La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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15 februari 1916
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s.n. 1916, 15 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f76639m551/
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*LA MÉTROPOLE," the înflaentîal Belgîan newspaper now enjoyîng the hospitality of 38k StSftàarî?, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and otfaer parts of Belgjum are able to obtain the latest Bedgian news in their own language. LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23me ANNÉE MARDI 15 FEVRIER 1316. N°- 46. LA GRANDE GUERRE. [ACTIVITE CONSIDERABLE SUR LE | " FRONT OUEST.—ACTIONS EN ARTOIS, CHAMPAGNE, ET ALSACE.—SUCCES MAIGRES DES ALLEMANDS. — L'AVANCE DE SALONIQUE.—EST-CE UNE OFFENSIVE ? — L'OFFENSIVE FUSSE ET LE SILENCE DE PETRO-GRADE.—LA MOBILISATION TERMINEE EN ROUMANIE.—LES ALLIES PROTESTENT CONTRE LA NOTE ALLEMANDE—LE BLOCUS BRITAN-i NIQUE-PERTE DE V " ARETHUSA." ( ^communiqué officiel français annonçait va«ue l'activité générale sur tout le front !,, nere diminué, bien au contraire, car les Jjat-s ont été cTune violence extrême en [ irto:s, en Champagne-et dans la-hante Alsace, iiiiud'dé la Somme, où ies Allemands se [antamparés du village de Frise, les Français foui- livré l'assaut contre les ouvrages défen-jj, qlie l'ennemi avait déjà organisés au sud du village, et cette attaque permit aux Français d'y occuper- une .série d<e tranchées. Les ! Allemands firent une contre-attaque, mais ol-le-fini arrêtée net par l'artillerie, tandis qy-e t-oute I une compagnie -ennemie fut complètement dé-I ciinée. î Outre une centaine de, prisonniers et [ nombre de mitrailleuses l'enne-mi abandonna I «ne quantité considérable de morts et de bles-I ses sur le champ de bataille. ! Bu Champagne les Allemands réussirent à. I pénétrer les tranchées françaises de première [ ligne aux environs de Tahure sur la route_ de E ce village vers la Somme et Spy et s'y éta-I Mirent; mal-gré l'explosion de mines dans ces I tranchées et de terribles pertes qui -en résul-I t-èrent l'ennemi s'y maintint. I Enfin, dans la Haute Alsace les Allemands | réussirent également, à l'est de Seppois, après [ ira violent bombardement à prendre posses-I sion de 200 mètres de tranchées ; la grande I partie de ces tranchées fut reprise après une E contre-attaque. I En outre Berlin annonce la capture d-e 400 I mètres de tranchées près d'Abersept, sur la | frontière d'Alsace. Mais comme ce s-uccès-I n'est guère confirmé par le communiqué offi-I ciel de Paris, il y a lieu de l'accepter sous I les réserves d'usage. | A Salonique, en confirmation de ce que nous I disions hier, les Français avancent de nou-l veau le long de la voie ferrée et la concentra-1 fardes- troupes se fait jusqu'à la frontière I ;réco-bulgare. En outre de nouveaux renforts. | britanniques et français continuent d'arriver I dans le camp retranché.. I La voie ferrée dont la dépêche ci-dessus fait [mention, est selon toute probabilité la voie j de Salonique à Const-antinople, qui contourne [Boirait-, à 60 kilomètres au nord-nord-ouest de salonique, à la jonction de la frontière de brèce, de Serbie, et de Bulgarie, et tourne [il'est vers la capitale turque. Il serait diffi-I "le, sur la foi des nouvelles qu'on possède, de I ûre si ee mouvement, venant après l'avance I vers Verria et Janitaa, est le commencement lofait partie d'uae offensive. [ En Albanie, les événements se développent I aussi. Les Bulgare» auraient occupé Elba&san |«t Fieri, à 25 kilomètres, au nord de Valona. [ Hernie annonce également que les troupes ita-[ -lennes ont essayé de reprendre à l'ouest de [ fixai», une hauteur -que les Autrichiens l avaient capturée recemment. [ En Roumanie, "suivant un communiqué offi-| nef de Paris, la mobilisation est complète avec j- le rappel d'une nouvelle cla&se. Les défenses I te Carpath-es sont tenninées de mênje que celles des rives du Danube dans la nouvelle I -Bobrudja. | Quant à la Russie, Pétrograd est muet au su-f jet des opérations en Galicie; mais suivant les Wfflmuniqués de Vienne, l'offensive russe se [ Joursuit avec vigueur et succès, spécialesnent' B autour de Tarnopol, où les Eusses doivent I «foir effectué une avance considérable. A k >roum. dans le Caucase, nos alliés ont ■ élément fait de nouveaux progrès. I « réponse des Alliés à la note allemande ■ '5 '«jet de la nouvelle guerre sous-marine ne f PW feite attendre; la protestation était I „1#®e déjà faite avar.: que la note de Berlin I e fut remise à Washington. Les Alliés ont, i j. °u',re; en réponse à une note précédente de ; ii, s*a8> fait savoir que ies navires de com- ?C€ _ne seront pas désarmés. La raund-on des membres de la Bo-urse de la ! 