. Le jeudi d'immenses cortèges convergèrent des faubourgs vers le centre de la ville, Les manifestants criaient : " A bas le gouvernement du Kremlin ! A bas les Allemands l " Entre la perspective Newsky et l'institut Smolnv se livra une véritable bataille rangée entre des ouvriers manifestants et la garde Iet- Belgian Orphan Fund Un appel de M. Poliet Nous avons reçu de M. Poltet, notre distingué et dévoué consul-général, un appel à la solidarité de nos compatriotes en faveur des orphelins. Nous l'insérons avec empressement et exhortons ceux de nos compatriotes qu>i le peuvent, d'y répondre. Des bu Met in s de souscriptions sont à leur disposition dans nos bureaux : "Nous sommes très anxieux de trouver des personnes charitables désireuses d'adopter nos malheureux orphelins, actuellement dans la partie envahie de la Belgique. Nous ne demandons que la minime somme de six pence par jour, soit jQq 2 sh. 6 d. par année, pour contribuer à soulager un peu la misère d'un de ces malheureux enfants. Au reçu du premier versement, un certificat avec nom, adresse et quelques renseignements complémentaires sur l'enfant secouru, est envoyé à chaque donateur. De cette façon, tou'te personne souscrivant à notre œuvre peut s'intéresser directement à l'orphelin adopté. "Malgré nos demandes réitérées auprès de notre sous-comité à Bruxelles, 1 nous n'avons pas encore réussi à obtenir les photographies de nos petits orphelins. Nous avons toutefois toute tiaison de croire que ces documents nous ! parviendront bientôt. Notre sous-comité nous en annonçait l'envoi dans sa dernière communication. "Je n'ai pas besoin d'ajouter, dit M. Pollet, que toute donation, quelque minime soit-elle, sera également reçue avec grande reconnaissance. Tout l'argent recueilli à la suite de ces circulaires et de ces affiches est envoyé directement à notre sous-comité à Bruxelles, créé au sein de l'Œuvre nationale des Orphelins de la guerre." * * * Indépendamment de la somme de fr. 55.300, qui fut envoyée le 7 juillet 1918, à l'Œuvre nationale des Orphelins de la guerre à Bruxelles, le Belgian Orphan Fund a la satisfaction de pouvoir annoncer qu'il, a fait deux autres envois, lie 16 juillet et Ile 8 août 1918, s'élevant ensemble à fr. 109.600, ce qui porte à fr. 1 million 302.970 la somme totale allouée à cette œuvre. Toute donation, si minime soit-elle, sera reçue avec reconnaissance, par le Bel'gian Orphan Fund, 37, Bedford Square, W.C.i. ♦ Chili et Belgique Hommages aux Souverains, au cardinal Mercier, à l'Armée Au cours d'une réunion organisée à Santiago, le 23 juin 1918, par des personnalités chiliennes d'ascendance anglaise en l'honneur de la mission anglaise à la tête de laquelle se 'trouve Sir Maurice de Bunsen, Don Beltran Mathieu a pris la parole et a dit, notamment : Ensuite (l'Angleterre est sortie de son splendide isolement) pour la Belgique, pour ce qui reste de la Belgique : une conscience implacablement accusatrice dans cette imposante figure d'apôtre et de patriote qui s'appelle le cardinal Mercier et un lambeau sacré de territoire auquel s'accroche désespérément une poignée de braves conduits par leurs souverains que l'histoire, dans l'avenir, nommera le Roi-Chevalier et la Dame-Reine. 4 La lettre pastorale de Mgr Mercier Nous avons la satisfaction de faire savoir à nos lecteurs que l'admirable dernière lettre pastorale de notre grand cardinal a été reproduite en deux éditions, l'une française, l'autre flamande, et qu l'on peut l'obtenir à raison de trois pence l'exemplaire aux bureaux de La Métropole Prière à ceux de nos lecteurs qu s'étaient inscrits de vouloir bien nou^ faire parvenir le montant de leur coi mande, avec les frais de poste. tone, qui était armée de mitrailleuses. Dans la seule journée de jeudi il y a eu plusieurs centaines de morts des deux côtés. Vendredi soir, la ville était encore au pouvoir des bolcheviks qui proclamèrent l'état de siège et supprimèrent tous les journaux, sauf leur organe officiel. Pour l'union sacree Les