La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 03 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q52f767929/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEE. JEUDI 3 JUIN 1915. N°« 154. LA GRANDE GUERRE. LES PERTES ALLEMANDES A LORETTE. -LES FRANÇAIS S'ATTAQUENT AU «'LABYRINTHE." — SUCCES A NEUVILLE. — LES FUMEES ASPHYXIANTES EN RUSSIE—AUTOUR DE PRZEMYSL.-—VICTOIRE ITALIENNE EN CARNIOLE.— NOUVELLE NOTE AMERICAINE. Malgré les efforts surhumains des Allemands ,01ir maintenir leurs positions autour de Neu-••!le Saint-Vaast et Notre Dame de Lorette, les rançais avancent lentement, mais vic-orieusement. D'un carnet trouvé sur le corps iu capitaine Siewiër, commandant le 1er ba-aillon du 3e régiment d'infanterie allemande, 1 ressort dans quelle lamentable situation se m; trouvés les Allemands vers la fin du mois le mai. Réduit à un tiers de ses effectifs habi-uels le bataillon eut à subir le terrible choc les Français, et tous les appels pour obtenir les renforts furent vains. Outre cela le capi-aine, voyant ses hommes s'enfuir chaque fois lue tombait un obus, dut les menacer de la dur martiale pour qu'ils lui restassent fidèles, inon. ils passaient sûrement à l'ennemi. _ Et ePress-Bureau. qui commente les réflexions é capitaine allemand, ajoute que tout cela i: passait avant que l'Italie n'eût pris posi-:.n contre l'Allemagne. Ce n'est donc plus ce- moipent-ci que les Allemands pourront ;nforcer considérablement leur front à l'ouest. C'est probablement à cela et àu.courage in-omptable de nos • Allies français qu'il faut Iribuer le succès que. ces derniers remportent rî-5 de Neuville Saint-Vaast, où ils ont cap-irc de nouvelles tranchées allemandes, ainsi ,io dans le secteur d'Arras, près de la for-idable position du " Labyrinthe," où ils ont ris des tranchées et fait de nombreux isonniers. I. front de l'ennemi à Arras, suivant une rrespondance de Dunlterque, n'est affaibli part,bien que de nombreuses troupes en eut été détachées pour la Russie; d'autre rt de nombreux trains ont passé par Liège, rnonant des troupes du front oriental. Entre uchez et Bailleul, les Allemands ont con-•uit de nouyelles: et fortes positions, ce qui mble indiquer qu'ils s'attendent à devoir otéger une retraite éventuelle. En Russie, les Allemands, qui. semblaient nsidérer- la partie comme perdue en regard s succès russes lesquels les empêchaient de ufinuèr leur avance, ont essayé un dernier tyen, auquel no>. alliés sont cependant par-nir à.résister, grâce à la leçon à l'ouest: les mées asphyxiantes.. Ce moyen ne doit pas oir produit l'effet désiré. Au nord de la litza, sur la rive gauche de la- Vistule, et îs le couvert d'un, épais rideau de fumées ohyxiantes, les Allemands ont attaqué les -nions russes près de Vitkovitze, Brohow, chaçzew et Kozlow. Une autre attaque a • livrée sur les villages de Mizerka, Volia et idlowska, mais malgré que l'effet des gaz fut - ; iti à trente kilomètres derrière les lignes : les attaques allemandes furent vicieusement repoussées. La forteresse-de Przemysl résiste admirable-int aux assaut-s furieux de l'ennemi; les lemands, à un moment donné, s'ap->chèrent jusqu'à deux cents pas des forts de liene no. 7 à 11, et y prirent pied, mais Russes leur livrèrent de sanglantes contre-aques et- parvinrent à les déloger; 28 ofïi-rs et 600 hommes qui s'étaient introduits ns le fort 7 furent faits prisonniers. Par itro, suivant le bulletin autrichien, les ?ses auraient perdu au nord de Przemysl K) prisonniers et 28 canons, dont deux ndés. A Stry ils auraient perdu 9000 mines, 53 officiers, 8 canons et 15 trailleuses. Suivant la " Gazette de logne " Stry serait tombée entre les mains ; Austro-Allemands, qui poursuivraient les sses en retraite. Quoique les nouvelles soient plutôt rares au ict des-combats aux environs de Libau, il nble qu'on s'y livre des petites escar-•uches locales. Au eours d'une de celles-ci, général von Pritvitz, commandant la place Libau, est tombé entre les mains des sses, et la plus grande partie de son escorte ta sur le carreau. ^es opérations italiennes continuent avec -cès; en Carniole, où s'est livré un combat cz violent-dans la passe de Monte Croce, les trichiens ont essuyé une défaite complète, ssant trente morts ainsi que de nombreux ;s?