La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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11 oktober 1916
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s.n. 1916, 11 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w09t40/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIMES iDE: VIJ F CENT gT • DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. I» ME ANNEE MERCREDI 11 OCTOBRE 1916 No. 284 LA GRANDE GUERRE La nouvelle guerre sous=marine panique à la Bourse de New=York I Sur les divers théâtres de la guerre jntrairement à ce qu'on avait attends autorités de Washington esti-i que la guerre des sous-marins al-jds à proximité de la côte améri-■ constitue un des périls les plus es, si pas le plus grave de tous, la continuation de l'amitié germa-jnéricaine depuis le début de cette te. Le président Wilson, fidèle à sa que, refuse de donner son avis t qu'il n'ait reçu un rapport cornet que l'indignation publique ne se calmée. Le département des Affai-itrangères garde de même un silen-rudent, mais partout ailleurs on ne ! guère que le torpillage de na-marchands à quelques kilomètres :ôtes américaines par un sous-ma-elligérant, peu de temps après avoir é un port américain, soulève des lions très délicates. s pratiques allemandes ont été ren-possibles parce qu'à la demande Etats-Unis le gouvernement britan-t a rappelé les croiseurs et les navi-ie patrouille opérant sur les " rou-:ommerciales rapprochées des eaux icaines et vers les grands ports des s-Unis ms une note récente adressee à passadeur de Grande-Bretagne, M. smg, secrétaire d'Etat des affaires jgères des Etats-Unis, avait décla-lue la surveillance exercée par la [ britannique à proximité des eaux ricaines était considérée par » les [s-Unis comme un manque de cour-t et une mesure vexatoire, qu'on ne lait attendre d'une puissance amie, ttte note l'ambassadeur britannique t répondu que son gouvernement ne lait abandonner aucun des droits [ avait de par la loi internationale, s son gouvernement "userait de tous efforts de façon que l'exercice des !s belligérants fût accompagné du mum de frictions possible ". A la i de cette note les croiseurs et les milles britanniques avaient été virulent retirés. k contention faite ici c'est que la poil établie par M. Lansing s'applique ement au cas de sous-marins opé-i contre des navires marchands et ; croit que le gouvernement britan-le ne peut manquer de faire des in-jces pour que les sous-marins n'ail-pas porter leurs opérations hostiles ? de la côte des Etats-Unis. Mais pt'e part le gouvernement américain Kclaré que les sous-marins violent le l'international en obligeant les équi-P et les passagers de navires mar-Pds à se réfugier dans des canots à distance aussi considérable de la '< ferme qu'il ne leur reste aucune W d'atteindre un endroit où ils 11 en sécurité. Le gouvernement "cain a pris cette attitude dsq^s pres-'outes les notes adressées à l'Alle-le au sujet de la guerre sous-ma- ®me on le voit la possibilité de fations internationales ressort au-"Ie l'Allemagne que de la Grande-^ne. Deux questions importantes lient de l'état d'affaires actuel : la S'ère c'est la contention de la Gran-'etagne que tous les sous-marins belligérant, soit commerciaux soit Jlres, doivent être internés lors de entrée dans les eaux neutres; la fofc c'est le droit d'un sous-marin ?>re la guerre près des côtes des "[~nis à des milliers de kilomètres 1 vraie scène des opérations. ^ ajoute, et ce doute crée le plus tion aux Etats-Unis, que l'on ••jusqu'à quel point le ou les sous-, ,s ''Hemands ont transgressé les rétablies par le président Wilson au ^ £ 'a guerre sous-marine, puis-sa u C'Ue 'e sauvetage des passa-ti dépendu plutôt du hasard que de ij! ^es P'rates. Les Allemands t "lUe de leur côté prétendent que rre sous-marine près des côtes américaines est légitime, tandis que les Américains y voient une atteinte à la neutralité. Entre temps la panique s'est emparée de la bourse de New York, où les actions maritimes et industrielles ont subi une très forte baisse par