La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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26 oktober 1916
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s.n. 1916, 26 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/736m03zs08/
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LA MÉTROPOLE OiNIE PENNY FRONT ' CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT rnwTÏNENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Itranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. Buvez le THÉ LIPTO! Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à 1b firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans [ tout le Royaume-Uni 23ME ANNEE JEUDI 26 OCTOBRE 1916 No 299 LA GRANDE GUERRE I VICTOI E FRANÇAISE A VERDUN I L'avance de Mackensen en Dobrudja LE TORPILLAGE DES NAVIRES NORVEGIENS Nos excellents alliés français vienrient depuis les premiers jours de mars quand | d'opérer, en même temps qu'une écla- il perdit la bataille stratégique, a in- I tante victoire, une diversion fort impor- fligés à l'Allemagne par son obstination I tante pour la situation générale. La vie- arrogante, jf Une raison principale et 1 toire de Verdun est venue comme une peut-être la raison principale de l'atta- K agréable surprise, car qui songeait en- chement obstiné des Allemands à Ver- 1 core à ce théâtre de la guerre, alors que dun, c'était le désir de l'ennemi d'entra- tout l'intérêt dans l'ouest se concen- ver et de retarder sinon de rendre im- trait sur la Somme? Pendant que les possible une offensive générale des Al-i Allemande y allaient tranquillement de liés.L'offensive franco-britannique fut li-f leur campagne roumaine, avec la con- vrée sur la Somme, mais nous laissa ce- ■ viction que leurs derrières étaient assu- pendant libres de prendre victorieuse-1 rés dans l'ouest, le général Joffre pré- ment l'initiative dans notre secteur du ■ parait à l'aise un coup dont Hinden- front de Verdun ". I burg aura difficile à revenir. En effet la En Roumanie la situation reste très I bataille de Verdun a commencé le 21 sérieuse. Dans la Dobrudja, les Rou- E février et de tous les avantages que les mains admettent la retraite de Constan- I Allemands ont remportés au cours de za vers Caramurat, à plus de 25 kilomè- I cette lutte gigantesque dans laquelle ils très au nord-ouest, tandis que l'ennemi ■ ont sacrifié un demi-million d'hommes, prétend avoir capturé Rasova, sur le I il ne reste guère grand'chose après le Danube, à environ 16 kilomètres de ■ -coup du " père " Joffre. Cernavoda. Le 9 avril, quand se termina la pre- Le but de nos alliés semble être de dé- I mière bataille de Verdun, les Français fendre la tête de pont de Cernavoda; ■ occupaient sur la rive est de la Meuse leur ligne forme un demi-cercle autour I une ligne qui allait au sud de la côte du de Cernavoda, l'aile droite s'appuyant I Poivre, le long du côté sud de la crête de sur le Danube, et l'aile gauche se reti-I Douaumont, par le ravin de Vaux, b rant graduellement. Cette manœuvre a I travers la lisière ouest du village de entraîné l'évacuation de Constanza et de B Vaux et vers le sud le long de la pente Medjidjia, le point de jonction de la voie I orientale des hauts de Meuse. Le fort de ferrée où le chemin de fer venant de K Douaumont, ou plutôt ce qu'il en restait, Bulgarie rejoint celui de Cernavoda à | fut recapturé par les Français le 22 mai, Constanza. Les Allemands ont capturé I mais après un furieux assaut des Ba- assurent-ils 75 officiers, 6.693 hommes, I varois soutenus par une rafale d'artil- 52 mitrailleuses et 12 canons. | lerie lourde, nos alliés durent une nou- Sur la frontière de Transylvanie l'en- K velle fois l'abandonner. Depuis ce temps nemi a capturé le village de Predeal i j le fort était resté aux mains de l'enne- l'extrémité roumaine du défilé de ce I mi. nom, tandis que dans le défilé d'Oitoz Dans la lumière de ces données l'im- les Roumains ont remporté un léger I. portance de la victoire française de mar- succès. J di se comprend plus facilement. Voici Suivant des nouvelles de Scandina- I