1,e"e Londres, qui a eu lieu hier, sous la pré-[ f' ncedelord Devonport, pour protester con-l A'a manque d'énergie dans le blocus de la ie, a unanimement, voté la résolution sui-[ vante:— rsid'^ assem'3lée des citoyens de Londres con-' e,ra^ avec inquiétude l'énorme quantité de f }ioid f ^ Parv^ent ® l'ennemi par la mer du ' Va au gouvernement de Sa E leste, afin qu'il donne à la flotte la liberté f tif (k?er u? usaSe P^s complet et plus effee- e la puissance maritime dans la guerre." [ ^ i cro.1S8Ur britannique " Arethusa," auquel E L eroïlîues exploits avait fait donner le pit-r itm» surnom d' " impertinent," a heurté per'p^1110 a Eort heureusement la [ n>„, en v'es humaines est minime (dix hom-I navaKeU J1' on'; Péri), et les chantiers tapj4pman"'a's &0"rl^ de taille à remplacer t Dlnc r, eiî' unité par un engin de guerre * -'wssant et plus perfectionné encore. ïrantl^-8, 6U ^ ans ce^e semaine que la | de lg7o ^esamI->arée par l'invasion allemande L Des p'i , ' trouvait sa représentation légale. I fut nil euTen,t lieu Ie 8 février. Thiers I dan; q r?e l?artS 27 départements, Gambetta [ -~La JU16S Favre dans S. [ Parjj.. Ligue des' petits propriétaires de i ttetf* ei' Un ^ mouv6IQent : Elle a décidé [ &ieïieY' (H disposition des mutilés de la I pourra dTsjxf ^ "°®€S de concierge dont elle i ^ataire-^01''® également d'accepter comme ^ - ^ tous les ménages " avec " enfants. I ^.azette de Voss " annonce que le I î&ser in ra chargé Richard Strauss de oom-I Les aii'1101,76' hymne national allemand. I 'çitifln ri01,u^s allemandes ont, en effet, l'in-I tate6t)11*;ir11'eraplaeer le chant national actuel I la Sjo-i ' es Paroles en sont médiocres et que 1 e vient d'Angleterre. ! LA BELGIQUE ET LE PAPE. IMPORTANTES DECLARATIONS DE BENOIT XV. Le " Vrij Beïigië " reçoit d'un correspondant des dtetaiis sur rentrevue qu'a eue le R. P. Hénuwee, délégué spécial du gouvernement belge, avec le pape, au sujet de l'attitude du Saint-SCège vis-à-vis de la Belgique. Voicïioe que lui écrit l'absbé Joseph Pauwels, aumônier à l'année belge:— "Quand île R. P. Hénusse fit pari-au pape des situations -existantes dans l'armée, chez les réfugiés et olasng le pays occupé et qu'il parla de l'incertitmle qui régnait aai suj-et des agissements et des jugements attribués à l'autorité suprême de fegli-se; quand il osa déclarer qu'il existait dts doutes au sujet des dispositions favorables du pape à l'égard de la Belgique, 1-e pape T'interrompit, disant:—'Il est absolument faux .que je n'ai rien fait en faveur de la Belgique ; ce que vous avez pu. apprendre doit vous en convaincre assez.' " La déclaration principale du pape, en réponse au réquisitoica des mécontente, fut pour ainsi dire textuellement la suivante :—" Je considère l'invasion allemande en Belgique comme une injustice. Comme base à la paix universelle doit être placée la -restauration intégrale de la Belgique, c'est-à-dire, la restauration de la. Belgique telle qu'aile était avant le 21 juillet 1914, .avec tout .son •terrifcodïe colonial propre, sans n'importe quelles garanties en faveur de l'Allemagne. Donc: dommages et intérêts pour toute destruction de monuments publics, maisons, usines, machines, ; églises, pour toute contribution de guerre levée j illégalement dans le royaume Au cas où mon intervention serait demandée lors de la discussion de la paix, telle est la restitution que j'exigerai comme première condition de paix." Le R. P. Hénusse posa enfin au Saint-Père la question, suivante:— " Au cas où. Votre Sainsteté pourrait être représentée lors des négociaAion-s de la paix, est-ce qu'elle exigera alors la restauration de la Belgique dans la même, mecure que le fera le représentant du gouvérnemcmt belge?" A quoi le pape répondit " Au cas où, ce que j'espère fermement, nous serons représentés lors de la discussion des conditions de paix, nous affirmons que nvous exigerons la