suite de mises en vente considérables. La prime d'assurance est montée de 40 à 85. Jusqu'ici le nombre des navires torpillés par le U 53, d'autres disent le U 61 s'élève à six, et deux navires sont fortement en retard, dont le Kingstonian, jaugeant 6.564 tonnes. Cent quarante passagers du Stefano sont arrivés à bon port. ' Dans les Balkans les Alliés continuent à remporter des succès marquants. Sur la Struma les troupes britanniques avancent avec une grande rapidité, résultant, sans aucun doute, de la faiblesse ennemie dans cette région. Plusieurs nouveaux villages ont été occupés et les Bulgares se rejettent sur la voie ferrée de Demirhissar à Seres. De Bucarest on n'annonce aucune modification intéressante sur le front de Transylvanie, mais le communiqué officiel admet l'évacuation et l'abandon de Brasso (Kronstadt) pour épargner la ville de la destruction par l'artillerie. Les Allemands prétendent avoir battu les Roumains sur tout le front et capturé Toresvar. Dans la Dobrudja le poids de la pression russe se fait sentir et l'on peut s'attendre à des développements intéressants dans les quelques semaines qui vont suivre. Nos alliés s'établissent solidement sur les positions capturées. Sur les fronts de la Somme les Franco-Anglais se consolident également en attendant l'ordre d'un nouveau mouvement en avant. Un nouveau procès de presse Notre excellent confrèr-e M. Auguste Monet, qui depuis la chute d'Anvers collabore au Telegraaf d'Amsterdam, a été sommé devant le tribunal de cette ville pour avoir écrit dans son journal les lignes suivantes au sujet d'un certain Marten Rudelsheim : Chacun sait que le correspondant anversois du Nieuwe Courant à Anvers, en même temps " collaborateur flamand " de la Tockom^t, est un nommé Marten Rudelsheim, qui n'a jamais eu un ami à Anvers et que personne ne s'est étonné de voir muer en espion allemand immédiatement après l'occupation. L'article dans lequel a paru la phrase incriminée avait été écrit par M. Monet à la suite d'une correspondance d'Anvers du Nieuwe Courant dans laquelle on insinuait très clairement que les dames du monde à Anvers qui s'occupaient des enfants en bas âge laissaient mourir les enfants flamands afin d'exterminer la race flamande ! A la question s'il avait eu l'intention d'offenser, M. Monet répondit qu'il n'avait pas l'habitude d'offensër les gens en leur absence et qu'il avait écrit cette phrase sous le coup de l'indignation, croyant pouvoir écrire sur le compte de Rudelsheim comme il l'avait fait. Rudelsheim n'étant pas présent, son défenseur proposa d'attendre que son client eût obtenu un passeport allemand, ce qui ne pouvait pas être difficile, disait-il, du moment qu'une personne attachée au Telegraaf était incriminée. L'affaire a été remise au 7 novembre. Pour l'Université Von Bissing On écrit de Bruxelles au Nieuwe Courant : Les cours de l'Université flamande s'ouvriront le 24 octobre. Les quatre facultés seront ouvertes en principe, y compris les écoles spéciales pour ingénieurs. Le but primordial des Cours, c'est de permettre aux trois générations d'élèves sortis des athénées depuis le mois de juillet 1914, d'entamer les études supérieures, mais ceux qui ont déjà fait des études supérieures pourront également continuer et achever leurs études à Gand. Dans le but d'acheter un grand nombre d'ouvrages neufs, surtout hollandais, et de soigner l'arrivée régulière des revues, un service spécial sera établi, avec un bureau à Bruxelles et un bureau spécial rattaché à la bibliothèque de l'Université, où le professeur Willem De Vreese reste à son poste. Nos héros en Russie Six cents kilomètres derrière les lignes autrichiennes On se rappelle que dans l'avance russe qui suivit la retraite des armées ,de von Bothmer en Galicie, des autos blindées belges accompagnées par une compagnie de cyclistes belges se distinguèrent dans la prise de la ville de Zboroff, où ils pénétrèrent avant la cavalerie russe. Le communiqué officiel russe rendit un j uste hommage à la bravoure de nos héros, mais, jusqu'à présent, on ne connaissait