La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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03 februari 1917
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s.n. 1917, 03 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n873w9j/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES ONE PENNY ABONNEMENTS : VBOHT : CINQ CENTIME! 1 m nie' S cl-i • 9 m nie Q cli Sïï S» Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.-Telephone : Holborn 212. Etranger : î mois, 4 sh ; 3 mo£"l2 sh. > -iTUTrim CJ A TV/TTT^T^T O TTlT71TTTi TT71*n mir) Buve» le THÉ LIPTON Si vous désirez le meillent thé adressez-vous à l« firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dam t. mit Ia Rnvaiimp.Tîni. >4«E A.N ViJi'rj SAMEDI 3 FEVRIER 1917 No. 34 LA GRANDE GUERRE 1 QUE FERA M. WILSON ? ■Les neutres prennent leurs précautions I Le Kronprinz revient a Verdun ■ ^ nouvelle de la campagne sous-marinc ■ provoqué dans le monde entier une stu-■peur indignée, en particulier dans les pays ■neutres à commencer par les Etats-Unis ■L'opinion générale des journaux améri-Bains est que le comte Bernstorff, l'am-■bassadeur allemand à Washington, est ■devenu indésirable dans la circonstance ■présente et que son renvoi doit devenir ■le prétexte de la. cessation des relations ■diplomatiques entre les Etats-Unis et ■l'Allemagne. I Suivant le correspondant de Washington de l'Evening Post, le président Wilson ■a décidé que la politique de guerre navale ■sans restrictions ne sera pas miseen exé-■ration si la puissance morale, et peut-être ■même la puissance physique des Etats-■Unis est capable de l'empêcher. I M. Lansing, secrétaire d'Etat pour les ■ Affaires étrangères, a reçu mercredi soir Iles journalistes et leur a dit qu'il n'avail ■aucune communication à faire. Il y a ce-■pendant des indications suivant lesquelles ■une communication a été envoyée ou est ■sur le point d'être envoyée à l'Allemagne ■ En l'absence de communiqué officiel l'opi- ■ mon générale est que cette communica^ Ition est un avertissement contre la guem ■sous-marine sans restrictions et que le ■rupture des relations diplomatiques sers ■la première mesure qui sera adopté< ■si l'Allemagne persiste à ne pas observe] les promesses qu'elle a faites aux Etats ■ Unis. | L'opinion du pays, en général, à juger ■ par les articles des journaux du matin ■ semble être que les Etats-Unis peuvent ; ■ grand'peine éviter une déclaration d< ■ guerre. Partout on est surpris de h ■ politique allemande, surtout depuis qu( ■ la dernière note du président Wilson avaii ■ créé une atmosphère plus optimiste ■ Ce que de nombreux membres du Congrès ■ attendaient sans aucun doute de l'Aile ■ magne c'est la publication de conditions ■ de paix plus tentantes plutôt qu'une not< ■ de défi. On croit cependant que, quoi qu< ■ le président ait l'intentijn de faire il le fen ■ vite. Apparemment il n'y a que treis cho ■ ses à faire pour lui : d'abord, de remettn ■ mimédiatement ses passeports au comt( ■ Bernstorff ; ensuite d'envoyer un ultima ■ tan à l'Allemagne, déclarant qu'elle n< ■ violera pas impunément les droits des I Américains sur mer; et enfin de remettre ■ le coup décisif jusqu'à ce . qu'un cas ■ concret se présente. Quelle que soit k ■ 'igné de conduite adoptée on est d'opinion I dans les milieux qui savent, que les Etats-I Unis ne peuvent pas rester indifférents 13 la situation. Les journaux sont asse2 I intrigués par la divergence relative qu I existe entre la version de la note reçue ■ de Berlin par télégraphie sans fil et celle r«nise à M. Lansing par l'ambassadeur ^emand. Apparemment certaines expressions de la première note avaient été adoucies ou bien entièrement éliminées au cours de son passage à l'ambassade allemande. Décrivant sommairement les ! ^nes des océans qui seront bloquées | Bernstorff dit qu'après le 1er février tous les navires qui s'y trouveront seront coulé; ( et ajoute que le résultat sera une fir hâtive de la guerre. La note se termine par es mots : Maintenant que la guerre, par 'a faute des ennemis de l'Allemagne ; a été P°ursuivie, le gouvernement impérial esl invaincu que le gouvernement des Etats-Unis comprendra la nécessité d'adopter ! teUes mesures qui sont destinées à mettre ; urie prompte fin à ce carnage horrible et '"utile. Le gouvernement espère d'au-tent plus une pareille compréhension (le sa position, que les neutres, sous la pression des puissances de l'Entente, ont ^bi de fortes pertes, puisqu'ils ont été |101 cés soit d'abandonner tout leur com-'j'erce ou de le limiter dans des conditions | ^terminées de façon arbitraire par les | ®nemis de l'Allemagne. Entretemps dans | ® autres pays neutres des mesures éner-?lciues sont prises. Au Danemark et en (irvège les principales compagnies de navigation ont suspendu leurs services vers l'Angleterre ; des navires danois qui devaient quitter les Etats-Unis ont reçu ordre de rester au port. Aucune assurance n'est conclue sur des navires quittant le Danemark. En Suède les journaux hésitent à se prononcer; le caractère sérieux de la situation est évident, disent-ils, mais il dépend de la mesure dans laquelle l'Allemagne est capable d'étendre ses armes destructives.En Espagne le premier ministre a été en conférence avec les autres membres du cabinet, et à la réunion subséquente de la Chambre il déclara que l'Espagne devait chercher à éviter des difficultés augmentant sans cesse. Il engagea la Chambre à éviter des débats qui pourraient compromettre la tranquillité nationale. Le cabinet délibérera sur la note de réponse à donner aux puissances centrales. En Hollande, le gouvernement a promis de faire tout ce qui était possible pour permettre la contination de la navigation, spécialement vers les Indes néerlandaises. Entretemps, par suite du danger qu'il y a pour la navigation neutre, le gouvernement conseille de ne pas laisser les navires quitter le port sans consulter d'abord le gouvernement. Aux Etats-Unis tous les passeports pour l'Europe sont suspendus. La situation militaire n'offre que peu de modification. A la suite d'une offensive russe dans la région de Do na Watra, les Russes ont capturé un millier de p'ison-L niers. Dans la Moldaire du sud, près de : Braïla, où les Russo-Roumains font des 1 incursions continuelles dans les rangs ennemis, les Turcs ont subi des pertes assez fortes. Une agence italienne apprend que le Kronprinz, dont on avait annoncé la dis-g âce, a été remis à la tête des troupes allemandes à Verdun, le rapport qu'il a fait au Kaiser et à Hindenburg au sujet des opérations militaires ayant été jugé suffisant. Il a reçu des renforts et certaines unités qui avaient donné lieu à dissatisfaction de sa part on été écartées. o—o L'opinion de von Stein et de Scheidemann On remarque que depuis quelques jours les personnages officiels allemands se font beaucoup interviewer par les correspondants des journaux américains. C'est ainsi qu'on peut voir figurer en même temps dans les organes de Berlin la reproduction des déclarations faites par le général von Stein, ministre de la Guerre prussien, au représentant du New-York World et par le leader socialiste Scheidemann au Chicago Daily News. Voici les passages saillants de l'interview du général von Stein. "La guerre, dit-il, continuera, car chacun doit continuer à croire et à espérer en la victoire finale. Aucun doute n'est permis à ce sujet. Nous devons continuer à combattre et nous devons mener la guerre jusqu'au bout sans hésiter. La guerre doit continuer jusqu'à la victoire finale. Tel est l'esprit de l'armée tout entière. Et tel est mon désir à moi aussi." Quant à M. Scheidemann, c'est le sujet de la paix qui lui tient tant au cœur qu'il a traité. Voici des extraits de ses déclarations; : "La porte de la paix, n'a été qu'entr'ouverte. Elle a été fermée aussitôt, mais avec une nervosité si calculée qu'il y a lieu de croire qu'elle sera rouverte. "L'Entente a réellement bien réalisé son plan. Elle a stimulé l'ardeur des chauvins. "Si elle ne redoutait pas la modération des conditions allemandes, pourquoi n'a-t-elle pas voulu entendre nos émissaires et leurs propositions ? "Le comte Northcliffe appelle au secours. Le comte Reventlow répond aussitôt. Tous deux s'unissent contre un pareil monument de modération." 