restauration de la Belgique dans la même mesure que le fera le représentant du gouvernement belge." Ce que beaucoup de catholiqtues belges ont regretté et continuent à regretter c'est ceci :—• Le chancelier de l'Empire d'Allemagne a déclaré le 4 août 1914, au Tteidhsta.g, au nom du gouvernement allemand, qu'une injustice (la plus monstrueuse et la plus formidable, celle qui consiste- à faire la guerre à un petit pays neutre parce qu'il refuse de se laisser acheter par une puissance qui avait garanti s'a neutralité !) avait été commise à l'égard de la Belgique. Cette déclaration, officiellement formel-e, le Pape la connaissait le 5 août 1914. S'il doutait de son authenticité, un simple télégramme au cardinal Hartmann l'aurait fixé le 6 août. Le 7 août, il aurait pu protester formellement et puMiquem-ent contre l'injustice— crime-chrétien—commise à l'égard de la catholique Belgique. Le Pape s'est tu. Un point, c'est tout. LA LETTRE DE L'EPISCOPAT. La neutre " Gazette de Hollande " commente ainsi qu'il suit la lettre de l'Episeopat belge à l'Episeopat allemand:— Us se -sont singulièrement illusionnés les prélats belges q.ui ont signé cette requête recé-lant tant de vertu, d'abnégation et, disons le mot, de saignante humiliation, en espérant que leur tentative trouverait bon accueil auprès de leurs " vénérés collèges " de l'épisco-pat germanique ! Les évêques belges proposaient, on le -sait, aux évêques austro-allemands la -constitution d'une Commission d'enquête arbitrée par un évêque neutre, avec mission de vérifier sur place, ee qu'il pouvait y avo-iv de fondé dans les accusations officielles allemandes contre les Belges (guerre de francs-tireurs, etc.) et, réciproquement, dans les accusations belges contre les Allemands. Ah, ouiche ! les évêques germaniques se souciaient bien d'une pareille vérification 1 A quoi bon en effet des investigations, des témoignages, des controverses qui seraient peut-être susceptibles de troubler la conscience de leurs ouailles, d'ébranler leur patriotisme et de faire fléchir, sous 1-e poids de la honte, leur foi en la mission divine dévolue au "peuple élu"? Et puis, les Allemands catholiques, précisément parce que bons catholiques, meilleurs catholiques que les Belges—les Allemands ne sont-ils pas supérieurs en toutes choses? ne doivent-ils pas s'interdire de suspecter la parole de leurs gouvernants—des gouvernants qui n'agissent qu'en collaboration avec Dieu? On ne pouvait toutefois passer complètement sous silence en Allemagne la tentative des évêques belges. Les journaux allemands, donc, ont bien voulu la signaler au publie. Mais de quelle manière ! C'est ainsi que le correspondant bruxellois de la " Kolnische Zeitung," pour ne citer que ce journal, présente la lettre des évêques belges comme un " morceau déclamatoire qui n'a d'autre but que de fomenter une agitation contre l'Allemagne en échaufaudant des ' calomnies romanesques ' (sic) contre les armées allemandes."^es.calomnies romanesques! Après cela, n'est-ce pas ! on peut bien tirer l'échelle. Nous avons mieux encore cependant que ces appréciations du collaborateur de la "Kolnische Zeitung." Voici comment un général allemand, lui, prend les choses:—" On nous traite de Barbares?"" écrit-il. "La belle affaire! Nous en rions. Nous pourrions tout au plus nous demander si nous n'avons pas quelque droit à ce titre." Inutile, général, de perdre votre temps à vous poser cette question—du moins pour ce qui vous concerne. I RECRUES CONGOLAISES. Le "Courrier de l'armée " (belge) reçoit du Congo belge les intéressantes notes que voici: Quel est 1-e moral des troupes noires se trouvant dans un camp au Congo? Ayant l'honneur de commander un centre d'instruction, je désire que mes camarades au front belge s'en rendent compte. Un télégramme arrive: "Envoyez 100 hommes réserve d'alimentation à X..." Voilà qui va bien. Seulement, j'ai grand soin de ne pas prévenir mes jeunes soldats de cette demande, car je n'aurais plus une minute de cepos, les réclamations de ceux qui, potir un motif quelconque, n'ont pu partir la fois dernière, pleuvTaient au rapport journalier. Donc, la veille du départ et sans avoir prévenu personne, se constitue le détachement, à six heures, après l'appel. Les hommes vont commencer l'exercice et ne savent encore rien. A sept heures, repos de dix minutes ; je