La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 01 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6m3319t075/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23me ANNÉE. MERCREDI 1 MARS 1916, LA GRANDE GUERRE. ■ COUP CONTRE VERDUN N'A PAS ■ REUSSI—LEGER RECUL FRANÇAIS 1 EN WCEVRE.—LA VILLE EST BOM- BARDEE.-PERTES ENORMES DES ALLEMANDS—LA DERNIERE OFFENSIVE? — L'ATTAQUE CONCERTEE DES ALLIES.—EVACUATION DE TREBIZONDE ?—PERTE DE " LA PROVENCE."—ONZE CENTS VICTIMES ?-SUCCES BRITANNIQUE EN EGYPTE. I jj situation à Verdun est parfaitement dé Rùiipar Ie communiqué français transmis pai ■jasiation de la tour Eiffel liier après-midi:— ■ "le coup écrasant porté par les Allemands Bcontfe Verdun n'a pas réussi. Au nord-est dt ■la vile les troupes allemandes sont restée: ■stalionnaires pendant ces trois derniers jours ■ et sont incapables d'avancer. La nuit der Bnière (de lundi à mardi) dans la région di ■ Pouaumont plusieurs attaques qui ont dégé ■iiére en combats corps-à-corps ont été effec ■tuées par les Allemands. Ils ont été partou ■repoussés par nos troupes. [ "Depuishier, l'armée allemande paraît ten ■ter une diversion à l'est de Verdun, en Wcevre ■Hier, après une intense préparation d'artille ■rie, les Allemands se portèrent à l'assaut dv ■village de Manheulles, où ils purent pénétre] ■et que, pendant un instant, ils laissèrent dër ■ hère eux. Une contre-attaque immédiate ra ■mena les Français à l'extrémité ouest du vil I "Sur le front occidental de Lorraine, dans ■la région de Badonviller, l'ennemi pénétra ■dans quatre petites portions de tranchées ■avancées, d'où il fut immédiatement expulsé.' I Les Allemands sont donc arrêtés presque ■partout, et ne paraissent poursuivre leurs at Baques qu'en Wœvre, où leurs chances d'at-■teindre la première ligne des défences exté Bieures de la place sont encore plus faibles que ■du salient nord-est. Même en Champagne ■sur la route de Somme-Py, ils n'ont, pas pu ■pousser plus loin que la ferme de Navarin ■La situation à Douaumont semble rester sta-Htionnaire.I On s'est peut-être demandé pourquoi le: ■Français ont volontairement reculé en Wœ. ■yre. Un coup d'oeil sur la carte montrera que Ht la suite de l'avance allemande sur le front ■nord, les positions que nos alliés occupaient ■dans la plaine à l'est de la ville pouvaient être ■enfilées par l'artillerie allemande et détruites ■sai^ risque pour eux. D'où la nécessité poui ■les Français de rectifier tout leur front et de ■se retirer partout, sauf au sud. sur les pentes Bes collines qui entourent Verdun. Quant aus positions situées à l'ouest de la Meuse, elles Hont naturellement défendues par le fleuve en Bue. et leur caractère formidable est démontré Bar le fait que les Allemands n'ont pas mêm« Bayé une diversion de ce côté. ■ Une des conséquences de l'avance allemande ■ nord de la position fortifiée, c'est le bom-■wdement par l'artillerie lourde allemande de ■verdun-viile, signalé paT les correspondants Hde journaux anglais. Le communiqué Iran-■pis ne le signale pas sans doute parce que ■cette opération n'a aucune importance mili-■tare, la population civile ayant évacué la cité. ■Cela n'empêchera sans doute par les Alle-■jiands de la poursuivre avec le même système ■je " Schrecklichkeit " avec lequel ils ont dé-B" „■ sans aucune nécessité, Reims, Soissons B'Ypres. Et puis. Verdun renferme une ca> ■hedrale, et un tel "objectif" exerce toujours ■ta le sait, sur les artilleurs allemands qui ont ■«Heineet Nietzsche, un .irrésistible attrait! ■ !