La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 31 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3wz54/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 1 22ME ANNÉE. SAMEDI 31 JUILLET 1915. N°- 212. LA GRANDE GUERRE. DN RAPPEL—LA LIGNE DE LA frAREFI EST FORCEE—EVACUATION IMMINENTE DE VARSOVIE. — L'ARMEE RUSSE EST INTACTE.—LA LIGNE DE LA BUG.—ET APRES? Le 24 juillet nous écrivons: " Si le grand duc peut tenir la Nareff, rejeter Mackenser fn Galicie et renforcer celle de ses armées qu couvre Varsovie à l'ouest, il peut conserver l£ forteresse, mais si l'un de ces trois espoirs n( réalise pas, le salient de Pologne cesserail d'être défendable, et il ne resterait au géné' ralissime russe que de retirer ses armées derrière la Bug pour couvrir ses communications avec Pétrograde, Moscou et Kieff. Il n'y a pas à se dissimuler qu'il n'a qu'une chancc contre trois pour sauver la situation, ainsi que cela se produit presque toujours dans une position exposée que l'assaillant peut attaque] de plusieurs côtés à .la fois. Il n'est pas à supposer non plus que, si les choses en arrivent là, Varsovie offre une longue résistance. Comme toutes les forteresses entourées par une énorme armée assiégeante, il faudrail , laisser pour la défendre une nombreuse "année, et l'exemple de Przemysl est certaine-aient là pour déconseiller au grand-duc une telle pratique. Il est infinement plus probable que, dans le cas où l'intérêt stratégique le commanderait, il continuerait imperturbablement sa retraite, sans y sacrifier d'autres troupes que celles de son arrière-garde destinées à couvrir le mouvement. Ce plan gérait du reste conforme à toute sa tactique depuis le début de la campagne. Il n'y aura pas, on peut en être sût, de Tannenberg ed Pologne." Le 28 juillet nous disions: "Le moment semble donc approcher où le sort de Varsovie devra se décider; si cette éventualité se produit, ce qui semble à peu près inévitable, nous devrons nous en rapporter à l'habileté et à l'expérience du grand-duc pour se ménagei une retraite honorable qui lui permettra de se renforcer et de se refaire utilement, pour, dans un avenir prochain, remettre le colosse en mouvement, cette fois, pour de bon. Il semble que nous ne dussions pas ajouter •rrand'chose à ces lignes pour dépeindre la situation, à l'heure où ces lignes paraîtront, sur le front oriental. Le dernier communiqué de Pétrograde, en date de jeudi soir, que nous ayons reçu, laisse encore un certain espoir. Sur la face sud du triangle stratégique de Varsovie, entre la Vieprz et la Bug, Macken-sen continue à être tenu en échec, éneorè que ses attaques soient devenues plus pressantes, et plus à l'est, vers Sokal, six régiments qui avaient traversé la Bug ont été repoussés et se sont fait prendre quinze cents prisonniers. Par contre, une, et peut-être deux des éventualités qui, disions-nous, pouvaient avoir les plus graves conséquences, se sont produites. Le communiqué russe ne nous dit toujours rien sur ce qui se passe ou s'est passé à l'ouest de Varsovie, sur les lignes de Blonié, mais en ce qui concerne la situation au nord et au nord-est de la capitale polonaise, il est plus explicite et ne nous apporte malheureusement pas de bonnes nouvelles. Il paraît certain que, jeudi matin, les troupes d'Hin-denburg avaient réussi à forcer la Nareff sur quatre et peut-être cinq points importants et que la résistance russe ne semblait pas devoir permettre d'empêcher le passage, non seulement de troupes, mais aussi de redoutable artillerie lourde qui a tant fait parler d'elle dans cette guerre... Le communiqué nous laisse, là, mais une dépêche Reuter, et les1' correspondances de Pétrograde reçues hier par tous les grands journaux anglais, ne laissent pas de doute îuant aux conséquences stratégiques que doit inévitablement entraîner, comme nous l'avons fait pressentir depuis longtemps, l'impossibilité pour les Russes de défendre en ce moment le salient dangereux de Pologne, et préviennent les Alliés de ce que l'évacuation de Varsovie et l'établissement des lignes russes sur la Bug doivent être considérés comme imminents.Comme nous l'avons dit à plus d'une reprise, l'abandon du salient de Varsovie ne serait pas une défaite. C'est une retraite ^donnée qui laisse