La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1131 0
29 januari 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 29 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7m03x84j54/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

The Newspaper for Belgianc LA MÉTROPOLE IONE PENNY .dont : CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborii 212. ABONNEMENT ; lfmois, 3|sh. ; [3Jmois, 9'sh. 25mb ANNEE MARDI kîy J AJN VlJii±v. !«!» No. 29 LA GRANDE GUERRE r Nouveaux raids aériens en Allemagne Czernin et von Hertling La situation en Roumanie La différence de "ton" entre les diseurs du comte Hertling et du comte ;zernip excite les commentaires de la resse dans le monde entier et non le noins de la prese allemande. Czernin a :ru d'ailleurs devoir s'en expliquer lui-îême. samedi devant le comité des Affales étrangères des délégations autrichien-es. L'Allemagne, dit-il, possède des co-onies étendues qu'elle a le droit de se |oiir restituer et il est évident qu'elle- ne wurrait consentir à abandonner du terri-oire occupé en Europe sans être assuré les garanties pour la restitution de ses iropres possessions. La situation de 'Autriche est différente, car ses armées « trouvent partout en. territoire étranger, îxcepté en Galicie orientale. Les "exigences" de l'Allemagne ne se-■aient donc qu'apparentes et ne réfléte-aient pas la pensée "profonde" de ses îommes de gouvernement. Il faut no-er d'ailleurs que la Prusse est dotée d'un >arti pangermaniste et ultra-militariste qui n'existe nullement au même degré en Autriche et dont les exigences doivent !tre reconnues dans une certaine mesure. Dans ces conditions,. l'Allemagne se servirait de l'Autriche pour entrer en pour->arlers. C'est bien ce que nous avons oujours dit. Cette façon de voir est confirmée par a sensationnelle révélation de la Gazette ie Cologne, qui se fait télégraphier de Vienne que Czernin aurait déclaré aux délégations que le texte de son discours avait été envoyé au président Wilson probablement via Sofia) avant même qu'li eût été prononcé. La Gazette de Colore voit dans cette déclaration la confirmation du bruit selon lequel les références de Czernin aux Etats-Unis avaient trait à des démarches qui ont déjà été faites en vue de tenter d'arriver à un échange de vues entre les puissances occidentales et lesrCentraux. Comme on le dit à Berlin : la route de la paix passe en Ce moment par Vienne et par Washington.Les journaux pangermanistes essaient de couvrir cette nouvelle manœuvre en faisant allusion à des "dissentiments" entre Vienne et Berlin. Certains d'en-tr'eux n'hésitent pas à se demander jusqu'à quel point les offres de paix à peine déguisées de Czernin au président Wil-.son entraînent une scission entre les deux Etats centraux, ainsi "divisés" sur leurs buts de guerre. Le Vorwaerts, qui discute longuement ces exagérations, fait ressortir assez justement que la réponse à la question a déjà été donnée par von jKiihlmann au Comité central du Reichstag- lorsqu'il déclara : "Nous sommes en parfait accord avec le comte Czernin". Cette phrase signifie, dit l'organe socialiste, que "le baiser fraternel de Czernin ^ Wilson", pour employer l'exprèssion de la Post, avait reçu à l'avance l'approbation du gouvernement allemand, y com-Pr|s le chancelier impérial. Le Vorwaerts ne manque du reste pas d'exprimer la satisfaction toute négative 9ue lui inspire le 'discours d'Heftling, sombre et ambigu". Il reproduit aus-SI> seul dans toute la presse allemande, un long compte rendu d'une déclaration [de Scheidemann au Comité du Reichstag, jeudi dernier. L'Allemagne, déclara ! Scheidemann, ne peut pas gagner la [guerre. Elle a placé sa confiance dans 1 s sous-marins, mais le plus grand résul-Mm Par eux fut de nous mettre j Amérique à dos. "Supposez que nous arrivions à Paris, dit-il, aurions-nous ga- ; Rné Ja guerre? Certainement pas. Mê-|me si nous battions la France, l'Angleterre- et l'Italie, nous ne pouvons jamais bat-rc 1 Amérique; et les Anglais, les Fran-IÇais, les Italiens et les Américains ne se [soumettront jamais à nos conditions." | Scheidemann critiqua également, de la aÇon la plus sévère, la politique allemande^ ?U SU'^ 'a ^eWlclue- "C'est nous, t.