• essentiel, c'est que la position fortifiée de ■wdun leur reste défendue et que leur offen-B&'e ne leur rapporte que cinquante mille ■adavres. Cette offensive était logique. Elle B;* arrivée au moment où elle devait logique-■jient être entreprise et elle exercera sans doute ■wis une certaine mesure l'effet attendu par le ■"ad état-major de Berlin sur le moral du BuJ>'e allemand, déprimé par la longueur de îuerre, ie blocus et ses conséquences. Elle •"rra peut-être retarder de quelques semaines ■«îensive franco-anglaise. Mais elle ne mo-pas ^ssue finale de la guerre qui sera Kw? 4 ■ au momen-t opportun, par l'attaque ■^certee de tous les Alliés. Le caractère ■™>te des ressources de l'Allemagne en B, me! egt déjà indiqué par son abandon de orientaux, et notamment de celui tre 1 Egypte, par son impuissance à pallier B tcouP comme celui d'Erzeroum, par son im-B'ence de s6 débarrasser de la perpétuelle Km * Salonique. L'attaque contre Ver-B est peut-être la dernière tentative de for-■ure fi iemen'; Pne décision avant la déconfi-■n«i v Mais *es Alliés n€ l'entendent pas Bum» j. guerre, ïa vraie guerre, la Buanri ]1°"e?sive. doit encore commencer. Et Bui n 6 ,v'€ndra, on verra certes des choses BrlJ.°UiS ^compenseront au centuple de nos ■ sfn t res d'attente et d'espoir! M fr,ont, russe, calme plat. En Arménie, Ben iv s Tur°s continue. Ceux-ci éva-B'oirV cL:t"011' Trebizonde et la côte de la mer K'^nonce officiellement la perte du croi-B» Mérîù re . ran<5u,s •" La Provence," coulé Kno» ' frranee centrale dans des circoD-B>;x-hi,it ^ ®ont Pas encore bien préaisées. ■o,t on c®flts hommes se trouvaient à bord. Biové- ,! j,?m 861,1 «ents seulement ont été «n debair<îués à MaIte et à Milo. Si, •wiouo 1 S? - ,Ie supposer, l'ancien transat-■ne e JraPPé par une torpille ou par ■nsucof.» !eme1.par un sous-marin, c'«st là m voîilni/j"1" . ennemi dont il serait puéril ■«on npiu diminuer l'importance. Tout ce nrUa" esPerer, c'est que des mesures se-Maitles în'-?011!1" 6vitor ia répétition de sern-Bî«s tr K B:ed'E^8 aTa;b?s sur la frontière occiden-■"e d'FnS ?té battues et dispersées. Le B«irnandaitr ]e dictateur turc, qui les aait, a ete t\jé. Bl4'' de'^a ^ °^er^ €n son honneur par le ^Iesse> le lord-maire de Londres ■W1 qv? ""i6 fois dans ma vie avec le ^,la Mansion House, en 1907. BfWr <ju 'lon> [empéreur me mit un cordon B? faire ailt U'. voudrais bien pouvoir lui Berbi«afoxtn'' prierais Ie,s dames de NOS CANAUX. les allemands avaient l'œil. M. Teugels-Devos raconte dans 1' " Echo 1 Belge " les faits suivants, qui sont pour le moins curieux :— A l'époque qui précéda les années terribles, quelques-uns d'entre nous, collectionnant les arguments favorables au développement des canaux, prétendirent que ceux-ci, en temps de guerre, transporteraient au besoin des approvisionnements de toute nature évacueraient des blessés de la zone de combat et que [ certains permettraient la circulation de canots armés. Une personnalité de l'état-major belge nous objecta que ces voies, embranchées ' à un réseau cle pénétration étranger, éten-! draient la viabilité militaire d'un envahisseur > éventuel. Cette remarque judicieuse nous fit réfléchir, ■ parce qu'elle coïncidait avec des démarches ! pressantes et répétées qui nous parvenaient ■ d'Aix-la-Chapelle, de Créfeld et de Neuss. Des • plans, des projets de raccordement du Rhin à : l'Escaut nous arrivaient nombreux, avec propositions d'entrevues pour examens. Députés, ■ Chambres de commerce et édilités rivalisaient . d'insistance pour assurer aux Belges que toutes • les autorités, à commencer par le gouvernement, réservaient leurs concours financiers à 1 l'idée m-'se en avant. Du côté allemand la • dépense n'était pas un obstacle. L'Etat prus- • sien avait déjà organisé à Aix-la-Chapelle un ■ bureau technique pour l'étude des tracés. Le ■ ministre des travaux publics faisait inviter les ; délégués des Chambres de commerce de Bruxelles et d'Anvers à venir conférer avec ; lui à Berlin. On se réunit à Anvers, puis à Bruxelles pour discuter les plans élaborés des , deux côtés de la frontière. Au cours d'audi-\ ences accordées gracieusement jiar M. le ministre Helleputte, les pourparlers se poursuivirent. Bref, l'affaire était menée rondement Un incident suggestif marqua la fin des entrevues. C'était le 21 juillet 1914; M. Helleputte, après une réception où il s'était montré très au courant du problème, invita courtoisement MM. le bourgmetre de Créfeld, les membres du Bureau de la Chambre