La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 12 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t14th8cq2x/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY t!RQ CEHT1M3» tBOST : vïJF CERT 0'^3\ DIX CENTIME* PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Telephoae: Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 ah. ; 3 mois, 9 th., Etranger : 1 mois, 4 «h. ; 3 mois, 12 sh 23ME ANNEE MERCREDI 12 JUILLET 1916 No. 193 LA GRANDE GUERRE moi 1 VF.AUX SUCCES PARTOUT LA SITUATION GENERALE nFRUT DE LA PHASE FINALE ■.«Français poursuivent avec succès I i vance méthodique contre Peronne. F Kit la journée de lundi, ils ont con- e ■nue'à progresser dans la région situee e M Biaches et Barleux et près de ce < H" 1er village. Sur les confins de Bia- ç Ifus ont enlevé un petit fort ou un a ■tachement ennemi s'accrochaU encore F ■tout fait ii3 prisonniers dont dix offi-Krs. Au sud-est de Biaches, un brillant ■ '"ut les rendit maîtres de la cote 97, Ç ■ domine la Somme, constitue le point s lulminant de la région et _ est tonnée par la ferme de la Ma.son-Bette fortement défendue par les Aile Bands. Au nord de cette ferme, nos Lb enlevèrent un petit bois, mais ne Réussirent pas à déloger l'ennemi d'une < ■edoute située vers l'extrémité de la j ■taie Les gares de Ham et de Bolan-Lrt ont été soumises à d'énergiques j Bombardements aériens. ■ L'effort principal français se porte Bonc sur leur droite, apparemment dans & but de la pousser aussi loin que leur ■entre. Il est évident que tant que les Bllemands ne seront pas délogés de Bar- < ■eux et de Villers-Carbonnel et des ou- ' Bra°'es fortifiés dont ils forment le cen-Bjre, la traversée de la Somme ne peut ( ■être accomplie sans danger d enflanque-■ent. Ce passage est du reste une tâche 1 ■Scile. L'ennemi est protégé, non seule-Rient par le cours d'eau lui-meme, mais t ■score par les tourbières au milieu des- 1 Bpelles il coule, et quoique la rivière soit Beu profonde et ait peu de courant et Bue les marécages qui la bordent ne Bjient pas, à cette époque de l'année, in-Branchissables, ils constituent des obsta-Hles sérieux. Les Français reconnaissent Bu reste que quoique .Péronne soit tout ■il fait exposée et fortement menacée Boute nouvelle avance demandera une B préparation longue et méthodique ■La possession de la ville vaudra cepen-Bdant quelques sacrifices. Depuis que les ■Français réoccupèrent Arras, le 30 septembre 1914, ils n'ont plus reconquis au-■cune ville, car on ne saurait donner ce ■nom à Loos, dont les ruines furent re-Hprises par les Anglais en septembre 1915. ■En dehors de son intérêt stratégique, la ■reprise de Péronne constituerait un coup ■moral dont l'importance serait conside-Brable. Aussi doit-on s'attendre à une résistance acharnée. Il convient de noter ■cependant que, dès à présent, les Alle-Imands ont retiré toute leur artillerie sur Va rive est de la Somme. I Sur le front britannique au nord de la ■$omme, ■' 11'y a toujours eu que des ac-■tions locales, et nos amis anglais ont ■même eu fort à faire, sur certains points, ■Pour conserver le terrain conquis. Il en ■jeté ainsi, par exemple, pour le bois des ■rônes, à l'est de Montauban, dont les ■troupes du général Haig avaient occupé ■ partie sud samedi dernier à la suite We l'action concertée qui conduisit les ■ Français à Hardecourt. Le même jour, ■ta Anglais étendirent leurs gains vers ■lt "ord et repoussèrent une contre-at-■aque. Depuis samedi cependant, les Al-■jerriands attaquèrent rien moins que six I tos avec de gros effectifs. Cinq attaques I jouèrent, la sixième permit aux Prus-I Slens de reprendre pied dans la position ■ Perdue. Sur d'autres points, cependant, I es Anglais progressent toujours. Au I ^rd-ouest de Contalmaison, ils ont cap-I Urf- un petit bois et trois canons. Ils ■avancèrent aussi dans le bois de Mametz |j f eSt d'Ovillers et de La Boisselle. ■ glaçon générale cependant, toutes ces ■|. I0ns ne modifient pas sensiblement la ■f?v ^es positions au nord de la Somme ■ intérêt de l'offensive reste fixé sur le ■ont français. BjJ est curieux de voir comment les Al- ■ *,aru's rendent compte de ces événe- ■ "s dans leur communiqué officiel. Ils |rJU