és sur le champ de bataille; sur les autres ints de la ligne de combat il n'y a eu que 5 engagements isolés, le mauvais temps em--hant l'extension des opérations. Dans'la péninsule de Gallipoli les Alliés ancent toujours pied à pied ; un sous-marin glais a de nouveau coulé, dans la mer de irmara, deux transports turcs, chargés de •upes pour les Dardanelles. Le président VVilson prépare une nouvelle te, courte mais ferme, pour l'Allemagne, ns laquelle il répétera les considérations i! a déjà exprimées dans sa première note, araeant l'Allemagne de toute la responsa-itê du torpillage du " Lusitania." On Uend, si la réponse de l'Allemagne n'est pas Usfaisante, à ce que les relations diplo-itiques soient rompues entre les deux pays. --Voici' un sujet de rédaction proposé par i professeur de Nevers à ses élèves :— L'ordre de mobilisation vient d'être donné rie ministre de la guerre de l'époque. Vous 'àginerez une lettre écrite par un soldat rtant pour la guerre de cent ans et écrivant sa fiancée pour faire ses adieux, car il sait en que, lorsqu'il reviendra, il n'y aura plus *sonne au village. — MM. J.-J. Hofman et H. Suyver, respectent président et secrétaire de l'Associa- Néerlandaise des Pharmaciens, viennent J lancer un appel à leurs collègues de Hol-Ufla et des pays neutres en vue d'obtenir leur 'tervention en faveur des pharmaciens belges ônés; par la- guerre. Le but serait de leur fjter, sans intérêt, l'argent nécessaire à la installation de leurs, officines. -1-nè première liste, circulant en Hollande " '•'nient, 9, amassé; 25,600 francs de sou-^-'Dliona; LE DR. TERWAGNE DEMISSIONNE. PATRIOTISME ET INTERETS DES PARTIS. Voici un fait un nouveau fait qui soulign bien douloureusement le mentalité singulièr de certains Belges qui se sont à ce point " mi le clocher dans l'œil " qu'ils s'imaginent pei pétuellement ' que leurs minuscules intérêt propres et ceux de la ville qu'ils habitent, pas sent avant ceux du pays. Ces choses s passent de commentaires. M. le Dr. Terwagne, député et conseille communal d'Anvers, vient de recevoir la lettr suivante :— Anvers, 12 mai 1915. Compagnon Dr Terwagne, Conseiller communal à Anvers. Cher camarade. Etant donné que dans ces circonstances diffi ciles votre présence comme mandataire d-notre parti est très nécessaire, le Werkersbon< d'Anvers exprime l'espoir que vous viendre: reprendre le plus tôt. possible vos occupation comme conseiller communal. S'il vous est impossible de donner suite à o vœu, veuillez alors nous faire savoir si vou êtes prêt à déposer votre mandat, afin que le mesures nécessaires puissent être prises. Le intérêts et l'avenir du parti sont en jeu. Dans l'espoir de recevoir une réponse favo rable, nous vous présentons, cher compagnon l'expression de nos sentiments socialistes sin cères. Au nom du " Socialistische Werkbond van Antwerpen " Le président, Le f. f. secrétaire, CORN. MEYERS. LOUIS ROMBAUT Voici la réponse que M. le Dr Terwagne i aussitôt donnée à cette curieuse lettre:— Aux Citoyens Cornélius Meyers et Louis Rombaut, Président et secrétaire f. f. du " Socialistische Werkersbond," 152, rue Basse, Anvers. Citoyens, Par votre lettre du 12 mai, reçue le 27, vou avez bien voulu m'inviter à " reprendre me occupations de conseiller communal " jugean ma présence nécessaire à Anvers. Vous me permettrez d'estimer que les occu patious d'un conseiller communal telles qui je les ai acceptées et pratiquées pendant h ans, ne comprennent pas l'aliénation et L sacrifice de la liberté. Il appartient au collèg< des bourgmestre et échevins de pourvoir, au tant qu'il est possible, à l'administration de li ville. Pareille obligation n'incombe pas ai conseiller. D'autre part, comme membre de la Chambr des représentants, j'ai pour devoir de garde une liberté d'action qui me permette d'agi dans l'intérêt et pour la défense du pays. L'autorité allemande, que vous subissez mal heureusement, l'a compris à tel point que lorsqu'il fut question de convoquer les Cham bres belges au Havre, elle donna la liste de députés à arrêter à la frontière. Vous me demandez de vous faire savoir s je suis disposé à déposer mon mandat de con seiller communal: je veux vous donner cett satisfaction, malgré l'avis de mes amis. Veuillez donc communiquer cette lettre à., l'autorité et me faire accuser réception de m; démission. Comme vous m'avez écrit " que les intérêt et l'avenir du parti sont en jeu "... je suis heu