de commerce de cette ville, ainsi que d'autres personnalités allemandes à voir défiler du balcon du ministère l'armée que le Roi allait passer en revue \ à l'occasion des fêtes nationales. Nous nous souviendrons longtemps des remarques élo-gieuses des ces Messieurs au sujet de la prestance, de la tenue des troupes et des progrès réalisés. Les chiens attelés aux mitrailleuses les intéressèrent beaucoup, et, le chronomètre en mains, ils calculèrent la rapidité de la marche. Ces civils étaient aussi experts en matières militaires que compétents en questions économiques. IMPRESSIONS D'UN SOCIALISTE. M. Ernoe Garami, socialiste hongrois de marque, rédacteur en chef du "Nepszava," vient d'effectuer un court voyage en Allemagne et en Hollande, et voici les impressions qu'il rapporte:— " Berlin a un tout autre aspect qu'avant la guerre, et., comparé à Budapest, il a l'air d'une ville morte. Le mouvement dans les rues est Téduit de moitié. Pour donner du travail aux chômeurs, l'Etat et la ville font exécuter de grands travaux publics, notamment des chemins de fer souterrains et la reconstruction des grandes gares. La police empêche les soldats estropiés de se montrer dans les rues. La vente des journaux ennemis est permise. Dans les cafés, les journaux français, anglais, et italiens sont mis à la disposition du public qui se les arrache. " M. Garami raconte qu'au café Bauer il a dû attendre trois heures et donner trois pourboires pouT lire le ' Morning Post.' Encore, à peine î'avait-il en mains qu'il lui fallut le céder à deux personnes qui le réclamaient. Il paraît que, pour lire le ' Matin,' il faut attendre généralement quatre heures. Les Allemands lisent ces journaux ennemis et les comparent avec leurs communiqués." En Hollande, M. Garami n'a rencontré personne qui ne crût à la victoire finale de l'Entente, et il a remarqué à l'égard de l'Allemagne une hostilité générale qui l'a surpris et qu'il attribue à l'impression causée par les atrocités commises en Belsriaue. nos aviateurs. Une dépêche annonçait il y a quelques jours que l'aviateur belge Michaux * avait fait à Etampes une chute mortelle en essayant un nouvel appareil. Notre corps d'aviation a perdu là un brave et un grand patriote. Lorsque la guerre éclata, Henri Michaux était en Amérique. Immédiatement il abandonna .ses affaires, prit le premier bateau oui partait pour Anvers, sa ville natale, et, sitôt débarqué, s'enrôla dans le corps d'aviation. Il avait alors vingt-trois ans et demi. Après la guerre, l'aviation militaire aura sa page dans les fastes de notre armée. Les Crombez, les d'Hospel, les Olieslaegers, les Tyck, les Wahis, les De Roy, etc., et nombre d'autres trouveront leurs noms inscrits dans un tableau d'honneur. Michaux fit partie de leur phalange et participa à leurs raids. A plusieurs reprises il s'y distingua. C'est ce que le sous-licutenant aviateur Bri-faut a tenu a constater en écrivant au frère uu défunt, John Michaux, le peintre anversois, le chantre de l'Escaut. Lettre ayant la valeur d'un hommage ému, rendu à l'un de nos héros, à l'un de ces hardis conquérants de l'air dont nous avons droit de tirer quelque fierté. — On annonce la mort au front de la bijouterie de guerre française. Bon nombre d'ou-vrieTs d'art s'étant blessés en ciselant des éclats d'obus, durent être évacués. C'est en raison de ces circonstances que cette industrie a été, de par l'autorité militaire, frappée d'interdit. LA VIE A ANVERS. la question des pommes de terre. (Correspondance de la Métropole. ) Anvers, 15 février (par courrier).