La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 06 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx0745h/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY ! CINQ CEHTIMW îffîinEi VIJF CENT | $U$Ï : DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT 1 moi» 3 «h. ; 3 mois, 9 ih. 24*B ANNEE DIMAMCHE 6 ET LUNDI 7 MAI 1917 Nos. 126-127 LA GRANDE GUERRE UN BEAU SUCCES FRANÇAIS FIN DES TROUBLES A PETROGRADE LA CONFERENCE DE PARIS Pendant la journée de samedi les troupes françaises ont continué à développer les opérations en conjonction avec es troupes britanniques. Cette nouvelle offensive a eu des premiers résultats Itès brillants dans la région au nord-est de Soissons et sur le chemin des Dames; une attaque au sud-est de Vauxail-on/le saillant de la ligne Hindenburg, donna à nos alliés les positions allemandes sur un front d'environ six kilomètres; dans la région du chemin des Daines l'infanterie française captura tout le plateau depuis l'est . du Cerny-en-Laonnois jusqu'à l'est 'de Craonne, en dépit d'une résistance acharnée de l'ennemi.Au sujet de cette bataille l'expert officiel français remarque que la lutte fut couronnée d'un plein succès pour les Alliés. Les Allemands, cependant, opposèrent une résistance désespérée et jetèrent dans la ligne de puissants contingents, mais ils ne réussirent pas à arrêter l'avancé et encore moins à reprendre le terrain perdu. Au sud-est de Vau-BaiUon, où le fossé Hindenburg forme lin gond entre les deux secteurs- du front de l'ouest, l'un au nord et l'autre à l'est, lut pris d'assaut sur un front de dix kilomètres entre la ferme de Moisy et le moulin de Laffaux. A l'est de ce dernier ouvrage, les lignes françaises ont, à présent, atteint la route de Soissons à Laon au nord de Nanteuil-la-Fosse et Sancy. Plus à l'est l'infanterie gagna du terrain et, au plateau de Craonne, la ligne principale ennemie fut rejetée dans la direction du nord dans la vallée de l'Ailette et déjà les troupes ont atteint les crêtes dominant la rivière au sud d'Aillés dans la forêt de Vauclerc. Ce succès est lu plus grand intérêt parce qu'il prive l'ennemi de la dernière vue qu'il avait lu-dessiw des lignes françaises et que 'avance des Alliés en sera grandement acilitée plus tard. Il suffit de dire, continue l'expert francs, que l'intérêt de notre grand succès st accentué par le nombre de prison-ùers capurés au cours de cette action, lépassant 4.300 hommes, sans compter in millier capturé vendredi. Telle est 'étendue d'une victoire que l'état-ma-» allemand, qui ne recule devant au-une audace, représente à ses lecteurs omme une défaite française. Au nord-ouést de Reims les Allemands nt violemment réagi contre le terrain apturé la veille, mais sans succès. A est de Reims de nouveaux progrès ont té faits dans la région de mont Cornil-et de mont Blond. Sur le front britannique, après des mtre-attaques sanglantes mais vaines semble y avoir un répit dans la lutte. La situation à Pétrograde qui avait »né lieu à de vives inquiétudes vers Va 5 de la semaine dernière, semble se isséréner. Comme nos lecteurs auront J le lire une démonstration avait été ganisée jeudi dernier contre M. Miliu-rff à l'inspiration du socialiste Liénine, lef des extrémistes et pacifiste à ou-ance, à propos de la note que le minis-e des Affaires étrangères avait envoyée ■x représentants diplomatiques des Al-» et neutres en Russie et dans laquel-il définissait les buts de guerre du iys et assurait aux Alliés la fidélité de Russie aux traités. Vendredi une nou-«e manfestation eut lieu, mais cette is elle rencontra de l'opposition parmi > partisans du gouvernement. Une col-ion se, produisit, les adversaires lachè-&t des coups" de feu et plusieurs des rtisans du gouvernement furent tués. Suivant un télégramme de l'Agence iuter le calme est rétabli à Pétrogra-Le comité exécutif du Conseil des légués des ouvriers et soldats a déci-à l'unanimité de prohiber toutes les mions publiques pendant dsux jours, le enquête sera ouverte pour établir responsabilités. Des proclamations 'chées sur les murs