leur communique la nouvelle; enthousiasme fou, réflexions variées:— " Tu sais, je le savais déjà depuis quelques jours ce départ, car le planton qui est mon deko (ami) m'a dit que le capitaine avait reçu une markande bleue (télégramme), puis il a appris par le ' blanc ' du bureau que le colonel demandait des soldats." Un autre déclare : " Moi, comme j'ai passé à toutes les distances de tir, je savais bien que j'allais partir." Et un troisième d'ajouter : " Heureusement que je suis sorti de l'hôpital hier, sinon je ne serai® de nouveau pas désigné," etc., etc. A la reprise de l'exercice, escrime à la baïonnette. Les mouvements se font avec une vigueur inusitée. Les hommes sentiraient-ils déjà un Boche au bout de leur baïonnette? Le mannequin rempli d'étoupe est balancé d'effrayante façon par les " pointez " et les " coup lancé." . A huit heures, le " rompez vos rangs " est à peine sonné que les cris et les rires recommencent. Les partants traitent ceux qui restent de "recrues"; il est vrai que ce sont de vieux soldats, eux; ils o-nt bien deux mois et demi de service ! Le lendemain, c'est le jour du départ. Les bagages ne sont pas bien lourds, mais la joie est grande. Je fais 1-es recomm-endations dernières: "N'ayez jamais peur; la guerre ce n'est rien; vous savez bien tirer, ayez confiance. Suivez l'exempte de vos frères, là-bas où vous irez. Battez-vous bien comme eux. Partout les 'Allimans ' ont été repoussés, car ils ont peur des soldats de Boula-Matari " (Notre Roi). Sur ce "par le flanc, en avant marche!" J'espère qu'ils partiront en silence. Ah! ouiche. Les adieux aux camarade-s s'accompagnent de grands cris; ceux qui restent et vont aller à l'exercice sont tout penauds et regardent partir leurs camarades avec envie. Mais je les console en affirmant que leur tour arrivera. Leur seul désir est qu'il arrive bien vite. Nos braves soldats noirs ne sont-ils pas dignes d-e nos recrues belges? Lukula (Congo belge) Capitaine J. LEURS VERITABLES SENTIMENTS. Encore-un petit fait à dédc.aT aux catholiques des pays neutres qui cherchent dans l'Allemagne u®i appui pour l'Eglise. La " Gazette de Francfort " du 2 février publie la dépêche suivante:— " Dans son discours du mois de novembre dernier, le Pape a invité des croyants à une guerre sainte eontre la religion protestante qu'il appelle une religioai d'hérétiques. Son discours contenait encore d'autres expressions faites pour blesser ies sentiments des protestants. Le ministre des cultes -saxon, interrogé hier à la seconde Chambre à ce sujet, a répondu que le gouvernement saxon avait fait â Rome des représentations diplomatiques contre ce dis-cours et que le sous-secrétaire d'Et-at du Vatican avait répondu que le Pape -n'avait pas visé dans son discours la religion protestante mais centaines seictes romaines et -surtout les méthodistes. E-n, terminant le ministre a dit que le Pape avait bien fait de s'exprimer ainsi, afin d'éviter tout malentendu." TERRIBLE ACCIDENT A HONFLEUR. Mardi soir, à.-six heures, M. Langlois, huissier à Honfleur, entouré de sa femme, de son petit garçon-, et d'un soldat belge nommé Louis Leblond^ qui se trouvait en permission chez lui, faisait fondre la tête d'un obus dans le but de faire sans doute des bagues en aluminium, lorsqu'une détonation se fit entendre, mêlée de cris de douleur. Les voisins se sont précipités au domicile et ont- relevé tes victimes de cet accident. M. Langlois fut- tué sur le coup, Mme. Langlois, son petit garçon et te soldat belge ont reçu des blessures assez sérieuses, sans mettre leur vie en danger. M. Langlois exerçait les fonctions d'huissier depuis -30 ans, à Honfleur. Actif travailleur, il était très estimé -par la population hon-fleuraise.ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont le6 seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à 'a Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans cca asiles; d'autres. Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General Buildings, Aldwych, W.C. (au premier étage). NOUVELLES DU PAYS. La cité archiépiscopale de Malines a été bombardée six fois, et maintes fois 1-a tour de Saint-Rombaut fut le point de mire d-e l'artillerie boche. Beaucoup de gens se seront demandés ce qu'est devenu le magnifique carillon de Jef Denijn. Il n'a guère souffert. Beaucoup de balles de schrapnell sont venues frapper les cloches, mais san-s leur faire grand dommage. Quelques fils de communication avec le clavier ont été romipus, mais- ce dommage est sans importance. Les réparations nécessaires ont déjà été faites, de sorte qu'on pourra faire j.ouer le earilloîij dès que la ville sera délivrée des Boches. Le carillon de Malines est le plus beau et le plus -lourd de tous ceux de notre pays; il comprend 45 clochas, dont le poids total est de 38,000 kilos. La grande cloche, Salvator, seuûe, pèse 8884 kilos et est la -plus belle basse parmi nos carillons. * * * Le correspondant de -1' " Echo Belge " au pays de Waes adresse les détails qu'on va lire sur le bourgmestre de Saint-Nicolas, M. le sénateur Van Naeme.n. Le bourgmestre de Saint-Nicolas, M. Jos. Van Naemen, comme on sait, souffrait d'un affaiblissement général dû à son grand âge (86 ans), -et, depuis la déclaration de la guerre, le mal s'était sensiblement -aggravé. Le vendredi 9 octobre 1914, des gendarmes boohes, -accompagnés d'un officier, se sont présentés au château du bourgmestre, vers huit heures du soir, -et ont demandé celui-ci. M. Van Naemen était malade et gardait le lit; ils se sont rendus dans la chambre du maïeur rt ont essayé de le questionner. Ils l'ont forcé à se lever et se disposaient à l'amener lié et ficelé comme un criminel. Sur l'intervention des personnes présentes de 1-a famille, faisant valoir son état de santé, son grand âge, -etc., les liens lui ont été enlevés et c'est enveloppé dans urne couverture de laine que le bourgmestre a été emmené et conduit à l'hôtel de ville, où il a été retenu pendant quelques jours. En ce -moment M. Van N-aemen est bien portant. Il est remplacé dans ses fonctions par le docteur De Smedt. Les Allemands ne s'occupent plus de M. Van Naemen -et, lorsqu'il fait bê'a-u, celui-ci se rend parfois à l'hôtel de ville. * * * Pour faire face au million de francs à accorder aux pensions ouvrières des mineurs et combler un déficit de 5 millions, le conseil provincial de Mons vient de voter: (a) une taxe de 12 pour cent sur le revenu cadastral des propriétés non bâties, cultivées et boisées ; (b) 0 fr. 50 de taxe par 100 kilogs de sucre fabriqués en 1915., sauf ceux réquisitionnés; (c) un -emprunt de 850,000 francs pour un an. * * * M. le Dr Alfred Dappens, bourgmestre d'Yvoir, vient de mourir. * * * Un- drame poignant s'est déroulé à Auvelais. il y a quelques jours. Un agent allemand vint trouver M. Des-mo-lin-s, ingénieur, -et le pria de le suivre à 'la " Kommand-antur." En route, M. Desmolins prit la fuite, mais l'agent allemand tira un coup de revolver sut lui et l'atteignit dans le ventre. Le malheureux fit ^encore quelques pas, puis il roula sur le sol. A l'agent de police -allemand qui s'approcha de s.a victime, M. Desmolins porta un coup de poignard dans, le ventre. L'état de M. Desmolins est critique. Le malheureux est marié et père de plusieurs enfants.Ce drame a causé une grande émotion à Auvelais. * * * Nous publions ci-dessous la 'lettre que M. le -lieutenant-général Dossin vient d'adresser au no-m du gouvernement belge aux officiers, sous-officiers et soldats internés en Hollande: LA HAYE, 1er février 1916. Aux officiers, sous-officiers, et soldats internés, Je suis heureux de vous faire connaître que Monsieur le -ministre de la guerre me charge de diïe à tous en son nom :— Que l'attitude de ceux qui tiennent en suspicion les troupes passées en Hollande après la reddition d'Anvers est inadmissible et que nul n'a le droit d'émettre le moindre jugement défavorable à ce propos. Sauf preuve manifeste du contraire Monsieur le ministre n-e peut admettre que des troupes belges se soient fait interner si elles avaient pu agir autrement. Monsieur le ministre estime que, dans les circonstances actuelles, les critiques sont un acte de légèreté et une mauvaise action. Le lieutenant-général, F. DOSSIN. * * * La Caisse générale de reporis et de dépôts vient de publier le bilan de son 42e exercice. Au compte des profits et pertes, arrêté au 31 décembre 1915, des frais de contrôle de l'administration civile allemande se montent à 24,000 francs, une paille coanme on voit! Le conseil d'administration est composé d-e : président, Paul Dansette; administrateurs, As-tère Vercruysse de Solart, A. Mesdach de ter Kieie et... W. von Maldinckrodt! * * * On