reux que vous m'ayez donné l'occasion de le sauvegarder, par ma démission. Je vous avoue bien sincèrement, que le " intérêts du parti " ne sont pas pour 1 moment le principal de mes occupations e de mes préoccupations. Agrééz, citoyens, l'assurance de mes senti ments les meilleurs. Docteur TERWAGNE. Nous n'avons pas toujours—tant s'en faut l'été de l'avis de M. Terwagne. Nous n'ei éprouvons que plus de plaisir à lui dire com bien son geste l'honore et le grandit aux yeu: de tous ceux qui, à cette heure, n'ont en vu-que les intérêts supérieurs de la Patrie. Bravo citoyen ! DES BEAUTES DE LA SCIENCE K.. Nous en demandons pardon à nos lecteurs mais ils n'auraient pas une idée suffisante di la science allemande, si nous gardions pou: nous ces découvertes. Les savants allemands, eux, n'ont aucun* de nos hésitations. L'autre jour, l'un d'eux k Dr Wlotmann, donnant à des ménagères uni conférence sur l'alimentation, a commencé pa 1111 historique remontant à... à Tacite. Pour quoi pas à la pomme d'Adam? Mais voici mieux. La " Landwirtscliaftlichi Zeitung," qui est une grave revue économique a publié dans son numéro du 17 avril, uni étude sur l'augmentation de la provisioi d'azote de l'Empire. L'azote est indispensable à la fabricatioi des explosifs et chacun sait qu'on en mangi depuis dix mois dans les armées impériales Eh! bien, qu'on boive: le savant de la " Land wirtschaftliche Zeitung," propose, en effet, li plus sérieusement du monde, d'employer., l'urine qui contient de l'azote et de l'acidi phosphorique. L'auteur s'est mis conscien cieusement à l'étude de la matière et de labo rieux calculs l'ont conduit à cette conclusioi que la population de l'Allemagne... produi chaque jour pour 651,000 marks d'azote sou: forme d'urine. Comprenez-vous, maintenant, la fierté d'êtr Allemand? Sans nous hausser à des études aussi supé rieures, nous nous permettons de faire Temar quer au savant allemand que l'azote extrai il doit rester encore dans ce riche produit d< la Kultur de quoi fabriquer des gaz asphyxi ants... LA VOITURE A DEIBLER. M. Deibler—exactement quinze jours avan ]a mobilisation—avait reçu, après un lonj temps d'espoir, une superbe auto destinée ai transport des bois de justice; l'auto fut réqui sitionnée et partit bien loin; elle sert aujour d'hui à transporter les cartes géographiques di grand état-major français. TOUS ESPIONS? Combien de fois ne nous a-t-on dit et répété > lorsqu'en août et en septembre nous réclamions des mesures plus sévères contre l'espionnage allemand qui sévissait alors à Anvers avec une ardeur sans égale, et lorsque nous a exigions l'expulsion des naturalisés à laquelle ^ les autorités militaires, influencées par les , puissants "protecteurs" de Messieurs les * Boches, ne purent se résoudre que lorsque le ~ mal était fait:— — Décidément, vous avez un espion sur le » nez ! Comment vous, journalistes et gens de bon sens, pouvez-vous avaler toutes les sor-r nettes avec lesquelles Daudet mystifie les cré-3 dules Parisiens? Voyons, il y avait chez nous, depuis des années, vingt ou trente mille Allemands. Tous étaient des gens parfaitement honorables, travaillant ferme, et ne s'occupant que de leurs affaires. Plusieurs tenaient dans la vie anversoise une place en vue, fai- - saient figure de Mécènes, achetaient au prix ï fort les tableaux de nos artistes, favorisaient l l'importation des premiers " Kapellmeister " 5 de Dresde et de Munich, donnaient leur nom 5 à nos rues et des banquets à nos ministres. Et ce sont ces g'ens-là qui nous auraient trahis et î vendus? s A cela nous répondions que rien, en dehors 5 du prestige de leur coffre-fort, ne nous garan-5 tissait l'honorabilité de ces personnages, que nous ignorions tout et que nous ne pouvions . rien savoir de leurs origines ni des motifs qui les avaient poussés à quitter leur " olière Alle-. magne," que leur fortune nous paraissait avoir été trop rapide pour pouvoir être exclusivement attribuée à leur esprit d'initiative, que les commis allemands étaient des spécialistes du panier à papier, que si les Boches de chez nous faisaient figure dans notre vie locale, ils se préoccupaient bien plus vivement de leur 1 " Vereine," de leur " Deutsche Kirche," de leur " Deutsche Schule " et de leur " Kaiser," que la langue, les coutumes, les mœurs, l'esprit allemands régnaient en maître chez eux, qu'ils souscrivaient volontairement à l'impôt de guerre, et- que, s'ils donnaient leur nom à nos rues, ils donnaient presqu'invariablement leurs filles à des hobereaux teutons. 