La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 28 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k06ww77z60/
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The Newspaper for Bfyan» LA MÉTROPOLE IONE PENNY il0|î! CIHQ CEHT1M» Su» s vuf oiarrs PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckancery Lane, W.C.2 — Téléphone : Holborn 212. 3 mois 9 sh: Abonnements : ■ 6 mois 17 sh. 1 an 32 sh. jjinniTi du CIHT1MU 25"» ANNEE MARDI 28 MAI 1918 No. 148 LA GRANDE GUERRE r ^ Un "croiseur" sous-marin coulé Ir. RETARD DE L'OFFENSIVE I .—: T a es « fil « rtn /> n ffttccio Lundi midi. L'offensive allemande continue à se faire [tendre et son retard est probablement, un in. jet des difficultés avec lesquelles nos ennemi; ,nt aux prises et auxquelles l'activité for-jdabie de l'aviation alliée pendant ces der iJrts semaines n'est sans doute pas étran-ire. D'après les correspondants de guerre ir le front britannique, les Allemands procè-:nt activement à des échanges et à des re-oupements de divisions entre l'Yser et U jmme. Les prisonniers allemands se plai iant du ravitaillement irrégulier et insuffi-mt des lignes de front. Il est probable que tnnemi continue à masser de l'artillerie sui front d'attaque. Les pièces camouflées sonl inspectées et installées de nuit, tirent quelles coups pour vérifier sur le terrain les ca-ictéristiques de leur tir, et sont ensuite cou-(ttes et abandonnées afin de donner au mo-lent psychologique le maximum d'effet de irprise. Il n'est pas impossible que la diffi-«lté d'installer un grand nombre d'obusier; mrds dans le terrain défoncé au delà d'Ypres 'Hébuterne et d'Albert soit pour quelque hose dans le retard de l'offensive. En attendant, toute l'activité sur le froni ! réduit à des canonnades et à des raids er oups de sonde assez nombreux. L'artillerie nnemie a surtout été active dans les secteur; Bd du front de la Lys et dans la zone de illers-Bretonneux. Les communiqués anglais I français de ces deux derniers jours signant rien moins que vingt raids, dont cinq en-repris par les Anglais, quatre par les Fran-lis et onze par les Allemands. Dans un raie rès de Beaumont-Hamel les Britanniques fi-ent quarante prisonniers. La plupart des en eprises allemandes échouèrent. Samedi, l'aviation britannique ne put opé tr que pendant quelques intervalles favora-les. Dix appareils allemands furent descen us et deux forcés à la descente sans qu'aucur éroplane anglais ne fût porté manquant .'aviation de bombardement lança trois cents ombes sur plusieurs objectifs, y compris les Jssins de Bruges. La nuit, six tonnes de boni, ts s'écrasèrent sur Péronne, Bapaume e> léricourt. D'après des informations au Maas-»<fe de Rotterdam, le raid anglais de mer edi dernier sur Liège aurait détruit la gare e Le>ngdoz. M. Baker, ministre américain de la Guerre nnonce que des troupes américaines entre-®t prochainement en ligne sur le front ita En, complétant la solidarité d'armes des Al tssur le front mer du Nord-Adriatique. De uis le 18 mai, les aviateurs britanniques er Me ont descendu 24 avions et un ballor Memis sans perdre vin Seule machine. Dérogeant pour une fois à sa politique de fcret, l'Amirauté britannique a annoncé le 2; la> que le 11 mai un " sous-marin d'escorte ' l'Atlantique " pendant qu'il s'occupai d'aller à la rencontre d'un convoi " rencon raet coula "à la latitude du Cap St-Vincent' !3 degrés Nord) un sous-marin allemand ck ?Pe " dit croiseur La mer était mauvaise t il n'v eut pas de survivants. Peu après ur "tre sous-marin ennemi fut signalé, mais -i Aappa en plongeant rapidement. On croit que le type " dit croiseur " est ur at>mersible jaugeant de 2.000 à 4.000 tonnes "ne centaine de mètres de longueur mun f machines à vapeur pour la navigation er irface et pouvant développer une vitesse de ° nœuds. Son armement principal serait con. itué par deux canons de 15, et peut-être plus ® tourelles et le dessus de la coque seraiem Wrassés. Des doubles coques lui permet aiept de plonger à une grande profondeur E résister aux charges de fond et de passeï jus les champs de mines. En outre son rayor action serait considérable des inconvénient; Paient évidemment sa mobilité moins gran f et uneiplus grande vulnérabilité résultani tsa surface plus étendue. On dit qu'en mars au moins huit de ces " croiseurs ' aient en construction aux chantiers Vulcar [»iel. En janvier dernier, le lieutenant-com. Iai}dant allemand Kophanel fut décoré poui |°ir fait une croisière sous-marine de 8.00c 'omètres jusqu'au Cap Vert et retour; il esl !