raconte que des exécutions eurent lieu en décembre à Liège et qu'il s'agissait de quatre officiers, deux Français et deux Serbes, tombés dans un piège à Emael. Une rafle faite dans un hôtel de cette localité amena également la découverte de femmes, complices^ paraîtrait-il, des Boches, et qui furent remises bientôt en liberté. Nous ne pensons pas qu'il faille attacher d' importance à ce bruit. D'une part, le Wolff-Bure^u a démenti qu'il y ait eu de-s exécutions à Liège à la fin de décembre—ce qui serait une raison forte pour croire qu'il y en ait eu... Mais il est un autre motif, plus sérieux. Les Allemands, dans leur désir de terroriser la population, ne se sont jamais privés du plaisir d'annoncer, au moyen de larges placards, les exécutions auxquelles il avait été procédé dans le pays occupé. On a presque toujours été au courant des décisions des tribunaux de campagne, par les affiches officielles allemandes et non par des indiscrétions. La belle victoire s'ils avaient pu annoncer que deux officiers français et deux officiers serbes avaient été fusillés au fort de la Chartreuse! L AFFAIRE VAN HEESL Après annulation par l'arrêt du 20 jiïilte 1914 de la Cour de cassation de la condamné tioin prononcée par la Cour d'assises du Bk hant contre Hélène Coilin, épouse Van Hee; du chef de meurtre sur la personne de JulieAt P-etignot, cette affaire va revenir devant J Cour d'alises de Namur. Rappelons brièrt ment les faits de cette &ensa,tionnelie affaire Le 12 août 1912, le cadavre de Juliette Pefci gnot, âgée de 24 ains, servante de ferme à Wa£ tinnes-Sainte-Marie, était découvert, dans ui champ d'avoine, par le garde champêtre d'Op prebai-s. Les multiples blessures que portait à la face et sur le corps, 1-a fille Petignot, nu laissaient aucun, doutie sur la cause de s< mort: c'était un crime. Après diverses investigations, le parquet fi procéder à l'arrestation de Van Hees, Emile clerc d'église et cultivateur, et de sa femmi Colin, Hélène, ménagère, demeurant à Ma lèves-Sainte-Marie-W astinnes. Les accusés furent finalement renvoyés de vant la Cour d'assises du Biabant sous l'incul pation d'avoir, de concert, perpétré cet affreux forfait. Acculés sous le poids de diverses charge: morales et matérielles, notamment les bles sures dont Emile Van Hees était atteint; 1< linge et les vêtements lavés par les époux V-ai Hees-Cçlin, au lendemain du crime, etc., etc. les accusés furent condamnés: Emile Var Hees, aux travaux forcés à perpétuité. Lf Cour accorda à. la partie civile, veuve Peti gnot, la somme de 10,000 francs. Après double pourvoi en cassation qui fu rejeté, l'époux Van Hees, Emile, écrivit ai procureur du Roi une lettre, dont nous repro duisons ci-deissous les premières lignes:— "Monsieur 1e procureur du Roi, " Ma condamnation étant devenue défini tive par le rejet de mon pourvoi en cassation j'-ai le devoir de venir vous avouer la vérité. " J'ai tué Juliette Petignot, mais ma femme n'y a pas participé. Dans l'espoir de me faire échapper à la condamnation, elle n'a pas voulu séparer- sa cause de la mienne en disant qu'elle était restée seule à ia mai-son pendant la nuit du dimanche au lundi." Puis, Van Hees f-ait un exposé de ses relations, platoniques d'après lui, avec la victime, de ses querelles -avec sa femme—jalouse on le serait à moins—des coJères de cette dernière, colères évidemment justifiées, enfin de sa décision, non de tuer l'objet de ses amours et de -ses ennuis, mais de provoquer une rupture. Malheureusement, les 'beaux projets d-e Van Hees ne se réalisèrent pas, la victime pTO testa, voulut même le frapper, lui, Van Hees. Il s'ensuivit une lutte et le drame, l'horrible drame devint le fait accompli ! Après de minutieuses, enquêtes, interrogatoires, confirmation des aveux, la femme Var Hees introdusit une demande en révision. La Cour de cassation -en renvoya l'examen à la Cour d'appel de Gand qui, avec Taison et contrairement aux conclusions du procureur général, émit l'avis qu'il y avait Heu à révision. En cornséquenioe, l'ar-rêt primitif fut annulé par la Cour suprême et là femme Van Hee« fut renvoyée, pour être jugée à nouveau de vant la Cour d'assises de Namur. Ajoutons que l'accusée comparaîtra devant cette dernière dans des conditions relativement favorables. Elle bénéficie, en effet, de la réponse négative faite par la