comment le communiqué français l'ex- vie, alors que la Norvège prépare une | pose: " Sur le front de Verdun, après note à. l'Allemagne au sujet de la guer- [ une intense préparation d'artillerie l'at- re sous-marine, nos ennemis se livrent I taque projetée sur la rive est de la Meu- à de honteux procédés contre les navires I se fut livrée vers 11 heures 40 du ma- marchands norvégiens. Suivant d'au- I tin. La ligne ennemie attaquée sur une cuns c'est un véritable blocus de la Nor- I largeur de plus de sept kilomètres fut vège qui a commencé. Sept nouveaux [ brisée partout sur une profondeur qui vapeurs et six voiliers ont été coulés ou I dans le centre s'étend sur plus de trois capturés. I kilomètres. Le village et le fort de Sans compter les dernières victimes, Douaumont sont en notre possession. estimées a jQ 300-000 (sept millions et I Sur notre gauche nos troupes, dépas- demi de francs) la marine marchande de [ sant l'ouvrage et la ferme de Thiau- Norvège a perdu 171 navires d'une va- I mont s'emparèrent des cirrières d'Hau- leur de £ 2.725.000 (plus de 68 millions 1 dromont (capturées par les Allemands de francs). [ le 18 avril) et s'établirent le long de De Grèce on annonce que le roi Con- I la route qui va de Bras à Douaumont. stantin a fait des déclarations rassuran- f Sur notre droite notre ligne passe au tes et loyales quant à son attitude | nord du bois de Quail, borde la limite l'égard de l'Entente. I ouest du village de Vaux et la limite est | du bois de Fumin et continue au nord Le prochain Consistoire f du bois de Chenois et de la batterie de On nous écrit de Rome : I Damloup. Les prisonniers arrivent de Le prochain consistoire secret aura E façon continue. Jusqu'ici leur nombre lieu le 27 novembre. Le Pape y pronon- I s élève à 3.500 dont 100 officiers. Quant cefa une assez longue allocution et an- | au matériel capturé, l'inventaire n'a pas noncera les nominations de sept cardi- | pas encore été fait. Nos pertes sont lé- naux, dont Mgr Germain, le nouvel ar- t geres. chevêque de Lyon et Mgr Ranuzzi di A propos de ce succès aussi inatten- Biapchi, majordome papal, archevêque I du que fulgurant et pour lequel le Kron- titulaire de Tyr. t prinz recevra probablement quelques Le 30 novembre aura lieu le consis- fleurs d'éloquence de Hindenburg, toire public au cours duquel Benoît XV : 1 "expert " stratégique français remar- imposera le chapeau aux nouveaux car- j que: " Notre offensive irrésistible a dinaux, ainsi qu'aux membres du con- I submergé l'ennemi sur toute sa ligne, clave nommés au printemps dernier, i sur un front de sept kilomètres et à une pour autant qu'ils se trouvent à Rome, i profondeur qui à certains endroits at- et à l'exception du cardina' Fruhwirth. teint trois kilomètres. Le fort de Douau- Le nouveau majordome papal en reip- I mont^ que le Kaiser appelait " le pilier placement de Mgr Ranuzzi sera Mgr t principal de la défense de Verdun ' Tacci-Porcelli, ancien nonce du Pape à I ?)lai^ SCS *rouPes Y sont entrées le 25 Bruxelles, toujours très en faveur, et fevrier, est tombé entre nos mains pour qui, par ce fait, malgré son abandon de | a deuxième fois car nous avions déjà la carrière diplomatique officielle, con- | 1 ussi a y prendre pied momentanément servera le droit au chapeau qu'il avait le 25 mai. Finalement notre ligne borde perdu. lia lisière orientale du village de Vaux Le prince Ludovic Chigi Albani a été let entoure le fort de trois côtés. Ce suc- nommé par le Pape maréchal du con- ■ ces tactique de premier ordre consolide clave. [effectivement la puissante barrière M- Tous les bruits répandus au sujet E ensive que es troupes françaises ont d'une annonce d'une intervention pa- I opposée pendant les derniers huit mois pale sont faux. Benoît XV, dans son al- I ri"!"' CS i/1" eU"? 