° able que le sous-marin qui bombarde ®nrovia (Libéria) appartenait au même type , est intéressant de noter qu'un de ces Cr°iseurs " a pu être coulé, mais ce qui esl ^intéressant encore c'est qu'il l'a été pat sous-marin d'escorte dans l'Atlantique", ''luant que les submersibles anglais, proba-ment de types nouveaux parfaitement com. I ab'es, sinon supérieurs, aux derniers type; /mands, jouent un rôle considérable dan; Protection du trafic transocéanique. resuite de déclarations du ministre de h J!ne au Comité du Sénat français qu'er ' c'e'"nier les Etats-Unis et l'Angleterre onl ^11 VU construit 40.000 tonnes de navires de plus que le tonnage coulé par les sous-marins ennemis et que la réparation des navires endommagés a pris une extension considérable, dépassant 50.000 tonnes réparées par semaine en Angleterre seule. Les résultats de la destruction de sous-marins en mai seraient même meilleurs que ceux obtenus en avril. En Méditerranée, tout le péril sous-marin serait conjuré. Un télégramme de Kieff via l'Allemagne annonce que la première séance de la conférence de paix russo-ukrainienne a eu lieu le 23 mai. La compétence et les pouvoirs de la délégation russe ont été immédiatement mis en question. La partie de la flotte russe capturée par les Allemands à Sébastopol comprend sept pré-dreadnoughts, deux croiseurs protégés, trois destroyers modernes, sept vieux destroyers, des sous-marins, le croiseur turc relevé Mad-jidich et des poseurs de mines. Les Bolchévistes ont demandé aux Allemands d'envoyer une commission spéciale à Moscou pour y régler " les points obscurs " résultant du traité de Brest ; situation du Caucase et de la Crimée, démarcation des frontières, situation politique en Esthonie et en Livonie, relations économiques, etc. La Douma socaliste d'Odessa a été dissoute par la force des armes. o o Femmes de Belgique ! Le Comité officiel belge a nommé une 1 commission chargée d'organiser la création d'une section belge au sein de la "Women's Land Army". Cette commission vient d'adresser aux femmes belges-réfugiées en Angleterre l'appel suivant, les conviant à s'enrôler dans la légion des femmes qui se consacrent aux travaux agricoles. ; Nous venons faire appel à votre patriotisme ! Vous n'ignorez pas que nos ennemis, violant toutes les lois de la guerre maritime et tous les usages internationaux, coulant sans pitié les navires marchand avec leurs équipages et leur cargaison, tentent d'affamer l'Angleterre pour l'amener à conclure une paix qui laisserait l'Allemagne en possession de ses conquêtes et notamment de la Belgique. De toutes nos forces nous devons nous opposer ou succès de ce plan criminel. Chacun de nous doit contribuer dans la me-1 sure de ses moyens à augmenter la quantité de vivres produite en Angleterre. Les femmes anglaises ont compris leur de-i voir. Elles s'enrôlent par milliers dans la " Women's Land Army ". Cette armée de femmes héroïques lutte contre l'ennemi com-; mun, elle coopère à la victoire en se consacrant aux travaux des champs ! Femmes de Belgique, imitez ce noble exemple.Nul peuple au inonde n'a, autant que le peu-' pie belge, le culte de la terre. En cultivant les champs d'Angleterre, en travaillant dans les fermes, vous songerez à notre terre aimée de Flandres et de Wallonie, à nos paturages, à nos fermes que l'ennemi souille de sa présence. Par votre travail vous contribuerez à ren-• dre à notre chère patrie sa liberté et son indépendance ! Nos vaillants soldats seront fiers de leurs femmes et leurs sœurs. Vous serez dignes d'eux. Avec eux vous rivaliserez de courage et de patriotisme ! Nous faisons appel à toutes les femmes belges sans distinction de classes. Que personne ; ne s'abstienne. Un engagement peut-être contracté pour six mois ou pour un an. Le salaire varie de 20 à 30 shilling par semaine et des arrangements sont pris pour assurer aux femmes le logement et la nourriture dans des conditions de confort et d'économie. Les non-initiées recevront pendant la période 1 d'instruction l'entraînement nécessaire, et les frais de séjour. Toutes recevront gratuitement le coquet uniforme du Women Land Army, orné d'un brassard aux couleurs belges. Toutes celles qui désirent s'incrire peuvent obtenir les renseignements nécessaires en s'adressant au secrétariat du Comité, 6, Burlington Gardens, W.i. Femmes belges, faites votre devoir! Vous aurez ainsi l'avantage de mener une vie hygiénique en plein air et de préparer une race forte, entraînée aux travaux agricoles. Au retour au pays vous saurez fa-ire fructifier nos champs et augmenter la richesse de la patrie ! Femmes belges, enrôlez-vous sans retard ! MU XTJLXXX Xt/AW Le docteur De Mets a'aurait pas été fusillé On dément de Hollande que le Dr. De Mets ait été fusillé. Il fut condamné à 23 ans de prison. Le bijoutier Cauwelaert fut condamné à mort et fusillé en même temps que M. van Bergen, agent consulaiie, el l'abbé Moons • Les Allemands arrêtèrent aussi ur nommé Henderick et la famille Barthels, composée du père, de la mère, de deux fils, de deux filles et l'épouse Vinker.