m' ^Ue 'es français sont à Biaches, 1 L's , entourent cet aveu de tant de î le i[(et*V^r'^s <3ue' faute d'une carte, t0utecteur î1011 prévenu doit croire que 1 Beri;Va ^'en' ^'est a'nsi Que d'après raient''" t.rouPes de l'empereur au- i ferm(. rePr'ls " 'e bois des Trônes, la 1 e la Maisonnette et le village de : Jarleux. Mais les Anglais n ont jamais rétendu avoir pris le bois des 1 rônes, t les Français n'ont jamais dit qu'ils taient à Barleux. Le système de Fal-:enhayn est donc de démolir des succès ue les Alliés n'ont jamais prétendu voir obtenus. Ces faits donnent, même iour un observateur partial, la mesure de 1 confiance qu'on peut accorder actuelle-rient aux communiqués allemands. Et les hoses iront certainement de mal en pis . mesure que pâlira l'étoile germanique. Les événements de Picardie placent en econde ligne la bataille de Verdun. Il est itile cependant de faire remarquer que lepuis cinq jours déjà, les Allemands ne e sont plus livrés autour de la citadelle i aucune attaque en force et se sont con-entés de faire parler le canon. D'après e communiqué de lundi soir, le duel d'ar-illerie a été le plus violent dans les sec-eurs de Froideterre, Fleury et Bois Fu-nin. Quoiqu'il soit possible que l'accal-nie présente ne soit que temporaire et lue le Kronprinz revienne encore à l'as-;aut, on peut commencer à croire que le ;oup de bélier puissant asséné par les Al-iés sur la Somme exerce une réaction ;ensible sur la bataille de Verdun, et que lertaines unités, notamment des régi-nents de la garde prussienne, ont été listraits du front de la Meuse. Il ne faut pas oublier que les puissants germaniques essaient en ce moment le tenir trois fronts énormes avec des ar-"nées qui ne sont plus, ni assez nombreuses pour permettre la concentration de -enforts aux points les plus menacés, ni issez résistantes pour s'opposer avec succès à des attaques bien préparées et appuyées par un matériel puissant. Tant que, faute de canons et de munitions, les Alliés étaient forcés de se tenir sur une Drudente défensive, l'énnemi pouvait en-:reprendre de tirer le maximum d'effet des atouts qu'il avait en main. Mais il l'a pu forcer une décision sur aucun joint et l'attaque coordonnée des Alliés sur tous les fronts démontre aujourd'hui, lentement il est vrai mais clairement, la disproportion évidente qui existe entre l'objectif des Centraux et les moyens dont ils disposent pour l'atteindre. La déroute partielle et successive des Autrichiens en Italie et en Russie a jeté le trouble dans tous les arrangements des Allemands et tandis que l'on commence à peine à entrevoir le résultat des victoires russes sur la Styr et en Galicie, l'offensive de Picardie vient décupler les embarras des Centraux. On peut être sûr que, plus la situation deviendra mauvaise, plus les Allemands se battront avec le courage du désespoir, mais il est un fait que leurs amis eux-mêmes doivent admettre, c'est que les Centraux, non seulement ont perdu l'initiative stratégique, mais se trouvent enfin sur la défensive, attaqués de tous côtés à la fois et acculés en outre, gar le blocus maritime, à la famine. Il est permis de croire que cette situation ne cessera pas de s'aggraver et que nous assistons en ce moment au début de la phase finale du conflit. Les Russes auront incontestablement joué un rôle décisif dans cette phase finale et leurs succès constants, non seulement contre les Autrichiens, mais contre les troupes aguerries de Linsingen à l'est de Kovel, ont quelque chose de véritablement merveilleux. Aux dernières nouvelles, non seulement nos amis poursuivaient toujours les Allemands le long du chemin de fer Sarny-Kovel et leur disputaient sur de nombreux points les têtes de pont de la Stokhod, mais encore plus au sud ils exerçaient de nouveau une pression formidable sur le vieux saillant de Lutsk et avaient repris Svidni-ki. Outre les 12.000 prisonniers capturés par le général Lesh sur le front de Kol-ki, le général Kalidine a fait plus de 3.000 prisonniers immédiatement au sud între le 4 et le 8 juillet, ce qui porte le nombre total de prisonniers capturés en :inq jours à 34.000. Les Russes sont à 30 kilomètres de Kovel et quoique les Al-emands se