—La grosse question du jour, c'est éelle des pommes de terre. Il n'y en a plus. Ni les gros marchands, ni les détaillants en possèdent encore et à l'exception des familles aisées qui ont eu la prévoyance—et les moyens—d'en faire une bomne provision l'automne dernier, tout le monde en est. dépourvu. D'autre part, il paraît bien certain que, cette fois, les paysans ne sont pas en cause, et qu'ils ne possèdent plus que la quantité strictement nécessaire pour subvenir à leurs propres besoins. Cette pénurie du tubercule populaire qui, plus peut-être que le pain, est la base de notre alimentation, crée une véritable famine. On ne se fait pas idée de la privation véritaible qu'entraîne le fait de rester huit ou quinze jours sans avoir à se mettre sous va dent une vulgaire " patate." On a beau dire qu'on peut la remplacer par un supplément de pain, or par d'autres légumes féculents comme les pois chiches et les fèves, il faut avoir passé par là pour savoir ce que représente dans notre vie l'humble légume " inventé " par Parmentier. Les restaurants,, dont la plupart possèdent des provisions, ont fait d'excellentes affaires ces jours derniers. Plus d'un bon bourgeois a délaissé son intérieur pour se payer le régal d'un simple " bifsteak et f: des." Quant à la classe populaire, la perturbation qu'y cree le manque de pommes de terre est illustrée par les véritables bagarres qui se sont produites' devant l'unique dépôt du Comité d'alimentation—celui de Ja rue des Chevaliers —où l'on distribue des tubercules. Dès que les détaillants ont été dans l'impossibilité de satisfaire aux demandes habituelles, ce dépôt a été littéralement pris d'assaut. Il s'ouvrait chaque matin à 9 heures. Or, cette semaine, on a vu des gens commencer à faire queue devant sa porte à partir de minuit! Et c'était vraiment un triste spectacle que celui de cette foule d'ouvriers sans travail, de femmes mal vêtues, accompagnées le plus souvent de plusieurs enfamts, battant le pavé pendant tout une nuit pour obtenir—ou ne pas obtenir —un kilo de patates. Aux premières lueurs du jour il y a déjà cinq cents personnes, à huit heures deux mille, et pour qui connaît le caractère peu discipliné de notre population, prompte à réjeter toute la responsabilité de ses malheurs sur les " autorités," on devine si la police a eu fort à faire. De véritables bagarres ont eu lieu rue des Chevaliers, et c'est miracle qu'elles n'aient pas dégénéré en scènes plus graves. Il est difficile de savoir à quoi il faut attribuer exactement cette pénurie de pommes de terre, car ces "officiels" sont muets comme des carpes sur ce point, alors que, pourtant, une explication plausible rassurerait la population. Au printemps dernier, tout était "aux patates." Chacun voulait avoir son coin de terre pour en planter. De nombreux terrains vagues furent mis en friche. L'administration communale encouragea par tous les moyens ce mouvement et de nombreuses distributions de tubercules de plantation eurent lieu. D'autre part, la récolte_ fut bonne. Où est-elle passée? La consommation a-t-elle augmenté dans des proportions supérieures à l'accroissement de la production? C'est difficile à croire. Ce qui est plus probable, c'est que les petits producteurs et les cultivateurs d'occasion n'ont pas conservé, ou pu conserver par devers eux leur récolte, qui leur aurait permis de passer l'hiver sans encombre, mais qu'ils l'ont vendue à bas prix (pour avoir un peu d'argent liquide) à des marchands travaillant pour le compte de l'Allemagne, où les pommes de terre belges ont sans doute servi à l'alimentation.du bétail. Il serait extrêmement intéressant, à ce point de vue, de connaître le nombre de wagons (relevé par les Belges) chargés de pommes de terre, ou d'allèges. qui ont quitté Anvefs à destination de l'Allemagne pendant le dernier trimestre de 1915. Je vous ai écrit au moment où la "patato-manie," officiellement encouragée par les Allemands, fa:sait rage, que ceux-ci avaient probablement imaginé ce coup à leur avantage. Ils n'ont pas saisi la récolte, il est vrai, mais ils l'ont achetée pour la plus grande part à vil prix, en spéculant sur la misère générale et sur l'ignorance et le manque de prévoyance de la population. En fait, l'effort fait i'an dernier ne pouvait être avantageux pour nous que s'il s'était fait sous la surveillance directe de la Commission, intercommunale, qui aurait dû réquisitionner elle-même la récolte à un prix moyen et la