La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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28 februari 1918
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s.n. 1918, 28 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0f040/
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The Newspaper for IBelgiart» LA MÉTROPOLE I ONE PENNY K. CINQ CEHTIMB» ■SîiinR- VIJF CENT H^r". DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Hoiborn 212. ABONNEMENT | 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 «h. 125u* ANNEE -JEUDI 28 FEVRIER 1918 No. 59 LA GRANDE GUERRE ■ Japon et Russie germanisée Irret dans l'avance allemande I Pétrograde sera-t-il défendu? ■avance allemande en Russie subit un □ d'arrêt. C'est évidemment la consé-Iœ de la faiblesse des effectifs avec les-1 |s elle a été entreprise jusqu'à présent. ■ Eichorn a probablement donné ordre à létachements d'avancer aussi rapidement iS!,i loin que possible, jusqu'à ce qu'ils ■ lonlreraient une résistance ou des obsta-■> [matériels qui pourraient mettre leurs com-■cations en péril, puis, à ce moment, de laniser en attendant du renfort qui serait I Blé dans la mesure exactement nécessaire, lté tacique paraît avoir réussi et les Alle-■ds ont pu saisir à très peu de frais de ides quantités de butin (on dit qu'il y avait • | un milliard de francs de munitions dans Iule région de Pskoff). Mais dès qu'ils se J «avancés à plusieurs centaines de kilomè-Ido leurs anciennes bases, ils ont dû se Itrer plus prudents, et, d'autre part, l'ef-fdes destructions que, malgré tout, les Bol-J ptes doivent avoir pu opérer ^ dans ce l'on peut appeler le "glacis" de Pétrograde, jiimence à se faire sentir. Rssi le communiqué allemand, toujours j ■aconique lorsque les faits parlent, de-1 B-il quelque peu verbeux. Il s'étend sur la j ■ de Reval, déjà annoncée, avoue qu'au „ Bde Pskoff les troupes d'Eichorn rencon-lui "une résistance acharnée " et que la Ile tie fut capturée qu'après " une violente Bille " et aue de même dans l'Ukraine, des paw durent être livrés pour prendre pos-I Mi de la ville et dé la gare de Kolenkovitz. j Bcmmuniqué allemand de mardi soir dit j Bernent que " les opérations prennent le 1 ■ prévu ce qui signifie que l'état-ma-^^■néral se contente de consolider le nou-Baf' front " et de préparer une nouvelle ^Bétrograde, on paraît à peu près certain Allemands essayeront d'occuper la ca-B'e. La Soviet est en ébullition et la sta-Bi de T.S.F. de Tsarkoié Selo multiplie ses énctiques appels aux armes. Le correspondre Reuter dit que la population est très Btée et au'elle statioryie en queues devant p arsenaux pour recevoir des armes et des Wtions. Tous les faubourgs bougent et pient des "comités de défense". Mais Pé-■9<le est rempli d'espions allemands qui lignent exactement leurs chefs sur ce UI passe, et dans ces conditions on ne voit Bès bien comment une résistance quelque ™ 1 fficace pourrait être offerte. En tout cas, lsqu à présent, les maximalistes ferment la ouelie aux prudents qui voudraient au moins lu\'r 'a caisse en évacuant la ville. Il est très ossible,après tout ce que nous avons vu,que lu' oela ne soit que bluff et bravade et que le a,n spécial pour Moscou est déjà sous pressai! bon endroit. Trotskv et Lénine ne sont as juifs pour rien. J .Du | reste, tout ne va pas comme sur des Bettes à l'Institut Smolnv. Trotsky et Joffe ■(usé de se rendre encore à Brest-Litovsk. premier a abandonné le " po 'tefeuille " des Bes étrangères et a pris le titre de " oom-'* B[e<?es troupes laissant à son second, [3, ■chérine, sorti par la grâce de