battent toujours avec acharnement, on peut espérer que leur sort sera scellé d'ici la fin du mois. Les secours à la Belgique En réponse à une question posée à la Chambre des Lords, Lord Robert Cecil a déclaré lundi qu'au cours de sa première année d'opérations jusqu'au 31 octobre, la " Neutral Relief Commission " a importé en Belgique des vivres pour un montant de £12.674.848 (environ 345 millions -de francs, au cours actuel). Dans cette somme, l'Empire britannique est entré pour £397.317 en nature, et £1.499.534 en argent ; les Etats-Unis, £1.325.490 en nature, et £71.288 en argent ; d'autre pays, comme l'Italie, l'Espagne, la Hollande et l'Argentine, et ensuite le " Belgian Relief Fund " ont contribué pour des sommes de £56.439 en nature et £119.720 en argent. Le gouvernement belge a contribué, depuis le mois d'avril 1915 inclus, par des prêts des gouvernements alliés, sans paiement d'intérêt, pour une somme de £10.860.300 (soit 304 millions 088.400 francs). Lord Robert Cecil ajouta qu'il avait la certitude qu'aucune partie de ces vivres n'allait entre les mains des Allemands. Le tunnel sous la Manche On annonce que les gouvernements belge et italien feront, sous peu, connaître leur désir de s'associer avec la France et la Grande-Bretagne dans le mouvement pour la réalisation du tunnel sous la Manche. Des comités ont été formés dans la Chambre des Communes et la Chambre des Lords ; le premier s'est réuni hier. La Société du tunnel sous la Manche s'est réunie lundi sous la présidence du baron d'Erlanger ; ce dernier déclara que dans l'opinion publique le mouvement pour la construction d'un tunnel trouvait une faveur de plus en plus considérable. En ma qualité de Français, ajouta-t-il, je n'hésite pas à dire qu'il n'y a aucun acte délibéré qui impressionnerait aussi profondément l'opinion publique en France, au sujet de la permanence de l'entente cordiale et du désintéressement mutuel et de la confiance réciproque sur lesquels elle est fondée, que la sanction du tunnel sous la Manche. De cette union dans les armes couronnée par la victoire, il sortira une large fraternité d'intérêts commerciaux, industriels et financiers que rien ne développerait avec une plus grande certitude et une plus grande rapidité que le chaînon du tunnel sous la Manche. Jamais, depuis ma longue association avec cette grande entreprise nationale, je n'ai eu plus de confiance qu'aujourd'hui de la voir entrer du royaume du rêve dans la réalité concrète. L'incorporation de notre classe 17 Les opérations relatives à l'incorporation de la classe 17 — jeunes gens nés en 1897 — ont commencé la semaine dernière en France, en Angleterre et en Hollande. Au Havre, une cinquantaine de conscrits ont été examinés chaque jour par la commission présidée par M. le député Boval. L'enthousiasme de cette jeunesse faisait plaisir à voir. A peine a-t-on trouvé quatre à cinq pour cent d'inaptes au service de campagne. Il aurait fallu voir la désolation des " refusés " ! Plusieurs insistaient pour être enrôlés tout de même. " Est-ce que vous croyez que je ne saurais pas tirer comme les autres ?" disaient-ils. C'est en chantant que nos conscrits se sont rendus, derrière le drapeau national, à leurs dépôts respectifs. En Hollande aussi, l'empressement des jeunes gens a été admirable, nous disait il y a quelques jours un brave petit homme de dix-huit ans et demi, échappé au massacre de Visé, et qui a répondu un des premiers à l'appel du Roi. Non pas que les prêcheurs de découragement aient manqué. Mais ils ont prêché dans le désert ou presque. Plus dur qu'à Verdun M. Cari von Wiegand, correspondant à Berlin du New York World, télégraphie à son journal que les Alliés ont plus de deux millions d'hommes et 10.000 canons engagés dans la lutte entre Verdun et Arras. Mais il ne peut presque rien dire de la plus grande bataille de la guerre,étant donné que l'état-major allemand n'a laissé paraître dans les journaux, le 4 juillet, que six lignes d'informations à ce sujet. M. von Wiegand dit que l'intensité du tir britannique sur la Somme dépasse même les plus fortes des concentrations allemandes à Verdun. La déclaration de Londres D'un accord commun et complet, les