pas encore de détails au sujet de leur fait d'armes. Le Rousskoe Slovo de Moscou vient de combler cette lacune en publiant les lignes suivantes : Ce n'est qu'aujourd'hui, dit-il, que nous avons reçu des détails circonstanciés décrivant le succès belge comme un brillant exploit dépassant tout ce qu'on pourrait imaginer. Il ressort de renseignements dignes de foi qu'un certain nombre d'autos blindées belges percèrent le front autrichien en Galicie, pénétrèrent à plus de 145 kilomètres au delà des lignes autrichiennes et effectuèrent en trombe une tournée à l'arrière des Autrichiens couvrant une distance d'environ 600 kilomètres, puis repassant de nouveau le front ennemi et retournant dans nos lignes en n'éprouvant pas la moindre perte, ni en hommes ni en matériel. L'apparition de cette colonne volante d'autos blindées jeta la panique partout ; la cavalerie autrichienne prit la fuite à sa vue ; l'infanterie lui livra le passage à son approche sans même essayer de lui barrer le chemin. Sur de nombreux points les Autrichiens commencèrent à ouvrir les routes et à élever des barrières de barbelés, mais les autos blindées belges surmontèrent ces obstacles. La colonne emportait suffisamment de pétrole pour cet exploit, mais elle ne dut pas même employer sa réserve, car les magasins de benzine et d'huile des Autrichiens lui fournirent tout ce qui lui était nécessaire.Il sera extrêmement intéressant de lire le récit détaillé de cette audacieùse équipée par un de ses braves participants. L'appel des Belges A l'heure actuelle le nombre des inscrits pour la Belgique non occupée, la France et la Grande-Bretagne s'élève à 63.000. se répartissant comme suit : Belgique 7.000 France 39.000 Grande-Bretagne 17.000 Il est à remarquer que les opérations en Grande-Bretagne ne sont, pas aussi avancées qu'en France. Le nouveau Lord-Maire Le nouveau Lord-Maire de Londres, Sir William Dunn, qui entrera en fonctions le 9 décembre prochain, est un catholique. Deux de ses prédécesseurs durant les dernières années l'ont été également, Sir Stuart Knill, Bart, et son fils Sir John Knill, Bart. Sir William Dunn est un grand ami de la Belgique et a fait tout en son pouvoir pour aider nos réfugiés. Lorsque le Comité d'assistance aux prisonniers de guerre a été formé, il a non seulement accepté d'en devenir le trésorier avec Mgr Carton de Wiart, mais a généreusement placé un superbe local à la disposition du comité. Malgré les nombreuses occupations qui lui incombent dans sa nouvelle charge, Sir William a promis de continuer à s'occuper de l'avenir de nos prisonniers. Les évêques français en Irlande Dans les milieux religieux, on attache un grand intérêt à la visite de Mgr Touchet évêque d'Orléans, de Mgr Lenfant, évê-que de Digne et de Mgr Baudrillart, recteur de l'Institut catholique de Paris, en Irlande. Ils auront l'occasion d'y rencontrer plusieurs de leurs confrères dans l'épiscopatet de s'assurer d,% la sympathie du peuple irlandais.Le patriotisme des Belges à Pétrograde La colonie belge de Pétrograde, par l'intermédiaire du cercle " Roi Albert vient de faire parvenir à M. Cooreman, ministre d'Etat de Belgique, une somme de 5,000 fr. destinée aux prisonniers de guerre et une autre de 3,000 fr. pour l'Œuvre des soldats belges au front. Ces beaux dons si fréquents attestent la vivacité du sentiment patriotique des Belges établis à l'étranger. LES "FRANCS-TIREURS" BELGES ET LES CATHOLIQUES ALLEMANDS MGR HEYLEN ET L'ABBE ROSENBERG On se rappelle qu'au début de cette année S. G. Mgr Heylen, évêque de Namur, dans une lettre énergique, protesta vivement contre les imputations calomnieuses émises à l'adresse de la population belge, et spécialement de celle du diocèse de Namur, par l'abbé Rosenberg, professeur de religion au Collège royal de Paderborn (Allemagne). Cette lettre a donné lieu, par Ventremise de l'évêque de Paderborn et du général von Bissing, à un essai de réfutation dudit Rosenberg et à une nouvelle lettre, encore plus catégorique que la première, de Mgr Heylen.Noiis avons réussi à nous procurer