3 Nous répondions que si tous les Allemands * et naturalisés d'Anvers n'étaient pas des ^ espions " conscients," tous étaient certainement des espions " inconscients," qu'ils " avaient des attaches étroites et constantes avec ; leur " vraie " patrie, qu'ils s'infiltraient par-) tout et que le bilan de leur effort aboutissait * régulièrement au consulat allemand; qu'un tel 1 effort, s'il n'indiquait pas une tentative de " germanisation, avait en tout cas l'aspect évi-1 dent d'une enquête permanente et systéma-1 tique sur toutes nos ressources connues et cachées, enquête dont les agents étaient di-i rectement ou indirectement les Allemands r d'Anvers, et qu'il y avait là un très vif danger,-r contre lequel il était indispensable de se prémunir.Le siège et l'occupation d'Anvers ont abon-» damment vérifié ces vues. Les initiés ont su " en septembre, et nous ne voyons pas pourquoi 5 nous ne le dirions pas aujourd'hui, que dans . aucun siège moderne l'ennemi du dehors n'a 1 été mieux, plus complètement et plus rapide-" ment servi par l'ennemi du dedans, et que 2 cette situation a certainment contribué à la chute rapide de la forteresse. Un simple dé- * tail à ce sujet dont nous garantissons l'authen-1 ticité : pendant tout le siège, une station de T.S.F. allemande, installé à Anvers, a com- 3 muniqué avec l'état-major du général von - Beseler, au vu et au su de l'autorité militaire 5 belge qui n'est pas parvenue, malgré tous ses efforts, à en découvrir l'emplacement! Pense-5 t-on que de telles choses eussent été possibles J sans l'investissement économique d'Anvers en t temps de paix? Croit-on que l'armée allemande eût pu utiliser aussi rapidement qu'elle ■ l'a fait les immenses ressources matérielles de la ville sans l'intervention publique des Allemands et des naturalisés allemands, qui - étaient établis sur place depuis de longues 1 années, et sans que ceux-ci se fussent préparés - à cette tâche? Soutenir le contraire serait c nier la clarté du jour! î Du reste, les Allemands eux-mêmes avouent , qu'ils sont " nés espions." La " Gazette de Cologne " n'écrivait-elle pas récemment :— Faire des recherches, pousser des investigations, c'est un besoin inné des peuples germaniques. Chaque coin de la nature ( !) que nous aperevons pour la première fois devient ' pour nous un sujet de réflexion et de médita-1 tion... Cette grande qualité que nous possédons : est une des raisons pour lesquelles, dans tous les pays du monde, on parle tant d'espions » allemands. Les autres nations ne peuvent même pas comprendre cette scientifique curiosité ' (!) qui est un des principaux traits de notre ' caractère. Ce qui, en bon français veut dire, ainsi que le remarque très justement M. Hinzelin : "Quelle injustice! On nous appelle espions * parce que nous sommes observateurs et que | nous faisons profiter l'armée de nos observa-; tions," de la même façon qu'un voleur pourrait 1 dire: "Quelle injustice! On m'appelle voleur parce que je me sers prestigieusement de mes ' dix doigts et que je fais profiter ma famille de ma dextérité." 'Eh bien, nous le déclarons nettement: nous n'en voulons plus, de cette " curiosité scientifique " dont les résultats se concentraient à l'état-major de Berlin par l'intermédiaire dos petits commis, des gros négociants, des hôteliers, des • " Deutsche Kirche," des " " Deutsche Vereine," des " Deutsche Schule " , du consulat impérial et de ses séides. Que l'Allemand " né espion " aille pratiquer ailleurs cette " grande qualité qui est un des principaux traits de sa race." Pour nous, nous en avons assez ! Après la guerre, les Boches seront bannis de notre territoire, les naturalisations seront révoquées et seuls les individus dignes de confiance pourront recevoir un permis. de séjour. Quant aux " protecteurs " de _ ces messieurs, nous serons un peu là pour dénoncer leurs éventuelles trahisons»! — On annonce la mort de M. Léon Schu-t macker, de la firme Bridges, soldat au 3me r grenadiers, blessé au champ d'honneur et dé-l cédé, au camp des prisonniers belges à Cassel. — Le 9 mai un incedie s'est déclaré dans - l'église du Petit-Séminaire de St. Nicolas. Une i draperie de l'autel de