-' t-il carrément, qui sommes obli-B-l ^ *°U*: h°nneur de réinstaurer la v'que absolument et comnlèternent. Si un seul mot décisif était prononcé au sujet de la Belgique, l'esprit belliqueux de l'Angleterre s'évanouirait aussitôt." Les négociations de Brest doivent reprendre aujourd'hui. Plusieurs délégués sont en route poui; l'ancienne forteresse russe. "Je ne désire pas, a déclaré à ce sujet von Kùhlmann au Comité du Reichstag, anticiper sur les perspectives qui nous sont offertes. Il dépendra principalement de la force du désir de paix du gouvernement Troztky-Lénine si nous arriverons à une conclusion avec eux. Ils ne doivent pas douter de notre désir de paix." Kùhlmann a, du reste, avoué que l'arrivée de Trotzky à Brest modifia complètement l'allure des négociations. D'après des dépêches de Pétrograde, cette " allure " se manifestait pleinement dans des parties fines au Champagne, accompagnées d'auditions musicales par des artistes expédiés de Berlin, et auxquelles assistaient bravement les bons délégués russes ! La situation en Roumanie reste tendue. D'après des dépêches de Brest, via Pétrograde, la gme division sibérienne (russe) et des détachements de la iome, ont essayé de se frayer un passage par la force du territoire roumain en territoire russe, via Galatz. Cette "tentative a été repoussée par les troupes roumaines qui disposaient d'artillerie lourde. Des combats ont eu lieu sur les hauteurs à l'ouest de Galatz. Les Roumains tiennent la ligne Braïla-Galatz ainsi que son pont fortifié çt ont aussi établi des postes dans la bouole de la Séreth. D'après la Korrespondenz de Copenhague, le roi et la reine de Roumanie ont quitté Jassy et se seraient rendus au grand quartier gértéral roumain, entouré de troupes loyales. Sur le front occidental, seuls les aviateurs sont actifs, et les combats démontrent de mieux en mieux la supériorité des Alliés qui se reflète du reste dans l'absence de raids allemands sur l'Angleterre, malgré les circonstances atmosphériques les plus favorables. Cent soixante bombes ont été lancées. sur un nouvel aérodrome allemand près de Tournai «t cinq des grands aérodromes aux environs de Gand ont reçu la visite des Anglais. Ceux-ci ont également fait, dimanche midi, un nouveau raidi sur Trêves, tandis que les Français attaquaient Thionville, Fribourg-en-Brisgau et Lud-wigshafen (Mannheim). Le dernier raid britannique sur Mannheim a fait une profonde sensation. D'après des avis de Genève, une manifestation menaçante eut lieu dans la rue, et la foule cria " A bas la guerre ! Donnez-nous la paix !" Le front britannique a été étendu jusqu'au sud de St-Quentin. Lord Rhondda a déclaré samedi à Newport qu'en une seule semaine en dé. cembre les sous-marins allemands avaient coulé 3 millions de livres de lard et 4 millions de livrers de fromage. On annonce l'émission prochaine en Angleterre de billets de banque de cinq shillings. o—o Une nouvelle colonie scolaire en Flandre Générosité américaine La création d'une colonie scolaire belge, destinée à abriter les enfants de la zone dangereuse, ayant été jugée nécessaire, les travaux de construction et d'aménagement vont être poussés avec la plus grande activité. La Croix-Rouge américaine a fait savoir qu'elle intervenait dans la dépense nécessitée par la mise en marche et le fonctionnement de cetite œuvre nouvelle pour une somme de 600.000 francs. o—o LA METROPOLE : : est en vente chez : : : : M. STEVENS : : 484, Commercial Road, 484 : : Stennev : • X " Générosité américaine Deux millions de francs pour seconder les œuvres philanthropiques belges M. John van Schaik, délégué de la Croix-Rouge américaine, a fait savoir au gouvernement belge que ses commettants mettaient généreusement à la disposition des œuvres philanthropiques, créées en vue de soulager les