6 , ^f.use ^ l'inon- locution du 27 novembre, fera certes al- Idation allemande et rétablit l'équilibre lusion à la guerre, à la douleur qu'elle ■ pratiquement au point ou il était ,1 v a lui cause et à l'espoir qu'elle se termine I TP aSS?rt'T0n prouve bientôt> ma!s Plus que jamais il obser- I • anité des sacrifices que le Kronprinz, vera la neutralité la plus absolue. Notre anniversaire Nous avons reçu la lettre suivante du distingué représentant de la Belgique auprès du gouvernement de Sa Majesté britannique à Londres. Faut-il dire que nous sommes particulièrement sensible à cette délicate; attention ? LEGATION Ç>E BELGIQUE 24 octobre 1916. Cher monsieur Claes, Je vous envoie mes félicitations et mes vœux à l'occasion du nouvel anniversaire de la Métropole à Londres. Elle a, sous votre direction, utilement servi notre cause belge et les intérêts de nos compatriotes et contribué à maintenir une salutaire et indispensable union. Votre dévoué, HYMANS. Pourquoi Sarrail ne bouge-t-il pas ? Le chroniqueur militaire du Tijd répond à la question. Autrefois, écrit-il, on pouvait toujours prétendre que l'on avait procédé à l'occupation * de Salonique pour être prêt au moment où la Roumanie serait intervenue. Mais cet événement a eu lieu et cependant il ne se produit rien, car, la lutte pour Florina prenant un cours favorable pour les Serbes, elle n'ouvre aucune perspective. Il n'y a rien à obtenir dans cette direction. Seule une offensive vers le nord ou le nord-est conduit vers la Bulgarie et vers la ligne de communication Ber-lin-Constantinople, et c'est justement là qu'on ne bouge pas, même lorsqu'il y a quelque temps une attaque de la frontière bulgare du sud était si désirable afin d'alléger la situation si défavorable dans la Dobrudja. Les plaintes exprimées à la Chambre française au sujet de Sarrail ont conduit au vote presque unanime d'un ordre du jour de confiance. On aura certainement éclairé les membres de cette assemblée sur le motif de l'inaction de Sarrail; l'unanimité du vote prouve que cette raison a été apparemment trouvée très plausible. Or, on ne peut la chercher que dans l'attitude de la Grèce. Si Sarrail veut marcher vers le nord, il ne peut abandonner derrière lui qu'une faible partie de son armée pour couvrir sa base d'opérations et qu'est-ce qui adviendrait de son armée si ces faibles effectifs de couverture devaient être attaqués par des troupes grecques? Le général devrait capituler avec toute son armée, tout simplement ! Nous pouvons nous représenter aisément, dit le Tijd, que le général français n'ose pas s'engager dans une telle entreprise et le fait qu'il ne le risque pas montre clairement combien, malgré tout ce qu'on peut dire, l'Entente est peu sûre de l'attitude de la Grèce. La reddition de tout un corps d'armée grec aux Allemands donne du reste à réfléchir sur ce point. Si l'Allemagne était l'ennemi à venir de la Grèce, ce corps aurait cherché refuge auprès de l'Entente. Le fait que le puissant leader Vénizélos s'est joint aux insurgés montre au surplus qu'il a la conviction que la Grèce (ou plutôt son roi prussianisé — N. d. 1. R.) ne peut être ébranlée par des négociations.La conclusion s'indique. \ Trop gras Von Batocki, le dictateur des vivres de l'Empire, va-t-il rendre son tablier ? Ce curateur aux ventres teutons renoncera-t-il à sa curatelle ? Le fait est que son administration a mécontenté chacun et n'a rassasié personne. La presse est déchaînée contre lui et lui cherche des^ querelles d'Allemand — naturellement ! — à propos de tout, des pommes de terre et du beurre, de la farine et de la viande, des fruits et des poissons. Mais ce que l'opinion semble pardonner le moins à von Batoplci, c'est son excellente santé. On la trouve insolente ! La Tœglische Rundschau et d'autres feuilles constatent avec amertume " qu'il est souriant, qu'il a le teint frais et l'œil émerillonné et ne se ressent nullement de la pénurie des vivres "! Et, en effet, il paraît qu'il est dans une condition superbe ! Batocki est mieux qu'un dictateur : Batocki est un sujet d'opérette. Les colonies allemandes Au moment même —coïncidence qui n'est sans doute pas inintentionnelle— où l'Afrique orientale allemande, le dernier et le plus riche joyau de la couronne de l'empire colonial teuton, succombe sous les coups des Belges, des Anglo-Boers et des Portugais, la Gazette de Francfort emprunte au Dr. Karstedt, de Steglitz, secrétaire de la Deutsche Kolonialzeitung, une éloquente statistique sur la signification, au point de vue allemand, des produits coloniaux importés, et la publie en bonne place avec des commentaires qui en montrent toute l'importance Voici cette statistique, qui représente, en millions de marks, la valeur des importations allemandes de produits coloniaux : 1896. 