La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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08 augustus 1918
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s.n. 1918, 08 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/445h990766/
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The Newspaper for LA MÉTROPOLE ONEi PENNY I .HT! «■« CERUM I cwrwn*» six cnm» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux : 43, Ckueery Lane, W.C.2 — Telepkoae : Htlbort 212. (3 mois 9 «ht 6 moi» 17 ch. 1 an ja iki 25M" ANNEE JEUDI 8 AOUT 1918 Registered at the G. P. O. i^r-. 0Ofl as a Newspaper. XNO. «ww LA GRANDE GUERRE I L'arrêt sur la Vcslc LE FRONT ORIENTAL ILcs Alliés à Archangel . . 1 • : j: [ T_> ^ 4- Cî 1 itA/^ Ho rv^lci î 1 v a ci* .Viei tl CUl miui. I La pause sur la Veste continue et pendant ■ajournée d'hier, seule l'artillerie a été acti-■u- Des détachements américains, d'infante-■rie et montés, ont également passé à gué la Brivière, qui est en crue à la suite des pluies ■rentes. Ces éléments se sont maintenus sur ■la rive nord, côte-à-côte avec tes détachements ■égers français, malgré tes tentatives déses-■pérees de l'ennemi pour les repousser. ■ Au nord de Montdidier, tes troupes françai-Bses ont progressé jusqu'à l'Avre, dont ils tien_ Kient la rive entre Biaches et Morisel. Un raid ■ennemi au sud-est de Morisel échoua complète-■ment avec perte de prisonniers pour tes Alle- I Le répit de la bataille permet aux critiques Ble mesurer l'espace qui nous sépare encore de Ha victoire. Le correspondant militaire du Ti-■ko fait à ce sujet quelques réflexions fort ■opportunes. La situation générale, dit-il, res- ■ semble fort à celle de septembre 1914, excep-Bté que l'Italie a pris la place de la Russie et ■que l'Amérique a succédé à l'Angleterre com-Hme grosse réserve d'hommes. Nous ne réussî-Bnes pas à améliorer notre situation après la ■première bataille de la Marne parce que nous Bnégligâmes notre front oriental et que nous ■commençâmes à l'ouest de offensives prematu-Brées avant que nous étions forts assez pour les ■poursuivre. Personne ne niera aujourd'hui ■qu'en 1915 et 1916 — et peut-être même aussi ■en 1917 — nous aurions été plus sages d'avoir ■porté notre offensive principale sur-4'est et non ■sur l'ouest. Nous serions mieux avisés main-^■tenant d'accorder beaucoup plus d'attention ■à l'est à moins que — et cela est une condi-Btion qui ne saurait être discutée ici — nous ne ■soyions assez et assez bien organisés pour Bpoursuivre notre offensive. Si nous ne le som-Bmes pas, l'initiative restera à l'ennemi. On a ■écrit beaucoup de choses récemment sur la Bvaine controverse entre tes " Orientaux " et ■les " Occidentaux ". Cette controverse est ■d'autant plus vaine maintenant que cette an-Bnée les Allemands se sont décidés à chercner ■la décision à l'ouest et que nous avons dissipé ■tant de capital dans l'est. I Mais si les Allemands abandonnaient leur ■offensive à l'ouest, l'Est ne restera certainement pas dépourvu d'événements. Ce n'est ■pas l'habitude des Allemands de se mettre sur ■la défensive sur tous tes fronts, et lorsqu'ils ■cesseront d'attaquer à l'ouest, ils attaqueront Hà l'est. Cela pourrait arriver plus tôt que nous ■le pensons. I Mais que pourraient-ils faire à l'est? B8u'est-Ce qui, dans cette cinquième année de ■guerre, pourrait être l'équivalent de l'offensi-Bve formelle contre la Russie qu'ils commencè-■rent au premier printemps du conflit? ■ D'abord, ils pourraient attaquer l'Italie qui ■appartient stratégiquement au front oriental BParcequ'elle menace et immobilise l'Autriche. B^n second lieu, l'Allemagne pourrait fort bien ■organiser une campagne en Russie pour écra-Bser le mouvement nationaliste. Il faudrait ■beaucoup de troupes pour entreprendre une Bielle campagne, mais leur qualité ne devait pas B&re de premier ordre. Le premier pas serait Bdirigé, non vers Moscou, mais vers tes rives B>«rd de la mer Noire, et vers tes provinces ■russes situées entre la mer d'Azof et la Cas-■pienne, notamment la région de Kuban. Une ■telle campagne permettrait en outre aux Alle-■mands de surveiller les Turcs dans 1e Cau-■ase, où ils menacent Bakou. I L'Allemagne ne pousserait pas la folie jus-■lu'à songer à une invasion des Indes par la ■Perse. Mais il lui suffirait sans doute d'utiliser ■es Turcs pour occuper 1e pays du Shah pour mettre en communications avec les maho-■métans de l'Asie centrale et pour créer de telles ■conditions sur la frontière nord-ouest des In-■des que le renforcement de la Mésopotamie ■s'en trouverait paralysé. Enfin, une quatrième ■alternative serait une attaque contre 1e front Banglais en Mésopoamie, dans 1e but d'attein-■dre l'Egypte. ■ Le correspondant du Times ne croit pas que ■'a reconstitution d'un front oriental dans les ■conditions présentes, pare à ces dangers d'une ■•açon satisfaisante. Le campagne mourmane ■doit être considérée pour le moment plutôt ■comme un incident dans la campagne anti-■sous-marine et comme une mesure de protec-B'!on Pour nos approvisionnements. L'interven-■t'on des Alliés à Vladivostock, quelque suprê-■mement importante qu'elle puisse être dans ■ ses développements, ne saurait arriver à temps ■Pour protéger tes Slaves si les Allemands dé- ■ aient d'intervenir sérieusement en Russie ■^'ropéenne. La seule chose qui est immédia-B;."1^ nécessaire et qui ne saurait être retar- ■ (e sécurément, est de sauver Bakou, de do-■juner la Caspienne méridionale, et d'établir ■ es communications entre le général Marshall BSU| e Tigre et la grande route d'Hamadan à mois, tes Arméniens et tes Georgiens auraient été sauvés, et nous aurions établi une barrière dans la seule direction d'où un danger sérieux peut menacer tes Indes, et nous aurions séparé les envahisseurs turcs en Caucasie des Maho-métan de l'Asie centrale. Les considérations du correspondant du Times paraissent justes dans leur ensemble, mais mais elles semblent cependant sous-évaluer l'influence possible des mesures militaires prises par les Alliés sur la côte mourmane. Les premières conséquences de cette occupation viennent de se révéler et elles sont considérables. Un communiqué officiel britannique an-nance que des forces alliées, navales et militaires, activement aidées par la population russe, ont débarqué 1e 2 août à Archangel et ont été saluées avec un enthousiasme général par la population. D'après un télégramme de Paris, le Soviet local avait été renversé dès avant l'arrivée des Alliés et ce fait paraît confirmé par un ordre fulminant de Trotsky (transmis de Moscou à Berlin) anathémisant tes sovietistes qui ont pris la poudre d'escampette devant la moindre apparence de danger et ordonnant leur comparution comme déserteurs devant un tribunal révolutionnaire. Mais si Trotsky est si brave, pourquoi ne se rend-il pas lui-même au devant du danger^ pour encourager ses fidèles? Ce fait seul montre combien l'ascendant des Bolchévistes sur la population est faible et que les traîtres de Moscou ne doivent leur pouvoir qu'aux baïonnettes allemandes. En attendant, les Alliés avancent 1e long du chemin de fer d'Archangel à Vologda (où la ligne se rattache à celle de Pétrograde) et les Sovietistes ont déjà reculé de plus de 200 kilomètres vers le sud. Sur 1e front de l'est, de l'aveu même des Bolchévistes, ceux-ci sont en retraite partout. Ils ont abandonné aux Tchéco-Slovaques Su-mara, Oufa, Novo-Nicolaievsk, Ekaterin-burg et Simbusk et, sur 1e Don, ils se sont repliés sur Pavarino. Les Tchéco-Slovaques sont devant Kazan, qu'ils bombardent et où des renforts de troupes ont été envoyés. Trotsky a fait arrêter des officiers de l'Entente à Vologda. Il menace aussi les officiers russes qui refusent de servir dans l'armée (?) rouge, de tes emprisonner. L'Isvestia dit que le professeur Mazaryk, le célèbre chef tchèque, professeur au King's College de Londres et condamné à mort par contumace par 1e gouvernement autrichien, est arrivé à Vladivostock en roue pour Samara. Les Turcs ont occupé Ourmia (Perse). A Kieff, le colonel général comte Kirchbach, a succédé au maréchal von Eichorn. L'attaque aérienne contre la côte est anglaise de lundi soir fut effectuée par cinq zeppelins. L'un d'eux fut descendu en flammes au-dessus de la mer du Nord et un second fut endommagé mais put, croit-on, regagner sa base. ♦ Brésil et Belgique Les télégrammes suivants ont été échangés entre le Sénat du Brésil et le Sénat de Belgique : Rio-de-Janeiro, 22 juillet 1918. Je tiens à honneur de communiquer à Votre Excellence que 1e Sénat de la République des Etats-Unis du Brésil, en sa séance de ce jour et sur la proposition du sénateur Joao Luis Alvez, a voté unanimement d'insérer dans les actes de ses travaux un vote de félicitations au Sénat de Belgique pour la célébration de l'anniversaire de l'indépendance de sa Nation, lui signifiant en même temps l'ardent et sincère désir avec lequel l'Alliance des Etats brésiliens espère la prochaine rédemption de la Belgique et sa restauration politique, financière, industrielle et économique pour le bien de l'Humanité et de la Civilisation. Je présente à Votre Excellence l'assurance de ma haute considération. URBANO SANTOS, Président du Sénat du Brésil. J'ai eu l'honneur de communiquer à l'Assemblée des Sénateurs et Députés belges, réunis en ce jour à Sainte-Adresse, Je gracieux télégramme où Votre Excellence me transmet le vote sympathique et encourageant par lequel le Sénat des Etats-Unis du Brésil exprime unanimement son vœu pour la libération et la restauration de la Belgique. L'Assemblée me charge de vous dire combien la Belgique, qui partage votre espérance et compte sur sa complète réalisation, est fière de vous trouver à ses côtés dans la lutte qu'elle soutient pour lé triomphe du droit et la liberté du monde. Comte GOBLET D'ALVIELLA, Vice-Président du Sénat belge. M. H. Hoover et la Belgique Le gouvernement belge vient de soumettre à la signature du Roi un arrêté conférant le titre de citoyen d'honneur et ami de la nation belge à M. Herbert Hoover, ministre du Ravitaillement des Etats-Unis, fondateur et premier président de la Com mission for Relief in Belgium, en considération et par reconnaissance des services inappréciables rendus à la population belge par le ravitaillement américain dès 1e début de la guerre. Le rapport au Roi qui précède le texte de l'arrêté et qui est signé par tous tes membres du gouvernement rappelle tes conditions pénibles .dans lesquelles la Belgique occupée eût à lutter contre 1e dénuement. Il rend un hommage à l'intervention constante et ferme des représentants à Bruxelles de l'Espagne, des Etats-Unis et de la Hollande, à l'activité merveilleuse du Comité national du pays. Il annonce qu'à l'heure voulue, on proposera de donner aux différents coopérateurs de la lutte contre le dépérissement de la population belge un témoignage légitime et nécessaire de gratitude nationale. Il fait ensuite l'éloge de l'assistance tuté-laire donnée à cet énorme effort d'organisation et de solidarité par tes Etats-Unis, qui assurèrent te ravitaillement belge en allant jusqu'à s'imposer de sévères restrictions.Il rend un hommage spécial à la forte personnalité de M. Herbert Hoover, qui se détache en tête de la colossale entreprise du ravitaillement. Le gouvernement aurait voulu décerner le signe symbolique d'admiration et de reconnaissance dans la forme usuelle de la Belgique, mais il s'en voit empêché en raison des fonctions gouvernementales de M. Hoover et par respect des traditions américaines. C'est pourquoi le gouvernement a proposé au Roi de lui réserver une place d'honneur dans la famille belge, dont il s'est fait la providence et d'affirmer dans un acte officiel L'amitié réciproque et inaltérable de la Belgique et de son bienfaiteur. Cette intention sera marquée aux yeux de tous par 1e titre de CITOYEN D'HONNEUR et ami de la Belgique, qui n'a encore été porté par personne depuis que la Belgique existe comme Etat. # * ■»• Nous enregistrons cette nouvelle avec d'autant plus de plaisir que la Métropole s'est faite l'écho de cette proposition à laquelle le gouvernement vient de faire droit. L'épuisement de la Belgique Lord Robert Cecil, répondant à une question aux Communes, d'it n'avoir pas en sa possession les chiffres exacts relatifs au montant total des indemnités et amendes extorquées par l'Allemagne dans les pays occupés, mais, à titre d'exemple, il peut mentionner la contribution imposée à la Belgique par le gouverneur général s'élevant à 93 millions de livres sterling, de novembre 1914 à novembre 1917, indépendamment des énormes amendes imposées aux localités, firmes et personnes privées. "Ces monstrueuses exactions, ajouta-t-il, seront certainement prises en considération quand les conditions de paix seront établies." (Applaudissements.) ♦ Foch, maréchal de France Le Conseil des ministres réuni à Paris a élevé le général Foch au grade de maréchal de France et a conféré la médaille militaire au général Pétain. Jusqu'au jour où le général Joffre fut nommé maréchal de France, le 26 décembre 1916, aucun maréchal n'avait été nommé depuis 1870. Au temps de la révolution, il y avait en France quinze à seize maréchaux, mais le titre fut supprimé en 1793 pour être rétabli en 1804 par Napoléon, qui stipula que, pour être élevé au marécha-lat, il fallait avoir gagné deux grandes batailles ou enlevé deux forteresses. En 1839, le nombre statutaire des maréchaux était de six, pouvant être doublé en temps de guerre, et aucun changement ne fut apporté à ces statuts. ♦ A la famille impériale russe L'impératrice de Russie et ses filles seront probablement transférées en Espagne. Le Roi propose de donner asile à la veuve et aux enfants de l'ancien tsar Nicolas. Des démarches sont officiellement commencées. Le cabinet de Madrid en a communiqué la nouvelle à la presse. La fête nationale à Gand 300 arrestations Après les manifestations loyalistes qui s'étaient produites dans la ville de l'université germano-activiste, à l'occasion du passage de prisonniers de guerre anglais, français et 'italiens, la "Komrnan-dantur" a pris peur. Elle craignit une nouvelle explosion des sentiments populaires le 21 juillet, jour anniversaire de l'indépendance belge. En conséquence, les mesures suivantes furent édictées : Les terrasses des cafés devaient disparaître ce jour-là; ni tables, ni chaises, ni arbustes, ni pots à fleurs sur les trottoirs n'étaient tolérés. La rue de Flandre, le marché au Blé, la rue de l'Empereur-Charles, le Nederkouter furent couverts de sable en prévision d'éventuelles charges de cavalerie. Les réunions de plus de cinq personnes furent interdites sur la voie publique. Toute circulation devait cesser dès 8 heures du soir. La journée, pourtant, s'écoula paisiblement; on remarqua, seulement, que tout le monde, hommes, femmes, jeunes filles, jeunes gens et enfants portaient une petite rose à la boutonnière ou au corsage; cette rose remplaçait les trois couleurs belges dont le port est défendu par les Allemands. Lorsrque fut venue l'heure du couvre-feu, l'agitation augmenta; les chants nationaux de la Belgique et des pays al-i liés, ainsi que le Vlaamsche Leeuw s'éle-! vèrent dans tous les coins. Les soldats i et les policiers allemands procédèrent alors à plus de 300 arrestations. ^ La Belgique "gage" Berne, 5 août 1918.— Le chancelier allemand, répondant à une demande des partis de droite concernant la nature des concessions que les Alliés seront forcés de faire avant que l'Allemagne évacue la Belgique, a dit que l'Allemagne insisterait d'abord sur l'exécuion des conditions suivantes : 1. — Intégrité de l'Allemagne telle qu'elle existait avant la guerre ; 2. — Renonciation définitive de la France à l'Alsace-Lorraine et reconnaissance de cette question comme étant une affaire domestique allemande qui rie concerne aucun autre pays ; 3. — Restitution à l'Allemagne de ses possessions d'outre-mer (ou d'équivalentes) ; 4. — Intégrité de l'Autriche-Hongrie et acceptation du traité de Bucharest en ce qui concerne l'expansion autrichienne au détriment de la Roumanie. 5. —- Reconnaissance du traité de Brest-Li-tovsk ; 6. — Reconnaissance de la Courlande, Li-thuanie, Esthonie et Livonie comme pays sous l'influence allemande ; 7. — Reconnaissance de la solution donnée à la question polonaise par tes Centraux ; 8. — Payement d'une indemnité de guerre à l'Allemaigne ; 9. — Reconnaissance du principe de la liberté des mers ; 10. — Renonciation à toute espèce de boycottage économique des Centraux ; 11. — Reconnaissance de l'extension de la Bulgarie en Dobrudja et en Macédoine serbe; 12. — Renonciation de l'Italie à toute prétention sur la côte est de l'Adriatique et admission de l'Albanie dans la sphère d'influence autrichienne. — Wireless Press. l Avec cela et six cents, comme on dit à Bruxelles, on obtient un verre de bière-Mais en examinant attentivement le document, on s'aperçoit que le chancelier a omis cette pauvre Turquie. C'est là une ommission grave, M. Hertling. ♦ La réunion des parlementaires Le Roi a répondu comme suit au télégramme des Parlementaires : Messieurs tes Président et Secrétaires de al Réunion des Parlementaires belges, au Havre. Je remercie vivement les Parlementaires belges du télégramme qu'ils ont bien voulu m'adresser ; la Reine et moi nous sommes très touchés des sentiments qui y sont exprimés et c'est bien sincèrement que je m'associe aux vœux patriotiques des représentants de la nation. La Constitution assigne au Parlement un rôle essentiel. Je me félicite de ce que les membres du Sénat et de la Chambre, réunis au Havre, soient venus apporter au gouvernement le concours de leurs lumières et, avec cet esprit d'union dont nos compatriotes en pays occupé donnent un exemple si admirable, travaillent à préparer tes solutions qui assureront la restauration de la Patrie. ALBERT, L'Université von Bissing D'après des documents allemands elle compte tout au plus 133 étudiants Les Allemands s'efforcent, par tous tes moyens, de faire croire au succès de leur entreprise de pseudo flamandisation de l'Université de Gand. Récemment, ils répandaient à l'étranger des informations et des statistiques d'après lesquelles 1e nombre des étudiants inscrits et assidus s'élèverait à 400 au moins. Le service de propagande allemand a eu l'idée de fournir à ces assertions intéressées l'appui de la preuve photographique et il a fait, en conséquence, grouper devant l'objectif la population estudiantine de l'Université. Qui veut trop prouver ne prouve rien, dit le proverbe. Les résultats de l'opération photographique en question viennent d'être publiés dans le fascicule n. 38 — 1918 d'un album, édité en cinq langues, par les soins de la Société de propagande officieuse " Transocéan ", à Berlin, et sous la direction de K. Schulte (éditeur G. Sulke) : Album de la grande guerre. Et ils sont concluants. Les photographies prises, au nombre de quatre, occupent les pages 36 et 37 du fascicule. Elles sont intitulées : " Dans la Flandre occu. pée. L'université flamande de Gand: 1. Etudiants dans le cour; 2. Dans la grande salle des fêtes; 3. Sur 1e grand escalier; 4. Etudiants sortant de l'Université." Ces locaux ne sont pas des locaux de cours isolés, mais des endroits de rassemblement général pour les étudiants. Ce choix des emplacements de la part des opérateurs donne à penser qu'on voulait se procurer une preuve de l'importance numérique de la population universitaire totale. Comme bien on pense,rien n'aura dû être négligé pour donner, de cliché en cliché, l'opinion la plus avantageuse de l'objet à illustrer. Or, si l'on compte une à une le nombre de têtes visibles sur chacune des photographies, parfaitement claires, reproduites dans l'Album, on trouve respectivement les chiffres ci-après : Dans la cour de l'Université : 62 têtes. Dans la grande salle des fêtes (où l'on a massé tes individus à la fois au parquet et dans cinq travées des galeries circulaires) : 133 têtes visibles : soit 38 aux travées et 95 au. parquet. Sur 1e grand escalier : également 133. Etudiants sortant de l'Université : 28. Il est visible que pour tes trois premiers clichés il s'agit de rassemblements voulus et arrangés exprès pour l'opération. La faiblesse numérique des effectifs ne pourrait être imputée à des difficultés techniques : les lieux de rassemblement choisis sont vastes et propices au déploiement devant l'objectif d'une foule au moins quintuple de celle qu'on montre ici. D'ailleurs, dans le point de vue choisi par l'opérateur, tes photos publiées, aussi bien celle de la cour que celle de la Grande salle des fêtes et surtout celle du grand escalier, contiennent de larges espaces vides à tous les plans. Il est donc acquis que, en 1918, la propagande allemande ayant à donner de l'œuvre allemande de Gand la meilleure représentation photographique possible, n'a pas trouvé plus de 133 " étudiants " à rassembler devant l'objectif. Et encore existe-t-il doute que tes personnes, groupées pour la circonstance, soient toutes tes étudiants : on ne leur voit même pas l'uniformité de la coiffure distinctive des élèves de l'Université pseudo-flamande. * L'affaire Malvy Paris, 6 août. — Le procès Malvy s'est clôturé mardi dernier devant la Haute-Cour de Paris, assemblée à huis-clos. Par 179 voix contre 1 et trois abstentions la Cour a rejeté la charge de trahison concernant 1e Chemin des Dames et par 178 contre abstentions celle de participation dans des mutineries militaires.Sur le point de complicité de trahison il y eut un ballottage qui donna comme résultat 121 voix négatives, 36 affirmatives et 24 abstentions. M. Malvy se trouva donc acquitté de toutes tes charges relevées par l'accusation. — Reuter. * * * MALVY BANNI POUR CINQ ANS. La Cour ayant retenu l'accusation d'actes illégaux conclut par 101 votes contre 81 à la culpabilité de M. Malvy et 1e condamna à être banni pour cinq ans sans dégradation civique. La faute dont M. Malvy fut trouvé coupable fut d'abandon de ses devoirs comme membre du gouvernement. La Cour avait décidé avant de ne pas s'arrêter à l'accusation de complicité de trahison et de s'occuper seulement de l'article du Code pénal regardant le manquement au devoir. — Central News. * * * Paris, 7 août. — Le Petit Parisien dit que M. Malvy se rendra immédiatement à Saint-Sébastien (Espagne). — Reuter.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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