l'Angleterre ■prison de Brixton, et à d'autres compar-pe moindre envergure, dont le plus reluise- Bsl Zinovieff, le soin de " négocier " avec le- ^°r'leq', '^rochant sur le tout, la famine K, I ,enle à Pétrograde et le " commissaire ' Bvr,eii " adresse par T.S.F. un appel dés-B ® 'a population non mobilisée pour L ' 1 otirnise de pain " le Nord affamé et & Bv3' rouëe"- Cette position suggère la 5 H 1 lté qu'en coupant le capitale de ses ■unicalions avec le sud, les Allemands Ba"nt 'a réduire sans la moindre difificul-j Bu r.esl;e, dans la situation présente des ^ ■junications et du rail, il ne paraît guère c BrP c'u commissaire des vivres puisse 0 1 ? moindre effet. j «nouvelle conférence de Brest paraît de-0 ■t"'1"1encer sous Peu ses opérations. Le o M.ministre de Hongrie, le Dr. Wekerlé, 0 Jem] îfnne 'undi pour s'y rendre. En-0 Bn,n1' , l®magne multiplie ses manœu-® Kn" creer.c'ans 'es provinces qu'elle vient 0 Bout' |Une s'tuat'on de fait qui les fasse en-lyL., '1 'ians sa sphère d'influence. Un .e K. , Y3' dit que les " conseillers" * Pe'ne occupée ont déjà publié H h . déclarant l'indépendance de » ^th,ri,* dT-st,rnc' (norn allemand de K ['« ; 1 q-u _Lm " gouvernement provisoi-BL, 1 "nstitué. Les soldats esthoniens f, ils s >a_U< ^ 3 R.eval ' faute de s'y présen-" c°nsidérés comme déserteurs. ^ K. en ?'m '6S .Allemands ont jouée en Bllr'rin ' 1li?n'e et en Courlande se re-„ , lf,««n.cen Ësthonie ! C'e Pa'x avec 'a Roumanie pas s engager sous d'heUreux auspices. Un télégramme de Jassy à Paris dit que le général Averescu est revenu lundi à Jassy ; les pourparlers qu'il eut à Bucarest avec les représentants des Centraux furent interrompus dès le premier jour sans que rien de bien défini eut été fait, le comte Czernin et le baron von Kuhlmann ayant été appelés brusquement à Brest. D'autre part, il paraît que les Hongrois considèrent que ce sont eux qui ont battu la Roumanie et ils demandent j unanimement leur part du gâteau sous forme d'un " réajustement " de la frontière ! La Bul-! garie, de son côté, outre la Dubroudja, et de grosses concessions économiques, exigerait le paiement d'une indemnité de guerre en or d'un milliard de francs. Le Nettes Wiener Tage-blatt dit que le général Aversecu ne paraît pas " très accessible " aux ouvertures que lui ont été faites, et qu'il est indésirable, s'étant peut-être " trop fortement engagé à Jassy ". Le Japon, nous l'avons déjà fait remarquer, suit de très près les affaires russes. "Si la paix devait être conclue, a déclaré dimanche à la Chahbre de Tokio en réponse à une interpellation le vicomte Motono,il va sans dire que le Japon prendra les mesures les plus décisives et du caractère le plus adéquat pour faire face à la situation ". Le Japon n'a pas rompu avec Pétrograde, mais il est complètement d'accord avec la Grande-Bretagne, l'Amérique et les autres alliés au sujet de la paix séparée de la Russie. Le front occidental ne présente guère une activité exceptionnelle. L'aviation anglaise multiplie ses raids puissants. Dans la nuit de lundi elle a lancé plus de 1.200 bombes sur les aérodromes allemands au sud de Gand et à l'ouest de Tournai. Du ter au 22 février, elle a descendu 120 avions allemands, en ne perdant que 28 machines, et a lancé 65 tonnes de bombes. Ces chiffres sont éloquents. Trébizonde, le port de la mer Noire, capturé par le grand-duc Nicolas en avril 1016, a été réoccupé par les Turcs qui remettent progressivement la main sur toute l'Arménie. Un steamer espagnol l'Igotz Mendi, capturé par le croiseur Wolf °t ayant à bord les équipages et les passagers d'une