0—o Pendant la guerre il a été distribué jusqu'ici en Allemagne 15.000 croix de fer de ire classe et soo.ooo croix de fer de'2e classe Les dominions et les colonies allemandes M. Walter Long, secrétaire d'Etat pour les colonies, parlant hier au Westminster City Hall, a fait au sujet des colonies allemandes les déclarations suivantes : Nous sommes entrés en possession de différentes colonies allemandes dans diverses parties du monde en conséquence de cette guerre. A présent, je parle en connaissance de cause et avec responsabilité et je parle en ce moment comme représentant de ces dominions d'outre-mer qui sont la fierté et la gloire de notre empire, aujourd'hui, quand je dis : Que personne ne s'imagine que ces luttes ont. été faites en vain qu'aucun homme ne s'imagine que ces territoires rentreront jamais sous.la puissance allemande. On se rappellera que dans l'interview qu'avait accordée à un de nos collaborateurs une haute personnalité du monde officiel anglais* il avait été déclaré par ce haut personnage : " Quant aux colonies allemandes, considérez leur sort comme définitif : elles doi-1 vent appartenir aux dominions. Les Australiens, les Sud-Africains, les Néo-Zélan-dais n'ont pas d'autres histoire que celle qu'ils viennent d'écrire dans cette guerre ; et les priver des résultats de leurs efforts serait injuste pour eux et dangereux pour nous." L'EMPIRE PERDU Voici une statistique (en milles carrés) des colonies allemandes : Est Africain . . . . 384.180 Sud-Ouest Africain . . 322.450 Cameroun . . . . 300.000 Colonies du Pacifique 94.640 Togo 33-7°° Kiaou-Tchéou . . .. . 200 Total .. 1.135.170 La superficie de l'Empire allemand en Europe est de 208.780 milles carrés. UNE APPRECIATION. Les paroles de M. Walter Long, dit la Daily Chronicle, expliquent qu'elles sont la décision du ministère (britannique). Nous approuvons sa déclaration parce qye, comme la déclaration du Tsar à son armée au sujet de Constantinople et de la Pologne, elle éclaire un point qu'il est risqué de laisser dans l'ombre. Au sujet des colonies allemandes du Pacifique, et aussi du Sud-Ouest et de l'Est Africain, l'Empire britannique a un intérêt vital, parce qu'une décision de les rendre à l'Allemagne causerait un grave différend entre la mère patrie et trois de ses cinq dominions. Nous sommes moralement liés aux dominions en cette matière. Au sujet du Cameroun, la France et la Belgique sont intéressées comme nous, et nous ne pouvons cacher que ni l'une ni l'autre ne consentiraient volontiers avoir encore l'Allemagne comme voisine. Le Togo est une petite colonie, mais elle fut employée pour y ériger une grande station de T. S. F. pour aider les corsaires du commerce dans l'Atlantique, et le développement des sous-marins renforce l'argument contre le retour d'un intérêt stratégique. La rétention de Kiaou-Tchéou par le Japon est tenue pour assurée. La déclaration de M. Long pourrait être utilement supplémentée dans quelque temps par une déclaration similaire au sujet de la partie mésopotamienne du golfe Per-sique. Elle a la même relation vis-à-vis des Indes que le Sud-Ouest Africain vis-à-vis du Cap ; et les Indes méritent d'avoir leurs droits mis sur papier. * " Causera-t-on ? ", Métropole du 21 décembre 1916. o—o L'espion né Voici un extrait d'une lettre que nous communique un de nos amis. La lettre vient de Hollande. Elle raconte l'aventure survenue à un Hollandais charitable qui avait accueilli un enfant allemand débilité : Quant à la mentalité des Allemands voici une histoire vraie qui m'a été racontée par " Z.", ton ancien patron. Pris de pitié, il avait accepté chez lui pour quelques semaines un des nombreux enfants allemands qu'on envoie par ici pour les retaper. Au bout de quelques jours ces braves philanthropes sont intrigués par les longues séances de ce gosse de treize ans au lavatory. Un beau jour, ils vont l'y surprendre, et ils