La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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07 september 1918
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s.n. 1918, 07 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/222r49h22s/
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The NewpapT fer Belgian» LA METROPOLE ONE PENNY -, Ht (JM1IH fflLu tu» «T }}«!}, DIX tHTMO I — PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chaacery Lame, W.C.2 — Telepkoae : Helkora 212. T 3 moi* f <hi Aboiumiti i -J é mtU 17 «h, 1 1 «h ja *b| ANNEE SAMEDI 7 SEPTEMBRE 1918 No. 25Ô~ LA GRANDE GUERRE [ Avance britannique sur la Lys Nouveaux succès de Mangin Les effectifs allemands Vendredi midi. ich continue à manœuvrer von Boehn de ton la plus brillante et la journée d'hier a se développer une nouvelle phase de la ,de bataille d'occident. . trs trois heures de l'après-midi 1 ennemi, dé par les durs combats qu'il avait été S de livrer depuis le 20 août, a commencé Lr devant les troupes de Mangin sur tout ont de l'Ailette; les unités françaises, lan-aussitôt à la poursuite des arrière-gardes nandes, firent de rapides progrès au nord a rivière. Elles prirent possession de toute asse forêt de Coucy, occupèrent Coucy-le-teau, Coucy-la-Ville, Pierremaude, Autre-, Folembrây et s'avancèrent jusqu'à un mètre au sud de Fresnes. Au sud de l'Ai-[, Mangin tient la ligne Neuville-sur-Mar. il-Vrégny et a poussé jusqu aux pentes it de la grande forêt de Condé. Plus de te villages ont été réoccupés sur ce front :ours de la journée. ans la partie nord du front français, les éraux Humbert et Debeney ont également iporté des succès marquants. Maintenant contact étroit avec les arrière-gardes enne-s, leurs troupes avancèrent à l'est du ca-du Nord et dans fa direction de l'Aisne, 'est de Nesle, elles traversèrent la Somme js la région Voyennes-Offoy. Plus au sud, te portèrent leurs lignes au nord de Guis-d jusqu'aux confins de Berlancourt, atteint la route de Ham, qui ne tardera pas S doute à tomber entre leurs mains. iur le front de la Vesle, les Franco-Amé-iins ont atteint la ligne de hauteurs qui plombe l'Aisne ; étendant leur action vers st, ils ont traversé la Vesle entre Les Van-ux et Jonchéry (est de Fismes). Au sud de raie, ils approchent de l'Aisne entre Condé R'iei 1 Arcy. Sur certains points, dans la journée d'hier, Français ont réalisé une avance totale de js de six kilomètres. Cette avance menace îrement St-Quentin, Chauny et La Fère et kl de plus en plus évident que les Allemands payeront pas de se maintenir sur l'Aisne, lis se retireront directement sur le chemin s Dames. Jusqu'à présent, ifs ne réagissent 'aux seuls points où l'avance trop rapide des ançais menace leur dispositif général. Ils t contre-attaqué notamment mercredi soir rdeux fois et violemment au Mont des Tom-i, à l'est de Lueilly (nord de Soissons) où it progrès français embarrasserait les mou-nents des colonnes allemandes dans le sec-ir Aisne-Vesle. Les Français maintinrent ïs positions mais ne poussèrent pas plus Mit. Les généraux britanniques marquent un nps d'arrêt. Il y a eu cependant quelques 'eloppements intéressants sur le front de la p- Mercredi matin, les troupes de l'armée iimmer attaquèrent et enlevèrent la cote 63 sud-ouest de Messines), avec capture d'une jtaine de prisonniers et dans l'après-midi ss prirent le village de Ploegsteert (au sud l'a cote) avec cent prisonniers suppléments et un certain nombre de mitrailleuses. La perte de ces points devait certainement 'ancer le plan de retraite de Ruprecht, car fit des efforts considérables et du reste in-Ictueux, pour les reprendre, contre-atta-;ant à la fois dans le secteur de Wytschaete J nord de la cote 63) et dans la direction Wulverghem. Ces contre-attaques furent Nssées, et les Anglais avancèrent encore peu leur ligne au sud et au sud-est de Niep. et au nord-est de Wulverghem, de sorte F les Allemands sont presque