mai .a pris feu, provoquant des dégâts assez importants^ LA VIE A ANVERS. LES INTERETS DE LA BOURGEOISIE. La Commission intercommunale a nomme un comité spécial qui a pour but d'étudié] les conditions dans lesquelles se trouve h bourgeoisie et de consigner ses observations dans des rapports périodiques. La première réunion s'est tenue sous la pré sidence de M. Franck, dans la salle des échevins de l'hôtel de ville. Le comité a mis à l'étude les trois points suivants: lo. appro visionnement des magasins d'alimentation 2o. situation des " neringdoeners " et de 1e bourgeoisie dans le cas où le moratoire serail levé; 3o. moyens de trouver du crédit pour l£ bourgeoisie. Le comité est ainsi composé: M. J. Lam brechts, vice-président du tribunal de com merce, en est le président; vice-président M. J. Crauwels, banquier; secrétaire, J Iiaegenaers; trésorier, M. Cauwenbergh, ban quier; membres: Baelde, conseiller commu nal ; Montens, vice-président du tribunal civil M. Valérius, avocat; D. Van der Heyden, pré sident de la Petite Bourgeoisie; Martougin président du Cercle des Industriels anversois Berkmans, président du Vrije Burgersbond Christiaenssens, secrétaire du Comité de h Petite Bourgeoisie. Un curieux procès se plaide actuellement Un bon Anversois s'était réfugié en Angle terre. Il eut l'idée de revenir à Anvers e1 trouva la maison qu'il occupait avant le sièg( habitée par des personnes qui prétendirent 3 rester. Elles avaient, en effet, acheté les meubles et les objets contenus dans la maison Fureur du locataire, qui assigna le proprié taire. Celui-ci avait, paraît-il, obtenu un avi: favorable du tribunal ! Et il avait fait vendr< ce qui ne lui appartenait pas. Me Delvaux qui plaidait pour le locataire, s'est appliqué i démontrer les vices de forme de cette ordon nance. Me Boon lui répondra. On voit, pai ce bref échantillon des mésententes entre pto prios et locataires que les plaideurs n'on" guère envie de chômer. Que sera-ce après lf signature de la paix? LES JOURNAUX. AMSTERDAM, 2 juin.—Les directeurs des journaux belges qui paraissent encore à Anvers ont tenu samedi après-midi une conférence £ la suite de laquelle il a été décidé d'arrêté] temporairement la publication à partir du Ici juin, la censure allemande vinculant la liberte de la presse (sic).—Central News. Note.—Les journaux " belges " ayant repari à Anvers après l'occupation allemande son' " Het Handelsblad," " La Presse," " Gaze' van Antwerpen," et "Nieuwe Gazet." Nous ignorons si la "Gazet van Antwerpen' paraît encore. Depuis l'occupation ont aussi paru " Ant werpsche Tijdingen " (créé à l'intervention d< la Commission intercommunale), " Vlaamscl Nieuws " et " L'Avenir " (décédé). ECRIVEZ EN BELGIQUE! NOTRE BUREAU DE CORRESPONDANCE. De récentes lettres d'Anvers publiées ic: même montrent combien nos malheureux com patriotes restés en Belgique sont mal informés au sujet des événements de la guerre, et quelh détresse morale résulte pour eux de cette situa . tion. C'est un véritable acte de charité que d< suppléer à ce manque de nouvelles par uni correspondance clandestine organisée de façor telle qu'aucune lettre éventuellement inter ceptée par les Allemands ne puisse occasionne: d'ennui pour son destinataire. N'envoyez pas seulement à Anvers des lettres d'affaires qu< vous pourriez tout aussi bien expédier via h Hollande et Aix-la-Chapelle, mais des " lettres de guerre " dans lesquelles vous résumerez le; bonnes nouvelles du front. Croyez-vous qu'01 connaisse en détail à Anvers notre admirabh résistance sur l'Yser, les progrès français ei Artois, le contre-coup russe, l'avance victo rieuse des Italiens, la prise de Windhoelc pa: Botha, l'attitude menaçante de l'Amérique Voilà ce qu'il faut écrire à Anvers pour 3 soutenir les courages! Chaque lettre de c< genre échappant à la censure boche, est ui coup de marteau pour l'ignoble oppresseur. Rappelons que notre Bureau de correspon dance permet d'écrire à Anvers sans aucum intervention de la censure allemande. Ecrir< sur un double feuillet de papier léger, 15 x 24 ne citer ni noms propres ni adresses, joindr< un feuillet séparé mentionnant les noms e adresse de l'expéditeur et du destinataire, e envoyer le tout à: "Journal La Métropole Bureau de correspondance, 104, Shoe-lane Londres, E.C.," avec un bon poste de 4 sh. qu donne droit à une