ces documents que nous allons publier. Nous imprimons aujourd'hui la lettre d'envoi de l'évêque de Paderborn et le factum de Rosenberg. Nous reproduirons demain l'énergique réponse de Mgr Heylen. Lettre d'envoi de l'évêque de Paderborn à Mgr Heylen Paderborn, le 13 mars 1916. Vptre Grandeur, m'a envoyé de Mâyence, au commencement de cette année, une lettre datée du 1er décembre 1915, lettre dirigée contre M. Rosenberg, professeur de religion au collège royal de cette ville. Sur mon conseil, en considération de vos graves reproches, ce dernier a de nouveau exposé son attitude vis-à-vis des soi-disant atrocités belges. Je vous prie de vouloir prendre connaissance de cet exposé qui se trouve en annexe. Dans la charité du Christ, de Votre Grandeur le très dévoué CHARLES-JOSEPH, Evêque de Paderborn. Déclaration du général Von Bissing Suivant l'ordre donné par M. le gouverneur général, colonel en chef, baron von Bissing, ce pli est à remettre fermé à Mgr l'évêque de Namur. (s.) R... Capitaine de cavalerie et adjudant. Réponse de l'abbé Rosenberg A Sa Grandeur Monseigneur l'évêque Heylen, Namur. MON ATTITUDE VIS-A-VIS DES SOI-DISANT ATROCITES BELGES Déjà dans mon ouvrage : La Guerre allemande et le Catholicisme et en dernier lieu dans ma réponse au second pamphlet français, publié dans le numéro de février 1916 de Théologie et Foi, j'ai déclaré mes vues de principe sur cette matière. Relativement aux accusations dirigées contre moi par l'évêque de Namur dans sa lettre datée du 1er décembre 1915, il me reste encore à faire les déclarations complémentaires ci-dessous : L'accusation de Mgr l'évêque me reproche: 1. Que j'expose comme véridiques des faits dont l'inexactitude est évidente; 2. Que j'établis des affirmations qui blessent le sens catholique; on édifie ce reproche sur les données suivantes ; a) Rosenberg affirme que les mesures sévères des troupes allemandes en Belgique ont ,été la réponse à une guerre de francs-tireurs menée dans de larges proportions. Mgr l'évêque y oppose qu'il n'a été formé, ni par le gouvernement belge, ni par un fonctionnaire belge, des corps de francs-tireurs et qu'il n'existe même pas des cas isolés de civils ayant tiré ,sur les soldats allemands. Tous les évêques belges déclarent que l'assertion sur l'existence des prétendus francs-tireurs est une légende (p. 1 et 2). A cela je réponds que je n'ai dit nulle part que des groupes de francs-tireurs belges aient été organisés par le gouvernement belge ou par des fonctionnaires belges. Cette accusation, par conséquent, est annihilée dès le principe. Mais lorsqu'on dit ne pas même connaître des cas isolés où la population civile ait tiré sur les troupes allemandes, je dois attirer l'attention sur les points suivants : Ii La proclamation du gouvernement belge datée du 5 août 1914 met en garde .contre la forme défendue et donne des instructions sur la forme permise de la guerre populaire. Les commissaires d'arrondissement y font suivre quelques avis. Dans ceux du commissaire d'arrondissement de Bruxelles des s et 6 août se trouvent ces passages : " Tous les Belges se lèvent " et "Armez les hommes de votre mieux et pour autant que vous le jugez nécessaire, munissez-les d'armes ouvertes." (La Guerre allemande, etc., Langenhuysen, Amsterdam, pages 69-70). Les derniers mots s'adressent à la garde civique non active, dont les fonctions sont déclarées être suivant le même avis : La conservation de l'indépendance nationale et l'intégrité du territoire parallèlement avec la surveillance du maintien de l'ordre et des lois ". Il est de toute évidence que de tels avis pouvaient facilement; être mal in-terprétés.2. Des médecins affirment sous serment que dans les lazarets des frontières belges ils ont traité des soldats allemands qui avaient des blessures provenant des plombs de chasse reçus en Belgique (Graszhoff, Belgiens Schuld, Berlin, Reuner, p. 60). On ne peut cependant pas admettre que les soldats belges aient fait usage des plombs de chasse. 