complètement Nsés du saillant de la Lys. Au sud de Neuve-Chapelle, jusqu'à Given-y les Britanniques ont regagné leurs an-Anes lignes du 9 avril et à l'est de Given-■5 *'s occupent des parties des anciennes po-■10ns demandes. A Lens, les Britanniques cupent les faubourgs sud et ouest de la vil-j^nsi que le Vert Crassier et la gare, mais ? ;,ubourgs nord-ouest sont si fortement oc. p1 s par des mitrailleurs ennemis que le com. ernent anglais a jugé que leur capture faudrait pas les sacrifices qu'une telle opé-K^tneadt. La ville n'est qu'un amas L ' dans lesquels on ne peut plus iden-r auciMn bâtiment, pas même la cathédra-' ■on importance stratégique est nulle en 1 Paraison de celle des hauteurs de Sallau-f - situées plus à l'est. . 1' le reste du champ de bataille britanni-rR' ^..a Peu de changements. Les troupes uc ' |lnson se sont rapprochées de la ligne nNord, au nord de Mœuvres et, sur ^ lnt, près de Marquion elles ont entrepris jr J"'?s de main contre des postes allemands lest "Ve 6St ^'ennemi occupe encore la rive L'iU,r clue'ques points, notamment à Mœu. L devant Inchy, où il contre-attaqua vio-1 enti mais sans aucun succès. Au sud de Mœuvres, les Anglais ont avance légèrement dans plusieurs secteurs, vers Achres, Nurlu, Neuville-Bourjonval et sur le plateau situé au nord d'Equancourt. Les Aus- : traliens ont rencontré une forte opposition au nord et au sud de Péronne. Depuis la percée de la ligne Wotan les Britanniques ont capturé 16.000 prisonniers et : plus de cent canons. Depuis le 1er août, ils ont fait 70.000 prisonniers et les Franco-Amé- ; ricains au moins 40.000. Les pertes alliées sont légères dans l'ensemble, celles des Britanni- ( ques, en particulier, ne dépassent guère le chiffre de leurs captures. La situation générale est toujours très favorable pour nous et on peut en voir la preuve dans le fait que la dernière retraite allemande devant l'armée Mangin a dû être accomplie en plein jour, au prix de pertes nécessairement beaucoup plus élevées que si ce mouvement avait pu être accompli, comme d'habitude, sous le couvert de la nuit. Cette circonstance paraît indiquer que von Boehn, serré de près, a dû accélérer son programme, ce qui ne peut manquer de lui créer de nouvelles difficultés. Il faut espérer que les Alliés pourront maintenir cette allure et ne se laisseront pas tenter par un repos sur leurs lauriers, quelque bien gagné qu'il puisse être. L'Allemagne est certes affaiblie, et elle souffre d'une crise d'effectifs, mais elle reste forte cependant. Sur les 245 divisions dont elle dispose, il y en a 200 à l'ouest. Presque toutes sont mal arrangées et ont besoin de repos et d'une réorganisation. La réserve générale est redescendue à 50 divisions, ce que veut dire que tout l'avantage tiré de la paix de Brest a été perdu, ou peu s'en faut. Depuis le 21 mars les pertes allemandes ont atteint au moins 1.200.000 hommes, dont 60 pour cent seraient récupérables après un intervalle de trois à six mois, ce qui n'en laisserait pas moins une perte permanente d'environ 500.000 hommes. La classe 1919 est complètement engagée et elle est de qualité inférieure ; celle de 1920 ne peut valoir mieux. C'est cependant elle qui devra supporter le gros du choc allié du printemps prochain. D'autre part, cependant, Hindenburg fait des économies en raccourcissant son front et il tente de grands efforts pour reconstituer une masse de maœuvre en utilisant tous les éléments possibles. Il sait qu'il joue une partie décisive et il n'hésitera pas à abattre, s'il le faut ses derniers atouts pour retarder autant que possible la défaite. L'essentiel, c'est de ne pas lui laisser le temps de respirer, d'exploiter aussi complètement et aussi tard que possible nos succès récents, de conserver l'initiative et de reprendre la lutte en 1919 dès avant mars, On peut compter que Foch y vieillera. La situation en Sibérie reste bonne. On annonce que les Tchèques de la région