La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 24 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sf2m61ct16/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A^LONDRES ONE PENNY ÎBONT : CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJP CENT CONTINENT: DIX CENTIMES Bureaux : 45, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 «h. ; 3 mois, 9 «h. 2 4mb ANNEE MARDI 24 JUILLET 1917 No. 205 LA GrHA3SîDE GUEILJEtE LA SITUATION EN RUSSIE LA TRAHISON EN GALIGIE Vains sacrifices ennemis sur l'Aisne On a pa constater, non sans regret, il y ••a quelques jours, que des régiments russes combattant sur le front de Galicie ont [refusé de se battre et se sont retirés des tranchées, obligeant ainsi leurs camarades combattant à côté d'eux se retirer également pour ne pas compromettre la situation. En même temps, M. Kerensky, qui s'est tant sacrifié pour remettre l'armée russe en branle, est devenu le chef du gouvernement russe et il faut croire que son énergie et son éloquence auront, :à la fin, raison de l'esp.it enfantin et inconscient, mais désastreux, qui règne dans certains régiments de l'armée révolutionnaire. Cet esprit peut compromettre IeC situation de toute l'armée russe. En effet, les Allemands, qui n'ont guère de scrupules, font ressortir la trahison de certains régiments comme un succès pour Qeurs armes et l'on a vu le nouveau chancelier présenter au Reichstag comme un succès allemand la veulerie d'une poignée [de soldats. En Russie, on a cependant les plus gra-rves appréhensions au sujet de ces événements. Le Comité exécutif du front sud-ouest, celui de la deuxième armée et le commissaire du gouvernement provisoire .attaché à cette armée ont envoyé à M. Kerensky, au gouvernement provisoire ainsi qu'au comité des D.O.S. un télégramme dans lequel il est dit que l'offensive allemande commencée le 19 juillet ^sur le front de' la deuxième armée prend le caractère d'un désastre qui constitue une menace pour la Russie révolutionnaire. Une crise fatale, dit ce document, s'est [produite dans le moral des troupes envoyées récemment en avant contre l'en-pemi par les efforts héroiques de la minorité consciente. La plupart des unités S militaires sont dans un état de désorgani-ation complète, leur esprit pour une offen-ive a complètement disparu et elles n'é-butent plus les ordres de leurs chefs et pégligent les exhortations de leurs camarades, leurs répondant par des menaces pt des coups de feu. Des éléments ont Volontairement éva-'acué leurs positions sans attendre l'approche de l'ennemi. Il y a des cas ou un prdre avait été donné d'aller en toute hâte tour assister des camarades en détresse et [et ordre fut discuté pendant plusieurs feures et les renforts furent, en con-equence, retardés d'autant Aux premiers Pups de feu, ces" éléments abandonnèrent purs positions. Sur une distance de plusieurs verstes, de longues files de délateurs, armés ou non, en bonne santé et lobustes, ayant perdu toute honte se pigent vers l'arrière. Les membres des limités cités plus haut et le commissaire' |u gouvernement, reconnaissent unanimement que la situation exige des mesures I des efforts extrêmes, car il faut risquer Put pour sauver la révolution d'une ca-istrophe. Le généralissime du front Pest et le commandant de la 2e armée Pt donné des ordres de tirer sur les fugi-Fs et les déserteurs. Faites-le savoir 111 Pays et faites-le agir sans pitié ; qu'il louve assez de courage pour frapper ceux P1. par leur couardise, détruisent et venin t la Russie et la Révolution. A Pé-tgrade, le désarmement des civils et ls troupes continue ; jusqu'ici, uu tiers is armes volées a été retrouvé. ■Sur le front, par suite de la trahison, la ludtion est peu satisfaisante. A l'ouest ■ iarnopol, qui se trouve à environ ■km. au nord-est de Stanislau, l'ennemi continue son offensive. Les troupes russes refusant toute obéissance continuent à battre en retraite le long de la Sereth^ se rendant à l'ennemi ci et là. Une seule divisien a opposé de la résistance à l'ennemi dans la région de Doljanka-Doroma-rytohe, avec ,les autos-blindées qui ont tiré sur la cavalerie ennemie-sur la route de Tarnopol. Sur le reste du front, il y a eu des échanges de coups de feu ; sur le front du Caucase et de Roumanie, la situation est inchangée. Sur le front français, sur les plateaux de l'Aisne, l'ennemi continue à sacrifier ses hommes sans aucun résultat et aucune des positions qu'il a visées n'est encore en sa, possession, grâce à la défense obstinée des troupes françaises. Sur le front britannique, il n'y a eu que des actions .mineures. o—o L'attitude de la Bavière Un ■' spectacle édifiant " Il se passera sans doute encore un certain temps avant qu'on soit exactement fixé sur les origines et la signification réelle de la crise politique qui a provoqué la chute de M. de Bethmann-Hollweg.D'ici là, la lecture des journaux allemands fixe de jour en jour de nouveaux éléments de l'affaire. Il ne paraît plus douteux notamment que vers la fin de la semaine dernière, non seulement le parti national-libéral, mais aussi le centre, informèrent le Kaiser, par l'intermédiaire du cabinet civil, qu'ils désiraient la démission du chancelier.On sait aussi maintenant que l'attitude du centre fut déterminée «n fait par la Bavière, et que telle était la signification de la visite du comte Hertling, premier ministre du cabinet bavarois, à Berlin. Il est possible, mais non certain, que les sections non-bavaroises du centre, et notamment les députés westpha-liens, aient eu une attitude moins nette, mais on peut tenir pour assuré que la maladie du chef du centre, le Dr. Spahn, facilita grandement la tâche d'Hertling qui fut son prédécesseur à ce poste pendant de nombreuses années et qui joua un si grand rôle dans la chute du prince de Bulow. L'article de fond de l'officieuse Staats-zeitung, de Munich, organe du comte,fut une des sensations de la semaine. Le gouvernement bavarois y déclarait carrément qu'il ne voulait rien avoir affaire avec la " responsabilité ministérielle " au Reichstag et que tous les projets pour greffer un système parlementaire digne de ce nom sur la constitution allemande devaient être condamnés d'une façon absolue comme étant autant d'atteintes aux fondements du caractère fédéral de l'Empire. On prêtait, comme on sait, à M. de Bethmaiyi l'intention de nourrir un projet de "Conseil d'Empire". De toute façon, le pronunciamiento bavarois est un des faits bien définis qui se dégagent du chaos de la crise et, en dernière analyse, il s'avérera probablement comme un fait plus important que te décret impérial au sujet de la franchise .prussienne. Cette explosion du particularisme bavarois était exactement ce que demandait la Prusse, et il n'est guère surprenant que le Vorwàrts de M. Scheide-mann ne puisse qu'exclamer à ce sujet : " La Bavière, même si ce n'est que la Bavière officielle, adversaire de la démocratie de l'Empire! Quel édifiant spectacle pour les pays étrangers par les temps que nous vivons ! " Les événements de Pékin La légation de Belgique à Pékin télégraphie, en date du 13 juillet 1917 : " Aucun Belge n'a été victime des combats.du 12." Le Ve groupe va être convoqué Le Moniteur belge, dit le XXe Siècle (21 juillet), publiera incessamment un arrêté convoquant le 5e groupe des Belges appelés sous les armes par l'arrêté-loi du 21 juillet 1916. Ce groupe, on se' le rappelle, est constitué par tous les hommes mariés nés après le 30 juin 1876 et avant le 1er janvier 1885. Le 14 Juillet au front belge La reine Elisabeth visite tous les blessés français soignés dans les ambulances belges Nous lisons dans le Nord maritime : Le 14 juillet a été célébré dans tous les cantonnements de l'armée belge presque à l'égal de la fête nationale de nos alliés. Les drapeaux de la monarchie fraternisaient, un peu partout, avec les couleurs de la République. Les principales ambulances de l'armée du roi Albert donnaient une représentation artistique en hommage à la France et en l'honneur des soldats français blessés sur le sol de la Belgique. Si en octobre 1914, notre pays et l'Angleterre ouvrirent largement les portes de leurs hôpitaux et de leurs ambulances aux quinze ou vingt mille Belges frappés sur le champ de bataille de l'Yser, la Belgique put, depuis, prendre sa revanche d'hospitalité. Car son armée réorganisée avec une rapidité et une perfection des plus remarquées, a pu, à son tour, accueillir les soldats alliés. C'est par milliers que se comp-.tent maintenant les grands blessés français et anglais qui ont été sauvés dans les renommées ambulances belges. Dans plusieurs de celles-ci, des familles françaises ou anglaises ont même fondé des lits en reconnaissance des soins éclairés, du dévouement sans bornes des médecins et infirmières belges envers leurs enfants, Samedi, les blessés français eurent une surprise particulièrement agréable. Sans avoir prévenu personne, la bonne reine Elisabeth de Belgique accompagnée d'un» dame d'honneur, la princesse de Caraman-Chimav, se rendit dans les ambulances et remit à tous les Français, sans distinction de grade, des fleurs, des cigarettes et du chocolat. Bien que les blessés français fussent répartis dans de nombreuses salles et dans des ambulances fort éloignées l'une de l'autre, Sa Majesté procéda personnellement à cette distribution. 0—0 Les pertes allemandes Les listes de pertes de l!armée allemande publiées dans le mois de juin 1917, listes qui se rapportent aux pertes du mois de mai, portent les chiffres suivants : Tués 37.419 Blessés . . .. .. 90.230 Disparus . . .. .. 44.281 Total .. .. 171.930 Ces chiffres, qui, comme tous les chiffres publiés antérieurement, restent bien au-dessous de la réalité, portent le total des pertes avouées par les Allemands depuis le début de la guerre aux valeurs suivantes : Tués .. .. .. 1.130.766 Blessés .. .. 2.852.192 Disparus . . . . 680.581 Total .. .. 4.663.539 Il est à remarquer que les p ertes allemandes publiés en juin]sont de beaucoup plus élevés que ceux des mois précédents de l'a'nnée 1917, qui étaient : Liste de janvier . . 87.961 — février . . 72.897 — mars .. 70.309 — avril ., 52.089 — mai . . 116.137 Cette augmentation, qui commence avec les pertes d'avril, publiées en mai, s'accentue considérablement avec les pertes de mai, publiées en juin. C'est la conséquence de l'offensive franco-britannique d'avril et des combats, meurtriers pour l'ennemi, qui l'ont suivie.Les jeunes classes figurent dans les listes pour les proportions suivantes : Classe 1917, 22.434, soit 13,04% ; Classe 1918, 4.215, soit 2,4% ; Classe 1919 Rengagés volontaires), 211, soit 0,1%. O—o Querelles entre Prussiens et Bavarois Les querelles entre Prussiens et Bavarois sont de plus en plus nombreusés. Récemment encore, à Colmar et à Sclilestadt, les officiers prussiens et bavarois en sont Venus aux mains ; il y eut, de part et d'autre, des blessés. Les Bavarois déclarent ouvertement qu'après la guerre ils ne veulent plus* avoir affaire aux Prussiens"; les pamphlets dirigés contre Ces derniers ont un vif succès" parmi lés imites bavaroisés et pàssènt de main et main. ! LA FETE NATIONALE BELGE M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, en Angleterre A Sheffield Vendredi dernier, le ministre de la Justice, M. Henry Carton de Wiart, s'est rendu à Sheffield, où il a visité les différents organismes s'occupant des réfugiés belges. Un grand meeting belge eut lieu le soir, à Victoria Hall, sous la présidence de M. Balfour, le dévoué consul de Belgique à Sheffield, auquel assistaient le Lord Mayor,un grand nombre de personnalités anglaises et plusieurs centaines de réfugiés. M. Carton de Wiart y prononça un éloquent discours, fréquemment interrompu par d'enthousiastes applaudissements. Il rappela avec émotion les journées tragiques du 2 au 4 août 1914, la remise brutale de l'ultimatum et la fière réponse de la Belgique, et il décrivit l'inoubliable séance qui unit dans un même élan patriotique les membres de tous les partis groupés autour du Roi. Il invita les Belges à attendre avec patience et avec confiance la victoire finale, que rendent chaque jour plus certaine les fautes et les maladresses de l'Allemagne, amentant contre elle le monde entier. M. Van Reeth, député d'Anvers, ajoti-ta quelques mots en flamand et fit acclamer par l'assemblée les noms du Roi et de la Reine. Le Lord Mayor félicita et remercia M. Carton de Wiart de son intéressante conférence et renouvela aux Belges l'assurance de la sympathie et de l'amitié de la nation britannique pour la Belgique.A Birmingham M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, s'est rendu samedi à Birmingham, où il a visité l'usine d'armes du gouvernement belge et s'est vivement intéressé à l'organisation du travail. Le soir, eut lieu un grand meeting au Town Hall, auquel assistaient plus de quinze cents Belges et qui fut présidé par M. Myers, consul de Belgique- M. Carton de Wiart y prononça un discours d'une belle envolée littéraire. Le ministre fit un saisissant parallèle entre l'attitude de l'Allemagne et celle de l'Angleterre, et ajouta que si notre neutralité nous imposait des réserves aujourd'hui, nous pouvons librement exprimer nos sentiments, et la haine que nous inspire l'Allemagne n'est égalée que par notre reconnaissance pour les Puissances qui sont restées fidèles à leur parole, mais il faut s'armer de patience jusqu'à ce que nous obtenions une victoire décisive, car la Belgique n'entend être la vassale de personne, et nous devons faire preuve de ténacité et de persévérance, car notre énergie est le vaste réservoir où s'alimente le courage de l'armée. M. Van de Walle, député de Malines, prit la parole en flamand. Quelles que soient, dit-il, nos diversités de races, de langues et d'opinions philosophiques,tous les Belges entendent énergiquement maintenir une 'Belgique étroitement unie. Ces discours patriotiques soulevèrent des tonnerres d'applaudissements. La réunion se termina par une partie musicale, dont le programme, d'un goût exquis, se composait exclusivement d'œuvreS belges. Mme Feltesse, la talentueuse cantatrice, dont la voix admirable et la belle méthode de chant produisirent une profonde impression; le compositeur Emile Wambach, directeur du Conservatoire royal d'Anvers, et le chanteur Levering ont prêté à cette fête le concours de leur merveilleux talent. Des chœurs d'enfants ont interprété de vieilles chansons flamandes et des ballades de Jan Blockx et de Benoît. Et pendant les trois heures que dura cette belle cérémonie, les Belges ont eu l'impression de se retrouver au pays et ont retrempé leiufs énergies dans un bain de salutaire et patriotique enthousiasme. Une pieuse cérémonie Dans l'immense champ de repos du cimetière catholique de St. Mary's, à Kensal Green, eut lieu dimanche après-midi l'imposante cérémonie de la bénédiction de la croix surmontant les tombes de 41 soldats belges morts pour la Patrie. Idée d'un pieux patriotisme prouvant qu aux jours d'enthousiasme national, notre pensée la meilleure va vers nos vaillants héros. Vers 4 heures, un public nombreux se groupa autour du drapeau belge, dont les couleurs symboliques semblaient protéger fièrement la dernière demeure de nos soldats. Mgr M. E. Carton de Wiart, qui a eu la belle pensée de réunir en une même sépulture tous nos soldats morts ici, afin de faciliter l'érection du monument qui commémorera plus tard leur mémoire, a fait en attendant procéder à un aménagement provisoire de jg vaste ron-cession : décoration simple et belle : une grande croix, des massifs de lauriers, de buis et de fleurs, et un tableau donnant le nom des militaires qui reposent là. La cérémonie a débuté par une courte bénédiction par Mgr Carton de Wiart. Le vicomte Henri Davignon prononça ensuite, au milieu d'un silence impressionnant, le discours suivant : Discours de M. Henri Davignon Nous sommes ici réunis devant une tombe nouvelle. Mais elle contient les dépouilles mortelles de ceux qui ont été parmi les premiers a verser leur sang pour la défense de la patrie et pour la sauvegarde du droit. Une pensee touchante et persévérante a rassemble ici les morts des premiers temps de la guerre que sont venus rejoindre d'autres blesses du front belge, auxquels l'Angleterre a servi un instant d'hôpital. Il est juste, il est bon que cette tombe les contienne tous, qu'elle garantisse à ces cen-?res, J^oïques un asile permanent et que bientôt s eleve par-dessus ce terrain, désormais consacré, un monument du Souvenir belge. En attendant, nous avons voulu, nous aussi, rassemblant dans notre cœur, comme dans ce cœur de terre, la mémoire de tous nos morts, venir ici afin de commémorer en eux le grand souvenir de notre indépendance et les promesses de notre victoire. —Un poète dont nous comprenions mal naguère l'exaltation funèbre célébrait au temps de notre enfance la sagesse de ceux qui meurent pour la patrie. Ah ! j'ai souvent rêvé sur ces pâles visages Ceux qui vont au devant de la mort sont des Et les peuples encor n'ont rien vu de^pfus Qu'un brin de laurier vert sur un jeune'"tom" [beau. Ce tombeau est fleuri de toutes les jeunes vies dont il garde les restes, et qui lui refusera le laurier des vainqueurs s'il voit comme nous le voyons qu'il n'est pas de victoire plus haute que celle qui faucha sur la terre belge arrosée de leur sang cette moisson d'hommes dont va sortir le gain d'une Bel-gique nouvelle. Et c est pourquoi notre réunion, cet après-midi, dans ce cimetière, n'est pas douloureuse, malgré les larmes et les amertumes qu'emporteut avec elles la souffrance et la mort. Ici, mieux que partout ailleurs, nous avons la certitude de la résurrection et de la vie. C est encore un poète et un poète de chez nous qui l'a dit : Il n'y a pas de morts ! Et ce n était point une foi surnaturelle qui faisait ainsi parler Maeterlinck, bien que ce cri mué en prières se retrouve sur les lèvres de 1 Apotre, mais tous, ici, unanimement, nous pouvons le répéter devant le symbole rédempteur qui domine ce tombeau.Il n'y a pas de morts quand le sacrifice est volontaire, quand il prépare un avenir de justice et de liberte, quand c'est pour que la, patrie vive que ceux-là même, à qui la vie parait le plus souriante et le plus désirable ont accepté de mourir. Et c est pourquoi, loin de semer la tristesse et le découragement, les croix qui jalonnent le chemin des tranchées, font paraître le sac moins lourd et rendent le cœur plus léger. Et c'est pourquoi, dans la prison de notre chère et admirable Belgique, l'esprit de résistance; de haine et d'espoir n'est nulle part plus vif et plus spontané que dans le voisinage des tombes isoléès ou collectives, nées de l'invasion et dont on a confié jus- (Voir suite 3e page, ire colonne.) \

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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