l'armée russe intacte et lui doit lui permettre, quand elle aura été convenablement ravitaillée, de reprendre son rôle 1° rouleau-compresseur et à armes égales 'ettè fois. Il est inutile cependant de chercher t se dissimuler que l'abandon de la ligne de a Vistule est un succès pour nos ennemis, ^es avis diffèrent sur sa signification pure-nent militaire: d'après les uns, la retraite usse entraînerait immanquablement à sa uite toutes les armées austro-allemandes, ce lue serait conforme, en fait, aux précédents nstoriques; d'après les autres, les Allemands >ourraient se, contenter de conserver ce qu'ils |nt pris, d'organiser la ligne d'eau de la fistule et d'envoyer à l'ouest, en vue d'un nouvel effort, une partie des formations qui >pèrent en Pologne. Il ne faut pas oublier ^pendant que, de toute façon, les armées »sses ne sont aucunement battues et qu'elles iontinuent à représenter un formidable r adversaire. En fait, donc, l'avantage remporté les Allemands est plutôt d'ordre moral. ^ capture d'une nobte et belle cité, capitale l'un ancien royaume, et cela à la veille de anniversaire de la déclaration de guerre à la Russie, doit avoir immanquablement pour résultat de fortifier la résistance morale du Peuple allemand, lui faire accepter avec plus 1 alacrité les énormes sacrifices que le militarisme lui impose, et peut-être aussi influencer certains neutres. Il est utile de considérer ces facteurs, car le véritable optimisme consiste à savoir regarder les faits tels qu'ils SOnt, et à y chercher la raison de continuer Jv«c plus de 'vigueur et de force que jamais ' ('ffort commencé dans des circonstances aP?ès tout très défavorables contre un ennemi admirablement préparé. Cette raison ne nous manque pas; tous les Alliés en sont contents comme nous mêmes, et le danger le •'■us pressant ne peut que leur inspirer des Posées d'union et de persévérance dans la :a°ue commune qu'ils se sont juré d'accomplir jllu'au bout avec une inébranlable détermi-P*tion. LA COMMISSION BUDGETA1RI RAPPORT AU ROI. Le <f Moniteur " des 25-27 juillet publie rapport au Roi suivant:— Sire, A raison de l'impossibilité de réunir 1 Chambres législatives et, partant, d'établir budget de l'Etat dans là forme constitutio nelle, Votre Majesté, par arrêté du 26 décer bre dernier, a autorisé le ministre des financ à ouvrir aux divers départements ministérie les crédits nécessaires aux besoins de leu services. Dans les circonstances actuelles, le budg est d'ailleurs en état de continuelle formatioi chaque jour, pour ainsi dire, amène la néce sité d'y comprendre des crédits nouveaux, ainsi devient particulièrement délicate tâche de veiller à l'équilibré des ressources des charges. Plus encore qu'en temps norma il importe, dans ces ingrates conditions, ( soumettre les propositions de crédit à ii examen critique, le regard fixé sur les poss bilités que mesurent les moyens du Trésor. Il a semble, Sire, qu'en vue de faciliter a ministre des finances cet examen qui lui i: combe, et aussi d'unifier et S'harmoniser l'a tion des départements ministériels en tai qu'elle se répercute sur l'économie budgétair l'institution d'une commission mixte, au sei de laquelle les représentants des divers mini tères se rencontreraient avec ceux de l'adm nistration des finances, serait d'une granc utilité pratique. Cette commission réunirai à propos de chaque demande do crédit, toi les éléments propres à éclairer une appréci. tion définitive. Mais les précautions prises n'atteindraiei pas le but et l'équilibre financier demeurera précaire si, à la phase d'exécution, un noi veau contrôle n'était organisé. Les engag ments de dépenses doivent être contenus dai les bornes assignées lors de l'ouverture d< crédits qui les concernent, d'où la nécessi' d'une vérification générale et préalable d< contrats et marchés négociés au nom de l'Eta en dehors du cadre des dépenses courante Et, d'autre part, puisqu'une liquidation vra ment régulière des dépenses, à l'interventic d2 la Cour des Comptes, est provisoirement in possible, du moins convient-il de s'entour< des garanties susceptibles de suppléer au coi trôle institué par nos lois. Dans ce domair encore, la commission mixte budgétaire a] porterait au ministre des finances le concou: précieux de compétences