francs-maçons belges exilés en France ont voté l'Ordre du jour suivant qui nous est communiqué par une agence officieuse d'informations : Constatant que la nation belge est en état de guerre avec un ennemi qui l'a violentée au mépris de tous les engagements ; Considérant que le devoir de tous les Belges est de coopérer à la défaite de l'Allemagne et de se rallier étroitement, à cette fin, autour du drapeau national ; Approuvant en conséquence toute mesure tendant à resserrer le faisceau de toutes les énergies belges ; Répudiant toute action qui serait de nature à diviser les Belges et toute propagande qui, notamment, sous prétexte de divergences linguistiques, aurait pour conséquence d'énerver l'admirable discipline des valeu- I reux soldats qui défendent le dernier lambeau de la Patrie ; Affirmant, d'autre part, leur volonté de poursuivre, dès la rentrée au pays, la réalisation des légitimes aspirations des populations flamandes et wallonnes au sein de l'unité nationale belge. Les francs-maçons belges exilés en France adressent un solennel appel à tous les citoyens belges et les adjurent, écartant momentanément toute poursuite d'objectifs politiques secondaires, de faire bloc contre l'ennemi commun. ♦ Le 21 juillet, fête nationale havanaise Voiici le texte de lia- loi votée par le Oongrès de Cuba et sanctionnée par le président de lia République : Mario G. Menocal, président de la République de Cuba, fait savoir que le Congrès a voté et que lui-même a sanctionné ia loi suivante : Article I.— En hommage à '.'héroïque, glorieuse et sublime nation beige, le vingt-et-un juillet dix-neuf cent dix-huit, quatre-vingt-huitième anniversaire de son indépendance, est déclaré fête nationale sur tout le territoire de la République. Art. II.— Le jour dit, le drapeau belge sera hissé, avec le drapeau national, sur toutes les forteresses, navires de guerre et j édifices publics de l'Etat, provinces et mu-nicipes.Art. III.— Pour les festivités que le Pouvoir exécutif estimerait convenable de célébrer et autres frais occasionnés par la présente loi, il est accordé un crédit de deux mille piastres à prélever sur les excédents du Trésor non affectés à d'autres dépenses budgétaires. Art. IV.— La présente loi entrera en vigueur le jour de sa publication à la Gaceta Officiai de la République. En conséquence, j'ordonne que la présente loi soit observée et exécutée dans toutes ses parties. Donné dans la propriété "El Chico", à Marianao, le onze juillet mil neuf cent dix-huit.Juan L. MONTALVO M. G. MENOCAL. secrétaire de l'Intérieur. ♦ Il faut frapper l'Allemagne en Allemagne Francfort et Cologne bombardés Cinq villes allemandes ont été fortement bombardées de mercredi soir à jeudi matin, en même temps que cinq aérodromes par les aviateurs "indépendants" britanniques. Mercredi, Francfort et Cologne furent fortement attaqués et copieusement arrosés de projectiles autour des gares et des casernes. La jonction des chemins de fer à Trêves a été également attaquée avec succès ainsi que quatre aérodromes. Jeudi, ce fut le tour d'un cinquième aérodrome et des villes de Mannheim, Coblence et Hagenau. En tout, 194 bombes furent lancées la nuit et 21 tonnes de bombes le jour. Espérons que ce n'est là qu'un commencement. Il faut organiser la destruction systématique des propriétés et des villes allemandes en réponse aux destructions que les Allemands effectuent en se retirant. Tant qu'ils ne comprendront pas qu'il y a des représailles à craindre, ils détruiront, pilleront, voleront. ♦ L'Autriche-Hongrie marche vers la banqueroute Selon le rapport de la commission du budget et de la Chambre des seigneurs d'Autriche, la dette autrichienne s'est accrue, depuis le commencement de la guerre jusqu'à la fin juin, de 63 milliards 200 millions de couronnes. Le rapport relève l'extraordinaire gravité de la situation financière et réclame à ce sujet une énergique politique. Les veuves de France et le Saint-Siège Le lundi 29 juillet, les veuves> de France faisaient