invitent la popula-" au calme et à la discipline et deman dent aux soldats de ne pas porter d'armes et de n'obéir qu'aux ordres portant la signature du comité officiel. On annonce en même temps que la Douma, pour la première fois depuis la révolution, sera convoquée en session extraordinaire. Le Conseil des D.O.S. a fait un vote de confiance dans le gouvernement, avec une majorité de 35 voix. Le gouvernement provisoire a fait remettre au comité exécutif du Conseil des D.O.S. une communication expliquant la note de M. Miliukoff auîC puissances alliées. Dans cette communication il est dit que la note avait été soumise à un examen détaillé et approuvée unanimement, et les détails au sujet de certains termes sont mis au point. Cette communication fut soumise au grand Conseil des D.O.S. qui après une longue délibération déclara que la note explicative met fin à toutes interprétations de la note du 1er mai dans un sens contraire aux intérêts de la démocratie révolutionnaire. Une résolution fut votée déclarant que la question de renonciation à une politique d'annexion était devenue pour la première fois, un sujet de discussion internationale et que ce fait devait être considéré comme une victoire importante pour la démocratie. Une nouvelle conférence inter-alliée s'est réunie à Paris au cours des quatre derniers jours et après une longue séance les questions les plus importantes ont été décidées. Parmi les personnalités qui y ont pris part se trouvent MM. Lloyd George, Ribot, Clémentel et Painlevé, l'amiral Lacaze, M. Violette, et les généraux Nivelle et Pétain. o—o Au dessus de la melée On connaît ces personnes " impartiales " qui, devant la conduite des Allemands en pays envahi, refusent de s'indigner, parce que les Français en ont fait tout autant, en Allemagne, sous Napoléon. " Or, voici comment se comportaient les Français à Berlin,après leur victoire d'Iéna, selon le récit de l'un d'eux : Nous fûmes logés chez les habitants et nourris à leurs frais, avec une bouteille de vin par jour. C'était terrible pour les bourgeois, car le vin valait trois francs la* bouteille. Ils nous prièrent, ne pouvant pas se procurer de vin, de prendre de la bière en cruchon. A l'appel, tous les grenadiers en parlèrent à leurs officiers, qui nous dire de ne pas les contraindre à donner du vin, que la bière était excellente. Nous portâmes la consolation dans toute la ville en acceptant. La paix et la bonne harmonie régnaient partout. La discipline était sévère. (Les Cahiers du capitaine Coignet, p. 133.) Et quand les soldats français repassent par Berlin, après la paix de Tilsitt, le ! peuple vient au-devant d'eux.; on leur serre les mains : " Vous vous êtes conduits à Berlin, leur dit-on, comme des enfants du pays. " (Id., p. 157.) Il serait bon de lire l'Histoire, avant d'être " impartial. " o—o Pour stimuler leurs soldats Il est confirmé qu'Hindenburg est venu au front d'Artois peu après l'attaque de Vimy et plus tard à Douai. On dit qu'il était très fâché que la retraite allemande à l'ouest de Lens ait eu lieu avant ^qu'elle fût ordonnée. Il aurait donné des ordres pour qu'aucun recul n'ait lieu désormais avant que la ligne Drocôurt-Quéant ne fût achevée. On peut juger du langage qu'il a dû tenir à ses troupes par l'ordre du jour suivant, adressé, ces jours-ci, par un de ses collaborateurs, aux soldats de la ...e armée " Vous connaissez l'enjeu et ce que vous avez à faire. Regardez autour de vous la .destruction des cités et des champs, des forêts et des campagnes dont vous voyez menacée notre propre patrie et à un degré pire si nous ne sommes pas vainqueurs. " Nous combattons ici pour notre foyer-, notre maison, pour nos épouses et nos enfants ,aussi bien que si nous montions la garde sur le Rhin. Que vaudrait notre vie " •si nous devenions les esclaves de nos ennemis ? " Les déportations Fausses promesses Nous apprenons de source officielle belge que les déportés belges sont toujours gardés en Allemagne, malgré les promesses formelles de l'Empereur. Il n'en est qu'un petit nombre, à peine un tiers, tous