spéciales. Organe purement consultatif, simple coi seiller du ministre responsable, cette commi sion n'en serait pas moins appelée à exeref une réelle influence morale sur les services c dépenses qu'elle amènerait à se conformer, c plus près que jamais, aux principes d'étroii économie qui doivent présider à l'emploi d( deniers publics. Le projet d'arrêté que, d'accord avec m< collègues, j'ai l'honneur de soumettre à Voti Majesté, fixe à huit le nombre des membres c la commission budgétaire; la moitié d'enti eux serait choisie en dehors du départemei des finances. J'ai l'honneur. Sire, de me dire, de Votre Majesté, le très humble et très dévoué serviteur, Le ministre des finances, A .VAN DE VYVERE. A LA FRONTIERE. Il s'en faut de beaucoup que les barricade de fil de fer construites par les Allemand couvrent toute l'étendue de la frontière ho lando-belge. Il y a cependant des régions o elles atteignent un développement considt rable sans présenter la moindre solution d continuité. Il en est ainsi près de Saint-Laurent, o un homme a été électrocuté, ainsi que non l'avons raconté hier. La haie électriqu< venant d'un point situé entre Sainte-Margw rite et Sainte-Croix, se dirige en ligne droit vers le canal Léopold; de là elle suit le qm Nord du canal jusqu'au nouveau pont de boi de Moershoofde; puis elle coïncide presqu exactement avec la frontière jusque Oosthoel Elle revient une seconde fois au canal pou regagner encore la frontière jusque Eede. Six jeunes gens d'Assenede et d'Eeclo avaient décidé, l'autre jour, de se rendre e Hollande pour travailler dans les filature; Ils s'arrangèrent pour passer le pont du cang à Saint-Laurent vers les 11 heures du soii mais quand ils y arrivèrent, les sentinelle allemandes gardaient le passage. Ils retrou; sèrent leurs pantalons aussi haut qu'il purent et entrèrent résolument dans le canal l'eau était plus profonde qu'ils ne pensaient ils en eurent bientôt jusqu'aux épaules. Néar moins, ils arrivèrent sans encombre à la berg opposée du canal. Mais là ils se heurtèrent à la haie élec trisée. Deux d'entre eux réussirent à la pas ser sains et saufs. Le troisième fut frapp d'une décharge électrique; il eut le temps d pousser un grand cri, et l'on vit jaillir un grande flamme bleue dans un crépitemen sinistre. ' Ses compagnons n'osèrent touche son cadavre. Les trois ouvriers qui restaient encore d l'autre côté de la haie avaient une peur tei rible que les Allemands n'aient entendu 1 cri de leur malheureux camarade et le brui de la décharge électrique. S'ils retournaien sUr leurs pas, ils se heurteraient aux Aile mands.—Que faire? Ils se risquèrent passer la haie, et ils y réussirent, tout près di cadavre. Les cinq survivants coururent alors à tra vers champs et atteignirent le territoir hollandais, où ils racontèrent à des soldats c qui leur était arrivé. Le cadavre fut emporté par des soldat allemands. Le mort, fut reconnu pour ui nommé Goossens, voiturier, demeurant ; Assenede. — Selon la ''Gazette de Francfort," la foir d'automne de Leipzig n'aura lieu que si 1; ville accorde des indemnités aux exposants parce qu'on ne peut compter sur une grand' affluence d'acheteurs. i. UN SCANDALE. ON DEMANDE DES ACTES. Nous reproduisons d'après 1' " Echo Belge " la traduction d'un article intitulé "Il y a un an " et paru dans la " Vlaamsche Post " du 2S 3S juillet, journal publié à Gand par un groupe je de flamingants belges et protégé officiellement par l'autorité allemande:— n- "Telle était la situation lors de l'assassinat ;s de Franz-Ferdinand qui, comme conséquence js immédiate du nationalisme pan-serbe, donnait rg un excellent motif pour une solution définitive, " L'Autriche ne pouvait et n'avait pas le ^ droit d'admettre le mouvement pan-serbe si ^. elle voulait sauver sa propre autorité. Comme g' après la mort de François-Joseph le natio-^ nalisme serbe eût augmenté en puissance, on |"a ne pouvait plus attendre; l'idée pan-serbe de-^ vait être étouffée. j " L'Autriche proposait dans son ultimatum ^ à la Serbie la fin du nationalisme pan-serbe, n faute de quoi les armes décideraient. I_ "Cet ultimatum posé, la guerre était inévitable, la Serbie ne pouvant pas céder. u "La Russie, ayant un intérêt immédiat à 1_ une pan-Serbie, qui n'était rien autre