réponse. Nous transmettons des lettres en Belgiqui (sauf les deux Flandres) qui ne passent que 1î censure allemande locale, au prix de 2 sh., san: réponse. Mêmes instructions qui ci-dessus Postdater les lettres de 'huit jours, d'Anvers d'où elles sont expédiées. Notre prochain courrier part samedi, et le: lettres doivent nous parvenir au plus tar( vendredi soir à 22 heures. Nous comptons qu'il faudra trois semaine: à un mois pour obtenir une réponse, les liste; d'adresses devant être transmises par courrie spécial. Dès que nos correspondants seron en relations, les communications seront plu rapides, car elles se feront sous le couvert d'111 simple numéro d'ordre. Pour simplifier le, écritures, nous n'accusons pas réception de: lettres reçues; la réponse servira de reçu e comme nous l'avons dit, toute lettre restée san; réponse de notre fait pourra être répétée san: frais au bout d'un délai que nous ferons con naître. Nous répétons que notre service est stricte ment confidentiel et qu'il est confié à la fron tière et à Anvers à des personnes absolumen sûres. — Le successeur au Sénat de M. Pire Goblet, dont on a annoncé le décès, est M Maxime Dryon, sénateur suppléant de l'arron dissement de Çharleroû UNE TOURNEE DE RECONFORT. M. PAUL SEGERS VISITE LES BELGES DU MIDI DE LA FRANCE. M. Paul Segers, nous l'avons dit, a entrepris ces jours derniers une tournée de conférences dans les localités du Midi et du Sud-ouest de la France, où nos compatriotes sont réfugiés en grand nombre. Les journaux de là-bas, qui viennent de ■ nous parvenir, nous donnent sur cet événement mémorable des comptes-rendus copieux et enthousiastes. Nous disons événement mémorable parce que l'accueil qui fut fait partout au ministre belge fut significatif. Les autorités françaises, ■ la population française se sont intimement • unies aux Belges accourus nombreux à ces con-; férences. Les auditeurs ont fait à la parole • ardente et fière du jeune et si actif ministre . des chemins de fer une réponse partout ad-; mirable. Après dix mois de guerre, après sept ou < huit mois d'éxil, les Belges ont fait montre partout d'une énergie et d'une force morale qui impressionne. Ah, ils n'avaient certes pas besoin de la - parole d'un membre de leur gouvernement : pour manifester Heur inébranlable confiance, ils n'avaient pas besoin qu'on vint les.exh.or-1 ter à un sacrifice plus long, à plus de patience. Non, mais de savoir que la sollicitude du gouvernement du pays 11e les oubliait pas, eux i les dispersés, leur avait mis au cœur une ! chaleur qui se traduisit en enthousiasme. A Bordeaux, la salle Franklin était remplie i d'une foule ardente et sympathique accourue pour entendre les paroles d'espérance. Le " préfet de la Gironde, M. Olivier Bascou, présidait. Il exalta le rôle joué par la Belgique - et une lueur de fierté éclaira le regard des • nôtres. " Sentinelle avancée de la civilisation occidentale, dit-il, la Belgique par sa volonté d'être libre, a permis à nos forces militaires de s'organiser et elle a été pour la France un , exemple. Notre région, éloignée de la guerre, ! a plus que tout autre le devoir d'accueillir ses victimes. Hier, les Belges étaient pour nous ! un peuple anii; ajourd'hui, ils sont un peuple . frère, qui a versé avec nous son sang sur le , champ de bataille le plus formidable de l'histoire. Demain, nous marcherons la main dans la main, dans la voie de la civilisation et de ; la liberté pour lesquelles nous avons souffert ' ensemble." ' M. Segers se lève alors. Il exprime en ter-! mes délicieusement touchants sa gratitude pour les autorités de la ville et du département qui organisèrent tous les services des réfugiés, | et pour la bienveillance d'une population dont ! le grand cœur sut si bien comprendre et adou-L cir les préoccupations de l'exil. S'adressant aux Belges, il leur apporte le salut du gouvernement, qui leur garde sa sollicitude, qui continue à s'occuper de leurs intérêts et qui compte sur leur patriotisme. En leur exprimant l'hommage du comité des réfugiés du Havre, en se rapprochant d'eux, surtout à cette heure, ils comprendront mieux que le gouvernement belge conserve toutes ces espérances, sa confiance inflexible, et que bientôt luira le jour de la libération du territoire et de la liberté reconquise. ' Car la Belgique n'est pas morte. Elle se ! lève plus