La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

994 0
26 januari 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 26 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9tx0h/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE ■ONE CIHQ CEKTIMEf ■H' VIJC CENT »m»r DIX CE,m,!E, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. «24ME ANNEE VENDREDI 26 JANVIER 1917 """ T" " ' ' " i No. 28 ■ ghej eues, raie ■ LES OPERATIONS A RICA lEFAITE BULGARE SUR LE DANUBE ■ LES VISEES ALLEMANDES < 1 t .. 1_ _ — J, i- /voawn /4a fûironollû r»r\n_ ■'occupation bulgare oe m u ^.. llGeorges du delta du Danube n a pas Ità de longue durée. Le communiqué ■mand annonce brièvement le^acua-|ion du delta mais 'a nouvelle est rap-Kée d'une façon, toute différente. Les Russes attaquèrent pendant la nuit et [sans tirer un coup de fusil, capturèrent BTprisonniers et le restant du bataillon I fi complètement anéanti. Bailleurs sur le front roumain les ar-Lées semblent être au repos, du moins Bjvisoirement, le froid qui règne en [ Moldavie, et dont parlent tant le com-■miqué allemand que 'e communiqué Eâsse, entravant les opérations. Kans le nord de la Russie une grosse attaque a permis à l'ennemi d'arracher I aux Russes une partie du terrain que lis alliés avaient recapturé au cours de Rffensive du général Radko Dimitrieff. Llennemi a fait son attaque avec des forces considérables et suivant le dernier communiqué de Berlin l'ennemi aurait capturé 1.500 prisonniers. ■L'ennemi a lancé son attaque à deux ■droits différents, à l'est et à l'ouest de Riga, mais l'attaque principale a été [faite à l'ouest de Riga, dans le voisina-| ge de la rivière Aa, où les Russes ont Bmporté, voici quelques jours les suc-[cès que nous avons signalés. D'après BStrograde l'avance ennemie a été faite isûr une distance de deux kilomètres, {nais sur une largeur de front qui n'est [pas indiquée. Le communiqué de Berlin [ne donne aucune précision, mais parle B'un gain considérable de territoire. On Bourrait en conclure que nos alliés restent en possession d'une partie considé-■ble des territoires qu'ils ont capturés. ■ Sur les fronts de l'ouest les raids con-inuent; ainsi une expédition organisée {Contre les tranchées ennemies autour l'Ypres fut suivie d'excellents résultats, l'ennemi fit à son tour des raids dans la région de Loos et dans le voisinage l'Hulluch; dans les deux aventures un Irand nombre de soldats allemands lais-ièrent la vie tandis que les autres fuient rejetés dans leurs propres transitées. L'activité d'artillerie a repris Ivec énergie depuis quelques jours et grâce aux gelées, qui ont suffisamment purci le terrain pour permettre des opérations sur une plus grande échelle, il ne faudrait pas s'étonner de voir un pouvement sérieux se produire. Les Bviateurs ont été très occupés des deux Pés; au cours des combats aériens de j® derniers jours six avions allemands lurent descendus et complètement dépits tandis que trois autres avions fuient repoussés. Malheureusement deux Ivions anglais ne sont plus revenus. [Sur le front français deux coups de pin allemands dirigés contre les tran-piées françaises dans le secteur de Mis-P 4 l'est de Soissons et un autre con-lre 'es Eparges échouèrent. Plusieurs plats ennemis furent capturés. On ne nous parle plus guère d'une tentative allemande du côté de la Suis-r Mais voici qu'un journal parisien, le Rtypel, revient à la charge sur le même 5uJeti par la plume de son distingué col-dateur, M. Olivier Guiheneuc. Ce-F'-ci s'exprime d'ailleurs d'une maniè-e singulièrement précise et affirmative. . " y a un mois, dit ainsi notre con-rere lançais, qu'on parle d'une offense allemande sur Besançon, Lyon, le ;re«sot par la Suisse. Mais les incon-ei"ents d'une attaque par la Suisse considérables." ' Guiheneuc expose ici les raisons !m lui font croire une pareille opéra- 'on peu possible de la part des Allemands.Tout autrement, poursuit-il, se pré-nRe ''attaque de notre front nord par <%ique... et la Hollande. La neu-" hollandaise n'est pas garantie au eme titre que celle de la Suisse par J trftés. Un prétexte d'agression est * facile à créer de ce côté que du "es Alpes. Mais la raison profonde 1ue les Allemands songent passion- ! 