remettrre à S. E. le cardinal Gasparri pour qu'il la dépose aux pieds du Souverain Pontife, l'expression d'un témoignage de foi. bien émotionnant. Deux cent mille veuves, soucieuses de garder à l'Eglise sa place et ses droits en France, désireuses de l'affirmer, avaient adhéré à lia supplique qui suit : Très Saint-Père, Les Françaises, veuves de la guerre, au nombre de deux cent mille, humblement prosternées aux pieds de Votre Sainteté, La prient de vouloir bien agréer l'expression de leur inviolable fidélité au Siège romain.Comme chefs de famille, elles prennent à Vos pieds l'engagement sacré d'élever leurs enfants dans l'amour de l'Eglise et promettent à Votre Sainteté de les instruire des graves devoirs qu'impliquent cet amour et cet attachement. Elle Vous supplient, Très Saint-Père, en échange de 'Cette promesse, d'offrir Vous-même à Dieu leurs vies brisées et toutes leurs douleurs, afin qu'ayant cette offrande pour agréable, il plaise à la Divine Majesté de transformer leurs larmes en un torrent de bénédictions qui retombe sur leurs enfants et ramène aux pieds de Votre Sainteté une France renouvelée. Très Saint-Père, Celles qui souffrent le plus pour la France et qui tiennent son avenir dans leurs mains sont heureuses et fières de se dire bien haut, Les Filles très fidèles de Votre Sainteté. Presque tout l'épiscopat s'associait à ce magnifique acte de foi, qui se présentait au Saint-Père sous le haut patronage de S. Em. Ile cardinal Luçon; 5 au-tes cardinaux, 71 archevêques et évêques avaienlt groupé leurs patronages sous le sien, de telle sorte que le Saint-Père recevait vraiment l'acte de foi de la France entière, représentée par ce qu'elle a de meilleur : ses évêques et ses veuves chrétiennes. Le livre d'or offert au Pape contenait, avec la liste de ces patronages, le texte de la supplique, le chiffre des veuves adhérentes et les nioms des principales zélatrices du mouvement : pami ces noms figurent les plus illustres noms français : la duchesse de Rohan et la princesse de Clermonit Tonnerre, présidentes de ce mouvement ; la princesse de Tonnay-Charente-La Rochefoucauld, la princesse de Polignac, la baronne Lejeune, née princesse Murât, la comtesse de Barrai, la comtesse de Vogué, lia vicomtesse de la Tour du Rin, la vicomtesse de Castel-nau, belle-fille du général de Castelnau, etc. Le livre d'or en parchemin porte à la première page la reproduction des Saintes Femmes au sépulcre de Fra Angeli-co, avec, au-dessous, cette parole pleine d'espérance pour nos morts : "Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant?" Les diverses pages, richement enluminées, renferment, dan,s des ogives ou des médaillons, les évêques français oa-nonisés et les siaintes veuves, et l'album se termine par une belle peinture du sermon sur la montagne avec ce verset : "Bienheureux ceux qui pleurent, parce qu'ils seront consolés". En même temps que lie livre d'or, les veuves faisaient remettre au Saint-Père touit ce qui étai't nécessaire pour la célébration de la messe, que le Pape a bien voulu leur promettre de dire 'aux intentions de la supplique : une aube en dentelle de Bruxelles', une nappe d'autel en point d'Angleterre, une chasuble sur laquelle sont brodés d'une façon merveilleuse les grands souvenirs de l'histoire de France, le calice en vermeil, portant sous son pied le nom des diocèses qui se sont associés à ce grand acte de foi, autour du pied cette inscription : les veuves de France à Sa Sainteté Benoît XV, et sur le pied ces paroles : Pacificans per sanguinem crucis ejus si- ve quœ in terris, sive quœ in cœlis sunt. ♦ Pour Je développement du Congo belge Dans le bu't d'assurer le1 développement des ressources coloniales belges, le roi Albert a décidé d'encourager, par l'octroi de bourses d'études, des missions et des recherches d'ordre économique et scientifique au Congo,. Elles partiront incessamment-

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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