glorieuse et plus honorée dans le monde sur les ruines accumulées. Elle vit par ! le courage de ses soldats, la volonté de ses 5 gouvernants, la solidarité de ses nationaux 1 allant chercher ailleurs un foyer d'attente et ' formant comme une chaîne autour de la mère- • patrie. Elle est aussi là-bas, dans ce qu'il en ' reste, avec son Roi qui ne s'est jamais séparé ! de son armée, avec la jeune Reine qui s'est L faite infirmière et qui se penche sur tant de ' douleurs. ' La Belgique entend accomplir son devoir. L C'est parce qu'elle l'a accompli qu'elle a connu ! les horreurs de la guerre. Et M. Segers retrace L avec éloquence cette tragique journée du 2 août où l'Allemagne, une des cinq natiohs qui avaient pourtant assuré par leur signature l'in-' tégrité même de la Belgique, vint lui proposer un pacte odieux. Ah! certes, elle n'attendit : pas longtemps pour répondre: "Vous nous L placez entre l'intérêt et l'honneur. Nous gardons l'honneur ! " Puis ce fut l'admirable proclamation du Roi allant se mettre à la tête : de son armée. Enfin, l'invasion, la Belgique 5 traitée en criminelle, M. de Bethmann-Holl-» weg avouant lui-même l'injustice, mais décla-: rant que " la nécessité ne connaît pas de lois." ' "Notre crime, dit fièrement M. Segers, c'é-; tait de se souvenir que la Belgique n'a jamais > trahi, de ne pas salir la signature de nos pères, : d'avoir ignoré qu'il y avait un peuple assez 1 lâche pour, après s'être penché sur notre berceau, déchirer l'accord qui nous a fait naître, J tel un chiffon de papier. Ce qui console, c'est 1 que la postérité et vos enfants diront devant 5 une belle action: "C'est bien belge cela!" ■ Et devant une félonie: " C'est bien allemand." » L'éternelle fierté de la Belgique, qui a subi un martyre sans nom, sera de n'avoir pas 5 trouvé parmi ces malheureux chassés par l'en-^ vahisseur, pleurant et le maudissant, une seule voix pour dire qu'on aurait dû agir autrement. 5 Cette unanimité dans la conception de l'hon-5 neur, c'est ce qui la grandit, ainsi que sa ré- • sistance sublime où toutes les querelles de k classes et de race se sont tues dans le même 5 élan pour la libération de la patrie. • 1 Voilà la première'raison d'espérer. Il en est » d'autres. L'Allemagne s'est trompée. Elle 5 ne s'attendait pas à la noble attitude de M. ^ Asquith, se refusant à ce que l'Angleterre 5 laisse accomplir ce crime en silence. Elle 5 comptait sur son effort, ses chefs, ses appro-' visionnements. Qu'est devenu tout cela après la victoire de la Marne? Et sa flotte peureuse, • dont il ne reste plus que des requins sinistres ■ entre deux eaux, incapables d'empêcher notre ravitaillement, mais n'hésitant pas à tuer des innocents pour satisfaire une véritable hystérie de cruauté? i Aussi, à la jactance allemande de la première . heure a succédé le désenchantement: "Trop - de guirlandes, dit Iiarden, nous cachent trop de désastres,'- et Lamprecht reconnaît (aveu POUR NOS BRAVES. UNE CROIX CIVIQUE DE LA GUERRE. Une nouvelle décoration vient d'être créée par le Roi sur la proposition de M. Berryer, ministre de l'intérieur. En temps de guerre, à côté des combattants qui se signalent par les exploits les plus admirables, nombreuses sont les personnes, civiles ou militaires, qui, par leur belle conduite à l'occasion des événements de la guerre, donnent l'exemple du dévouement à la Patrie et méritent de recevoir un témoignage de sa reconnaissance.Le Roi a estimé qu'il n'y avait pas lieu de confondre ces actes d'héroïsme de guerre suscités par des circonstances exceptionnelles, avec les actes d'héroïsme pacifique dont la notion est nettement déterminée et très différente, et que récompensent les croix et médailles civiques créées én 1867. Cette confusion aurait notamment l'inconvénient de ne pas permettre de distinguer nettement, dans l'avenir, les personnes qui auront accompli un acte de sauvetage de celles qui, pendant la grande guerre en cours, auront donné une preuve exceptionnelle de patriotisme.Pour ce motif des décorations, spéciales seront donc accordées aux citoyens qui, à l'occasion des événements de la guerre 19.14-1915, se sont particulièrement distingués jjar leur dévouement à la Patrie. Elles porteront la dénomination spéciale " Décorations civiques 1914-1915." La croix et la médaille sont conformes aux croix et médailles civiques existantes, mais