du lac Baïkal et les cosaques de Semenof ont accompli leur jonction et que les Alliés ont obtenu probablement le contrôle de tout le transsibérien. Sur le front de Vladivostock, les Japonais continuent à refouler les Bolchevistes vers Khabarovsk. En Russie même, les Tchèques ont été repoussés à Perm, mais sur le front mourman, en Karélie, les Finlandais qui avaient passé la frontière en petits groupes ont été repoussés sur toute la ligne. Litvinoff a été coffré à la prison de,Brixton avec deux de ses partisans, Tchitchérine n'ayant pas encore cru devoir répondre au sans-fil du Foreign-Office. ♦ Le nouveau cabinet hollandais A part le portefeuille des Finances, le nouveau Cabinet hollandais, qui eionstitue un ministère de transition, vient d'être compo sé de la façon suivante : Jonkheer Ruys de Beerenbrouck : chef de Cabinet et ministre de l'Intérieur; M. Van Karnebeck, Affaires étrangères; M. Heemskerk, Justice; M. Koenig, Voies navigables; M. Indenburg, Colonies; Professeur Aalberse, Agriculture ; Jonkheer Alting von Gensan, Guerre et provisoirement Marine; Dr. Devisser, Instruction publique. ♦ La guerre aux sous-marins Pour prouver l'efficacité de la lutte contre les sous-marins, le secrétaire de l'Amirauté a communiqué les noms des 150 comman dants de sous-marins, qui payèrent de leur vie ou de la captivité leur campagne barbare.Parmi les 150 noms, il y a 116 morts, 27 prisonniers de guerre, 6 internés et celui d'un commandant qui put s'échapper au moment où l'on coulait son navire et regagner l'Allemagne. La question belge Une opinion de M. de Stumm Dans ses mémoires que pub':e le Ti-nes (5 septembre), le dentits'r américain du Kaiser, M. Arthur N. Davis, raconte un trait intéressant au sujet de M. le Stumm, qui avait épousé ur.e Américaine et dont la fille était la princesse Hatzfeld, amie de la Kronprinzf.ssir Cé-cilie.M. de Stumm raconta à M. Davis qu'il avait cherché à convaincra tous les Allemands influents que ce serait une grosse faute d'annexer la Belgique. — Du matin au soir, avait-il dit, j'ai essayé d'inculquer quelque bon sens â ces gens. Devant l'histoire de la Pologne et de l'Alsace-Lorraine, pourquoi tous chargerions-nous d'une responsabi ité supplémentaire en: gardant la Belgique? Dieu sait si nous avons les mains issez pleines ea ce moment ! Je ne. vois :>as, et je n'ai jamais vu, comment l'Allemagne pourrait gagner cette guerre ! M. Davis communiqua cette conversation à la princesse Hatzfeld. — Votre père, lui dit-il, me paraît fort pessimiste au sujet de la situation, ajouta le dentiste. Et la princesse de remarquer : — Ce qu'il y a de plus triste dans tout cela, c'est que père a toujours raison ! Je ne lui connais pas une seu'e erreur de jugement. En effet, M. de Stumm n'a pas été mauvais prophète. Mais on voit, à ses déclarations, quelles étaient les intentions des sphères dirigeantes allemandes quant à la Belgique en 1915. _ | Lorsque M. Hertling déclare que le gouvernement allemand n'a jamais eu l'intention de conserver 1,-» Belgique, cet ancien professeur de théoiogie catholique ajoute un mensonge de plus à tous ceux ! dont il a déjà chargé son élastique conscience.4. Le succès belge de Kloostermolen Voici quelques détails sur le succès remporté par les troupes belges durant la nuit du 3 au 4 septembre. Après une courte mais violente préparation d'artillerie, le détachement d'assaut chargé de l'opération s'est élancé à l'attaque de l'ouvrage ennemi de Kloostermolen puissamment organisé et comprenant d'immense abris bétonnés avoisinants. Les lignards belges ont enlevé de haute lutte tous les objectifs désignés. Malgré une réaction très vive de l'efinemi, ils ont occupé et conservé l'ouvrage de Kloostermolen, » faisant sauter les travaux environnants. Il y eut des corps-à-corps violents. Il a suffi d'une demi-heure aux assaillants pou'-s'emparer de tous les objectifs. Il y eut un important butin et une trentaine de prisonniers