1912. Augmentations.Caoutchouc .... 34.8 174-6 139.6 Coton 238.8 595.0 356.2 Fèves de cacao 12.1 63.6 51.5 Sésame 5.5 35.5 30.0 Noix de palme et copra 26.7 195-3 168.6 Tourteaux .... 29.7 116.5 86.8 Riz 19.1 102.6 83.5 Totaux.... 366.7 1.283.1 916.1 Ainsi, en seize années, l'importation de produits coloniaux en Allemagne a augmenté de plus de 250 pour cent et cette augmentation représente plus d'un milliard. Mais il y a mieux. La Gazette de Francfort fait remarquer que sur le volume de 1.300 millions importé en 1912, 608 millions, soit près de la moitié, provenaient de colonies britanniques. La statistique montre aussi dans quelle forte mesure Y agriculture allemande, que certains veulent représenter comme se suffisant à elle-même, dépend de l'importation de produits coloniaux bruts. Les tourteaux, les noix de palme, la sésame, la graine de lin (105 millions de marks en 1912) servent, de l'aveu même de la feuille allemande, presque exclusivement à l'agriculture. Cette dépendance est plus forte encore pour l'industrie germanique, qui ne peut rien sans produits coloniaux. Cette nécessité n'apparaît pas très fortement aujourd'hui que les usines germaniques s ■ ; ont spécialisées presque exclusivement dans la fabrication du matériel de guerre, mais elle redeviendra impérieuse à la paix, lorsque l'industrie devra s'orienter à nouveau vers le marché extérieur. Aussi la Frankfurter écrit-elle très justement : Pour ce qui concerne les noix de palme, le coton, la caoutchouc et d'autres produits coloniaux similaires, le grave danger pour notre industrie existe qu'immédiatement après-la guerre, à la suite, d'une part, de l'épuisement de tous les stocks qu'elle a provoqué, et d'autre part, de la nécessité de réprendre les relations commerciales avec l'étranger, nous soyons paralysés du côté ennemi ou pseudo-neutre par des guerres de tarif, des chicaneries douanières et des difficultés de communicatioris. Ce danger sera d'autant plus grand que l'Angleterre et l'Amérique possèdent encore provisoirement (sic), pour nombre de ces produits, un monopole exclusif. On voit de quelle 'arme puissante les Alliés disposent pour dominer l'industrie allemande et pour dicter sur ce point leurs conditions à nos ennemis. De leur propre aveu le danger est particulièrement grave. Il est certain que nous ne materons la Prusse qu'en brisant à jamais sa néfaste domination, et pour cela, il faut que nous la battions sur le terrain militaire. Mais, à côté de cela, il est bon que nous ayons en main un instrument dont on apprécie parfaitement, à la Wilhelmstrasse, la puissance formidable et surtout que nous sachions l'utiliser sans sensiblerie et sans faiblesse. S. Le Kaizer et le Kronprinz à Vouziers Le correspondant de là Gazette Populaire de Cologne^sur le front occidental télégraphie que le Kaiser et le Kronprinz sont arrivés mercredi à Vouziers où ils ont été reçus par le général von Einem, commandant en chef de l'armée de Champagne, qui vient de recevoir la croix du Mérite, offerte par l'empereur. Après le rapport des officiers de l'état-major, Guillaume II a discuté avec les chefs de l'état-major la situation militaire du front de Champagne. A deux heures et demie, l'Empereur partait, tandis que le Kronprinz regagnait son quartier-général. Une mesure malencontreuse Nous avons reçu la lettre suivante, qu'après mûre réflexion et après la réception de certains renseignements nous croyons devoir publier : Barry Docks, le 21 octobre 1916. Monsieur le Rédacteur en chef, Nous prenons la liberté d'avoir recours à la publicité de votre estimé journal pour protester contre la façon cavalière dont l'état-major belge du vapeur Samland, de la Red Star Line, a