distribuer pendant l'hiver au prix d'achat. La commission ne l'a pas fait. Peut-être en a-t-elle été empêchée par les Allemands eux-mêmes? Je veux le croire, et ou le saura sans doute plus tard, car en ce moment, tout le monde est muselé. S'il en était autrement, on peut espérer que la leçon ne sera pas perdue et que, faut" de pouvoir réquisitionner la Récolte, on n'encouragera plus les ouvriers à planter des patates... pour le roi de Prusse. Avoir faim pour avoir faim, il vaut mieux avoir l'estômac vide sans le remords d'avoir nourri l'ennemi... Ce qui est mieux, c'est que personne ne se fait ici ce raisonnement. Le sentiment populaire a,ttribue exclusivement la pénure de pommés de terre aux. . Hollandais! S'il fallait en croire les bruits qui courent, le gouvernement de La Haye défendrait l'exportation des pommes de terre vers la Belgique dans le seul dessein de nous ernb...nuyer, alors que des stocks immenses de tubercules pourriraient (sic) de l'autre côté du Moerdijk ; de même, il contrecarrerait de toutes les manières la ravitaillement d'Anvers, retiendrait à Fles-singue des navires chargés de r'z, ferait monter artificiellement le cours du change (actuellement on paie le florin de 2 frs. 09 à 3 frs. 70 en billets de la Société Générale), bref, nous exploiterait de toute cette façon. Une véritable campagne est menée actuellement ici contre la Holllande et elle n'est pas seulement entreprise par la dissémination de bruits qui volent de bouche en bouche, mais par l'apposition sur les murs de la ville d'étiquettes in- I jurieuses pour nos voisins du nord. Je ne suis 1 naturellement pas en mesure de vérifier la LA NEUTRALITE DE LA BELGIQUE appreciation hollandaise Le " Nederlander," l'organe hollandais chré tien-historique, publie une appréciation sur 1: neutralité de la Belgique qu'il est intéressan de reproduire parce que cet organe n'est pa; suspect de sympathies pro-alliées—au con traire. Si, écrit le " Nederlander," après l'invasioi de la Belgique par l'Allemagne, des docu ments avaient été découverts, dont il aurai résulté que la Belgique se serait montrée l'ad versaire de l'Allemagne, sans que ce demie pays aurait violé la neutralité de la Belgique nous pourrions justifier, au point de vue di droit des gens, cette invasion, bien que cer tains aient dit qu'alors également cette inva sion eût été une injustice, parce que ces docu ments n'étaient pas connus par l'aggresseur au moment de l'invasion. Nous pourrion même excuser cette invasion sans la défendre si les diplomates allemands résidant en Bel gique avaient renseigné erronément leur gou vernement, au sujet d'agissements du gou vernement belge, comme, dit-on, les diplo mates allemands résidant en Russie, l'ont fai à propos de la mobilisation russe. Le gou vernement allemand aurait pu être trompé Mais c'est le contraire qui s'est produit. Oi n'a pas découvert de faits qui démontreraien que le .gouvernement belge aurait participé : la guerre mondiale, même si la neutralit belge n'avait pas été violée, ou que ce mêmi gouvernement aurait laissé passer des armée étrangères par la Belgique. Et dans le do maine du droit des gens, on ne peut teni compte que du gouvernement de la Belgique-monarchie constitutionnelle—et nullemen d'un "état d'esprit" quelconque, existant ei Belgique, ou d'une " sympathie " manifesté' dans le peuple. Il n'y a pas eu davantage de renseignement erronés fournis par les diplomates allemand résidant en Belgique, du moins, à notre con naissance. Et les diplomates belges à Berlii se mettaient, à en juger d'après leur corres pondance, plutôt du côté de l'Allemagne qui du côté de l'Entente. Dans de telles conditions, une suppositioi de la part des Allemands, relativement à l'hos tilité de la Belgique à leur égard, ne reposai sur aucun fondement, et l'Allemagne ne pou vait donc invoquer pareille hostilité. L'Allemagne n'a du reste pas invoqué l'hos tilité de la Belgique avant qu'elle se fût aper çue de ce que le monde entier désapprouvai sévèrement son