Alliés viennent de substituer à la Déclaration de Londres non ratifiée, une nouvelle déclaration de principes au sujet de la guerre sur mer. La Déclaration de Londres avait été établie sur la base d'expériences faites au cours des guerres navales du passé. Les événements de la guerre actuelle ont enseigné d'autres leçons. Ce sont ces leçons qui ont dicté aux Alliés leur nouvelle déclaration, à la base de laquelle se trouvent les principes des droits internationaux. En voici les termes : " Les Alliés déclarent solennellement st sans réticence qu'ils continueront à observer ces principes autant dans l'action de leurs croiseurs que dans le jugement de leurs cours de prises ; que, fidèles à leur parole donnée, ils se conformeront notamment aux dispositions des conventions internationales au sujet des droits de guerre ; qu'en déférence pour les lois d'humanité ils désapprouvent énergique-ment l'idée de menacer l'existence des non-combattants ; qu'ils ne porteront pas de coups injustes à la propriété de neutres et qu'au cas où des dégâts seraient occasionnés, par leurs actions navales, à des marchands de bonne foi, ils seront toujours disposés à examiner toutes les réclamations et à accorder une réparation légitime.Le Vatican et la paix On écrit de Rome au Journal de Genève, en date du 29 juin : Nous approchons du deuxième anniversaire de la guerre. Le 28 juillet de l'année dernière, le ' Pape avait, à cette occasion, adressé à tous les chefs d'Etat un chaleureux appel, où, déplorant les maux de la guerre, il les invitait à chercher les moyens de mettre fin aux hostilités et de conclure une paix sincère et durable. Cette année, bien que la situation militaire des belligérants ne se soit pas essentiellement modifiée dans les douze derniers mois, le pape croit devoir s'abstenir d'une nouvelle manifestation publique en faveur de la paix. Benoît XV se contente de recourir aux armes purement spirituelles : d'après un rescrit pontifical publié par V Osservatore romano, les évêques de tous les pays sont invités à organiser pour le 30 juillet une communion générale des enfants des deux sexes qui devront prier selon les intentions du Souverain Pontife. Le mot de paix n'est même pas prononcé dans le document pontifical.Assurément, le Pape, aspire toujours ardemment à la fin de la guerre et il est prêt à user de tous les moyens qui sont en son pouvoir pour hâter la cessation de cet épouvantable conflit, mais au Vatican on a pa; faitement compris que—surtout au point où en sont les choses—toute manifestation en faveur de la paix ne pourrait que sembler inopportune et prématurée et prendrait le caractère d'une manœuvre au profit de l'Allemagne Or, la diplomatie pontificale, instruite par l'expérience, tient extrêmenent à éviter tout ce qui pourrait indisposer les Alliés Le Saint-Siège (et son attitude concorda parfaitement avec celle du Conseil fédéral suisse) estime donc que le moment n'est pas venu de proposer une médiation quelconque et il se renferme plus que jamais dans une réserve silencieuse, décidé à s'abstenir scrupuleusement de tout ce qui pourrait ressembler à un manquement à la neutralité Voilà ce qu'il n'est pas inutile, peut-être, de mettre en relief. L'exportation allemande La London Gazette reproduit une liste d'environ 2.000 envois, qui ont été saisis à bord de navires neutres par des agents de la douane anglaise. Cette liste se rapporte à des marchandises qui étaient consignées par la Scandinavie, le Danemark et les Pays-Bas à destination de l'Espagne, du Portugal, de l'Amérique du Sud et des Indes Néerlandaises.Dans ces envois figurent des marchandises faisant partie des cargaisons des navires Prinses Juliana, Mecklenburg et Oranje-Nas-sau.La liste comprend toutes espèces d'articles, notamment des articles de fausse bijouterie, des porte-plume à réservoir, des réticules en soie, des cadres pour photographies, des jouets, etc., tous objets que l'Allemagne produit et a l'habitude de fournir aux pays ci-dessus nommés Et les Belges ? Et les Belges ! Seront-ils de l'offensive generale et quand ? se demande M. Gérard ,rry dans Ie Petit Journal. Questions quon commence à entendre poser partout autour de soi, sur