malades et paralysés _ qui ont été rapatriés. Tous les hôpitaux belges en sont remplis et le nombre des décès a été des plus considérables. La plupart de ces malheureux ne seront jamais capables de reprendre le moindre travail. Ceux qui ont été gardés en Allemagne ont été répartis dans des petits ateliers et c'est ce qui explique que les camps sont vides et que le public se trouve sous l'mpression que les déportés ont été renvoyés dans leurs foyers. Un fait établi c'est, qu'à la suite de privations, de mauvais traitements et de l'isolement dans lesquels ils se trouvent, certains d'entre eux sont forcés d'accepter le travail qu'ils avaient refusé jusqu'ici.En concordance avec des lettres que certains déportés sont parvenus à faire parvenir secrètement et avec les témoignages de ceux qui revinrent physiquement ruinés et absolument épuisés ainsi que des relations faites" par ceux qui, échappés d'Allemagne, parvinrent à atteindre la Hollande ou l'Angleterre, les Belges qui se trouvent encore déportés subissent un véritable martyre. Il y a plus de trois mois l'empereur d'Allemagne écrivit, au Souverain Pontife pour lui donner l'assurance que les déportés, et en premier lieu les hommes mariés, seraient tous renvoyés dans leurs foyer. Cette promesse n'a pas été tenue et les autorités allemandes continuent à vouloir réduire en esclavage la malheureuse population belge dans le but d'en obtenir une collaboration matérielle qui leur est de plus en plus nécessaire. o—o M. Wilson et la Belgique M. Wilson, président de la République des Etats-Unis, a reçu, à Washington, le nouveau ministre de Belgique, M. Carlier de' Marchienne. Au cours de l'audience que le président Wilson a accordé à notre ministre, il lui a fait des déclarations qui sont de nature à réjouir nos cœurs. " Pour votre noble Roi, qui, a dit M. Wilson à M. Carlier de Marchienne, dirige avec tant d'activité la défense de son pays, j'éprouve la plus grande admiration. Vous voudrez bien l'assurer de ma haute appréciation pour ses sentiments amicaux. Mon désir le plus sincère est que, lorsque la guerre arrivera à son terme, le peuple belge, sous la direction éclairée du monarque, parviendra par son énergie et sa persévéranoe à restaurer la Belgique qui pourra reprendre sa place parmi les nations prospères et pacifiques du monde." ■ Et le président a ajouté : " Les Etats-Unis sont en plei"n accord avec l'Entente pour tout ce qui regarde la restauration de la Belgique." •—• Le trafic anglo-hollandais Répondant à une question de M. Gilbert) le Dr. Macnamara, secrétaire parlementaire de l'Amirauté, a déclaré jeudi aux Communes qu'il n'était pas exact qu'un nouveau service de steamers entre la Hollande et Southwold avait été organisé.Nous n'avons évidemment, a-t-il dit, été partie dans aucun arrangement avec F Allemagne. Le gouvernement britannique a autorisé le gouvernement hollandais d'envoyer un steamer à Southwold pour un nombre limité de voyages en vue d'embarquer certains passagers et marins hollandais échoués en Angleterre. Ni, frêt, ni courrier, ne seront transportés dans l'un sens ni dans l'autre, non plus que des passagers de la Hollande vers l'Angleterre. o—o Mille jours de guerre La Friedenwàrte, que publie à Zurich le Dr. A.-H. Fried, relève le fait que le 22 avril 1917 mille jours se sont écoulés depuis le 28 juillet 1914, jour de a déclaration de guerre de l'Autriche à la Serbie. Les yeux qui s'ouvrent Un article de Harden - D'après le correspondant à Amsterdam de la Daily Chrànicle, Maximilien Harden publie dans sa Zukùnft le plus-remarquable des articles qui aient paru depuis très longtemps dans cet hebdomadaire. Il s'est risqué dans le désert très loin de l'oasis — dotée maintenant d'une population importante — où prêche le Vorwaerts et il faut à peine s'attendre à ce que les autorités passeront calmement l'éponge sur cette incartade.. Harden commence le long article de trente pages par quelques éloges de l'Angleterre qui ne résonneront pas agréablement aux oreilles de ceux qui maintiennent le peuple allemand dans l'obscurité