valides. —♦ La presse clandestine en Belgique occupée "As tu vu la prise d'arme»?..." De loin en loin apparaissent encore, en Belgique occupée, malgré les farouches interdictions des envahisseurs, des journaux libres venus de France ou d'Angleterre. On se les dispute à coups de billets de banque de cent sous ! Et pourtant, au moment de leur clandestine mise en vente, ces feuilles ont atteint, déjà, un âge antique et vénérable. Dans leur pays d'origine elle vaudrait tout au plus, comme vieux papier. Mais pour les Belges elles sont précieuses. Elles font passer, en leur grande prison, un souffle d'espoir et de liberté. Aussi font elles prime. Il y a un mois, un numéro de la Nation belge et un numéro de l'Echo de Paris s'enlevaient pour 110 francs les deux ! Quelques jours après, La Patrie, un journal clandestin " redonnait " les principaux articles de ces deux journaux et publiait un splen-dide compte rendu d'une prise d'armes au front belge à laquelle assistaient les souverains.L'effet de ce compte rendu fut_électrisant. Et on ne s'abordait plus dans les rues que par cette interrogation : " As-tu " vu " la prise d'armes?... C'éfait splendide ". Les Allemands, qui ne voyaient autour d'eux que des figures rayonnantes, n'en revenaient pas et ils se demandaient quel bon tour le population leur réservait... Cette " prise d'armes " put les honneurs de toute la vaillante petite presse libre ; on en retrouva, en effet, les détails successivement dans la Libre Belgique, l'Ame Belge et la Revue de la Presse, que les Belges s'emor^s-sèrent de remettre à la " Kommandantur '; celle-ci s'expliqua alors la bonne humeur railleuse des Belges et procéda, au hasard, à quel, ques arrestations. 1914 - 1918 Le vote des syndicalistes anglais M. Joseph Burgess, dans VEvening Stan-iard du 5 septembre, donne d'intéressants dé-:ails sur la façon dont les pacifistes furent jattus à la séance du 4 septembre de la Confé-■ence des Trades-Unions de Derby. L'Union générale des travailleurs textiles avait présenté l'ordre du jour bolcheviste suivant : Le Congrès presse le gouvernement d'établir aussitôt que possible des négociations entre les pays en guerre en vue d'arriver à une base satisfaisante de paix. Cette motion devait être présentée par M. Ben Turner, un des plus anciens membres de 'Indépendant Labour Party (socialiste, pacifiste minoritaire) et candidat travailliste pour Morley (Yorkshire) aux prochaines élections générales. Au cours du congrès cependant M. Turner, avec MM. J. H. Thomas et Will Thorne, députés travaillistes, tinrent une réunion au sujet de cette motion sous la présidence de M. Harry Gosling et il en résulta la résolution composite présentée et votée à l'unanimité par le congrès, dans laquelle la phrase inconditionnelle " presse le gouvernement d'établir iiissitôt que possible des négociations " était remplacée par : " presse le gouvernement l'entrer en négociations aussitôt que l'ennemi aura évacué, soit volontairement, soit contraint et forcé, la France et la Belgque ". M. Joseph Burgess marque que M. Ramsay MacDonald, le fougueux pacifiste, se trouvait au bureau du congrès, et MM. Bruce Glasier \ et J. D. Benson, deux autres lumières de l'I.L.P., dans la salle lorsque la motion fut présentée et qu'il est inconcevable que M. Ben Turner aurait accédé à la capitulation de l'I.L.P. sans y avoir été autorisé par son parti ou du moins par ses chefs parlementaires principaux.M. Burgess rappelle que dès septembre 1914, feu Keir Hardie définissait comme suit, dans le Labour Leader, sa politique de paix par négociation : Il serait stupide à l'extrême d'essayer d'arrêter la guerre avant que, tout au moins, les Allemands auront éti refoulés au-delà de leurs propres frontières. Plus sage même que le congrès de Derby en 1918, Keir Hardie présentait cette condition comme un minimum et y englobait toutes les frontières allemandes, alors que, comme l'a fait ressortir