11UUIW1L a 1VU1 g UV1 1 V/ «v i f w tre l'Angleterre. Pour punir et envahir l'Angleterre, les bases allemandes sont insuffisantes : Cuxhaven est trop loin ; Wilhelmsha-ven est un port à marée qui assèche presque à mer basse; Zeebrugge, tout petit, à fleur de côte, manque d'eau et ne peut recevoir ni les submersibles transports, ni les submersibles moni-tors, déplaçant plus de 2.000 tonnes et calant 5 à 6 mètres en surface. Les bases nécessaires pour attaquer l'Angleterre se trouvent dans les Pays-Bas et la Flandre française ; l'attaque sur Calais de 1914 n'avait d'autre but que de se procurer ces dernières. " ...Je suis convaincu que l'attaque de 1917 aura pour objectif, d'abord les bouches de l'Escaut, et ensuite Calais-Dunkerque. Pour éviter un long crochet à leurs troupes et à leurs convois, les Allemands ont besoin de passer au travers du Limbourg hollandais. Décidés à conserver Anvers, il leur faut lever l'hypothèque hollandaise sur ce port en s'emparant de la rive gauche de l'Escaut, de l'île de Walcheren, et de son port, Flessingue, qui sont à la Hollande. Ils ont besoin de cela, et ne prendront que cela, comme ils le montrent par leurs tranchées faites par les Boches au long de la frontière hollandaise, dès le mois de décembre dernier. Mais ils feront des efforts surhumains pour conserver, à la paix, Anvers el ses avancées, c'est-à-dire Flessingue, Walcheren, et les deux rives du bras méridional de l'Escaut. Sans doute ils marcheront sur Calais, sans dçute ils s'efforceront de le prendre. Mais si Calais peut leur être utile pour défendre le détroit et flanquer la position d'Anvers, c'est celle-ci qui est l'objectif essentiel et nos adversaires pourraient bien ne vouloir Calais que pour pouvoir l'abandonner et garder l'Escaut, à titre de compromis." Bethmann-Hollweg convaincu de mensonge Le professeur Sergi écrit dans le Giorna-le d'Italia : Dans sa réponse aux Alliés, le Chancelier allemand affirme que c'est aux ennemis de l'Allemagne que revient l'initiative " d'avoir porté la guerre en Afrique, en y déclarant rompus les traités en vigueur, et d'avoir ainsi anéanti le prestige de la race blanche dans cette partie du monde ". Or, cette affirmation est fausse, et i importe qu'il soit su que, le 7 août 1914, malgré les jours terribles de l'invasion, le ministre belge des Affaires étrangères écrivait: "En considération de la mission civilisatrice commune qu'ont assumée les nations colonisatrices, le gouvernement belge désire, par un sentiment d'humanité, ne pas étendre è l'Afrique centrale le terrain des hostilités. Il ne prendra donc pas l'initiative d'infliger à la civilisation une telle épreuve dans cette région ; et les force1-militaires dont il dispose n'entreront er ligne que si elles se trouvent contraintes à repousser une attaque directe contre les possessions africaines dont elles ont la garde. " La Belgique mettait donc au-dessus de ses intérêts le respect dû aux traités qu'elle avait signés à Berlin en 1885. Mais l'Allemagne n'avait pas souci des traités; le 22 août 1914, sans déclaration antérieure, elle faisait attaquer brusquement le port belge de Lukoga, sur le lac Tanganyika (Livre gris belge, note 58). Il était dès lors naturel que la Belgique prît des dispositions pour défendre sa colonie et se mît en relation avec les Anglais qui se voyaient eux aussi contraints, par les manœuvres allemandes dans l'Afrique méridionale et les colonies anglaises, de commencer