été traité par les autorités anglaises. Depuis le début de la guerre <• navire a été employé au transport de matériel de guerre. A partir du mois de février, à la suite d'une convention intervenue entre le gouvernement britannique et le gouvernement belge, il a été affecté au service de la Commission for Relief in Belgium et depuis cette date notre port de destination a été Rotterdam. Lors d'une entrevue avec un des directeurs de l'armement, celui-ci a reconnu que notre trafic était difficile, non seulement à cause des dangers inhérents aux voyages vers Rotterdam, mais encore en raison de l'impossibilité de revoir nos familles résidant en Angleterre. L'armement nous avait promis par son intermédiaire que, si possible, le navire serait amené dans un port anglais pour radouber et qu'alors on nous donnerait à tous quelques jours de congé, afin de rendre visite aux nôtres. C'est la cause de notre venue à Barry Docks, le lundi 9 octobre. A l'arrivée il nous fut notifié simplement qu'aucune permission ne pourrait être accordée, ni pour séjourner à terre, ni pour voyager, sous prétexte que le navire venait d'un port neutre. Notre commandant a immédiatement télégraphié à nos armateurs pour expliquer cet état de choses, et nous désirons profiter de l'occasion pour rendre un hommage public à l'armement, qui a tout fait, pour nous permettre de revoir nos familles. Le directeur de la société a été immédiatement mis en rapport avec l'inspecteur de la marine à Londres aux fins de saisir le Home Office de notre cas, et en même temps nous avons avisé S. E. le ministre de Belgique à Londres qui, de son côté, a fait les démarches nécessaires. D'après les télégrammes reçus en réponse à nos requêtes, le Home Office est resté inflexible et nous nous trouvons dans cette situation étrange que des Belges sont te nus prisonniers à bord de leur navire dans un port d'une nation alliée. Alors que le port de Barry fourmille de marins neutres qui ont liberté absolue de circuler où bon leur semble, nous autres, officiers belges attachés depuis le début de la guerre au même navire, nous nous voyons refuser l'autorisation soit d'aller à Londres pour voir nos familles, soit simplement le permis de résider à terre pendant le séjour du navire ici. Cette situation est insupportable et devra nécessairement amener des frictions avec les membres de l'équipage qui sont de nationalité anglaise et qui ont liberté absolue de débarquer sur la simple déclaration verbale qu'ils sont anglais. Nous osons espérer, Monsieur le Rédacteur en chef, que vous voudrez bien faire connaître au public cette injustice et nous vous prions d'accepter, avec tous nos re-mercîments, l'expression de nos meilleurs respects. L'état-major du vapeur SAMLAND. W. J. Wynen, chief officer; Ed. Druyts, ist officer; T. H. Houmard, 2nd officer; Rémy Pasquier, 3rd officer; E. Bly, 4th officer; J. Neelemans, ist telegraphist; M. E. Pelgrims, 2nd telegraphist. Nous ne publions pas cette lettre sans hésitation, car nous ne nous dissimulons pas le parti qui pourrait en être tiré d'un côté que l'on devine, mais nous noSs y sommes finalement résignés parce que nous avons acquis la conviction que, toutes les démarches officielles et officieuses ayant échoué, la publication des faits incriminés est peut être le seul moyen de faire obtenir justice à nos compatriotes. Nous sommes convaincus, en effet, que, dans ce cas comme dans d'autres, les difficultés dont ils se plaignent très justement proviennent, non des autorités supérieures, qui sont pleines de bonne volonté et de bienveillance à l'égard des Belges, mais de quelque fonctionnaire subalterne, tâtillon et xénophobe dont l'administration britannique compte malheureusement quelques déplorables échantillons. Nous avons l'assurance qu'il suffira que les faits soient portés directement à la connaissance du Right Honorable Herbert Samuel, le secrétaire d'Etat pour l'Intérieur, pour que nos cômpa-triotes reçoivent immédiatement satisfaction.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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