un ton plutôt flatteur pour la vaillante petite armée du 101 Albert Impossible, naturellement dy iepondre de façon précise (taisons nous, I ennemi nous écoute !). Mais ce qu on peut affirmer, c'est que dans la zone occupée par les troupes flamandes et wallonnes, a l'extrême gauche des Anglais, on regarde d'un œil envieux les camarades qui, sous la direction des généraux Joffre et Haig, courent sus, depuis une semaine, aux Barbares. Car, depuis longtemps, on a, sur les bords de l'Yser des lourmis dans les jambes " à telles enseignes qu'un des poilus de là-bas me disait ces jours-ci : "On ne nous tiendra pas terres longtemps encore. Telle est notre hâte de reprendre les Huns à la gorge ^ que nous finirons par " partir tout seuls , sans mot d'ordre, comme les fusils que fait éclater spontanément quelque irrésistible raison ". D'ailleurs que ne peut-on attendre de troupes qui, comme les nôtres, se sont déjà montrées si prodigues d'héroïsme collectif et individuel ? J'ai sous les yeux une lettre du front disant textuellement : Nos troupes (belges) sont mieux nourries, habillées, armées qu'à aucun moment. Et voulez-vous une idée de leur moral ?... Je suis allé à un de nos observatoires établi dans un clocher dominant le plateau de ... A... Les Allemands s'étaient acharnés tout le jour à le démolir avec des 105, des 150, des 210 ! Je ne retrouvais que des mui s bi anlants, des haillons de pierre, gardant à peine l'équilibre ; nos observa-teuts avaient été tués, et, dans les décombres éclaboussés de leur sang, j'ai lu ces mots charbonnés sur le plâtre : " Est-ce qu'on enterre Uylenspiegel, l'Esprit, Nele, le ^ Cœur de la Mère Flandre ?—Non ! " C'est le testament de l'héroïque étudiant observateur, mort à son poste pour le pays. N est-ce pas beau ? Nous notons ainsi quotidiennement des traits d'héroïsme à se mettre à genoux devant." Et d aucuns pourraient imaginer qu'alors que les armées franco-anglaises vont à I assaut, on retiendrait longtemps les Belges dans 1 immobilité ? Déjà la menace gi andissante de 1 artillerie leur retient sur l'Yser des milliers d'Allemands que le Kaiser préférerait beaucoup voir sur la Somme. Mais... mais... je m'arrête avant le halte-là !" de la censure. ■ — Une lettre de l'évêque de Lille à l'abbé Lemire Nous avons relaté que l'abbé Lemire, député, maire d'Hazebrouck, avait reçu de Mgr Charrost une lettre aux termes de laquelle l'évêque de Lille lui rend la plénitude de ses pouvoirs sacerdotaux, dont l'abbé avait été privé au début de l'année 1914, et lève l'interdiction qui frappait le Cri des Flandres. De la lettre de Mgr Charost à l'abbé Lemire, nous extrayons le passage suivant : Le Souverain Pontife vous a offert la faculté de me faire parvenir cette requête. En me la transmettant, il l'apprécie. Son appréciation, même sous la forme volontairement mesurée où elle se produit, a pour moi une valeur souveraine, d'autant plus qu'en votre cas, qui dépasse de beaucoup la portée d'un fait local, l'autorité du Saint-Siège était plus en cause que la mienne propre. " En lisant cette supplique, je regrette vivement, m'a écrit le Saint Père, les incidents qui l'ont amenée, cette situation où vous vous trouvez, ainsi que les paroles et les actes qui, dans l'excès de la lutte, ont pu contrister Votre Grandeur. " Il nous a semblé que ces paroles renfermaient un désaveu sincère et suffisant de ce qu'il y a eu de répréhensible dans les faits où M.Lemire a eu un rôle actif ou passif. Votre sollicitude pastorale, votre indulgence et votre prudence vous diront s'il y a possibilité, en raison de la gravité des circonstances de temps et de lieu, de réintégrer M. Lemire dans l'exercice des fonctions sacrées, sauf à préciser, en des jours plus favorables, ce qui conviendrait aux intérêts de la religion! J'ai répondu au Saint Père que l'heure tragique où nous sommes suggérait, en effet, une mesure apaisante. J'espère par là contribuer pour ma part à la paix religieuse de demain que j'appelle de toute mon âme. J'ai fait pour la préparer tout ce que j'ai pu dans ces vingt mois si durs pour nous ici.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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