mépris ouvert et catégoriqu< du droit. Son motif était, comme elle l'a di reste déclaré elle-même au début, la seul< nécessité militaire, non point pour se défen dre, mais pour attaquer. (r N A nos abonnés. EUX de nos abonnés qui ne nous ont pas fait parvenir leurs 3sh. sont instamment priés de nous adresser cette somme. nouvelles du pays. Un consortium de banquiers bruxellois et anversois avancera à la ville d'Anvers une .somme de 22,500,000 francs, nécessaire à assurer, à l'avenir, la marche régulière des services municipaux, le paiement des intérêts et de l'amortissement des anciens emprunts, et ls liquidation, à leurs échéances, dès emprunts l court terme, de même que l'apurement du compte-courant que la Société Générale de Bel gique a ouvert à la Ville d'Anvers. Le conseil communal a approuvé le projet déposé par le collège. Le contrat a été con. clu sur les bases suivantes:— " L'emprunt se fera sur bons de caisse df 1000 francs chacun, datés du 1er janvier 191C et échéant ad 31 décembre 1917, donnant ur intérêt annuel de 5 p. c. payable par semestre échu; les bons seront pris au pair, augmenté de la fraction d'intérêts courue depuis le lei janvier 1916 jusqu'au jour de leur remise aus banquiers." * * * La farine se paie l.GD franc le kilo, le pain "haif en half" 42 centimes, le fromage 4 francs le kilo, le pétrole 2.75 le litre, la graisse 6 francs le kilo. La viande est trop chère poui qu'on en achète et il n'y a presque pas moyen d'obtenir des pommes de terre. Tout est très cher et la qualité des vivres est inférieure, à cause des falsifications. véracité de ces assertions, mais je vous assure qu'elles font ici un déplorable effet et créent une véritable hostilité anti-hollandaise. Je ne serais pas étonné du tout, cependant, que cette campagne ait été incitée par les Allemands qui connaissent à fond l'art de répandre le3 bruits, dans le seul but de détourner l'attention de la véritable cause de la pénurie des vivres, à savoir les réquisitions allemandes, directes ou indirectes. Elle paraît provenir de la même officine que celle où on lance les accusations contre l'Angleterre, coupable d'empêcher le relèvement de l'industrie belge par son interdit sur les exportations. L'administration communale d'Anvers est forcée de se taire, mais le gouvernement des Pays-Bas pourrait peut-être, sans sortir de ^.a neutralité, donner à ce sujet des explications officielles ou officieuses qui seraient connues ici par la presse hollandaise tolérée, dont les correspondants ne peuvent, pour des motifs évidents, toucher cette question, et qui mettraient fin aux manœuvres de l'ennemi. LE TYPHUS SUR L'YSER. : comment on l'a combattu. M. le Dr Rulot, inspecteur chef du service de 1 santé et d'hygiène du ministère de l'intérieur t de Belgique, publie dans " l'Office interna-5 tional d'hygiène publique," une note intéres-" santé sur la lutte contre l'épidémie de fièvre typhoïde survenue, il y a quelques mois, dans î la Tégion de l'Yzer. Dans cette région, qui fait partie de la t Basse-Belgique, les puits sont, en général, mal - construits, mal protégés contre les infiltrations. r La nappe aquifère superficielle y est, pour ' ainsi dire, polluée dans sa presque totalité. 1 II en résulte qu'en temps de paix, la fièvre typhoïde y règne à l'état endémique. ! Lors de la bataille de l'Yser, la densité de , la population s'était accrue dans des propor-5 tions considérables. Beintôt l'endémie se » transforma en épidémie dans la population ' civile. C'était une grave menace pour la santé des troupes. Il importait d'intervenir sans retard." Le 13 février 1915, un arrêté-loi rendit obligatoire la déclaration des maladies contagieuses par le médecin traitant, simultané-' ment au bourgmestre de la commune et à ' l'inspectuer du service de santé et de l'hygiène, chef de service.. ) Une disposition ministérielle prescrivit J l'isolement des malades dans un hôpital, lors-' que cet isolement ne pouvait se faire sans 3 danger pour la troupe et la population