demi-douzaine de navires coulés, s'est échoué au Skaw (Danemark) où il s'est perdu. Les captifs ont été libérés et l'équipage naval a été interné. Cet accident «paraît rendre vraisemblable la nouvelle que le Wolf est rentré à Kiel. o—■—o Encore un Le brigadier-général Page Croft demandé lundi à la Chambre des Communes : 1. Si Litvinoff a été impliqué dans le vol d'une banque à Tiflis (Caucase); 2. S'il a été titulaire d'un passeport allemand au nom de Gustav Grav ; 3. Quel est le véritable nom de la person-i ne qui se fait appeler Litvinoff ; 4. Si Litvinoff a porté les noms variés de Gustav Grav, Bakkah, Buchman, Harrison, Vallach et A. Finkelstein Litvinoff? Sir G. Cave, ministre de l'Intérieur, a répondu : On m'informe que le nom original de M. Maxime Litvinoff était David Mordeovitch Finkelstein et qu'à diverses époques il a employé les noms de Buchman et d'Harrison, et probablement ceux de Grav et de Vallach. Pour ce qui concerne les autres questions, mon enquête n'est pas terminée. Le brigadier-général Page Crofft demanda si, en présence du fait que la personne en question était un aventurier et un individu dangereux qui changeait de nom de jour en jour, on ne prendrait pas de mesures pour le renvoyer en Russie aussitôt que possible. Sir G. Cave répondit qu'au sujet des changements de nom, il y avait lieu de j croire que Finkelstein Litvinoff n'était pas Mordecvitch Finkelstein, mais quelqu'un d'autre (Times, 26 février 1918). I Maxime Litvinoff est le fameux "envové" du "gouvernement" bolchéviste russe. Il a ouvert une "ambassade" à Londres et v organise une active propagande révolutionnaire.On se rappelle qu'à certain moment, deux 1 journaux anglais, la Daily Chronicle et le Daily News pressèrent le gouvernement anglais de "reconnaître" cet "ambassadeur". La Daily Chronicle publia même de Finkelstein une interview de deux colonnes. Les Allemands d'Anvers Arrestation d'E. Schwerdt Un soldat belge au service de l'Allemagne Nous avons dit et nous répétons que la politique du gouvernement belge, qui consiste à ne pas s'inquiéter de l'usage que, dans les pays amis, des Allemands — et l'on sait ce que nous entendons par Allemands ! — font de lia qualité de Belge, pourra nous jouer de mauvais tours. L'arrestation d'Eugène Schwerdt aux Etats-Unis, où l'affaire promet des développements suggestifs, finira-t-elle par ouvrir les yeux à ceux qui ont la charge de la bonne réputation du nom belge? » » 11 New-York, 26 février.— Les officiers du service secret ont arrêté ici Eugène Schwerdt, qui, pendant deux ans, s'est fait passé pour un Belge patriote, s'oc-cupant du commerce des laines. Schwerdt, on le sait aujourd'hui, a eu comme bailleur de fonds Heinrich Albert, agent financier de l'organisation allemande d'espionnage (et si nous ne nous trompons pas, Commissaire général allemand à l'Exposition de Bruxelles incendiée de 1905). M. H- Albert lui remit ^600.000, afin de constituer des stocks de laine pour l'Allemagne par des achats en pays alliés et en Amérique. * » # Le Times nous apprend que Schwerdt, né à Munster en Westphalie, vécut pendantes ans à Anvers, prétendit s'être enfin échappé de cette ville quand les Allemands prirent Anvers (alors qu'il en a vraisemblablement été expulsé). Il arriva en Amérique, où il s'est ooccupé, depuis lors, d'intérêts allemands. Quand, il y a quelques mois, les autorités arrêtèrent Hugo Schmidt, agent de la Deutsche Bank, ils furent mis en possession de quelque 40.000 documents, plusieurs d'entre eux traitant de transactions en laine effectuées par Schwerd' dont les instructions étaient d'acheter