leur campagne d'Afrique. Cette fois encore, qui, sinon l'Allemagne, a rompu les traités? La réponse à M. Wilson M. Bonar Law dit quelques vérités M. Bonar Law, chancelier de l'Echiquier, parlant à Bristol, au cours d'un meeting en faveur de l'emprunt de guerre, fit allusion au récent discours de M. Wilson. Les Allemands, dit-il, nous ont fait l'autre jour ce qu'ils appellent une offre de paix. Elle a reçu des gouvernements alliés la seule réponse qui était possible. Vous avez lu le discours du président Wilson. C'est un discours plein de franchise. Il est juste que les membres des gouvernements alliés qui en parlent le fassent avec franchise aussi. Il est impossible que le président Wilson et nous, nous puissions considérer la question au même point de vue. Quels que puissent être ses sentiments privés, le chef d'un grand Etat neutre doit prendre une attitude neutre. L'Amérique est très éloignée des horreurs de cette guerre. Nous, nous sommes au milieu. L'Amérique est neutre. Nous ne sommes pas neutres. Nous croyons que l'essence de ce conflit est la question — aussi vieille que le monde — de la différence entre le bien et le mal. Nous croyons — nous savons — que cette guerre est une guerre de pure agression. Nous savons que les crimes qui ont accompagné la conduite de cette guerre, crimes presque incroyables après deux mille ans de christianisme, nous savons que ces crimes sont petits en comparaison avec le crime initial par lequel les hommes responsables de la politique de l'Allemagne, avec leur calcul froid, parce qu'ils croyaient que cela les dédommagerait, ont plongé le monde dans les horreurs que nous endurons. Le but du président Wilson c'est d'avoir la paix maintenant et des garanties pour une paix à l'avenir. C'est aussi notre but et notre seul but. ; Mais après tout ce n'est pas pour ; nous une question abstraite pour l'avenir.Citant ensuite, les derniers crimes que l'Allemagne a commis M. Bonar Law continua : Tout ce qui est arrivé, au-; cun pays neutre n'a pu l'empêcher; et mieux que cela : aucun pays neutre n'a protesté, du moins pas de façon effective.Pour nous c'est une question de vie ou de mort. Nous devons avoir des garanties plus fortes que celles-là pour la future paix du monde. En terminant M. Bonar Law ajouta : Nos fils et nos frères meurent pour la paix et nous sommes décidés à l'avoir. Le cœur de la nation aspire après 'a paix. Nous prions pour la paix, une paix qui nous ramènera en sécurité ceux qui nous sont chers, mais une paix qui signifierait ceci : c'est que ceux qui ne reviendront jamais n'aient pas perdu leur vie en vain. Ce discours, a été longuement applaudi.Ces excellents " Belges " "Fuhrmann Co oî Antwerp" Le tribunal britannique des prises, présidé par Sir Samuel Evans, a eu à juger, récemment, du cas suivant : Une cargaison de 110 tonnes de laine avait été saisie à bord du steamer Hy-pathia. Cette cargaison avait été expédiée par MM. H. Fuhrmann and Co., de Buenos-Ayres à Hambourg et consignée à la filature allemande " Spinnerei Cossmansdorff " par leurs agents MM. Fuhrmann Co, d?Anvers. Au moment de la saisie on prétendit que la laine était toujours la propriété de MM. H. Fuhrmann, de Buenos-Ayres, dont les partenaires sont d'çrigine allemande. Aucun d'eux ne résidait en Argentine. Le juge déclara que ces Allemands n'ont pas un domicile commercial en Argentine du fait d'avoir un office dans ce pays. La résidence est l'essence de la qualification. Les membres de la firme résidant en Belgique furent expulsés d'Anvers et renvoyés en Allemagne. Leur position neutre cessa dès que ia guerre commença. Le juge déclara donc la laine " propriété ennemie L'option d'appel fut octroyée. " La neutralité de la Belgique est finie pour toujours" Le Comité indépendant pour la paix allemande a adressé au Chancelier, au Reichstag les vœux