civile, ce qui était presque toujours le cas. Le ser-r vice de santé belge dut donc créér, organiser • et subsidier des hôpitaux pour contagieux à ^ Ypros, Poperinghe et Coxyde. L'armée 1 anglaise mit à la disposition des malades belges, l'hôpital militaire de Malassise, près de Saint-Omer. D'autre part, on organisa un hôpital pour convalescents, porteurs de germes dans l'abbaye de la Chartreuse de Neuville-Sous-Mon-treuil-sur-Mer. Un laboratoire y fut installé. Tout un service de désinfection fut créé et des équipes de désinfecteurs furent éduquées et transportées à pied d'oeuvre avec leurs i appareils dans des camions automobiles. L'information, l'isolement, la désinfection t forment la base de la lutte contre les affections - contagieuses; mais contre la fièvre typhoïde, on possède un moyen dont l'efficacité est re- - connue : la vaccination antityphique. Le Grand - Quartier Général belge décréta donc celle-ci t comme obligatoire dans le zone des armées. > Soixante mille personnes furent ainsi vac-i cinées. i Les enquêtes faites à domicile par le ser-. vice de santé, en suite de ces dispositions, firent constater la présence de porteurs de germes dans des fermes, ce qui obligea les autorités militaires à défendre la vente du lait cru. Enfin, les analyses de bière faites au laboratoire de bactériologie et de chimie, installé à Coxyde, démontrèrent l'existence de colibacilles dans certaines bières. Le Dr Rulot explique ainsi ce fait. La consommation de bière fut très grande en 1915, par suite de la présence de nombreuses troupes et des fortes chalt^rs de l'été; pour pouvoir satisfaire toutes lts exigences, certains brasseurs imprudents moui'lèrent leur bière à l'aide d'eau non potable. L'iAutorité belge n'hésita pas: elle ordonna la fermeture de plusieurs brasseries. Le problème de l'eau potable, l'un des plus difficiles à résoudre en cette contrée marécageuse, retint spécialement l'attention du service d'hygiène. En ce moment, la Société nationale des Eaux de Belgique s'efforce de doter toutes les localités de la région de l'Yser d'eau de boisson, microbiologiquement pure. Détail intéressant: les mesures prises par le service de santé et rendues obligatoires— déclaration des cas de maladies coîii'jBi'usea^, isolement des malades dans des hôpitaux spéciaux, désinfection, vaccination antityphique —n'ont pas suscité de conflits entre les au-1 torités sanitaires et la population civile. 1 Celle-ci, dans l'ensemble, comprit la nécessité de ces mesures parfois désagréables et s'y ' prêta de bon gré. Les résultats de cette campagne, entreprise ' contre une épidémie de fièvre typhoïde, qui aurait pu devenir meurtrière, ont été probants. ' Dans les premiers mois de 1915, il entrait journellement des les hôpitaux belges dix à quinze typhiques. Actuellement, il en arrive encore un ou deux par semaine. I Cela donne une idée réconfortante de la bonne organisation du service de santé de • l'armée belge, ainsi que de la science, de l'intelligence et du dévoûment de ceux qui coopé- • rent à son fonctionnement. Il est à espérer, ajouterons-nous, que cette leçon ne sera pas perdue et que Lorsque la paix sera revenue, plusieurs des mesures qui ont si rapidement arrêté l'epidémie de typhoïde de 1915 pourront être appliquées en Belgique libre, avec la même vigueur scientifique et...le même succès! UN CONSEIL DES MINISTRES. Un conseil des ministres a été tenu jeudi à Sainte-Adresse, sous la présidence du baron de Broqueville, ministre de la guerre et chef du Cabinet. Il a été décidé que la classe de 1917 serait appelée incessamment sous les drapeaux, en vue de son instruction militaire. Ùn arrêté-loi paraîtra bientôt dans ce sens. Le Conseil .a entendu une communication du baron Beyens, ministre des affaires étrangères, sur la situation diplomatique et économique de la Belgique vis-à-vis des puissances alliées. Cette communication a été adoptée à l'unanimité.