-bosch, ileur servante Anna De Raedt, ainsi que Kneuvels, à Oolen. Les motifs de leur arrestation sont inconnus. A Namur, M. Henri Signet a été condamné à mort et fusillé. Dans un autre procès, également à Namur, MM. Fraiking et Woling, dt Verviers, ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité. o o Les barbares en Belgique Nouveau témoignage américain La belle revue hebdomadaire The Bell-man (Minneapolis, Etats-Unis) a publié dans ses numéros 611, 612 et 613, trois intéressants articles de M. William-C. Edgard, qui fit partie de la "Commission for Relief in Belgium". L'auteui 1 s'occupe des atrocités allemandes en Belgique. Il retrace, notamment, le sac barbare de Tamines, Visé et Dinant. I commente comme suit l'attitude de l'armée allemande : Tout le monde savait ce qui était arrive durant les 25 premiers jours d'août, lorsque les envahisseurs allemands furieux cl'échoue! dans leur ruée sur Paris et rendant à bon droit, l'armée belge responsable de cet échec, se livrèrent à des beuveries el tirèrent une sanglante vengeance de la popu-lation civile, sans défense, du territoire envahi, au cours d'une période de terrorisa tion sans précédent dans l'histoire moder ne. Pendant ces trois semaines de satur nales, le meurtre fut le moindre des crime; commis sous la mince excuse de " nécessité militaire ". Il pétait bien compris, parmi les Américains au service de la Commission, que cette licence avait été non seulement tolé-rée, mais encouragée par les hautes autorités; que c'était une partie d'une politique mûrie, destinée à la fois à intimider les Belges et à effrayer les petites nations neu très par une leçon objective leur montran ce qui leur arriverait si elles avaient l'audace de s'opposer aux désirs allemands ou de 1 dépasser de la largeur d'un cheveu, les [ limites d'une neutralité avantageant l'Aile 1 magne. On en trouva la preuve non seulemen dans les proclamations officielles des commandants allemands encore affichées auj ; murs des villes belges, menaçant les civils d'exécution—menaoe mise à exécution pei après —mais aussi dans la cessation sou daine des horreurs non officielles perpétrées par des soldats, individuellement, à une certaine date, celle-ci coïncidant avec les protes tations d'horreur et d'indignation des autres pays, spécialement des Etats-Unis. L'armée allemande découvrit que ses crimes ne pouvaient être cachés et qu'ils soulevaient l'hu manité à un degré dangereux même pout l'arrogante puissance teutonne. Les Etats-Unis et l'Italie ne s'étaient pas encore déclarés ; il fallait, si possible, les rassurer. Tout à coup, par conséquent, vint l'ordre de mettre fin à ces meurtres et crimes pires, et, aussitôt, ceux-ci s'arrêtèrent. Cela montrait que les soldats ne s'étaient pas soustraits à la maîtrise de leurs chefs dans une frénésie subite et irrépressive d'ivresse et de fièvre sanglante, mais qu'ils avaient ag d'après des ordres émis en vue d'un but. Les exécutions militaires, les déportations el les autres actes de sévérité qui se produisirent dans la suite, tout rigoureux, impitoyables et inexcusables qu'ils fussent, auraient cependant, derrière eux, une autorité, claire, définie : ils n'étaient pas le fait casuel d'officiers subalternes ou des soldats autorisés à à satisfaire leurs .instincts. Il m'était possible de faire le départ entre la destruction légitime et Inévitable de guerre et celle accomplie délibérément, dans un but de criminelle vengeance. o o On nous signale que certains vendeurs réclament ijd. ou deux pënce pour la Métropole Nous les prions de mettre soute les yeux de ces vendeurs la petite note que voici : "La Métropole"' is to be sold I d. only. LA PROCESSION DE WESTMINSTER C'est une très pieuse et patriotique initiative que celle de la procession propitiatoire pour la victoire des Alliés et la paix du monde qui a pris corps dimanche dans