chose qu'une arme dans son pays contre l'Autriche, ^ s'en mêla évidemment. " Mais par là la situation devint encore plus embrouillée. A l'entrée en lice de la Russie, g_ l'Allemagne, étroitement alliée à l'Autriche, •_ devait soutenir celle-ci. 0 " A cela s'ajouta que la Russie avait, avec Y la France une alliance défensive contre l'Alle- magne, par quoi une guerre russo-allemande 1_ faisait entrer la France en danse. " Et une guerre franco-allemande avait ^ comme conséquence inévitable la violation de la neutralité belge. " Personne ne pouvait en douter, et notre gouvernement, mieux que quiconque, s'en est rendu compte. lg " Pourquoi notre population fut-elle laissée ^ dans l'ignorance de telle sorte que le 2 août l'ultimatum allemand parut comme une impos-sibilité inimaginable et bouleversante et la déclaration de guerre, deux jours plus tard, s-'_ comme une chose tombée du ciel? n " Ou était-ce simplement un effet de théâtre ^ bien calculé de jeter ainsi, sans jjréparation, ,r cette chose à la face du peuple? r_ " Non seulement la rage populaire fut ainsi e mieux provoquée, mais on mit le peuple dans l'impossibilité, alors qu'il avait encore la luci-,s dité nécessaire, de dicter une attitude au gouvernement.1_ " Mais cela ne se pouvait naturellement pas, parce que notre gouvernement françis» ne pou-r vait pas produire la déclaration qu'il s'était e déjà lié verbalement ou par écrit à l'Angle-e terre et à la France et que ce serait donc une e trahison que de traiter avec l'ennemi de ces ;g deux pays. " Quoiqu'il en soit, cela restera une page douloureuse dans l'histoire de la Belgique." e L' " Echo Belge " dit à ce propos:— e " Avec quel dégoût les Allemands eux-mêmes e doivent vomir les individus qu'ils paient pour it écrire ces choses pareilles ! Stijn Streuvels, le collaborateur le plus en vue de ce journal où l'on insulte ainsi à 50,000 de nos enfants morts pour la patrie, est toujours chevalier de l'ordre de Léopold. Il porte sur l'habit une distinction qu'envient des milliers de héros qui donnent leur sang et accomplissent des prodiges pour la mériter. A quand la fin de ce scandale? " Nous ajouterons autre chose. Le manifeste s flamand publié à Amsterdam le 21 juillet dit: s "Et si parmi ceux qui se réclament du nom I- de Flamand, il s'en trouvait un seul qui pût ii s'abaisser à prêter la main au gouvernement :- allemand, il commettrait une félonie, autant e envers notre mouvement qu'envers notre patrie." ù Les rédacteurs de la " Vlaamsche Post," s flamingants connus, prêtent la main au gou-vernement allemand, leur article du 23 juillet en est une preuve formelle, e La " Vlaamsche Post " est lue à Amsterdam. 1 Nous demandons que les Flamands respon-s ables qui ont signé le manifeste, désavouent e formellement la "Vlaamsche Post" et ses rédacteurs. Nous exprimons ainsi le vœu de r nombreux Flamands tant d'Angleterre que du front belge. 0 RECTIFICATION. 1 Un journal belge en Hollande nous a fait s louer le " patriotisme " de M. Del vaux, avo-cat. Il n'est peut-être pas inutile à ce propos s de faire remarquer que M. Delvaux défendit ; au Conseil communal d'Anvers la taxe sur les : absents inventée par M. Brun, de Gand, et - qui, dans une note officielle du gouvernement e belge—le vrai, celui du Havre—a été déclaré contraire aux conventions de La Haye. —Le baron Beyens, ministre intérimaire é des Affaires étrangères, est parti pour le e quartier-général afin de prêter serment entre c les mains du Souverain. ^ — Les Allemands ont fusillé à Mons M. Paul r Delier, correspondant de journaux hollandais, accusé d'espionnage. — En remplacement du directeur de banque ~ Dr. Schacht, l'avocat-notaire Cohnitz 1 (Bruxelles), a été nommé directeur de la caisse , des avances auprès du général-gouverneur de Belgique. ^ —Un journal allemand a donné la nouvelle j que la ville d'Anvers négociait un emprunt avec des banques belges et néerlandaises. Nous n'avons pas confirmation de cette in-3 formation, sujette à caution, croyons-nous. 3 —On annonce de Bruxelles la mort de M. Alphonse de Vigneron, directeur au ministère 3 des affaires étrangères, décédé le 18 juillet, à ! la suite d'une pneumonie. i —Deux dames de Constance s'étant approchées des prisonniers français pour causer avec eux, le