Cour d'assises du Bra-bant su-r 1-a circonstance aggravante de la préméditation. - , jf—— L'UNION BELGE DE GLASGOW. Nous donnons ci-dessous un résumé du rapport du comité de " L'Union Belge," de Glasgow, sous la présidence du Lord Prov-ost -et de M. Patrick Dunn, consul de Belgique, au cours de l'assemblée générale du 3 février dernier :— " Huit mois -se sont écoulés depuis que 1 Union Belge a été constituée. Comme vous le verrez par la récapitulation des travaux effectués, la constitution de l'Union a répondu à une véritable nécessité. Son but a été de donner- aux Belges le moyen de -se retrouver et de se donner un mutuel appui. Le comité a créé un bureau de renseignements et de consultations. L'Union a été fondée paT un groupe de réfugiés en juin 1915. et comprend aujourd'hui 628 membres familles belges, et 18 membres protecteurs écossais. A l'occasion du 21 juillet elle a pu, grâce à la grande courtoisie de M. le consul de France, faire une manifestation franco-belge pour fêtei les 14 et 21 juillet, jours des fêtes nationales respectives. Cette fête eut te plus grand succès. Le Comité put recevoir, le 4 septembre, M le ministre Vandervelde, qui est venu donnei une grande conférence, et qui a été l'hôte des consul et vice-consul de Belgique pendant les journées passés à Glasgow. En novembre l'Union a organisé une fête d-e remerciements, à laquelle toutes les familles écossaises, auxquelles les Belges doivent tant de reconnaissance, ont été invitées, et qui y ont répondu avec empressement. La municipalité a mis un local gratuitement à la disposition de l'Union Belge pour reconnaître les services qu'elle rend à tous les Belges. Ci-après le résumé des travaux de notre comité :— 423 cas litigieux ont été solutionnés. 25 cas graves ont été terminés d'une manière satisfaisante. 487 Belges ont été placés dans des usines et bureaux. 91 paquets de vêtements ont été distribués à des soldats belges. 18 -soldats en congé" ont été hébergés. 28 soldats ont été placés dans des familles. 27 soldats ont été invités à passer leui congé. 20 ouvriers' sans travail -et sams ressource ont été secourus par le comité -et placés ensuite. Le Comité a participé à diverses œuvres utiles à l'armée belge et aux Belges nécessiteux.— Les journaux japonais annoncent que M. Matsui, un fonctionnaire du Japon, est parti pour la France. Il a pour mission de remettre au président de la République un-e haute décoration japonaise. AVIS IMPORTANT. * A NOS LECTEURS. En raison de la suppression de l'-importatioa e du papier et de la réduction possible du nom-1 bre de pages du " Standard," nous devons envisager la possibilité de devoir publier la ^ Métropole séparément. Nos lecteurs nous rendraient un très grand i service et s'assureraient la continuation de la - lecture de leur journal -en nous faisant savoir l où et comment ils le reçoivent. i Les personnes qui se sont abonnées directe-i ment au " Standard " et dont nous devrions, éventuellement, continuer l'abonnement, sont t priées de nous faire connaître leur nom et , -adresse. ; En satisfaisant à -cette demande, nos lecteurs - lî-ous permettront d'établir une base pour notra tfrage, base que nous ne possédons pas puis- - que notre circulation se confond avec celle du - "Standard." - r MONITEUR BELGE ; DES 6, 7, 8, 9, 10, 11 ; FEVRIER. l t LA CATASTROPHE DE GRAIVILLE. DJSGOitATIONS. Sont nommés ch©Tôliers de l'Ordre de la Couronne: Le sous-lieu tenant de réserve du génie Rotsaert, A.: À sollicité ^autorisation de se rendre sur le théâtre de l'cxplo-[ eion (do tàraviile) : y a coopéré à l'organisation des premier* secours en explorant les decombres brûlants. A montré un courage et tin dévouement exemplaires en poursuivant cette taclie après la seconde explosion qui s'est produite au cours des travaux. L»'aumônier adjoint de 2e classe Mortier (Père Jésuite): Est accouru un, des premiers sur le .terrain où l'expkxdon s'est produite: y a contribué, dans les endroits les pluà dangereux, à l'organisaiioii des secours eu a poursuivi cette tâche en 1 dépit, d'une seconde explosion qui s'est produite au cours des travaux. , La croix civique de 1er classe IS14-15 est accordée: Au capitaine commandant du génie Biaise, Gaston-Fré-: déric-Joseph-Ohislain, attaché au Cabinet militaire du Ministre de la Guerre pour: s'être rendu un des premier» 