l'après-midi à Londres. Cette initiative revient tout entière à la Society of Our Lady of Lourdes, placée sous le patronage de S. E. le cardinal Bour-ne, des prélats d'Angleterre et du pays de Galles, des évêques de Tarbes et de Lourdes. Elle a pour présidente effective Sa Grâce la duchesse de Norfolk, pour Chairman of the Council Mgr M. E. Carton de Wiart et ce Conseil luimême compte plusieurs membres des plus hautes familles d'Angleterre. La Société avait fait appel, pour cette procession, aux fidèles de toutes les paroisses catholiques de Londres urbi et orbi. C'est dans les rues avoisinant la cathédrale de Westminster, ainsi que le prévoyait le programme, que s'est formé l'immense cortège comprenant plusieurs milliers de personnes. Il était à peu près 4 heures quand il put se mettre en marche en suivant un itinéraire dont le gigantesque édifice occupait en quelque sorte le centre. Cette limitation du parcours est due au fait que les processions en plein air sont interdites en Angleterre. La foule recueillie, qu'accompagnaient les prêtres en surplis, a fait deux fois le tour de le basilique en chantant des hymnes ou en récitant des litanies. On reconnaissait les paroisses à leurs bannières et à leurs emblèmes. Les femmes et les jeunes filles des écoles, ces dernières pour la plupart vêtue de bleu, la tête recouverte du voile blanc, étaient en majorité.Mais les nationalités formaient ainsi des . groupes à part que distinguaient leurs couleurs. Les Belges étaient particulièrement nombreux. On y remarquait des dames du meilleur monde. Escorté par nos braves boy-scouts qui portaient le drapeau national el conduit par l'abbé Ingelbeen, ce groupe .des Belges avait fière allure. A quelque distance, suivaient les Italiens en nombre également Les jeunes filles avaient eu la gracieuse idée de revêtir leur classique costume national : ! jupon et tablier à rayures multicolores et coiffure caractéristique en forme de carré blane ou rose. Les jeunes Françaises arboraient une splendide bannière, avec l'inscription : "A Notre-Dame des Victoires "... - y Bien que l'itinéraire, comme nous venons de le remarquer, eut été réduit, la processior proprement dite dura plus d'une heure. Li formation en avait pris à peu près autant ; cependant tout se passa dans un ordre parfail sans la moindre défaillance. Le côté ouest de la cathédrale de Westminster est bordé dans toute sa longueur pai une vaste espace découvert mais clôturé que l'on appelle communément : The Land at tht back of the Cathedral Choir School, C'est le que devait se concentrer, après la procession la foule des fidèles pour y recevoir la bénédiction du cardinal-primat. Le fond de ce quadrilatère, bit deux régiments au moins pourraient évoluer à l'aise est constitué par des talus gazonnés et fleuris. On y avait élevé un magnifique reposoir qui dominait tout l'espace. Le cortège y pénétra dans l'ordre qu'il avail suivi en chantant les cantiques et, peu à peu l'immense place se remplit. Mais le défilé ne s'effectuait que lentement; les derniers groupes eurent quelque peine à atteindre les places qui leur avaient été assignées et, ici, il y eul un peu de confusion. Mais l'intervention énergique de Mgr Carton de Wiart qui prit la direction du service d'ordre sauva la situation el les groupes se casèrent. II était néanmoins six heures quand S. E. le cardinal Bourne, environné d'un nombreux clergé et revêtu du long manteau cardinalice, dont la traîné était portée par des diacres, gravit l'escalier conduisant au reposoir. Son Eminence prit place sur le siège doré préparé en face de l'autel, tandis que les prélats et le nombreux chapitre de la cathédrale gagnaient procesionnellement les sièges disposés de chaque côté de l'autel. En même temps, au pied du mat ou flottait le drapeau britannique près du reposoir, se déployait le drapeau belge que portaient trois bon-scouts. Immédiatement après, trois jeunes " bersaglieri", avec le drapeau italien se rangeaient à leur côté. Enfin, trois jeunes gens portant en-sautoir les couleurs françaises suivirent, arborant le drapeau de la France. En ce moment, le spectacle de cette multitude entourant un Ecce homo de très grande dimension apporté au milieu de la place et sur laquelle se détachaient les vives couleurs des emblèmes religieux, tandis que ses hymnes d'imploration continuaient à monter vers le Ciel, était vraiment grandiose et impressionnant.Sur l'un des côtés du quadrilatère"une chaire avait été dressée et un signe que fit de