commandant allemand de î la garnison a signalé le fait aux journaux en ! le flétrissant au nom du patriotisme allemand. — Dans les centres financiers allemands la î note des Etats-Unis a causé une baisse sur les valeurs pxnericaines y L'APRES GUERRE. CONSEIL NATIONAL ECONOMIQUE BELGE. Le Conseil national économique belge reçoi chaque jour de nombreuses adhésions nou velles. Parmi les études envoyées au comit il en est, sur certaines questions de réellemen intéressantes. Elle§ sont, la plupart envoyée par des adhérents que l'éloignement de la capi talc empêche d'assister aux séances succès sives qui auront lieu. A ce propos, nous croyons pouvoir espère de voir publier tout ou partie de ces études Rien cependant n'a été décidé d'une façon for nielle à cet égard, car s'il y a des partisans d1 la publication il en est aussi qui en sont adver saires. Il en sera décidé définitivement à h première séance plénière. Quoiqu'il en soit, de l'énsemble des étude parvenues jusqu'ici au comité, comme auss du nombre et de la qualité des adhésions s'ac croissant chaque jour, l'on peut augurer d'ui très grand succès pour l'œuvre. Nous croyons pouvoir affirmer, dès à pré sent, que les personnalités belges en Hollande en France, et en Suisse, d'une notoriété e d'un compétence indiscutables produirent ui ensemble d'études très important dans tous le domaines qui ont trait à notre sauvegarde e notre défense économiques. Comme on le sait, un comité fonctionne ei Hollande, notamment, et prépare un ensembL de travaux d'une valeur considérable. D'autr part encore nos compatriotes seront heureu: d'apprendre qu'au sein des camps d'interne ment de militaires belges se sont formées de, sections d'études économiques, composée d'officiers, de sous-officiers et de militaires d< tous grades ayant des connaissance; théoriques ou pratiques dans les matières sus dites (ce sont dans la vie civile des indus triels, ingénieurs, avocats, licenciés ei sciences commerciales et économiques consu laires, etc.). Nul doute que leur coopération ; la grande œuvre qui nous occupe fera sorti des solutions et indications de solution heureuses dans la voie poursuivie. C'est avec plaisir que nos compatriotes ap prendront que ces serviteurs de la Patrie parmi lesquels un grand nombre sont de: héros de Liège, de Haelen, de Diest,et de tan d'autres lieux fameux, emploient ainsi leur: loisirs à des œuvres aussi utilitaires que celle: à laquelles ils se sont attelés, pour le plu: grand bien de notre pays. Ces comités d'études sont, pour autant qu< le permettent les règlements très sévères ré gissant- les rapports des internés avec l'exté ( rieur de leur camp en relations avec le comit< central de Hollande, dont le siège est à Am sterdam. Un grand nombre de très intéressantes nou velles seraient à relater chaque jour à la suit* des nombreuses visites et correspondances, qu< reçoit le Conseil National Economique. Lî place nous fait défaut pour même seulemen les énumérer. Nous espérons toutefois pou voir de temps à autre en entretenir nos lec teurs, ibien que le comité semble trouver utih d'être réservé sur ce point. En tout cas .la conclusion de ce que nous avons pu constater est que l'œuvre est er pleine vigueur et nous paraît appelée à donner un maximum de travail utile à la recon stitution économique de la Belgique. LE PAPE BENOIT XV ET LA CENSURE BOCHE. Il est intéressant de noter que la parole di Pape subit de la part des Austro-Allemands exactement le même sort que les témoignages des évêques belges. On la supprime ou on la dénature. Témoin ce qu'écrit le " Tijd " dicins son numéro du 23 juillet:— On cherche vainement dans les journaux allemands le texte complet des déclarations de S. E. le cardinal Gasparri, xmblié par nous ce qui semble confirmer la communication de notre correspondant de Cologne, suivant laquelle la reproduction des déclarations er question (à supposer qu'une feuille allemande aurait l'intention de le faire) ne serait pas permise par la censure allemande. Les feuilles catholiques allemandes non plus, que nou? avons reçues jusqu'ici, n'en contiennent le texte ; dans quelques-unes, nous avons trouvé des déclarations détachées du contexte, ce qu: en avait tout à fait faussé la signification. La "Reichspost" catholique