suivants : Nous espérons que les mots de l'Empereur : " Vous devez devenir de fer " s'appliqueront aussi aux diplomates et pas seulement aux militaires. Nous sommes certains que l'Angleterre réclame la libération de la Belgique pour se l'attacher, car elle est sûre que par là, elle pourra enterrer la puissance maritime allemande, paralyser son expansion économique et briser sa force comme puissance mondiale. Nous exprimons l'espoir que la Belgique, en tous les cas, restera entre nos mains. Le rétablissement de la Belgique dans son état d'avant-guerre serait par la suite une pression durable et constante contre l'Allemagne. La Belgique sera toujours la porte d'entrée pour nos ennemis, parce que là ils atteindraient directement notre charbon et notre fer, dont la perte nous enlèverait tous nos moyens. Nous ne pourrions pas une deuxième fois passer sur la Belgique pour porter la guerre sur le territoire ennemi. H n'est pas nécessaire d'annexer ou d'incorporer; mais nous devons garder la direction suprême de la politique militaire et économique de la Belgique. Cette guerre montre que la question économique est de la plus grande importance; aussi, la force économique de la Belgique ne doit pas tomber entre les mains de nos ennemis,mais doit nous revenir. LA NEUTRALITE DE LA BELGIQUE EST FINIE POUR TOUJOURS.Le cas de M. Sturmer On communique à la presse française la note suivante : Le maintien de M. Sturmer dans le ressort du ministère des Affaires étrangères n'a qu'une valeur purement honorifique. Il est d'ailleurs conforme aux traditions du service civil russe, d'après lesquelles les fonctionnaires ayant occupé une situation élevée dans un ministère sont nominalement maintenus sur la liste de ce ministère et sont ainsi considérés comme conservant un lien avec lui. C'est ainsi qu'on trouve dans l'annuaire du ministère pour 1914 les noms de MM. Inovieff, Sarouroff, prince Ou-rouso'ff, Echaryof, de Giers, etc., etc., anciens ambassadeurs, pour lesquels il n'y avait ainsi rien d'insolite, d'après les usages russes, à se retrouver attachés au ministère. 80,000 hommes sous les drapeaux en Suisse Voici quelques précisions au sujet de la mobilisation complémentaire ordonnée par le Conseil fédéral suisse. A partir du 24 janvier, la Suisse aura trois divisions complètes sous les drapeaux, soit environ 80.000 hommes. Depuis le début de la guerre jusque vers l'été de 1916, la Suisse maintenait sur ses frontières environ 70.000 hommes ; ce chiffre avait ensuite été réduit de moitié ; les nouvelles mesures ramènent le chiffre des effectifs mobilisés au total primitif,qui se trouve même un peu dépassé. Le budget de la Prusse Le projet de budget prussien pour la nouvelle année financière prévoit des dépenses se montant à 5 milliards 160 millions 765.000 marks. Les recettes atteignent le même chiffre. C'est la première fois, depuis le début de la Guerre, qu'il n'y a pas de déficit. , L'augmentation, par rapport à l'année précédente, est de 354 millions 384.000 marks. Parmi les nouvelles dépenses, il faut signaler, au budget de l'instruction publique et des cultes, certains crédits significatifs. Un crédit de 50.000 marks est prévu, afin de -développer la connaissance des pays étrangers, par des cours généraux destinés à tous les étudiants de l'université. Un crédit de 48.000 marks permettra au professeur de droit international Miemyer d'entreprendre une collection de documents de droit international relatifs à la guerre. Enfin, pour permettre aux bibliothèques des universités de mire leur collection sur les Balkans et l'Orient, un premier crédit de 20.000 marks est inscrit à ce budget. Le cardinal Mercier et la politique Nous tenons d'une source digne de 'a plus grande confiance qu'il entrerait dans les intentions de S. E. le cardinal Mercier d'interdire formellement à son clergé