6ur les lieux de l'explosion; dant. le but de déterminer les mesures à prendre ix>ur éviter de nouveaux accidents, n'a pas hésité à explorer personnellezment les endroits les plus dangereux, donnant ainsi un bel exemple de courage et do sang-froid : A l'ingénieur d'artillerie pour la durée de la guerre, assimilé aux capitaines commandants, Delattre, Sdméon, directeur due seirice <jles explo&ils aux ateliers de fabrication do munitions qui: gravement blessé à l'œil, a refusé de se laisser soigner avant d'avoir pris les dispositions nécessaires pour éviter que les effets du sinistre ne se propagent aux explosifs et aux projectiles se trouvant dans les ateliers glacés sous sa direction; aussitôt après avoir été pansé es ien^ que menacé de perdre l'usage de la vue, a organisé la reprise _ du travail ; A l'ingénieur d'artillerie de Ire classe, assimilé aux capitaines commandants, Wauters, Jean, qui. ouoiqise blessé « la tête, s'est .rendu immédiatement sur le terrain de l'explosion et a pris l'initiative de l'organisation des secours et des mesures propres à éviter de nouveaux accidents; A l'ingénieur d'artillerie de 3e classe, assimilé aux capitaines en second. Fayt, Abeu, qui, quoiqu'ay-ant le visage biessé de coupures profondes, a organisé immédiatement un service en vue d'assurer l'extinction d'un foyer d'incendia allumé dans un laboratoire à proximité de projectiles explosifs. Par son attitude énergique, a ramené au calme, une partie du personnel. ACTIONS D'ECLAT. ORDRE DE LEOPOLD. Son nommés chevaliers de l'Ordre de Léopojd: La. capitaine commandant du génie Delaunoy, C. ; Le capitaine en second du génie Mullet, G. Le sous-lieutenant auxiliaire d'infanterie Faut, J. ; l'aspirant du service de santé Vioh, R. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold, les officiers auxiliaires d'inJlanterie: Remy, O.; Lemaître, O.; le soMat d'infanterie Van Hover, L. (à suivre.) UNE VERITABLE FORTERESSE. PROFITEZ DE LA PLUS GRANDE SECURITE POSSBBLE. PROTÉGEZ VOS BIENS CONTRE TOUS DANGERS, Louez un coffre-fort dans les voûtes cuirassées de la NATIONAL SAFE DEPOSIT CO., t, QUEEN VICTORIA ST., MANSION KOUSE, E.C. Loyer de £1-1-0 par an. Fonctions d'exécuteur testamentaire et d'administration entreprises. A. E. Oram, Directeur-General. S£cuùclû <fje$7nine Vittef - &aiïïk &omce J&ncâûmi^ -leùz. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.T.®. Prière de s'adresser directement a nosi bureaux, 104, Sho* ' l*ne, au premier. , A LBERT DELE'N'S, hôpital -auxil. 112 à Jr\. Martinvast, Manche, France, serait* heureux de trouver une marraine pour correspondre. D7~CÔRYN71>rofesseur de chant français au Guildhall School oi Music. loçoœ. particulières, reçer-toire.—S'adresser par correspondance au journal ou au Guild» 1 hall Music School, John ^arpenter-street. V. NI A.N I > K K GA 1!1)K t'OUOHK belge, vers 15 mstre. Se présenter —Mme. DuTiYier, Temple Fortano. hill, Goldens Green, N.W. ËMOÏSËLLE, de bonne famille belge, désire s'occuper d'un ou deux en'ants l'apnia-midi ou autr» occupation ; parlant français, flamand, et ayant de bonnes notions d*anglais.—Ecrire J. V., bureau du journal. ^ ENTÏSTRY.—VICTOR OOTII-S, d'Anvers (rue Ouellin).—Consultations tous les jours de 2.30 4 6 heures.—Osiord-street, 551. TtjléphonCt 2*782 Mayfair. JEUNE anglaise, institutrice diplômée, cherche «Tin&tion.—Ecrire bureau du jorama.1. L. B, JEUNE fille, 16-18. ans, recevrait hospitalité dans iamille anglaise habitant Haj;wa»-d-s Heath. e» échange léger traTail do ménage et soins a donner aux enfants. Vie de iamille.—Ecrire W. I... bureau du lonrnal. ML El Ta. R. voudrait être placée clans famill» belge pour s'occuper d'eniant à partir do 2 ans— Ecrire, Courent de l'Assomption, Bamsgate. ON demande tout de suite jeune fille française do très petite taille âgée de plus de dix ans pour nouvelle pièce dans théâtre londonien de premier ordre, infant belse conviendrait si elle parle bien le fran^is envoi de détails complets et demande d'entrevue a H. E H., Box 1459, WiUing3, 125, Strand, "W.C. ^ NAISSANCES. MR. and Mme Léon Buytaeit-Geyr, d'Anvers, ont. l'honneur de faire part de l'heureuse naissance d'un fils, qui au baptême recevra le nom de Lucien.—37, Guilford-street, W.C.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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