la croix portera entre ses branches deux glaives croisés; l'anneau sera rattaché à la branche supérieure du bijou. Pour la médaille, les deux glaives croisés seront placés en support de l'anneau et rattachés à la branche supérieure du bijou. La décoration sera suspendue à un ruban vert d'eau avec liséré aux couleurs nationales à chaque bord latéral ; les bandes du liseré larges de trois millimètres. A mi-hauteur, le ruban portera une raie transversale large de cinq millimètres, du même métal que le bijou, aux millésimes 1914-1915.Les croix et médailles civiques conférées depuis le 31 juillet 1914 pour des faits relevant des dispositions de l'article premier du présent arrêté, seront remplacées par des décorations 1914-1915 de la même classe. à retenir) que la Belgique sera impossible à garder. C'est que l'Allemagne s'est assigné trop de buts: Paris, Varsovie, Calais, où partout les Alliés l'ont arrêtée de la triple cuirasse de leur volonté, de leur héroïsme et de leur corps. Une autre raison d'espérer, ce sont les déclarations de l'Angleterre et de la France. " Pour la quatrième fois, a dit sir Ed. Grey, l'Allemagne attente à la paix de l'Europe. Nous voidons que ce soit la dernière." Et M. Viviani n'a-t-il pas proclamé que la France n'abaisserait pas ses armes avant d'avoir vengé le droit outragé et restauré l'héroïque Belgique? Ce sont là des paroles qui resteront éternelles. Enfin, la fraternité des exilés qui s'entr'-ai-dent et la fière attitude des Belges restés au pays sont encore de nouveaux motifs d'espoir. M. Segers parle avec émotion du grand bourgmestre Max, du cardinal Mercier, archevêque de Malines. On a beau les emprisonner, on n'emprisonnera pas la vérité. A côté des héroïques soldats de France, les soldats belges défendent leur patrie et l'humanité. " Mères belges, dignes des Gracques, soyez fières d'eûx ! s'écrie M. Segers. C'est par eux que la Belgique vivra. S'ils tombent au champ d'honneuT, ils n'entrent pas dans la mort, ils entrent dans la gloire. Ce sont les meilleurs d'entre nous, ce sont vos enfants ! Et notre Roi est parmi eux, notre Roi auquel le Kaiser a pu dire qu'il avait tout perdu. Il n'a perdu ni son âme, ni son honneur, ni la confiance de son peuple !" Dans une magnifique péroraison, le ministre dégage de la belle pièce de Verhaeren: "Le Passeur d'Eau," une image de la résistance et une évocation de la victoire. J_,uttant contre les flots, le passeur voit une à une ses rames se briser, mais garde entre ses dents le rameau vert de l'espérance. Ce rameau, ce n'est plus aujourd'hui celui de la Belgique, c'est celui de l'Humanité, c'est celui de l'Idéal. Une allocution en flamand a terminé la séance au milieu d'ovations chaleureuses et enthousiastes, et la foule s'est lentement écoulée, pendant qu'éclataient de nouveau à l'orgue, la "Brabançonne" et la "Marseillaise."A Lourdes, à l'Opéra de Marseille, à Pamiers le charme de la parole ministérielle produit sur les Français, comme sur les Belges, le même effet magique. C'est à l'envi, dans toute la presse, un concert d'éloges qui flatte singulièrement notre amour-propre. Les Français ont dû se dire, au cours de cette guerre qui leur a fourni l'occasion d'entendre des orateurs belges, que nous avions des hommes dont la parole, demain, quand il faudra tenir allumée la flamme du souvenir, sauront' parler à notre peuple. LA MAISON SEVERIN FRERES. de Bruxelles, fournisseur attitré de L.L.M. M. le Roi et la Reine des Belges a l'honneur da faire part à sa clientèle qu'un de ses coupeurs se tient à sa disposition, 7, Maddox-street, W., dans les locaux de la Maison Robinson, McBain. Tel. 4533. ANNONCES. 9 penca 1» ligne.—Joindra la montant aux ordres, t.r.p. JULIETTE.—Guillaume est recherchée pour com* munication importante parOctavie, rue d'angilc, Anvers; habitant actuellement 2e. Helmerstraat 111, Amsterdam. H olland. '• 1V1"ADEMOISELLE Euphrasie Cuyt est recher- J-tA chée, par Mlle. L. Kirb.v.—Prière instante qu'elle lui écrire.—15, Helena-road, Southsea. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences do placement d'employés, qui no risent qu'à lour escroquer de l'argent. Ne Terrez d« cautionnement ou do «aresnti*! qu'ayço les relérencss Jea plus térieusfial

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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