3. Il existe des milliers d'attestations assermentées par les troupes allemandes,qui racontent les attaques des francs-tireurs (Voir les extraits de l'édition française de mon ouvrage, p. 72.) Peut-on admettre qu'elles soient toutes inventées? 4. Après la fusillade de Dolhain, J. De-fosses, en remplacement du bourgmestre, publie un appel où se trouvent ces mots : Les actes abominables qui ont été commis cette nuit ne sont pas dignes de notre population. Ils révoltent toute conscience droite, car c'est une trahison de la part des civils de tirer sur les militaires ". (Graszhoff, A. a. C., p. 54). 5. La presse belge, dans les premiers jours de la guerre, donne beaucoup de détails sur la guerre des francs-tireurs qui a été menée dans diverses localités. Voir : Het Handelsblad van Antwerpen, n. 187 du 6 août 1914; De Nieuwe Gazet, n. 5072 du 8 août 1914; Het Handelsblad, n. 190; La Presse, Anvers, n. 217; Le Nouveau Précurseur, Anvers, n. 223; Le Matin, Anvers, n. 225; Burgerwelzijn, Bruges, n. 95; La Métropole, Anvers, n. 218 et d'autres encore (comparez : Des Frank-tireurkrieg in Belgien Gestiindnissc der Belgischen Presse. Deutsche Verlangsanstalt, Stuttgart u. Berlin). Est-il possible que tous ces communiqués soient inventés? b) Rosenberg attaque le clergé belge. Les deux preuves à l'appui des accusations ne sont pas valables (p. 6 de la Lettre). En discutant la culpabilité du clergé belge, je m'exprime par ces mots imprimés en italique : "Il est impossible de formuler encore pour le moment un jugement définitif à cet égard (Edition française, p. 65). Telle est encore mon opinion aujourd'hui. Les accusations contre le clergé belge sont édifiées sur un matériel unilatéral ; mais sa défense elle aussi s'appuie sur un matériel unilatéral. Je ne sais si les deux exemples que j'ai choisis parmi un grand nombre de l'espèce se' prouveront véridiques en tout point dans une enquête contradictoire éventuelle. Mais parce que, en se basant sur la déposition unilatérale de témoins toute culpabilité du clergé belge a été niée, j'étais dans mon droit d'y opposer d'autres dépositions de témoins, tout en abandonnant le jugement définitif à une enquête contradictoire ultérieure. Pour le reste je suis d'avis qu'il est osé d'établir l'affirmation que, dans la première période de surexcitation produite par la guerre, le clergé belge n'ait pris part en aucune façon à la guerre des francs-tireurs. Dans ces dernières semaines, des ecclésiastiques n'ont-ils pas avoué devant les tribunaux militaires qu'ils se sont efforcés de faire passer, du territoire occupé par le vainqueur, des jeunes gens belges destinés à l'armée belge. c) Rosenberg dégage l'armée allemande de tout acte repréhensible (L'application d'une morale semblable a occasionné tant de victimes et de ruines, pages 9 et 10 de la Lettre). Les raisons que j'ai alléguées doivent prouver que ce serait folie que de vouloir contester que des actes repréhensibles se commettent durant la guerre. Ceci n'a absolument rien de commun avec la morale. Je fais observer expressément que de tels actes ne doivent pas être justifiés, mais que nous sommes les premiers à les regretter. Cependant les méfaits qui s'expliquent sont également désignés comme " condamnables et repréhensibles " et leur défense est explicitement exclue. (Traduction française de mon document, p. 56-57). Pour moi, I appréciation des actes humains se juge d'après la morale de l'Eglise catholique. L'évêque de Namur et moi nous sommes d accord sur ce point ; la seule différence dans l'appréciation des soi-disant atrocités belges consiste en ce que Mgr l'Evêque considère comme prouvées les abominations imputées aux troupes allemandes, tandis que je suis d'avis qu'elles ne sont pas prouvées d'une manière irrécusable. De plus, il y a cetet différence que Mgr l'Evêque proclame l'innocence complète du clergé belge tandis que je tiens pour certain qu'un jugement concluant est encore impossible aujourd'hui. Paderborn, le 20 février 1916. Professeur A.J. ROSENBERG.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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