souffrances, des réfugiés, la somme de deux millions de francs. Dès aujourd'hui, i million 350.000 francs sont ainsi répartis : 500.000 fr. au futur village belge de Sanvie-Le Havre; 1 600.000 francs à' une nouvelle colonie scolaire : en Flandre ; 250.000 francs au futur hôpital civil belge du Havre. Les Etats-Unis témoignent, par leur inlassable générosité, de leur particulière sympathie pour le Belgique qui, par son noble geste du 3 août 1914, s'est assuré, à jamais, la précieuse amitié de la grande République. ! O O > «" Un nouveau prêt américain à la Belgique > ■ Le gouvernement américain vient de faire à : la Belgique un nouveau prêt de 45 millions de i francs ce qui porte à près d'un demi milliard le 1 total des sommes avancées, jusqu'à ce jour, par les Etats-Unis. , o—o L'as des as était un Flamand L'aviateur Guynemer, le héros de l'air, est d'origine flamande. Tel est le point établi par M. Henry Bordeaux dans des pages émouvantes qu'il consacre à l'illustre aviateur dans la Revue des Deux- 1 Mondes : î , D'origine flamande, dit l'écrivain fran- 1 r çais, les aïeux de l'aviateur avaient émigré 1 en Bretagne, où on les trouve encore au mo-j ment de la Révolution. L'un d'eux, Bernard, vint alors à Paris donner des leçons de 5 dfoit. L'Empire le nomma président du tri-3 bunal de Mayence; fa Restauration l'envoya ^ en disgrâce à Gannat. Ce magistrat eût quatre fils, dont trois furent soldats : l'un, 1 officier d'infanterie, fut tué à Vilna ; un autre, officier de marine, succomba aux blessures reçues à Trafalgar ; le troisième, Achille, engagé à quinze ans, quitta l'armée à la chute de l'Empire; seul, Auguste, l'aîné, 2 avait été réformé à la conscription. 3 Des quatre fils du président, Achille seul, le plus jeune, devait faire souche. C'est le grand-père de l'aviateur. Engagé volontaire à quinze ans, il part en 1806 dans l'armée de Junot qui le prend pour secrétaire et l'emmène en Espagne. En iS11, il gagne l'épaulette sous les ordres du colonel Hugo. 3 Fait prisonnier à la capitulation de Guadala-xara, il s'évade au péril- de sa vie, aidé par 1a pitié ou peut-être l'amour d'une jeune Es-t pagnole, reparaît en 1813 au passage de 1a -[ Bidassoa, où il gagne la croix et les galons de lieutenant. s Son fils, historien et ancien officier, est le père de l'aviateur. , Guynemer, ces notes le prouvent, "avait de qui tenir", t „ „ j Le scandale de Spekholzerheide J m î La Belgique de Leyde écrit sous ce ti-t tre : Le président et le secrétaire de la section de Spekholzerheide de l'Union des travail- - ' leurs belges résidant en Hollande, union dont le Socialiste belge, journal de M. Huys-^ mans, est l'organe officiel — les sieurs Ignace-Edouard Vandevelde et Daniel Debaene— - ont été arrêtés à fin décembre dernier sous l'inculpation d'avoir favorisé la, désertion 1 d'internés belges vers l'Allemagne, dans le but de les y mettre au travail. Les deux j inculpés sont écroués actuellement à la forteresse de Flessingue. ' Voilà à quoi ont abouti les théories répan-I dues par l'organe de M. Huysmans. On écrit à ce sujet de Heerlen au Courrier de la Meuse : On sait que les désertions d'internés pour l'Allemagne ne datent pas d'hier. L'arrestation des deux syndicalistes embaucheurs mettra sans doute fin à ce scandale. Lors de 1a grève des mineurs, qui a coûté si cher à beaucoup de nos compatriotes, ces deux mêmes individus Vandevelde et Debaene circulèrent de camp en camp pour exciter les soldats à prendre part à la grève. o—o Le but suprême du Kaiser Je hais cette religion que tu as embrassée... Tu accèdes donc à cette superstition romaine dont je considère la destruction comme le but suprême de ma vie ! Lettre de Guillaume II à la Landgravine de Hesse. L'Allemagne et l'indépendance de la Belgique Avertissement d'un socialiste français M. Edgard Milhaud recommande très judicieusement ce fait à la méditation des lecteurs de l'Humanité (22 janvier) à propos des pourparlers de Brest-Litovsk, où les maximalistes russes se sont contentés