au sujet de leur situation réelle dans la lutte mondiale. Il met en lumière comme contraste " l'inestimable liberté de la parole dans la presse et au parlement " anglais et il a même de bonnes paroles pour la publication du rapport sur les Dardannelles " car une nation qui gouverne ne peut vivre que dans une semblable lumière ". Harden s'étend longuement sur l'attitude des Etats-Unis. Il y a peu de temps, dit-il, c'était une oasis de paix au milieu d'un monde en armes, dirigée par un président démocrate et pacifiste. Son secrétaire d'Etat, Bryan, et ses amis intimes étaient des piliers de la paix. Les neuf-dixièmes des Etats étaient adversaires de. la guerre. Lorsque Roosevelt se présente comme champion de la guerre, il fut battu et avec lui M. Hugues. M. Ford fut nommé gouverneur de son Etat natal. Et cependant, malgré tout cela, le premier jour du nouveau congrès, M. Wilson annonçait sa décision de jeter tout le poids de la force militaire et économique des Etats-Unis dans la guerre contre l'Allemagne ! Comment un tel changement est-il possible? se demande Harden, et il répond en citant tout au long le discours historique du président, qu'il appuie des déclarations de tous les grands hommes d'Etat de l'Entente — Poincaré, Ribot, Deschanel et même Lloyd George qu'il qualifie d'" homme d'action génial et ultra-vigoureux " ! Le discours de M. Wilson, dit Harden, restera dans les classiques aux côtés de ceux de Démosthènes, Cicéron, Pitt, Mirabeau, Robespierre, Bismarck et Gambetta, et surpassera toutes les déclarations anciennes et contemporaines parce qu'il sortit des lèvres du chef d'un Etat qui parla comme nul d'entre eux n'avait parlé avant lui dans l'histoire du monde, qui puisa sa hardiesse dans la religion d'un idéal resté jeune et qui trouva du courage pour les choses nouvelles ! L'article se termine pa* une violente attaque contre Zimmermann, à propos de sa politique mexicaine et japonaise contre les Etats-Unis. Harden est connu en Allemagne comme l'homme qui, sous le manteau du paradoxe, ose tout dire. Il n'y a pas de doute que ses considérations fortement documentées sur le drame américain créeront une profonde impression dans les sphères intellectuelles, où la Znnhuft est en répandue. o—o Une allocution de Benoît XV Au cours de l'audience qu'il a accordée au pèlerinage piémontais, le souverain pontife a prononcé un discours dont voici les passages principaux : "Les miracles de charité qui sont actuellement réalisés font un contraste saisissant avec l'égoïsme froid de notre époque. Il ne peut échapper à personne qu'en proposant à notre culte le vénérable Cottolongo, dont nous avons célébré aujourd'hui la cérémonie de la béatification, Dieu a voulu, dans cette troisième année d'aberrations néfastes et de fratricides insensés, nous prouver qu'à chaque jour suffit sa peine et que point n'est besoin d'employer toute notre intelligence et notre force physique à accroître les difficultés présentes. L'humanité a perdu tout le bien-être et toute la dignité qu'elle avait acquis au cours des années pacifiques Elle a été atteinte par de cruelles blessures et est devenue la proie de la mort. Depuis trois ans, il semble qu'elle s'évertue à augmenter sa propre misère. Aussi était-il nécessaire que quelqu'un aujourd'hui se présentât pour rappeler à l'homme ses devoirs envefs son prochain. "Souhaitons que notre Bienheureux puisse faire comprendre aux enfants de notre époque que les œuvres les plus resplendissantes sont celles qui soulagent les misères de la terre, que les paroles les plus nobles sont celles qui apportent le pardon, la commisération et la paix. " —-o—o — Une dépêche de Berne à la Wireless Press dit que pendant cinq jousr de la semaine dernière, le trafic ordinaire, a été entièrement suspendu sur tous les chemins de fer du sud de l'Allemagne. Un evêque chilien Une des figures les plus notables du monde hispano-américain vient de disparaître. Mgr Ram6n Angel Jara, évê-que de la Serena (Chili), est mort dans cette ville le 9 mars dernier. Son éloquence était telle que l'on