de s'occuper de choses politiques. Tous les croyants sincères se réjouiront de cette perspective qui soustrairait enfin la religion à des compromissions qui l'abaissent, la menacent et la ruinent. Nous sommes certains que la compromission actuelle éloigne de l'Eglise bien des gens qui se sentent attirés vers elle. Il s'était établi entre la religion et la politique catholique des confusions pénibles pour les âmes simples. Pour un peu on aurait excommunié les catholiques qui ne croyaient pas en la vertu de la grande coupure ou qui ne couvraient pas d'une indulgence complaisante les erreurs — pour employer un euphémisme — de certains saltimbanques sans beaucoup de scrupules, qui l'exploitaient.La religion n'avait, certes, rien à gagner à cette mainmise des politiciens. Si la décision de notre grand Cardinal se confirme, cela prouvera une fois de plus que la guerre a ouvert bien des yeux. Ce sera la " libération de la religion " pour reprendre l'expression de Mgr Touchet à propos de la séparation des Eglises et de l'Etat. On pourra être catholique et être militariste sans encourir les foudres de M. Woeste. On pourra faire la charité à un misérable qui n'est pas catholique et pour la plus grande gloire de Dieu, sans être l'objet de la dénonciation de dévôts hypocrites. On pourra honorer le Seigneur par ses actes plutôt qu'uniquement par des démonstrations apparentes. On ne sera plus dénoncé pour avoir serré la main d'un honnête homme qui ne pense pas comme vous. Mais la voilà, la fraternité sur la terre ! La voilà la bonne propagande chrétienne. Nous serons donc débarrassés de cette monstrueuse hypocrisie de catholiques et de libéraux étroitement unis dans des sociétés anonymes parce que leur poche est en cause mais qui nous donnent à nous, pauvres et confiants électeurs, le spectacle peu édifiant de gens qui se haïraient à mort... s'il fallait les croire et qui attisent entre les citoyens d'un même pays des haines fratricides pour s'assurer l'accès du pouvoir, au détriment de la puissance nationale et de la lutte contre l'étranger. Quel beau rêve ! Rentrer chez soi, dans notre cher pays, pouvoir s'y occuper de choses sérieuses, dans l'intérêt de la patrie, et laisser ces maudits farceurs, auxquels nous devons toutes nos misères, à leurs sinistres pitreries ! Aurons-nous, au moins, des journaux pour parler au public le langage qu'il faut? Toute la question est là, car, g are à l'empire des politiciens sur la presse ! Déclarations du comte Benckendorff Le Times publie de curieuses déclarations faites avant sa mort par le comté Bencken-dorff, ambassadeur de Russie à Londres. Ces déclarations furent recueillies par l'écrivain russe Amfiteatroff, au moment de la nomination de M. Sturmer. " Ou bien je deviens vieux et stupide, dit le comte BenckeiWorff à M. Amfiteatroff, ou bien une épidémie d'aberration mentale d'une espèce mystérieuse prévaut dans les milieux diplomatiques à Pétrograde. " A Pétrograde, on m'accuse d'être libéral. Naturellement, je suis libéral en comparaison de ceux qui sont actuellement au pouvoir. J ai passé toute ma vie en Europe et j'ai créé des relations entre mon pays et l'Angleterre, qui est une nation éducatrice. Mais en Russie, il y a de l'aveuglement. On ne veut rien voir ni rien connaître. Je souhaite à la Russie tout le bien possible, mais je dois confesser que chaque courrier de Pétrograde me plonge de plus en plus dans le plus terrible pessimisme ! " Cologne isolée On mande de Baie à la Suisse que les voyageurs arrivant de Cologne disent que la gare est fermée depuis trois jours. On ne laisse plus pénétrer personne dans la ville, même avec des passeports ou des laissez-passer.La raison de ces mesures de rigueur est que de graves troubles ont éclaté où la troupe a dû intervenir.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes