La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 15 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm82r2w/
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LA METROPOLE I ONE PENNY ■ CIHQ CENTIME» VXJF CENT K'/eÎt; dix certime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. ABONHXHENT 1 mois 3 «h. ; 3 mois, 9 ifa. 24me ANNEE MARDI 15 MAI 1917 No. 135 LA GRANDE GUERRE Contre-attaques a tSullecourt e ravitaillement des Neutres INDECISION EN RUSSIE tomme il taiiaii s y a^cnuic une Lion s'est produite autour de Bulle-L en particulier à l'est de ce villa-[mais toutes les contre-attaques fu-t repoussées par les troupes australes qui durent tenir tête à une dou-jje d'assauts ennemis. Pendant la bée de dimanche les combats ont itinué âprement autour de cette posi-ii La ligne fut légèrement avancée au j de la Scarpe, tandis que sur les pen-! ouest de Greenland Hill les positions ent améliorées. )ans le secteur français les Allemands ; fait de violentes attaques contre le teau de Craonne au nord de Reims et is le district de Maisons de Champa-mais les attaques furent repoussées l'artillerie et l'infanterie. Des coups main dans le district de Verdun fu-^ t suivis d'excellents résultats et des Miniers y furent capturés. ur le reste du front la situation est :ôt calme; l'artillerie continue un feu ïucteur contre les organisations en-lies..es diverses délégations des Alliés aux Is-Unis continuent à sceller forte-t l'union des puissances de l'Entente s la lutte économique contre l'Alle-iie. La création d'une commission te et agence centrale pour le contrôle achats pour les gouvernements al-a été décidée. Le plan qui a été lté trahit encore une fois l'esprit de isiness " dont les Américains nous déjà donné tant d'exemples remaries. Comme les fonctionnaires de ninistration l'ont fait remarquer dès rée dans l'arène de l'Amérique, il ) au lieu d'une coordination des ts, trop peu de " travail d'équipe " ni a produit parmi les firmes travail-pour ces gouvernements - une cer-: concurrence et par conséquent une aentation des prix. i vue de pouvoir contrôler les prix : déterminer ainsi la question de ité, qui est d'une importance extrê-Ji ce moment, la commission alliée ondres fera connaître ses besoins à mmission américaine qui fera alors ommandes et signer les contrats. s plans qui sont actuellement en ssion entre les gouvernements de lington et de Londres prévoient la luation du système de rationne-actuellement en usage mais avec ipplication plus stricte, de la part luvernement américain de la doctri-: la destination finale. Jusqu'ici le imement de Washington, bien que »d sur le principe de la destination avait été d'avis qu'aussi long-1 qu'il n'était pas prouvé qu'un n article importé en Hollande était Mté en Allemagne il était illégal de ut du gouvernement britannique rvenir dans le commerce de la nde. gouvernement britannique préten-)u'alors qu'il n'était pas possible ouver que certains envois de lard t importés en Hollande pour être »tés en Allemagne, la Hollande tait cependant plus de lard qu'elle mouvait consommer et que le surfait réexporté, et le seul marché la Hollande était l'Allemagne. Le rnement de Washington s'est rentes raisons et est enclin, d'accord é gouvernement britannique, de ndre les importations de telle fa-ie les neutres pourront obtenir les ts dont ils ont besoin, mais n'au-lus de surplus à réexporter. s avons dit hier que la Chambre 'aine des députés avait décidé de r l'amendement dans le projet de l'armée au sujet de l'expédition de >osevelt. Ce dernier ne cache pas aisir de l'attitude de la Chambre, il a refusé de discuter ses plans. ï très reconnaissant, déclara-t-il, 1rs d'une interview, de ce que la >re a fait. Elle a pris une mesure qui est éminemment sage et pauion-n^uc en autorisant l'utilisation d'un élément dans ce pays qui autrement n'aurait jamais été utilisé. Cela permettra d'envoyer au front une force de soldats réguliers et volontaires dans l'intervalle nécessaire à l'instruction de la grande armée qui sera levée par des contingents périodiques. Suivant le directeur du recensement, dix millions d'hommes seront sujets à la conscription aux Etats-Unis, le 1er juillet, aux termes du projet de loi sur l'armée; ce total représente environ un di- ' xième de la population totale des Etats-Unis.En Russie la situation reste station-naire. A la demande des délégués de l'armée en campagne, M. Mliukoff, ministre des Affaires étrangères, a donné une explication au sujet de certaines questions de politique étrangères, notamment la question des traités secrets qui ne peuvent être divulgués de peur d'amener une rupture entre la Russie et les Alliés et la question des annexions et des indemnités dont il établit la définition. Au cours d'une autre séance des délégués, M. Gutchkoff, ministre de la Guerre et de la Marine, parla de la question des approvisionnements qui se présentait sous un jour plus favorable qu'il y à deux mois. L'assistance énergique des Alliés permettra de régler complètement la question des munitions. Si un arrangement définitif est conclu avec l'Amérique, qui a entrepris d'organiser les transports en Russie, une solution favorable de cette question sera certaine dans quelques semaines. La question du ravitaillement en fourrages était très peu satisfaisante. M. Gutchkoff insista surtout sur la réorganisation et la composition de l'armée en vue de faire usage des services des hommes de talent. L'armée, dit-il, doit être démocratisée, mais cela ne signifie pas qu'en voulant la rendre démocratique il faut priver l'autorité die tout pouvoir, car ainsi on arriverait à des résultats contraires à ceux qu'on attend. Le lieutenant-général Kormtoff, commandant la place de Pétrograde, a donné sa démission, le comité des D.O.S. exigeant que toutes les décisions du commandant militaire leur fussent soumises pour être endossées. Le général Kormtoff est parti pour le front. o—o La tartuferie des vandales Avec une cynique franchise, les Allemands avouent, enfin, dans un document officieux la mise à sac des provinces qu'ils évacuent. Voilà ce qu'ils disent dans un de leurs derniers radiotélégrammes : Dans les localités, les églises, les châteaux qui devaient être sacrifiés en raison de la création, imposée par une nécessité militaire, d'un glacis destiné à protéger notre nouvelle position, nous avons sauvé et mis en sûreté sous la direction de spécialistes qualifiés, les objets d'art le plus importants de'toutes catégories, principalement les tableaux, les tapisseries, les sculptures, les meubles et en outre les manuscrits et les livres les plus précieux. A Saint-Quentin, qui est maintenant bombardé impitoyablement par l'adversaire, nous avons enlevé les trésors du musée Lé-cuyer, en particulier les collections incomparables des pastels de Quentin de La Tour et tous les objets d'art les plus remarquables du musée municipal. Comme on le voit, tout en volant, ils voudraient passer aux yeux du monde pour des protecteurs désintéressés de l'art ! A Anvers paraît un petit journal appelé De Socialistische Vlaming qui bave un acide-venin sur tous les patriotes belges. L'éditeur responsable de cette petite infamie est P. van Kogelenberg, m, rue du Couvent. Il prend à partie le conseiller communal G. Delannoy, parce que celui-ci a protesté contre les déportations. Il attaque aussi notre confrère Louis Piérard. Le Socialistische Vlaming sent le Boche à plein nez. La Conférence de Stockholm. La scission dano-suédoise Le correspondant du Times à Copenhague :ait ressortir que le message de M. Borgbjerg lu Comité D.O.S. de Pétrograde a accentué a divergence de' vues entre les socialistes lano-hollandais et le chef des socialistes suédois, M. Branting. Celui-ci se rend compte que, consciemment ou inconsciemment, M. Borgbjerg s'est :ait l'instrument des socialistes allemands ;n cherchant à provoquer une paix exactement semblable à celle que désire l'Allemagne, M. Branting interprétant la formule paix sans annexions " dans un sens en-:ièrement irréconciable avec les désirs allemands (notamment pour ce qui concerne la Pologne et l'Alsace-Lorraine). M. Bran-:ing publie une protestation dans ce sens lans le Socialdemokraten de Stockholm. Quoique le Socialdemokraten de Copenhague ■ essaie de minimiser cette divergence :t de la réduire à une question secondaire l'étiquette, il n'en est pas moins certain jue la controverse Borgbjerg-Branting repré-lente, en fait, un désaccord entre les socia-istes pacifistes-à-tout-prix danois (et peut-:tre aussi hollandais) et les socialistes sué-lois, partisans d'une paix démocratique fon-lée sur le principe du plébiscite libre dans es territoires contestés. * * * Protestation française Paris, 13 mai.— Les socialistes majori-;aires, qui sont toujours supérieurs en nombre à ceux en faveur de négociations de paix, >nt décidé de soumettre à un vote du parti 'explication de leur refus de se rendre à Stockholm. Cette résolution déclare que le parti serait prêt à participer à une conférence interna-:ionale si celle-ci avait seulement trait au châtiment des auteurs responsables de la guerre ; que ceux des socialistes allemands ;t autrichiens qui sont devenus les complices criminels seront jugés et expulsés du socia-isme international et que l'Allemagne im- Dériale deviendra l'Allemagne démocratique. * * * Protestation allemande Stockholm, 11 mai.— Le Politiken, organe les socialistes -de gauche, publie une lettre ie l'historien Dr. Franz Mehring, de Berlin, i M. Tchkheidze, de Pétrograde, président lu Conseil D.O.S. Le Dr. Mehring déclare que le groupe allemand connu sous le nom de groupe " inter-lational " refuse de prendre part à toute ;onférencfe où le parti socialiste allemand ma-oritaire serait représenté. Il supplie ses imis russes de refuser toute admission à Herr Sudekum et à ses associés. Il ajoute ju'il parle aussi au nom de Rosa Luxembourg ;t de Kar.l Liebknecht, qui sont actuellement ;n prison.— Reuter. o—o Le Relief belge Un coup terrible L'Exchange Telegraph Company, de New-Vork, a lancé, en date du 4 mai 1917, le télégramme suivant : M. Hoover, en route pour Washington, est arrivé ici oîi il fut cordialement accueilli. Il a fait, entre autres déclara-Lions, les suivantes : La destruction par sous-marins s'est ac-:rue sans cesse pendant les 6 dernières semaines et, soyez-en sûr, la situation est l'une extrême gravité. En mars'et avril, les ;ous-marins ont triplé le nombre des décès dans les districts industriels de la Belgique. Cette menace doit disparaître si l'on veut gagner la guerre. La question de l'alimentation européenne est aussi bonne que le lui permet la guerre. La situation exige tous les efforts que nous pouvons faire. L'Europe a non seulement besoin de farine mais aussi de viande et de produits de porc. En ce qui concerne la Belgique, l'organisme du Relief lutte pour le remettre sur les pieds après le " knock-out " que lui ont infligé les sous-marins. Nous n'avons importé que So.ooo tonnes de vivres en Belgique en mars et avril. En général, le nombre des décès augmente. Les bébés, dont on s'occupe en premier lieu, ne moururent pas, mais ies adultes et les mères souffrirent. La Commission for Relief n'a que 30 bâtiments alors qu'il lui en faudrait 70 pour nourrir la Belgique seule. o—o Mesures contre les sous-marins Le président du Conseil consultatif naval américain a annoncé que le Conseil avait învoyé à Washington les projets d'un plan pour combattre efficacement les sous-marins ;t a ajouté que de nombreuses expériences laites sur les côtes tle l'Atlantique ont ionné des résultats pleinement satisfaisants îtqui permettent au Conseil de croire qu'une solution heureuse pourra être obtenue. Le Petit=Frère chez le Libre=Penseur C'était l'autre jour, à Schevaningue, chez le docteur Terwagne, député socialiste d'Anvers, qui fut toujours en Belgique l'un des piliers de-la Libre-Pensée et du mouvement anti-clérical. On connaît la bonne grosse face réjouie et le regard finaud de ce Wallon de Dinant qui fait penser au frère Jean des Entom-meures. Il s'est donné tout entier depuis août 1914 à la cause nationale. Il dirige à La Haye l'Office belge " Patrie et Liberté " et à plusieurs reprises, il eût l'occasion d'exprimer de la façon la plus heureuse les pensées d'union et d'espoir qui devraient être au cœur de tous les Belges dans cette terrible et glorieuse épreuve que traverse leur pays. Le Dr. Terwagne nous avait dit : " Viens chez moi; je te ferai voir un homme intéressant qui arrive de ton pays, qui a passé sous le fil électrique il y a quelques jours J'arrive et je vois assis l'un en face de l'autre le farouche rationaliste à l'air un peu ecclésiastique et, très animé, très vivant, causant avec une chaleur tribu-riitienne, un frère de la Doctrine chrétienne. Mais oui, vous avez bien lu, un petit-frère chez le socialiste Terwagne. Ces deux Wallons avaient l'air d'être les meilleurs amis du monde. Pourquoi pas? Quant à moi, je suis fier et heureux de l'avoir rencontré et de le connaître, ce " très cher frère ", qui était supérieur d'une école quelque part, en Hainaut. C'est un Belge courageux, humain, et que j'ai pu le deviner aisément, a dû, avant de se sauver, faire, à nos malheureux compatriotes, le plus grand bien, se dévouer, se dépenser sans compter pour eux. Il avait lu dans la Libre Belgique le discours excellent que prononça naguère à Maestricht le député d'Anvers, discours empreint d'un patriotisme ardent et d'idées de tolérance qui, il faut l'espérer, ne seront pas perdues pour tout le monde. Ce discours avait enthousiasmé le frère évadé et, tout naturellement, à son arrivée en Hollande, il avait demandé à voir le Dr. Terwagne. Avec quel émoi, quel bouleversement pour mieux dire, nous écoutions, nous buvions ses paroles. C'était le pays envahi, martyrisé, affamé, mais fier et indompté qu'il nous semblait entendre et voir, que nous sentions souffrir et espérer devant nous. De temps en temps, le frère interrompait son récit, se recueillait un instant puis il disait avec un accent passionné : " Monsieur le docteur, je suis fier de mes compatriotes ! " Il nous montra surtout la beauté morale, la fierté d'âme, la force de résistance de cette classe ouvrière belge qui, depuis deux ans et demi, a connu toutes les misères, toutes les angoisses, toutes les souffrances, mais qui tient bon.Quelques jours avant sa fuite, le frère rencontrait sur une route un mineur revenant du charbonnage, qui lui dit : " On ne saura jamais combien dans une maison comme la mienne on a souffert, combien nous avons eu faim. J'ai sept enfants. Le fils aîné est au front. Vit-il encore? Nous n'en savons rien. Un autre de mes fils est déporté en Allemagne. Il nous reste cinq enfants au foyer et je vous assure qu'ils ne mangent pas à leur faim tous les jours. Si vous saviez combien de fois j'ai été à mon dur travail le ventre vide, avec un pauvre morceau de pain noir dans ma " mallette " 1 Mais ça ne fait rien. Si l'on me disait qu'il faut encore tenir dix- ans, pour battre ces feignants de Prussiens, je signerais tout de suite ! " On n'imagine pas la somme de haine qui s'est acumulée contre les Allemands parmi ces loyales et frustes populations ouvrières de la Wallonie industrielle. C'est qu'on a vu là-bas ces criminels à l'œuvre après les batailles de Mons et de Charleroi et qu'on ne veut pas oublier leurs abominations. C'est qu'on a vécu aussi, tout récemment, l'horreur des déportations et qu'on a vu revenir d'Allemagne, épuisés, finis, pareils à des cadavres ambulants, les yeux emplis encore de visions d'horreur et regardant autour d'eux avec l'inquiétude d'un chien traqué, les malheureux déportés touchés par l'aile de la mort... Le frère X... qui les a vécues,, nous a littéralement fait toucher du doigt ces barbaries. A tels détails de son récit, comme celui du père à qui on demande de choisir, en présence de ses deux fils, celui des deux qu'il accepte de voir déporter, la voix de notre compatriote évadé s'étranglait dans sa gorge. A des mois de distance, la même indignation vengeresse le possédait encore tout entier. Un brave homme, ce frère. Je puis dire que nos cœurs à tous battirent ce soir-là, à l'unisson. Je souhaite des heures pareilles aux sectaires de tout poil, à qui la guerre n'a rien appris, à ceux qui n'ont pas encore dépouillé ce cléricalisme vieux style tar-digrade, qui fait voir dans tout socialiste un voleur de grand chemin, un citoyen de mauvais aloi, ou bien à ceux qui continuent à manger du curé à toutes les minutes du jour, au risque de crever d'indignation. LOUIS PIERARD. (Belgisch Dagblad.) 0—0 Les " buts de guerre " allemands Amsterdam, 12 mai. — Un télégramme officieux de Berlin dit que le Chancelier de l'Empire parlera des buts de guerre de l'Allemagne (au Reichstag) mardi prochain. Le Chancelier, qui se trouve au grand quartier général, reviendra à Berlin demain, d'après la Gazette populaire de Cologne. Ses intimes affirment qu'il rapportera de nouvelles et décisives preuves de la confiance continue que le Kaiser place en lui. Le Berliner Tageblatt publie en bonne place un article de Herr Ludwig Haas, membre du parti populaire progressiste au Reichstag (ne pas confondre avec le socialiste Haase), protestant contre la prolongation de la guerre qui résulte d'exigences annexionnistes inacceptables, et maintenant que l'Allemagne a déjà atteint son but de guerre original, qui était de se défendre. —- Reuter. Amsterdam, 13 mai. — Une dépêche de Berlin annonce que le Chancelier de l'Empire est parti hier soir pour Vienne, où il aura une conférence avec le comte Czernin, premier ministre d'Autriche-Hongrie.Le Korrespondenz Bureau (officieux) de Vienne envoie aux journaux deux extraits de feuilles suisses qui suggèrent la possibilité d'un accord entre la monarchie dualiste et l'Entente, et le Generalanzeiger de Dusseldorf place cette action en relief en publiant cette communication en bonne place. Un de ces extraits est un article de la National Zeitung de Bâle, du 20 avril, disant, en effet, que les vues de l'Entente et celles de l'empereur Charles au sujet du gouvernement autonome des nationalités ne sont pas incompatibles. L'autre est du Journal de Genève, du 21 avril, disant que les cercles politiques de Londres et de Paris sont disposés à croire à la sincérité des efforts pacifistes de l'empereur Charles. — Reuter. o—o La défense aérienne de Pétrograde Ces derniers jours, le bruit a couru de l'incursion d'un zeppelin sur Louga, situé à une centaine de verstes de Pétrograde. Bien que l'enquête ouverte à ce sujet n'ait pas confirmé ce bruit, le général Kor-nilof a déclaré à la Rouskaïa Volia que cette alerte avait fourni l'occasion de contrôler les moyens de la défense antiaérienne contre les raids de cette nature, qu'il ne considère pas comme impossibles. Quant à une tentative éventuelle par terre et par mer contre la capitale, le général Kornilof a assuré que les organisations défensives sont renforcées tant sur terre que dans le golfe de Finlande. o—o Un grenier inépuisable Une nouvelle, qui a un caractère scientifique certain, émane du comité de statistique des chambres de commerce des Etats-Unis. Ce comité, après une enquête approfondie faite dans toutes les régions de l'Union, déclare que l'Amérique sera en état de répondre à toutes les demandes de vivres et de denrées qui pourront lui être faites par les Alliés. La récolte de blé s'annonce excellente et dépassera vraisemblablement comme rendement la récolte de f'année dernière, qui était déjà supérieure à la moyenne. D'autre part, la production de l'avoine et des pommes de terre sera beaucoup plus considérable que l'an dernier. Dans ces conditions,les Alliés seront assurés d'avoir en Amérique un grenier où ils pourront puiser tout ce dont ils auront besoin. Il reste seulement à résoudre le problème du transport.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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