trop facilement d'une déclaration des Empires centraux favorable à l'indépendance "politique" de la Belgique et de la Serbie. L'équivoque où se sont complu les gouvernements de Berlin et de Vienne a été dénoncée avec force à Rome et à Londres.Au Sénat italien, c'est le chef du gouvernement, M. Orlando, qui a demandé : "Les mots indépendance politique ne cachent-ils pas quelques réserves occultes en ce qui concerne quelques autres formes d'indépendance, par exemple l'indépendance économique?" A Londres, dans le sensationnel discours qu'il prononça devant les Trade-Unions, M. Lloyd George, admirable de précision, posa ces qûestions : "Veut-on dire que la Belgique, la Serbie, le Monténégro et la Roumanie seront aussi indépendants, aussi libres de diriger leurs destinées que les Allemands eux-mêmes ou que toute autre nation, ou bien veut-on dire qu'on leur imposera toutes sortes d'ingérences et de restrictions politiques et économiques incompatibles avec la-situation et la dignité d'un peuple émancipé qui se respecte? Si telle est l'intention de nos ennemis, il y a donc une espèce d'indépendance pour une grande nation et une espèce inférieure d'indépendance pour une petite nation. Il nous faut savoir ce que l'ennemi veut dire, car l'égalité des droits des nations, des petites aussi bien que des grandes, est un des principes fondamentaux pour lesquels la Grande-Bretagne et ses alliés combattent d'ans cette guerre." M. Edgard Milhaud remarque que c'est le 5 janvier que M. Lloyd George a posé ces questions si claires. "C'est le 31 décembre, ajoute notre confrère socialiste français que, de son côté, M. Orlando avait demandé des explications et les 28 et 29 décembre déjà, tous les grands journaux de la presse alliée, tous ceux qui sont suivis de très près en Allemagne, avaient exprimé les mêmes doutes et réclamés les mêmes éclaircissements. "Bien mieux, en Allemagne même, le 29 décembre, la courageuse Leipziger Volkszeitung, organe des socialistes minoritaires, exigeaient des précisions. "Or, le gouvernement allemand, jusqu'ici, a gardé le silence. "Les journaux gouvernementaux ne lui ont pas demandé de réduire à néant les suspicions de l'adversaire par de franches déclarations. "Le Vorwaerts ne l'a pas invité à dissiper l'équivoque. "Et nul, à la grande commission du Reichstag, n'a jugé à propos de l'interroger, ou, du moins, nous ne trouvons l'écho d'aucune demande de ce genre dans les comptes rendus admis par la censure." Et le rédacteur de l'Humanité conclut que "tous ces silences rapprochés de toutes ces questions sont d'une étrange éloquence." La déclaration de M. Hertling dans son discours de jeudi dernier ne l'est pas moins. Nous sommes heureux de voir un des leaders socialistes français déjouer ainsi une $es ruses allemandes les plus dangereuses pour notre pays. Nous souhaitons que son avertissement soit entendu de tous les socialistes de tous les pays alliés et qu'il les empêche de faire, comme les maximalistes russes, le jeu de de l'Allemagne impérialiste contre la Belfirme ik o—o Un conseil des ministres Le conseil des ministres s'est réuni samedi 26 janvier 1918 à 10 heures du matin à Sainte-Adresse sous la présidence du baron de Bro-queville. Après s'être occupé des diverses questions relatives aux relations extérieures et le ravitaillement du territoire occupé, le Conseil étudia le» conditions d'établissement et de faciliter la reprise de l'activité économique en Belgique après la libération du territoire. Il s'est occupé enfin du travail de contrôle des soldats mis en sursis et en congé sans solde. L'affaire Caillaux Pour l'exécution du plan de M. Caillaux Le Matin, au sujet des documents trouvés dans le coffre-fort de Florence, parle des no- • tes touchant les moyens de réaliser le coup d'Etat projeté par M. Caillaux. Pour cette opération, M. Caillaux, cela a été indiqué déjà, 'avait parlé'de deux régiments composés de soldats originaires de la Corse : "Mais ce n'était là qu'une force de premier choc; elle devait se