prononçait à son propos les noms de Bossuet et de saint Jean Chrysostome. Il joignait à tous les dons de l'orateur le prestige d'une physionomie imposante et d'une stature élevée. L'espagnol, la belle langue grave et sonore de sainte Thérèse, de saint Jean de la Croix, de Frère Louis die Léon, la langue par excellence des développements théologiques et de l'éloquence religieuse, prenait sur ses lèvre® persuasives un irrésistible charme, et il n'était cœur opiniâtre ou rebelle que la chaleur de ses accents ne domptât. L'éclat de s/a parole avait de loin dépassé les limites de son étroite terre natale et plusieurs nations d'Amérique et d'Europe l'acclamèrent tour à tour. Mais cet orateur était aussi un homme d'action. Son influence se fit sentir à plus d'un moment critique dans l'histoire de son pays et, si les lèvres sont pour jamais fermées d'où jaillirent tant d'appels magnifiques, les œuvres qu'il a fondées lui survivent et témoigneront pendant longtemps encore de son zèle et de Son activité. Né à Santiago du Chili, le 2 août 1852, sa vocation ecclésiastique se révéla dès son enfance. Ordonné prêtre à vingt-et-un ans, les sermons patriotiques qu'il prêcha durant la guerre entre le Chili et le Pérou (1879-1884) révélèrent au public ses brillantes facultés oratoires. Il fonda l'Asile de la Patrie, destiné aux orphelins dont les pères avaient trouvé la mort sur les champs de bataille. En 1887, il visita l'Europe et entreprit le pèlerinage de Jérusalem. Au Mont-Carmel, il fit, au nom de son pays, élever une colonne patriotique; la Vierge du Carmel étant la patronne de-l'armée chilienne. Revenu dans son pays, il fut successivement aumônier du président Balmace-da, gouverneur ecclésiastique de Valpa-raiso, puis évêque d'Ancud, dans l'archipel de Chilae, le diocèse le plus méridional du monde. Au Congrès eucharistique de Londres, où il prononça en français un discours admirable, il se rencontra avec l'évêque d'un diocèse Canadien, voisin du cercle polaire, et les deux prélats, représentant l'un la chrétienté la plus voisine de l'Antarctide, l'autre la chrétienté la plus voisine des mers boréales, s'embrassèrent avec effusion. En 1898, au moment où la guerre faillit éclater, pour ^jine question de limites, entre le Chili et la République argentine, Mgr Jara fut dfe ceux dont l'influence réussit à empêcher cette conflagration fratricide, lui substituant la paix et l'amitié dont la statue colossale du Christ élevée au frais des deux nations sur un des sommets les plus imposants des Andes, apparaît comme le durable et vivant symbole. En 1899, Mgr Jara assista au concile des évêques de l'Amérique latine qui se tint à Rome et où il fut dit de son éloquence qu'elle rappelait celle des Pères de l'Eglise. Après dix années de séjour à Ancud, où il construisit la cathédrale actuelle de cette ville, il quitta ce siège épiscopal pour celui de la Serena, qu'il devait occuper jusqu'à sa mort. En 1908, il se rendit à Lima, où triomphant des inévitables rancœurs laissées par la guerre du Pacifique il prêcha avec succès, dans la vieille cathédrale des vices-rois, la réconciliation et la paix. Il fit encore un voyage en Europe,' où il déposa au pied de Pie X les étendards des nations sud-américaines, qu'il alla ensuite, après qu'elles eurent reçu la bénédiction papale, offrir au sanctuaire espagnol de N.-D. del Pilar, à Saragosse. Atteint en Espagne de la maladie qui devait l'emporter, il fut bien près d'y mourir. Il la surmonta pourtant et revint au Chili,où il vaqua jusqu'à son dernier instant à ses fonctions pastorales. Nous eûmes l'occasion de l'entendre, il y a peu de mois, dans l'église principale de Valparaiso. Mais la pâleur de la mort était déjà sur son visage et il ne put prononcer qu'une allocution très courte, dont les paroles, presqué défaillantes rappelaient de poignante façon la phrase mélancolique et grandiose de Bossuet sur " les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint ".

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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