autrichienne écrit, même:— " Rappelons que S. S. le Pape Benoît, contrairement à la nouvelle que, après l'interview de Latapie, des journalistes ne seraient plus reçus, a accordé une audience à deux journalistes français et à Mgr Depioige, de Louvain dans laquelle S. S. ne se montra pas plus sympathique pour la Triple-Entente, et que maintenant l'envoyé belge au Saint-Siège, le ministre d'Etat Van den Heuvel, a obtenu du Pape une déclaration concernant ses opinions sur la Belgique. En Italie, la lettre de S. E, le cardinal secrétaire Gasparri, qui fut rendue publique par les journaux, a reçu un très mauvais accueil, si mauvais que ni le ministre belge ni les autres représentants de l'Italie n'ont osé la publier textuellement. Le Pape se . met dans cette lettre encore une fois au point de vue qu'il ne peut juger, aussi longtemps qu'il n'a pas la liberté de se procurer 'des renseignements de façon indépendante." Dans l'entre-temps, les déclarations du cardinal Gasparri ne sont pas seulement rendues publiques textuellement, mais elles établissent cle façon indéniable: lo. Que S. S. le Pape condamne l'invasion allemande de la Belgique; 2o. Qu'il a protesté à diverses reprises contre les mauvais traitements que lés évêques "belges eurent à subir, notamment contre la restriction de la liberté de S. E. le cardinal Mercier: 3o. Que des prêtres belges ont été fusillés, des monuments ecclésiastiques et artistiques en Belgique furent détruits, etc. Les réflexions dont est suivi l'extrait de ia " Reichspost " ne sont pas de nous: elles sont du " Tijd." Espérons qu'on se rendra compte chez les catholiques des pays neutres qu'il y a quelque naïveté à incarner dans ceux qui traitent ainsi le Pape, notre épiscopat et l'honneur du clergé et des catholiques belges, l'intérêt de l'Eglise et du catholicisme- UNE ADRESSE. REPONSE DU LORD MAIRE. Nous avons déjà dit que mercredi dernier, ^ jour de la fête nationale belge, à 10 'heures l du matin, une délégation s'est rendue à ^ Mansion House, et que M. A. Jonckheere, pré-5 sident du Cercle " Esperanza," au nom de - cette délégation et des Belges résidant dans le - Royaume Uni, a présenté au Lord Maire, une adresse et remis à cette occasion un vellum : très artistique. Nous avons la bonne fortune aujourd'hui ^ de publier le texte de cette adresse:— Londres, le 21 juillet 1915. i Au très ho'noré Lord Maire de la Cité de Londres. 5 Milord,—Les soussignés, représentant 'des i cercles philantropiques créés en vue de. sou- - îager la détresse dans laquelle se trouvent, i par suite de la guerre, nos compatriotes séjournant actuellement dans les Iles Britan- - niques, désirent, en ce jour mémorable dans , les annales de la Belgique où nous célébrons t nos fêtes nationales, vous exprimer, Milord, i au nom des cercles qu'ils représentent et des ; compatriotes qui ont reçu l'hospitalité de t votre grande Cité, leurs sentiments de profonde gratitude pour l'aide et le secours qui i leur ont été si généreusement et si spontanément accordés en ces jours d'épreuve. Milord, en accordant votre puissant appui aux œuvres au nom desquelles nous prenons la parole', vous leur avez donné un prestige qui a contribué dans la plus grande mesure au succès de ces entreprises. Nous vous exprimons nos chaleureux remerciements pour votre si généreuse coopération et pour l'intérêt que vous avez toujours bien voulu porter à ces œuvres. l Milord, la Belgique presqu'entière est en- - core sous le joug de l'envahisseur qui l'a t meurtrie, mais, quelque soit l'avenir qui nous - attend, nous vous assurons, Milord, que les 5 sentiments bienveillants qui nous ont été témoignés par les habitants de Londres, restç- ■ ront profondément gravés dans notre mémoire. Nous sommes, Milord, vos dévoués sujets. Suivent les signatures des présidents de la ' " Belgica," du secrétaire-général de la " Ligue ! des Patriotes," du président du Cercle " Espe-! ranza." du représentant du " Comité belge pour le commerce avec les Alliés," du secré-k taire de la " Fédération des Avocats de Bel-[ gique," du président de la " Fédération des Notaires belges en Angleterre," du président ; de la " Ligue des Artistes belges à Londres,1" du représentant de 1' " Association des Ingénieurs belges," du président de la " Société de médecine à Londres," du délégué du " Conseil National Economique Belge." et du secrétaire-général de l'œuvre " Le Shilling de la Chaussette du Soldat." Le lord-maire de Londres a répondu comme suit :— Messieurs,—Je suis vraiment heureux de recevoir votre très aimable adresse et je vous remercie sincèrement de votre attention de me la présenter en ce jour de fête. L'an dernier, vers cette même époque, le lord-maire et les échevins de la Cité de Londres étaient les hôtes de M. le bourgmestre Max et de la municipalité de la fameuse ville de Bruxelles, et tout y semblait paisible, prospère et heureux. En quelques jours, la Belgique fut envahie par un ennemi puissant et terrible, et depuis une année elle a été le théâtre d'attentats sauvages et odieux, et de drames trop terribles à , rappeler. Je suis heureux de penser qu'en ces jours de détresse profonde, la Grande-Bretagne a tendu une main secourable à la Belgique et qu'un courant de sympathie et de cordialité s'est établi entre les habitants des deux nations.Nous avons été heureux de vous venir en aide, non seulement en envoyant en Flandres ' des corps expéditionnaires, pour combattre aux côtés des Français et des Belges, mais aussi en recevant en cette ville les milliers de réfugiés, hommes, femmes et enfants que les envahisseurs avaient chassés de leiirs foyers. Nous avons secouru également ceux qui sont restés au pays. Nous avons, au cours de l'année, fait notre possible pour recevoir cordialement les visiteurs belges et avons essayé par fous les moyens en notre pouvoir, d'adoucir leurs peines pendant leur séjour au milieu de nous. Nous avons appris à nous connaître et à nous aimer et je sais qu'au moment de la séparation, nous garderons un souvenir aimable et sympathique de notre rapprochement intime pendant la période de la Grande Guerre. J'espère que vous pourrez célébrer les fête? nationales de l'an prochain dans votre propre pays, au milieu de vos proches et de vos concitoyens et je puis vous promettre qu'à l'avenir tout ce que la Cité de Londres pourra faire pour rendre la prospérité et le bonheur à votre grande et vaillante nation, elle le fera très certainement . — M. François Crozier, lo sympathique consul général de France à Anvers, nommé ministre plénipotentiaire aux premiers jours de la guerre, vient d'êitre chargé du poste d'ambassadeur à Berne. — Le roi Alphonse et les évêques d'Espagne qui, à l'instigation de l'Allemagne, avaient offert l'hospitalité au Pape à l'Escurial, viennent de recevoir des lettres du Vatican, remerciant le Roi et les évêques pour leur offre gracieuse et filiale et exprimant la confiance que les circonstances pouvant obliger Benoît XV à quitter Rome ne se produiront pas. i — M. De Smet, inspecteur-général au ministère, remplace aux ponts et chaussées M. Manneback, qui a donné sa démission du département des travaux publics pour ne plus s'occuper que des services de l'agriculture. — Les Allemands réquisitionnent en Belgique les vélos contre le paiement d'une somme de 37 francs 50 ! Ils ont surtout besoin de pneus. — On annonce la mort de M. l'abbé Van Roey, ancien doyen d'Erps. ECHOS. La fete nationale a Bradford. Les nombreux Belges habitant Bradford ont célébré de iaçon aussi digne qu'enthousiaste le 85e anniversaire de leur indépendance nationale. Une cérémonie des plus émouvantes, honorée de la présence du lord maire de Bradford, eut lieu au cimetière où reposent quelques-unes des victimes de la guerre. On y entendit, dans le recueillèmcnt le plus profond, des discours de M. Van Velsen, qui sut en termes émus glorifier la patrie absente, de MM. Bélot, Torhandt et d'Hooghe, ainsi que d'excellentes paroles de Mrs. H. B. Priest-man, qui prononça en français quelques paroles de gratitude et d'admiration pour la Belgique.Des cadeaux pour les soldats belges. Quelques dames de Richmond ont eu l'excellente idée de se dire que la meilleure.façon de célébrer l'anniversaire dé la Belgique contre le monstre ennemi et de se souvenir d'une des plus nobles actions de l'histoire, était d'organiser une journée de cadeaux pour soldats ibelges. C'est aujourd'hui samedi quo les paquets seront reçus à l'Agence belge, 22, Hill-street, au premier. Pour les dons en argent s'adresser à Mrs. Archibald, que