trouver très rapidement épaulée et renforcée par deux régiments territoriaux d'infanterie, le 27e et le 28e dont les dépôts sont dans le département de la Sarthe et les effectifs recrutés presque ^ en totalité dans ce département. Les deux régiments sont sous les ordres du général Lartigue." Notre confrère ajoute qu'on a trouvé au inornent de l'arrestation de M. Caillaux, une lettre du général Lartigue dans le portefeuille de l'ancien président du Conseil et que, au cours de différentes perquisitions, on a saisi plusieurs lettres de généraux se mettant à sa disposition. o—n La Conférence de Nottingham La conscription et les lois militaires.— Le problème alimentaire et la guerre aux profiteurs. La conscription et les lois sur le service militaire étaient les principales questions en discussion au cours de la troisième journée de -là conférence. Sur proposition de M. J. H. Thomas, l'assemblée adopta, à l'unanimité, une motion contre l'institution permanente de la conscription et demandant la suppression des lois sur le service militaire à la conclusion de la paix. Le problème alimentaire occupa ensuite l'assemblée et une proposition fut introduite au nom du L.L.P. demandant que la question des vivres soit surtout envisagée au point de vue du bien-être du public; qu'une égale distribution soit faite en vue d'enrayer les tentatives de spéculation et exigeant pour toutes les classes de la société un esprit égal de sacrifice. Ce fut pour M. W. G. Anderson, l'occasion de s'élever en termes véhéments contre les profiteurs. Le pays, dit-il, est absolument lassé par les abus qui se sont produits et il est temps que le parti ouvrier se lève, 'dans toute sa puissance et sa majesté et fasse savoir au gouvernement qu'il est prêt à prendre sous son contrôle l'administration des vivres et les questions qui en dépendent travaillant par là à son propre salut. M. Bevau, die Bristol, et après lui M. Bromley, ajoutèrent encore aux doléances de M. Anderson et mirent en garde le gouvernement contre les conséquences désastreuses pouvant résulter de 1a continuation d'une situation intolérable pour la classe laborieuse. M. Clynes, membre du parlement et secrétaire du ministère de Vivres, répondant aux différentes critiques qui avaient été faites, fit ressortir les efforts faits par le gouvernement pour porter remède à une situation des plus difficiles. Déclarant qu'il ne parlait ni au nom du gouvernement, ni en oelui de son département, M. Clynes exposa les différentes mesures qui avaient été prises par les autorités pour stigmatiser les écarts de langage de certains orateurs. "Nous commençons seulement, dit-il, à ressentir les" privations dont les Allemands sont déjà victimes^ depuis plus de deux ans. La seule question est de savoir si nous voulons nous soumettre à des privations en vue d'assurer au monde une paix démocratique." L'orateur donne à l'assemblée l'assurance que si une préférence était donnée dans la -distribution des vivres, elle serait en faveur des travailleurs des munitions et aux classes laborieuses qui, plus que les riches, ont droit à la sollicitude de la nation. Sur motion de M. Snowden, l'assemblée adopta à l'unanimité une résolution d'un impôt sur le capital pour couvrir les dépenses de la guerre. Ce fut sur ce point que se clôturèrent les travaux de cette fameuse conférence de Nottingham, dont il serait surtout intéressant de savoir ce qui n'a pas été discuté en public. o—o Le Ministre de la Guerre d'Italie chez le r®i Albert Le général Alfieri, ministre de la Guerre italien, a rendu visite au roi Albert qui l'a reçu au, quartier général. Le général Afieri a eu également une entrevue avec le général Ru-quoy, chef d'état-major général de l'armée belge. Il a^ déjeûné chez le général De Ceu-ninck, ministre de la Guerre, et a visité, avec le plus grand intérêt les différents établissements du,front. LA METROPOLE * EST EN\ VENTE CHEZ : : M. E. J-.- BLOGG : no, BRIXTON HILL S.W

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes