La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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03 augustus 1916
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s.n. 1916, 03 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n29p26r41s/
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LA MÉTROPOLE IoneSpenny CINQ CENTIMES FRONT: vijf cenT ■g® mx CENT.MES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. ■^^3 me ANNEE JEUDI 3 AOUT 1916 No. 215 LA GRANDE GUERRE NOUVELLES ATTAQUES A VERDUN ifs BELGES EN AFRIQUE ORIENTALE I GUERRE D'USURE EN PICARDIE ■Bien que Verdun soit actuellement à |abrl de tout danger sérieux le Kron-|nIl, n'abandonne aucune idée de lâcher In emprise sur la terrible forteresse L tant est qu'il puisse la lâcher. Après L bombardement abondant et qui prit Ine après-midi et une soirée entière, de ■ouvrage de Thiaumont, du bois de Fu-|in et de La Laufée, une attaque alle-,ande fut dirigée contre les positions •ançaises à l'ouest et au sud de l'ouvra-e de Thiaumont. Mais l'attaque fut ar-itée net par un feu de barrage et les aitrailleuses. De petits groupes ennemis arvinrent jusqu'aux tranchées françai-es de première ligne, furent repoussés iar de violentes contre-attaques, et dans a soirée de lundi une attaque française jux grenades à main permit de faire de louveaux progrès au sud de l'ouvrage le Thiaumont. Vers le même moment es Allemands attaquèrent sur le front ta-Chapitre-Le Chênois, mais ils ne arvinrent à prendre pied que dans cer-ains éléments avancés d'où ils furent re-bussés peu de temps après. Partout ailleurs leurs attaques furent fepoussées. [ Sur le front du nord de la Somme les lllemands ont momentanément cessé iurs contre-attaques contre les posions françaises, et sur les lignes bri-inniques il n'y a pas de modification. Pn mouvement offensif au nord de Ba-ïntin-le-Petit a été arrêté, tandis que litre Estrées et Belloy-en-Santerre les français ont capturé une tranchée. [Les journaux allemands de ces derniers jours, écrit le général Cherfils à iropos de la bataille de Picardie disent ivec affectation que le moment est venu iour l'Allemagne de jouer son va-tout. 3s parlent d'amener en France un ren-|ort de 340.000 hommes. Peut-être, n'y -t-il là qu'un bluff pour nous intimider !t nous inviter à une prudence qui leur ssurerait un peu de répit i En tout cas, il est bien dans la logi-)iie des choses que les Allemands cher-tant une revanche de leur surprise et de turs échecs en Picardie. Il leur faudrait une réaction de grand style quelle part. Si d'ici quelques semaines ils lont pu la faire surgir, c'est que les jioyens leur manquent déjà pour en as-l"rer l'exécution. j D'ailleurs, le jour où le réservoir P'hommes sera à l'étiage, une solution s imposerait aux Boches pour tenir, celle p raccourcir leur front et de le replier sur une ligne plus courte. Il est vrai que K repli ressemblerait à un recul, à un peu d'impuissance. Il est donc assez probable qu'au lieu de cette solution de Rgesse ils préféreront risquer leurs der- |lfres ressources dans une offensive su-|6me. Celle -ci pourrait avoir aussi sa pepliqug désespérée sur mer. L l'instant, il nous faut envisager jF Prose nouvelle dans laquelle entre la ptaille de Picardie. Elle tourne à la lut-I® usure. Celle-ci, abandonnée, au P0,ns momentanément, par les Alle-pnds devant Verdun, faute des réser-!es n^cessaires, semble s'installer sur la °®me. Cette fois, c'est nous qui en Prenons l'initiative. Une différence sai-F.sante apparaît tout de suite entre les emands de Verdun et les Alliés de Pi--ar ie. Les Allemands ont avancé mètre r mètre devant Verdun. En Picardie, ^ J15 avançons par plusieurs kilomètres rois et les villages les plus savam-défendus, comme Pozières et Lon-s°nt conquis en trois jours, j1 allure de notre progression est rapide et plus assurée, grâce à la u'e^'orité de nos moyens d'action, elle | n reste pas moins frénée par la ré-Ln'°n ('e l'ennemi. Celui-ci concentre Pon'M n°US toutes ses ressources dis-ete®' Sa réaction transforme la lutte C'e!t ]ait entrer dans une phase d'usure, cou a ^uerre de siège qui reprend son ■nais ' 3Vec une a^ure inoins ralentie, avec lenteurs d'une progres sion, parallèle par parallèle, et de réduil k réduit. En Russie les troupes du général Bru-siloff se frayent leur chemin dans la direction de Kovel le long de tout le fronl adjacent, qui forme un arc avec un rayor d'environ trente-cinq kilomètres de h ville. La retraite allemande, dans la courbe du Stokhod, à l'est de Kovel, opérés " sans intervention de l'ennemi " a ouvert la voie à une avance sérieuse. A c< point le général Brusiloff a avancé de neuf kilomètres en partant du fleuve. Il vient encore d'avancer dans le même région, notamment dans le voisinage de; villages de Seletsie, Velitsk et Kukhary où l'ennemi a été repoussé. Sur le reste du front la situation reste stationnaire Du côté de Vitozneh, à l'est-sud-est de Kovel, les Russes ne sont plus qu'à une distance de 25 kilomètres de la ville. L; situation générale autour de la ville es la suivante : les Russes se trouvent ; Smoliary (32 kilomètres à l'est-nord-est) à Gulevitchi (à 35 kilomètres à l'est), : Velitsk (36 kilomètres à l'est), à Porsl (à 32 kilomètres au sud-est), à Vitonez et à Kieselin (à 40 kilomètres au sud) En Afrique Orientale les troupes di général boer Van de Venter font de progrès rapides. Parti de Kondoa Iran gi vers le 21 juillet le général détach; une petite colonne pour nettoyer le pay vers l'ouest et avec le gros de ses trou pes avança par trois routes différente dans la direction du chemin de fer centra de Tabora à Dar-es-Salam. Après avoi dispersé les forces ennemies et captur un camp allemand et un butin considé rable, Dodoma, sur la voie ferrée, fu occupée le 29 juillet, tandis que les deu: autres colonnes étaient à peu de distan ce du chemin de fer. Plus à l'est, le gé néral Hoskins, après avoir nettoyé la ré gion au sud de la voie ferrée d'Usamba ra a occupé le port de Pangani, au sui de Mombasa. Les Belges ne restent pas en arrièr dans la région du lac Victoria. Suivan le communiqué du ministère belge de Colonies les troupes du général Tombeu ont occupé la rive sud-ouest du lac Vie toria et ont défait l'ennemi à Nakarun gu, le 3 juillet, et la brigade du colone Molitor poursuit l'ennemi dans la direc tion de Maria Hilf. Le 14 juillet les deu: bataillons d'avant-garde de la brigad rencontrèrent à Diabalika des forces su périeures composées du résidu de la cc lonne de Kargwe repoussée le 3 juillet e des troupes allemandes qui avaient de fendu le district de Ruanda. Après deu jours de combat la colonne reprit so avance sur Maria Hilf. La brigade Ol sen après avoir établi une nouvelle bas sur la ligne Usambara-Kitega, repri son avance vers le sud. Le 6 juillet 1 deuxième régiment, sous les ordres d colonel ThomaSj était à trois journée de marche de Ujiji, terminus de la voi ferrée qui relie l'océan Indien avec le la Tanganyka- Durant la même périod notre flotte d'hydroplanes du lac Tanga nyka a montré une grande activité. Le défenses du port d'Ujiji, les navire ennemis, furent soumises à un bombarde ment presque quotidien. On signale qu la canonnière Graf von Gotzen a été dé truite. Notre liberté d'action est complè te sur le lac Tanganyka. L'Amérique et le décret anglais Commentant l'application aux maison américaines du décret anglais défendan tout commerce avec l'ennemi, le Journal c Commerce, de New York, organe conserva teur des intérêts commerciaux américains approuve entièrement l'attitude adopté par la Grande-Bretagne, non seulement dan son blocus de l'Allemagne, mais encore ei interdisant tout commerce entre ses sujet et les personnes Soupçonnées d'aider l'adver saire. Le- journal émet l'hypothèse que le Etats-Unis auraient agi tout comme 1; Grande-Bretagne si les rôles avaient ét renversés. L'invasion de la Belgique Mgr Ch. de 'T Serclaes, président du Collège belge à Rome, vient d'envoyer au Corriere délia Sera une lettre en réponse à une polémique qui se poursuit entre les journaux italiens au sujet de la question de savoir si l'invasion allemande est une injustice plus grande que les actes de la soldatesque qui l'accompagnèrent. " Permettez-moi, dit Mgr de 'T Serclaes, de considérer la thèse suivant laquelle les Belges devraient attacher plus d'importance au premier motif de protestation qu'au second, comme un peu risquée. En réalité ces deux cas sont intimement liés entre eux. La manière de violer n'est pas moins blâmable que la violation elle-même et l'on ne peut examiner cette dernière sans examiner en même temps la façon dont elle s'est faite. " Du côté allemand, on essaye de l'excuser de toutes les façons et l'on cherche à en rendre responsables les victimes, alors qu'on refuse cependant l'enquête impartiale par une com-: mission qu'on a si souvent demandée. Le moment d'une enquête détaillée viendra ce-: pendant et ce moment, nous, les Belges, nous ; ne le craindrons pas. Mais en attendant, nous ne cessons pas de protester contre la ; violation de notre neutralité et les crimes qui . l'accompagnèrent. " Il ne nous sied pas, à nous Belges, de prononcer le jugement définitif des événements parce qu'il y a des principes importants de , morale qui y sont rattachés. Ce qui nous sied cependant, c'est que ce que nous croyons et considérons comme juste, nous le confirmions 1 comme tel, quelle que soit l'impression faite t sur les neutres. Agir autrement signifierait 1 que nous sommes d'accord avec la parole , brutale de ce militaire allemand (von der t Goltz) qui, à la question de l'évêque de Lié-5- ge s'il ne craignait pas le jugement de l'His-t toire, répondit : " C'est nous, les Allemands, qui ferons l'Histoire ". , C'est là précisément ce que nous ne voulons pas. Ce que les Belges font en ce moment, c'est nourrir l'Histoire de documents. L'Histoire rendra son verdict et nous nous 1 y soumettons avec confiance. j Wilson et Hughes r Les deux conventions républicaines de Chicago siégeant en même temps ont souligné, à n'en pas douter, le manque d'har-t monie existant au sein du parti, qui, depuis 1 Lincoln, n'a échoué que trois fois dans la conquête de la Maison Blanche. Et cependant, quand on lit les " platforms " ou programmes politiques élaborés par les frères ennemis, on est frappé de constater combien j ces manifestes se ressemblent. M. Roosevelt avait su se contenir assez pour que la plateforme " progressive " ne détonnât pas 5 trop en face de la modération des républi-t cains " réguliers " qui allaient acclamer la s candidature de Hughes, et les " réguliers " r avaient assez souvent, de leur côté, entendu la grosse voix, pleine de reproches et d'adjurations, de M- Roosevelt pour se mettre un j peu de son côté et diminuer ainsi la distance qui les séparait de lui. i Pour ce qui est du choix de M. Hughes e comme candidat des républicains de nouveau unifiés, il n'y a qu'une voix et qui se rencontre même chez les démocrates, pour dire qu'il a été le meilleur que l'on pût faire. * La question est de savoir si les " progressistes " se rallieront tous au drapeau cornet mun. Quelques-uns de leurs organes — n dans l'Ouest — soutiennent avec quelque mauvaise humeur que seul Roosevelt pou-e vait assurer la victoire aux républicains cet t automne. e Quant aux démocrates, leur convention de u St. Louis fut, comme on l'a dit, une fête de s famille. J amais ils ne furent aussi compacts, e aussi unanimes autour de leur chef de file. M. Wilson a été célébré comme l'un des plus grands présidents qu'ait possédés l'Amérique. e Dans des circonstances fort difficiles il a conservé la paix à son pays, tout en réussissant s à imposer aux belligérants d'Europe le res-s pect de lois internationales violées. Il veut la préparation militaire aussi bien que ses e adversaires, mais sans tomber dans le militarisme. Son ancien secrétaire Bryan déclare qu'il y aura un élan général en sa faveur. Tout dernièrement, M. Wilson a pris^à partie, dans son discours aux cadets de l'Ecole militaire de West Point, cette petite minorité dangereuse de citoyens américains ^ qui prétendent pouvoir servir le pays de , leurs pères en même temps que la patrie américaine, ce qui est en violation flagrante du principe sacré de l'américanisme. Il ne ^ pouvait, à cette heure, faire entendre un " meilleur son de cloche. S 1 Les journaux les plus autorisés déclarent s qu'il est actuellement impossible d'émettre des pronostics sur les chances respectives des deux candidats, et ils se rencontrent égale-3 ment en ceci qu'ils prévoient la campagne j, électorale la plus gigantesque et la plus j serrée que l'on ait jamais vue encore dans le Nouveau-Monde. LA PIEUVRE ALLEMANDE POURQUOI NOUS VOULONS LA DENATURALISATION IV A ceux qui s'étonneraient de l'insistance avec laquelle nous demandons au gouvernement des actes énergiques nous dirons tout d'abord que l'unité de notre py.ys est en cause. Nous croyons qu'il n'est pas nécessaire d'insister longuement sur ce point pour que l'on comprenne. Mais c'est là un motif impérieux pour notre gouvernement d'agir rapidement et sans faiblesse. Les indications que nous recevons du pays occupé nous disent que toute demi-mesure aurait les conséquences les plus désastreuses.Un autre motif de notre insistance réside dans l'importance même de la place que les Allemands ont su prendre dans nos affaires. Ils ont positivement pris racine dans nos coffre-forts, de sorte que les résolutions prises, en principe, au début de la guerre, et annoncées par un discours de l'honorable M. Segers, sont battues en brèche par de nombreuses et puissantes influences. On en aura une idée par le seul exemple de la place qu'occupait dans la finance et le commerce la tribu de Herr H. Albert von Bary, le chef du système de la pénétration et de la " conquête pacifique " de la Belgique, l'ami du Kaiser et le précurseur de von Bissing. Nous citons Herr von Bary et sa tribu parce que nous sommes sûrs que celui-là au moins sera balayé. Qu'on veuille bien noter que par la publication de ce tableau nous n'entendons nullement critiquer les sociétés intéressées. Nous sommesjmême sûrs que les sociétés belges en cause auront eu soin ou auront soin de jeter l'homme néfaste par-dessus bord. Mais le cas de von Bary est multiple' ; il est celui de tous les naturalisés demeurant sujets allemands et qui souscrivirent à son appel au milliard de la guerre. Entreprises dans lesquelles est intéressée la tribu von Bary Carol- H. Albert Albert Georg Mariano Thèodor Emil August SOCIETES von von von von von von von Bary. Bary. Bary. Bary. Bary. (1) Bary. (2) Bary. ! Banque d'Anvers . . . . X Compagnie belgo-argentine de chemins de fer .. ..X .. .. X X Compagnie commerciale belge X .. X Compagnie industrielle belge .. X Compagnie des produits Kem- merich .. .. .. ..X .. .. X X Banque belge de prêts fonciers .. X X .. • .. Mutualité anversoise .. ..X X X X Industrielle et pastorale belge sud-américaine ..X .. .. X X Alliance anversoise .. ..X .. X X X Compagnie immobilière et agricole du Canada ... .. X Société hypothécaire du Canada X Belgo-canadian Fruit Lands .. X Société du crédit foncier belgo- suisse du Mexique .. X Société anversoise de recherches minières au Katanga. .. X Société foncière belgo-cana- dienne . . .. .. X X Compagnie rurale anversoise ..X X .. .. X Société générale belgo-argentine X .. X .. X Société commerciale et financière belge X X X X Société foncière belgo-argen- tine X .. .. X X Compagnie commerciale belge H. A. de Bary & Co. .. .. .. X Banque générale belge. .. . . X Crédit foncier sud-américain .. .. . . .. X Compagnie sucrière <le Tueuman .. .. .. .. X Société suisse de banque et de dépôts . . .. . . .. .. .. .. .. .. X Compagnie des entreprises au Mexique. .. . . .. . . .. .. .. .. .. X Crédit foncier argentin. .... .. .. ., X 1) A Buenos-Ayres ; 2) A Guebwiller. Une union économique des neutres Nous lisons dans la Gazette de Hollande : " La Nouvelle Gazette de Zurich commente la possibilité de la formation d'une union économique des neutres. Les deux groupes de belligérants forgent des armes en vue de mener, après la conclusion de la paix, une guerre économique, dit en substance notre confrère suisse. Il signale la nécessité de la préparation et de la continuation d'une politique destinée à mettre les neutres en en état de dire à chacun des groupes en présence qu'ils ne lui consentiront pas un traitement sur la base de la nation la plus favorisée, à moins qu'il n'accorde aux neutres un tarif de préférence et un traitement privilégié.Notre confrère de Zurich estime que la Suisse ne peut pas demeurer seule vis-à-vis des belligérants, dans cette lutte économique, mais qu'elle doit s'unir, en vue d'une action combinée aux Pays-Bas, aux royaumes Scandinaves et à l'Espagne, afin que ces pays puissent tenir compte des négociations d'ordre économique ou d'ordre politique qui seront ouvertes lors des discussions relatives à la paix. Le journal suisse souhaite que ce soit la Suisse qui prenne l'initiative de ce rapprochement entre les pays neutres, et qui adopte les mesures nécessaires pour que ces diverses questions soient mises en discussion en temps opportun." La culture en Russie L'Agence Westnik annonce que la surface affectée à la culture des betteraves à sucre atteint en 1916 617,000 hectares. Dans le Caucase, à Piatigorak, près du mont Machouk, de nouvelles sources minérales très puissantes seront rendues d'usage public. Des croisés (?) du dernier bateau Le correspondant de New-York du Daily Telegraph informe son journal que lundi soir, après un succulent souper qu'on leur avait offert dans les jardins d'un hôtel de Baltimore, les officiers et les marins du Deutschland sont rentrés à bord de leur sous-marin, où un missionnaire allemand célébra un service 'divin " pour invoquer, a-t-il dit, la protection du ciel sur ce puissant submersible, qui, ainsi que le Kaiser en Allemagne, poursuit d'une extrémité à l'autre de l'Atlantique le plus haut idéal de la civilisation." Le missionnaire compara les marins du Deutschland aux anciens croisés qui partirent de leur pays pour aller défendre les lieux saints et exterminer les infidèles. Dans une autre envolée lyrique, le pasteur compara l'équipage aux premiers chrétiens qui, dans la Rome païenne, malgré les persécutions, surent tenir haut le flambeau de la foi. " Ils se cachèrent, a dit le missionnaire, dans les catacombes ; vous vous cachez dans les entrailles de la mer; mais vous êtes inspirés, ainsi qu'eux, par l'amour de l'humanité." Cependant, le Deutschland continue ses évolutions, s'immergeant et émergeant un nombre de fois infini. D'après les dires des entrepreneurs de cinématographe, le capitaine Koenig ne semble pas impatient de lever l'ancre, d'autant plus que, depuis dix jours, il attend en vain des nouvelles des autres submersibles allemands attendus aux Etats-Unis au plus tard la semaine passée. La terreur en Alsace On apprend que les autorités militaires de Sarrebourg ont demandé le renvoi du médecin cantonal, le Dr Lévêque, en raii son de ses sentiments français. Le motif était suffisant pour destituer de ses fonctions ce médecin très aimé.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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