aux firmes américaines ou neutres toute la laine possible et de l'emmagasiner en Amérique du Sud pour après la guerre. Schwerdt se servit de son fils Eugène pour servir la cause allemande, bien que ce jeune homme eût servi dans l'armée belge. Il parvint à faire libérer son fils de l'armée et à l'envoyer dans l'Amérique du Sud armé de lettres de recommandation belges et d'y poser comme un ami des Alliés, alors qu'il travaillait pour l'Allemagne. Dans une lettre écrite à son père, le 7 mars 1917, de Valdivia (Chili), il disait : "Je me suis fait des amis des deux côtés et, quand c'est nécessaire, je oache mes opinions de la façon la plus diplomatique. Naturellement, il faut être très prudent et réfléchir cinq fois sur chaque chose, mais cela constitue un bon exercice de l'esprit." » » * Nous serions curieux de savoir par qui le fils Schwerdt a obtenu sa libération de l'armée et quels sont les Belges qui l'ont nanti de lettres de recommandation. Nous avons déjà l'affaire Margulies à notre actif. Il est temps que ces compromissions du pouvoir avec la finance suspecte cessent. o o Les faux-noms au service de l'Allemagne Kameneff, l'envoyé extraordinaire à Londres et à Paris des Bolchévistes, vient d'arriver ici. Kameneff, de son vrai nom Rosenfeld, est cet homme charmant qui, interviewé par le correspondant du Daily Chronicle à Stockholm, a dit que la paix russe permettrait aux Allemands d'exeroer une pression sur le front ouest pour amener les Alliés à penser à la paix. gBDMDBlDWDBIDBlDHD Sursum corda ! Quel effort il nous faudra faire, tous tant que nous sommes, vieux et jeunes, pour compenser, par une plus value de nous-mêmes, la perte de tant de belles intelligences et de tant de cœurs héroïques?-.." ERNEST LAVISSE. ■"□pnin^ir^n^nlnp Contre l'internationalisation du Congo Sir Alfred Sharpe sur le Congo belg En réponse à un« lettre de M. H.-C Wells, parue dans le Daily Mail du 1 février 1918, Sir Alfred Sharpe, qui fi commandant en chef du Protectorat c l'Afrique centrale britannique en 1897 < gouverneur du Nyassaland de 1907 1910, envoie à notre confrère (15 févrk 1918), une lettre où il est dit : Sur la question de l'esclavage, M. Wel fait allusion à la " African Rubber Trade ' Sans doute, il se réfère aux soi-disant " Atr< cités congolaises " au sujet desquelles je fer, deux remarqués : d'abord, qu'il est, je pens généralement admis actuellement que celle ci furent pour le moins exagérées criminel! ment, les deux grands leaders dans le mouv ment contre la Belgique étant Sir Roger C: sement, qui fut subséquemment pendu con me traître à son pays, et M. Morel, récen ment élargi de prison ; en second lieu, qi nous traitons de l'Afrique d'aujourd'hui, ne pas de l'Afrique d'il y a 15 ans. Dans tout le Congo oriental, depuis li frontières rhodésiennes jusqu'aux limites d Soudan britannique, on ne peut trouver ai cune faute de la part du gouvernement bel^ dans son traitement des indigènes. On s'occi pe beaucoup d'eux, ils sont bien payés poi leur travail, ils ont toutes les occasions pour redressement de leurs griefs et ils sont coi tents. Je ne sais pas sur quelles bases la déclar; tion suivante fut faite : " Nos impéria!ist( ont détruit la confiance de l'étranger qu' 1 aura l'accès commercial libre dans ces r gions " (nos possessions en Afrique centr; le). Les colonies et les protectorats britann ques sont, et ont toujours été ouverts au commerçants de toutes nationalités. En ré; lité, une grande partie de l'huile de palme < d'autres matières premières produites dai notre territoire allèrent à l'Allemagne dans passé. On m'attribue d'avoir dit que tout est bic en Afrique et que les conditions africaines sol parfaites. Je ne voudrais évidemment pas a 1er aussi loin que cela. Dans nos territoir africaines, comme dans ceux d'autres Pui sances, il y a encore beaucoup de choses à fa re, spécialement dans la solution de questioi telles que les impôts indigènes, l'éducatio les lois foncières, les tarifs douaniers, la repr sentation de colons blancs et d'indigènes dai leur propre gouvernement, la construction < chemins de fer et d'autres questions impo tantes. Il n'est cependant pas nécessai qu'une Commission internationale prenne c (hoses-là en mains. o—o Le prince von Bulow est démod Maximilien Hairden ne pense pas qt le prince diplomate puisse être utile l'Allemagne dans les futures négodis tions de paix. Il écrit : Personne n'a, plus que le prince de Bi low, l'intelligence, la rapidité de compr hension, la souplesse du diplomate. Ma toute cette adresse d'hier ne servira à rte demain. Le monde a changé. Les pensée fondamentales du nouvel ordre auquel asp rent les quatre cinquièmes du monde (désa mement, démilitarisation de l'Etat, unie des peuples, tribunal d'arbitrage avec pui sanoe exécutive, toutes ces pensées, sans réalisation desquelles il ne sera pas d'ordi durable), el prince de Biilow ne put I< faire siennes. Lui qui a imposé aux Poli nais la loi d'expropriation, va-t-il les aid< demain à reconstituer leur royaume? Ir; t-il se mesurer avec les moralistes politiqu< d'Amérique, d'Angleterre et de France, le quels ne comprendraient pas sa langue 1 considéreraient comme histoire de revenai ses artifices et arguments surannés? Il a pr position ; il fait partie de ceux qui luttei pour ce qui tombe en putréfaction, qui igni rent les aspirations de l'humanité, les d< sirs de leur propre peuple ou qui jouent av< ces sentiments. Il peut parler à la Chambi des seigneurs, dans un banquet, au gran quartier, écrire à l'Empereur ou au chanci lier. Mais il est et reste l'ennemi de toi ceux qui veulent réconcilier l'esprit alleman et l'humanité. o o Un Boche qui aime la vérité Il y a un homme, au Reichstag, qui a fai li, .l'autre jour, être assomé. Et il fa* avouer que l'impudence de cet Alleman avait passé les bornes permises. Socialiste minoritaire, il avait osé posi cette question : "Où donc la guerre a-t-el' été fomentée?" — Vous avez peut-être l'audace, répliqu un certain comte Westarp, de prétendi qu'elle l'a été chez nous? — Mais oui, j'ai ce courage! Ce fut une tempête. On montrait ] poing, on jetait toutes les injures possible à la face de ce "minoritaire" qui osait ai cuser ses compatriotes d'avoir voulu la guei re. "C'est là un Allemand?" hurlait un di puté. Le député avait raison. Un homme qi aime la vérité et veut là dire, ce ne saura être un Allemand tout à fait. Italie et Belgique Une grande manifestation à Rome Rome, 26 février.— Sous les auspices r- de la Ligue italo-belge, le député Geor-2 ges Lorand donna une conférence au ' théâtre Argentiina, prenant comme sujet la résistance héroïque de la Belgique. La salle était absolument comble et parmi les a personnalités présentes on notait : Signor r Sacchi, ministre die la Justice; Signor Morpurgo, sous-secrétaire d'Etat; le mi-ls nistre de Belgique, ainsi que d'autres membres du corps diplomatique et un grand nombre d'autorités locales. La musique des grenadiers joua la Braban-? çonne ainsi que les airs nationaux des 3_ pays alliés qui furent salués d'acclama- tions enthousiastes. j- Le prince Borghèse présenta M. Lo-1- rand à l'auditoire et Signor Sacchi lui 1- ; exprima la sympathie du gouvernement le italien, saluant au nom du corps judi-n ciaire de son pays la justice belge qui >s sût, de façon héroïque, résister aux actes u de violence de l'envahisseur. j_ Après que M. Lorand eut terminé son :e discours, plusieurs films représentant des 1- scènes du front belge défilèrent sur l'é-ir cran.