loin un maître de cérémonie, portant le costume noir des chevaliers de St-Jean de Jérusalem et, au côté, l'épée à garde d'aoier, on vit un prélat de haute stature, revêtu du camail violet, en gravir les marches. C'était Mgr Henry Grosch qui devait prononcer l'homélie. Douée d'un organe puissant et d'une diction très nette, Sa Grandeur s'exprima de telle sorte que pas un mot de son allocution ne fut perdue par la foule. Elle dit son espoir d'apprendre que le souvenir de cette journée consolante se perpétuerait dans le cœur des fidèles. Ils y trouveront le réconfort des épreuves du présent. L'orateur, d'un geste empreint de largeur et de noblesse indiquant l'Ecce homo dit aussi que c'est la figure du Christ qui la domine. Il faut y puiser la force de marcher vers la victoire, comme nos soldats, vers une victeoire qui assure le triomphe de la liberté et de la justice. En cet instant précis comme l'orateur sacré terminait, on vit deux Tommies, portant l'étendard royal britannique et encadrant deux soldats américains, gravirent prestement avec eux les tertres gazonnés. Ils prirent la gauche des jeunes gens qui déployaient les couleurs des autres nations et les Sammies soudain firent flotter à la brise un immense drapeau étoilé, celui de l'Union américaine. Or, le soleil, qui de toute la journée ne s'était pas montré, perçant les nuages, éclaira tout à coup, pendant quelques instants cette scène magique d'un rayon éblouissant. Certes, on eut applaudi, acclamé avec enthousiasme l'apparition du nouveau symbole; mais les cantiques avaient repris et la manifestation resta dans les coeurs. D'ailleurs, un moment plus solennel encore était arrivé. Les clairons sonnaient, les tambours battaient au champ : c'était l'élévation. S. E. le cardinal Bourne impartissait la bénédiction du Ciel à la multitude agenouillée qui la recevait avec ferveur, sentant en elle se for. tifier l'espérance. C'était la fin de cette mémorable cérémonie. Elle marquera pour nous dans les fastes de l'exil, comme l'une des plus belles et des plus réconfortantes que nous ayons mis dans ce cadre si imposant de Westminster. La foule s'écoula lentement. Elle emportai! elle aussi comme un renouveau de force poui le présent et de confiance dans l'avenir. o o La route du Cap au Caire Le railway du Katanga terminé Le chemin de fer Katanga, dit Reu-1 ter, a été terminé le 22 mai, mettant ainsi en communication Cape-Town et Bu-kama sur le Haut-Congo. , Le Haut-Congo étant navigable jusqu'à Bukama, il en résulte que le rai nouveau établit aussi la communication entre le Cap et Borna. Le railway a une longueur de 2.670 miles. Il passe pai Kimberley, Buluways, les chutes du Zambèze et Elisabethville. . O o Laisserons-nous arriver*; f ce malheur ? Dans son leader du 12 mai, le Temps qui s'alarme des progrès de la main-mist allemande sur la Russie écrit : Laisserons-nous arriver ce malheur, plus grave encore que la capitulation de Brest-Litovsk? Quand l'Allemagne a su faire deux politiques successives en Russie, les Alliés resteront-ils incapables d'en avoit une? L'intervention du Japon sera-t-elle encore retardée? Alors, il nous faudrait appliquer à la Russie le mot tragique qu'on attribue à Drouyn de Lhuys après Sadowa : " Il ne reste plus qu'à pleurer." "Quand l'Allemagne a su faire deux politiques successives en Russie, les Alliés resteront-ils incapables d'en avoir une?" Il n'était pas trop tôt de 1e répéter aux gouvernements de l'Entente, remarque la Gazette de Lausanne' quoiqu'il soit bien tard pour réparer les effets de la négligence ou de l'erreur commise. o o Le concours des Américains Il Popolo d'Italia, de Milan (M. Mussolini) : Il faut compter sur un autre hiver de guerre et affronter tous les problèmes qui se posent afin d'être prêts au moment opportun. Il faut sortir du " point mort " en octobre. A notre sens, l'Italie et la France devraient : a) mettre en sursis extraordinaire et renvoyer à la terre, en prévision des semailles, les vieux territoriaux ; b) retirer du front et renvoyer à l'arriéré les vétérans de la guerre ; c) remplacer les vétérans par des soldats américains. Il est indubitable qu'on peut demander ce concours et l'obtenir des Américains. Ils sont tout disposés à nous le donner. Les récentes déclarations de M. Wilson le prouvent. N oublions pas que, depuis le mois de mars, le nombre des Américains qui arrivent a triplé!

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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