trouvèrent ce jeune héros faisant (les annotations dans un carnet de poche ! Il relatait tout ce qu'il entendait dire et par qui, concernant la guerre ! Pressé de questions, il avoua que ses parents lui avaient donné çes instructions. Comment trouves-tu cela ? Tout commentaire déflorerait la répu-Émance nu'on p.nronve à r.fvH-p constatation L'Allemagne contre le monde entier LA GUERRE SOUS-MARINE A OUTRANCE CE QUE NOUS PENSONS. Le gouvernement allemand, en déclarant virtuellement la guerre au monde entier, ne cherche pas autre chose que de se mettre le monde à dos pour pouvoir dire au peuple allemand : "Le monde entier est contre nous. Le monde entier, est jaloux de notre puissance. Dans ces conditions, continuer la lutte serait une folie. Mieux vaut proposer la paix alors qu'il y a encore une chance de sauver le plus possible que de lutter encore pour aboutir à un écrasement devenu inévitable." Ces réflexions, nous les avons faites depuis longtemps, c'est-à-dire depuis le moment où l'Allemagne a visiblement essayé d'entraîner les Etats-Unis dans la guerre. Il ne nous reste qu'à attendre les événements qui, à notre avis, peuvent se dérouler avec rapidité. L'OPINION AUX ETATS-UNIS Un des faits les plus remarquables en ce moment est l'attitude de la presse germanophile du groupe Hearst aux Etats-Unis. Jusqu'ici, cette presse était en quelque sorte mise à l'index par les Alliés et nous n'en connaissions guère l'opinion Aujourd'hui, cette presse se joint à la presse pro-alliée, c'est-à-dire au Herald, au World, à la Tribune et au Times pour reconnaître que la situation est intolérable. Voici quelques opinions que reproduit le Daily Mail : • New-York American : Mais s'il n'y a pas d'autre voie à suivre avec honneur excepté avec l'épée en main — de quoi Dieu nous préserve — alors nous marcherons loyalement dans cette voie avec lui (M. Wilson). Philadelphia Ledger : Il est impossible que les Etats-Unis abandonnent leurs droits de neutres. Pittsburg Gazette ; La communication remise à M. Gérard. Elle équivaut pour le moins à une déclaration de guerre. Baltimore American : Les Etats-Unis ne veulent pas abandonner leurs droits sur la mer ni abandonner la défense des droits et de la vie de ses concitoyens. Washington Post : Il est impossible pour le gouvernement de tolérer les nouvelles règles que l'Allemagne cherche à imposer. Boston Post : Nous pensons que ce changement soudain de politique est un bluff monumental, un inutile et gratuit message démentrant un état de désespoir que l'Allemagne ne devrait pas -révéler au monde et à ses ennemis. Providence Journal : Si nous voulons garder une part de notre dignité devant le monde, il n'y a pas d'autre moyen de protester — rupture immédiate des relations diplomatiques — ouvert à nous, çjn dehors de la décision finale de la guerre. Cleveland Leader : La note est pleinement un défi aux Etats-Unis. Denver Post : L'Allemagne court à sa perte. QUE FERONT LES ETATS-UNIS? Washington, 2 février. — Trois attitudes se présentent au président Wilson : 1. Remettre ses passeports au comte Bernstorff; 2. Envoyer un ultimatum à l'Allemagne; 3. Attendre jusqu'à ce qu'un cas concret de violation arrive. Ce dernier avis semble être celui du Boston Herald qui dit : " Attendons la démonstration des intentions de l'Allemagne et espérons qu'elles seront insuffisantes pour êtré une immixtion dans la liberté des mers, ce qui nécessiterait une action déplaisante de notre gouvernement."LES NAVIRES ALEMANDS INTERNES En cas de guerre entre l'Allemagne et les Etats-Unis, les grands navires allemands internés dans les ports américains deviendraient aussitôt prises de guerre et seraient employés par les Alliés. Ce serait la perte la plus immédiatement sensible qu'un tel • événement amènerait pour l'Allemagne. C'est probablement pour éviter la sortie illicite de navires internés que le port de New-York a été fermé dans la nuit de mercredi à jeudi et que la surveillance de ces bateaux a été rendue plus sévère. Une dépêche Reuter annonce que le sargo allemand Liebenfels, de la Hansa Linie, interné à Charleston, s'est mis à pr\n1pr 1 r»n ri i matin at niiA 1p ponitoîno a refusé l'assistance de remorqueurs. On croit que le navire a été sabordé. D'autre part, on annonce que les Etats-Unis auraient cessé de délivrer des passeports pour l'étranger à ses nationaux.L'ANXIETE EN HOLLANDE Amsterdam, 1er février.