— Reuter. le o o Pas de change ! :s L'organe de Krupp et des magnats in-il dustriels, la Gazette du Rhin et de West-5- phalie, n'a pas de chance. La semaine dernière, dans un article au trinitrotoluol, il s'écriait : x j. L'ancien gouvernement belge réfugié au Havre ne représente pas plus l'ancien royau-ls me de Belgique que les quelques réfugiés |e de Zurich ne représentent la Lithuanie. il serait donc temps, maintenant qu'on a >n définitivement liquidé cette fantasmagorie de ît Belgique, de procéder, avec le Conseil des j. Flandres comme avec 1a. Rada d'Ukraine, ;s de conclure la paix avec le nouvel Etat, s_ puisqu'il n'y a plus, en dehors de ses con-}_ seillers, d'autres représentants avec les-ls quels nous puissions négocier. ^ Sera-t-il dit que la guerre mondiale n'ap-i_ 'p°rtera 'a liberté qu'aux Polonais et aux )s Ukrainiens, mais pas aux Flamands aux-]e quels nous sommes apparentés? Ferons-r_ nous plus de cas du fantôme de Belgique -e que de l'empire écroulé des tsars? îs L'encre, dont cet article était écrit, était à peine sèche que le comte Hert-ling, chancelier impérial, reconnaissait C du haut de la tribune du Reichstag cet ie "ancien gouvernement réfugié au Ha-à vre" que la Gazette du Rhin prétendait i- ravaler au rang des réfugiés lithuaniens de Zurich. Parallèlement, toute la Bel-i. gique sous le joug comme en exil désa-i_ vouait et flétrissait la poignée de traîtres is qui osent se dire les mandataires de la n Flandre. îs C'est que le gouvernement belge n'est i- pas seulement installé au Havre et qu'il r" n'est pas seulement fort de son droit, n mais aussi de l'appui de tous les Belges a tant en Belgique occupée qu'en exil et •e qu'il est défendu par deux cent mille ;s bayonnettes qui font toujours la glorieuse s- garde de l'Yser. :r Ce sont là des faits. Malgré l'épais-seur de leur derme, les pangermanistes ;s a'iemands ne prévaudront pas contre eux. ;t ,t , 0 0 is Un nouveau témoignage de " l'infamie allemande 5. Un rapport officiel sur les mauvais traite->c ments infligés aux prisonniers de guerre bri-•e tanniques en Allemagne vient d'être publié, d Ce rapport est basé sur les dépositions de 48 officiers et de 77, sous-officiers et soldats fran-ls çais faits prisonniers à divers moments entre d les premiers jours de la guerre et la fin de 1914. II ressort de ces dépositions que les autorités allemandes infligent aux prisonniers britanniques les pires souffrances physiques et 1- morales. Refus de nourriture, brutalités de it toutes sortes, insultes, humiliations, rien n'est d épargné à ces infortunés, qu'ils soient simples soldats ou officiers, bien portants ou blessés. ;r Le soin de frapper et d'outrager ces derniers e est partagé également par le commandement et les dames de la Croix-Rouge. a Les geôliers affectent enfin de réserver un ■e traitement de faveur aux prisonniers français et même aux nègres, quand il s'en trouve de mêlés aux Anglais. e Les Allemands n'ont rien changé à leur ma-■s nière depuis 1914 et même depuis bien au delà. > o o Les trains passent la Manche Le projet de relier la France et l'Angle-îi terre par un Ferry Boat est enfin réalisé, it Le premier train venant d'Angl.eterre a franchi la Manche et a débarqué à Dieppe.

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