— Le ministre des Pays-Bas à Paris déclare que les cartes postales que les Belges, voulant correspondre avec les leurs restés "en pays envahi, se faisaient adresser de Hollande et renvoyaient ensuite après les avoir remplies, n'ont jamais été marquées d'un signe spécial " dans le but de les faire reconnaître par les Allemands." iXïl09H| ) Examens d'anglais pour les Belgl Grâce à l'excellente initiativ^| Society of Arts" des cours d'H institués \pour les réfugiés beljH Les examens auront lieu, <B tume, au printemps prochain, une traduction du français eiH qu'une traduction anglo-fran^B daction, ainsi que la Téponse tions compléteront la matière^B sera divisé en deux parties, tie élémentaire intéressant lH possédant que les notions dH glaise ; la seconde s'adressant^B sonnes possédant déjà de.ffl moyennes. H La " Royal Society of Arts H ment des épreuves orales au H on peut s'adresser aux 45oH d'examen. H Le siège central de la "B Arts " est établi John-street, W.C. Union belge de Glasgow. I Le comité de l'Union belgeB sa réunion du 24 février derM Ant. De Deken, secrétaire ciété en remplacement de M.B gaert, démissionnaire. les socialiste Les socialistes^^^Bte^J restent des ani JB manité " du 14 H significatif à cj^Ê Le corresp. JM liste, ■allemar.^B populaires ot^B parlementaire dB posants, une ré^| donne comme un^H de la grande vilfH cette partie de l'o^B 'lementaire qui, lorlRTi^B dits, s'est abstenue,\maiaB pour ne pas violer M disW semblée générale du plH Cologne, qui a eu lieu Ja sei^| condamné éneTgiquement J Liebknecht, l'accusant de d'agir, tout travail comr^B ajoutant que l'acte des ViuB dlarés-—faisait également " 'H la réputation du parti." CeB cet acte mènerait riéeessain^B du parti et il combattit viveB voulaient cette scission. B " Il faut qu'on évite aujoiB pourrait nous séparer," a B membre de l'opposition. B Dans la discussion qui suB Meerfeld, directeur de l'or^B Cologne, la " Rheinische zB •—et ce ne fut pas le moB cette réunion—que la fornB annexion " était totalemB qu'il fallait la remplacer pfl tire la violation de peuples pouvait y avoir des cas où vaient être pour des anne^^^^^^^^^pP parla encore pour défendi^^^^^^HRe semblée générale du parti .so<SB^^B^olog la politique dite "du 4 août,"^^ffa-dire 1' cord du parti et du gouvernement impérial Après ce discours, un ordre du jour faveur du vote d'opposition des Vingt : réuni que 60 voix contre 130. La résolut: majoritaire, adoptée par 124 voix contre dit:— " La réunion approuve le vote des crédits guerre par le groupe du Reichstag comme plication logique des principes formulés d; la déclaration du 4 août, car le but de sécui n'est pas atteint et1 les adversaires ne sont ] prêts à la paix."^ ON DEAÏ|^^>KS^3UVRIE:ijJ î^es ouvriers belgW le Royaume-Uni son^| of Trade Labour seules autorisées par® nique de présenter aH patrons anglais) ont H plois à conférer surt^B agricoles et du génie Des offres de servicaB Bourse du Travail la ■ pour l'adresse, se re^| postes de la localité. H Des Belges se trou^B réfugiés à Londres poB Bourses du Travail qufl asiles; d'autres BelgesM la Bourse du Travail chH Committee," Gençral ■ W.C. (au premier étageM annob 9 p«oce U lisne— Prière de s adresser directeme™ lane, au premier. A D. CORYN, ri. Gnildball Srhool o/ toire.—S'adresser par halKMusieJSchool, .JoW T\EMOISELLE ou« X-f instruction dui cn^B J ournaL TVENTISTRY.—VK ÈJ (rue Quellin).— 6 heures — Oxlord-strcet, TTIEMME de rhamb« JT mandc'cs, famille b, The_Grange,_Wimbledoii« rVENTLEMAN. "'/B VJT meint en embarras besoin d'une avance a e et remboursera £36 le 2 10, High Hoiboi n. __ _ H TTOMME d'affaires ■ I I de £15 provenant d^| déposer un" garantie '*^^B Mars et £30 le 29 10, Jligh Holborn. _ _ M TEL NE fille 16-V dans famille n?'~ échange lrav:i enfants vie T~ËS" personnjyj^H J_J ments au 6ont priées de M P. Maernouo^B TV/TME VVlB ItJL 'es Voll'èM heureuse d'avoir^M M'fV.^B enfant Jv partnj^^^^^H "PLACE ■ JL Ja.pon références, sur l'cnvelo^H

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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