depuis de longs mois se dévoue pour adoucir le sort de nos braves pioupious. La Belgique de demain. Pour réédifier toutes les ruines accumulées en Belgique il faudra étudier bien des problèmes.M. Robert Billiard, industriel et ingénieur de constructions civiles, en a abordé plusieurs dans son livre " La Belgique Industrielle et Commerciale de Demain." Aussi bien, tout Belge qui, en bon citoyen, s'inquiète de l'avenir, se fera un devoir de lire cet ouvrage ; il en tirera toujours un précieux enseignement.La " Belgique Industrielle et Commerciale de Demain " se trouve en vente dans les librairies françaises et à nos bureaux au prix de 3s. 6d. L'ouvrage de M. Robert Billiard est également en vente à Paris chez Berger-Levrauli, éditeur, 5, Rue des Beaux-Arts, au prix de 4 francs. Œuvre d'assistance aux prisonniers de guerre belges en Allemagne. L'Œuvre d'assistance aux prisonniers cle guerre belges en Allemagne profitera d'une . somme de 2205 francs comme résultat de la quê^e faite à la cathédrale de Westminster à l'occasion de la fête nationale belge du 21 juillet. Les directeurs de l'œuvre font encore appel à des amis généreux de venir"leur aider à envoyer des mots de consolation, "de la nourriture,' et des objets nécessaires jiour soulager leurs souffrances, à ces victimes de la guerre. U y a 2500 prisonniers ■ de guerre belges en Allemagne, M. Paul Hymans, notre ministre à Londres, patronne cette œuvre, dont l'adresse est à 32, Goswell-road, 'London, E.C. LES SAVANTS FLAMANDS. On nous écrit:— Dans la " Vlaamsche Stem " du 27 juillet le Dr F. Sano fait, de Londres; un appel aux membres de " Vlaamsche-Natuur—en (i<jnees-kundige congressen " pour qu'ils n'abandonnent, après dix-sept ans d'efforts, leur activité scientifique. U rappelle-avec à propos que dans le passé Jan Yperman fut chirurgien et médecin aux armées, que Dodôens, malgré que son fameux jardin de Malines eût été ravagé par les 'Espagnols, n'en continue pas moins ses communications cliniques, que Van Manden écrivit ses " Bedienin^e der Anato-mien " dans Anvers assiégé, que Van Helmont fit de la chimie en prison, que Palfijn écrivit sous la domination de Louis XV et que Jacobs composa sa " Vroedkunde sous i'oceuxjation espagnole. - - Pourquoi, se demande-t-ii, les savants flamands. dispersés en Europe ou restés au pays ne se réuniraient^ils pas en groupes à une date déterminée, par exemple le . deuxième dimanche de septembre, comme exemple de leur vitalité et de leur attachement invincible à leurs idéaux. L'idée est excellente et je regrette que le Dr Sano n'ait pas cru devoir publier son adresse pour lui envoyer mon adhésion. Malgré tout, la vie scientifique belge n'est pas tout à fait arrêtée. La Société belge de médecine se réunit à-Londres et la Société d'astronomie d'Anvers y a publié son bulletin. Un membre de la V.N.G.C. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board ot Trade Labour Exchanges" (qui sont les seule» autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patron* anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des belges se trouvent dans les asiles d« réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Boursas du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Boursa du Travail à Aldwych Skating Rink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant anx on!r««, s.T.p. DEMOISELLE belge désire donner leçonf dessm, peinture, eau-forte, pointe sèche, frança;s, flamand. Prix modérés.—S. L„ 78. Onslow-gardens. S.W. DÉCÈS. MONSIEUR et Madame Léon Reyna«rt, S, DaI- ton-t^rraoe, Eastbourne, nons font part du dicés de leur regretté père: Monsieur Auguste Reynaert, ancien membre de la. Chambre, bourgmestre de "Courtrai, décédé on cette ville le 22 juillet dernier, i l'.âge de 81 an*. Etant donné les circonstances il n'a pas été envoyé' de faixe part.—Les amis et connaissances sont priés de considérer W présent avis comme en tenant, lieu. NOUS mettons vivement nos compatriotes ©n Kardo contre certaines agences de placement d'employés, qui po visent qu'à leur escroquer d<j l'argent. Ne varsez do caut)onnem«nt ou f") garantie qu'aTcc les références les plus Béricus»ai

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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