—La Hollande s'est réveillée ce matin pour se trouver de l'avis de beaucoup de ses nationaux les plus sensés, bien plus près d'une participation active à la guerre. En outre, les dernières menaces allemandes coïncidant avec une activité grandement accrue de la part des autorités militaires allemandes très près de la frontière hollandaise, et le fait qu'une campagne contre un pays d'une aussi curieuse conformation physique que l'est la Hollande pourrait être entreprise le mieux pendant une période de forte gelée comme celle que nous endurons ici, donnent du poids à la grave anxiété qui prévaut partout. Le premier résultat pratique des déclarations allemandes fut de provoquer un arrêt presque complet de la navigation hollandaise dans le but de donner aux intérêts maritimes le temps de se retourner et d'évaluer la signification exacte de la menace. L'idée que l'Allemagne "permettrait" à la malle hollandaise de voyager entre Flessingue et Southwold est tournée en ridicule. Un fonctionnaire de la marine me disait ce matin : " Pourquoi pas Harwich en une fois? " Comme la plupart de ->r'- 1es navires de Flessingue u.n temporairement cessé de voyager. — Daily Chronicle. COMMENTAIRES HOLLANDAIS L'Algemeen Handelsblad d'Amsterdam, dont les attaches avec les grands intérêts maritimes hollandais sont connues, écrit d'après le Daily Chronicle : La nouvelle déclaration de l'Allemagne est contraire au droit des nations. Tous navires sur toutes les mers, y compris ceux formant la seule relation sûre avec les Indes néerlandaises sont déclarés de bonne prise et les marins sur des navires hollandais — qui, de bon droit, naviguent sur la mer libre pour laquelle l'Allemagne prétend se battre1 — peuvent être condamnés à la mort la plus horrible par le froid, l'épuisement et l'exposition au mauvais temps, par des marins allemands, non, par des équipages de sous-marins allemands. Nous ne disons plus rien au sujet du fait que cette action est contraire au droit international ou qu'elle peut nous fournir une base pour nous joindre aux Etats actuellement en guerre. La question qui se pose est celle-ci : Pouvons-nous vivre sans guerre et en même temps sauvegarder notre honneur et notre indépendance? Si les bruits qui nous arrivent au sujet de concentrations de troupes allemandes et de défènses sur notre frontière orientale sont vrais, alors nous nous demandons s'il n'y a pas quelque relation entre ces faits et si l'Allemagne doute qu'il sera répondu dans le sens affirmatif à ces questions par notre gouvernement. Nous devons espérer que le gouvernement prendra ses mesures pour défendre le pays aussi fortement que possible contre cette mesure de guerre allemande aux conséquences si étendues. Baucoup de choses dépendront de l'attitude de l'Amérique. Si l'Amérique est fidèle à l'éprit de ses notes et de ses ultimatums à l'Allemagne elle doit déclarer la guerre à l'Allemagne. A LA BOURSE L'annonce des menaces allemandes a provoqué une espèce de panique à la Bourse de New-York. Les actions d'aciéries ont baissé de 12 points, les actions de cuivres de 14 points, les chemins de fer de 1 à 15 points. Le coton a baissé d'une façon formidable, jusqu'à 25 dollars la balle. Les " futurs " sont très affectés. Mai a baissé de près de 4 cents la livre, ce qui constitue la plus grande baisse qui ait jamais été enregistrée. A Liverpool, le coton baissa pendant un moment de 130 points. Les "futurs" clôturèrent jeudi de 46 à 50 points en dessous des cotations de mercredi. LA PRESSE ALLEMANDE Certains organes de presse allemands laissent entendre que l'acte de l'Allema-„„ —— i„ ^

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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