M. Havelock Wilson, les syndicalistes anglais se sont désintéressés de la Russie et paraissent vouloir laisser à l'Allemagne le bénéfice de ses scandaleuses conquêtes à l'est si elle abandonne à l'ouest les territoires qu'elle a envahis contre tout droit. Il est intéressant de noter que pendant quatre ans les minoritaires anglais ont bafoué les opinions <3e leur ancien chef et qu'à ce moment même l'ensemble du syndicalisme anglais prend, au regard de l'Allemagne, une position moins avancée que celle qu'occupait Keir Hardie en septembre 1914. — S. ♦ Au Comité officiel belge Les prêts d'assistance.— Les Aliens.— La question des indemnités. Le Comité officiel belge s'est réuni, lundi, à Burlington House, 6, Burlington Gar-dens.Il a été décidé de créer avec l'autorisation et le soutien du gouvernement un Comité de Prêts et d'Assistance immédiate, qui aura pour mission de consentir de petites avan- 1 ces aux réfugiés présentant des garanties suffisantes d'honorabilité et de solvabilité. Il ne sera toutefois exigé ni caution ni gage. Les prêts seront limités à une somme qui ne pourra dépasser un maximum de 500 francs par famille et seront remboursables dans les douze mois suivant la signature de la paix. Dès que le Comité entrera en fonctions, les réfugiés en seront informés, par la voie des journaux. Le Comité s'est ensuite occupé de la campagne menée contre les aliens. Il a été reconnu que cette campagne n'est dirigée en aucune façon contre les sujets des pays alliés. Le Comité officiel a toutefois examiné certaines mesures qui seraient de nature à dissiper tout malentendu à cet égard. Le texte de l'avis publié par l'Office des dommages de guerre demandant un relevé des dommages subis par les citoyens be'ges a été examiné au cours de cette séance. Les réfugiés sont donc invités à rempli'- les questionnaires qu'ils peuvent se procurer aux bureaux du Conseil économique, 11, Cannon Street. Toutefois, 'Cette enquête a simplement pour but de recueillir des renseignements au sujet de l'indemnité globale due à la Belgique. Les réponses au présent questionnaire ne dispenseront donc pas les intéressés de remplir plus tard les formalités qui seront imposées par les organismes à créer pour la constatation des dommages de guerre. Le Chancelier a menti Le chancelier allemand, le comte Hertling, a prononcé récemment un discours au cours duquel il s'est plaint de ce que les Alliés haïssent l'Allemagne. Haine basée, a-t-il ajouté, sur de monstrueuses palomnies. A en croire le chancelier, tout ce que l'on a dit sur le compte de l'Allemagne n'est que calomnies; elle est innocente de tous les crimes dont on l'accuse. On aurait donc dit du mal de cette pauvre Allemagne, qui demande justice des horreurs répandues sur son compte par les Alliés- Vraiment, le chancelier a la mémoire bien courte ou bien il ment de propos délibéré. Et entre ces deux hypothèses, c'est la seconde qui est la plus vraisemblable. Les massacres de Mouland, de Visé, d'Andenne, de Louvain, de Tamines, de Termonde, de Rossignol, de Dinant et la destruction partielle ou totale de ces villes : calomnies ! Le torpillage du Lusitania, des navires de la Croix-Rouge, le bombardement par avion ou par canon à longue portée de villes ouvertes et d'hôpitaux : calomnies ! Les gaz asphyxiants et les balles explosives : calomnies ! Les déportations d'hommes et de femmes de Belgique et de France : calomnies ! L'exécution de Miss Gavell et de nombreux patriotes belges après un jugement sommaire : calomnies ! Les contributions abusives imposées à la Belgique : calomnies ! Les réquisitions et les vols de matières premières et machines : calomnies \ Les menées scandaleuses et criminelles de l'espionage allemand dans le monde entier et tout particulièrement en Amérique : calomnies ! Vraiment, il faut que le chancelier ait du toupet pour affirmer que l'Allemagne est la victime des calomnies répandues par les Alliés. Le plus bel éloge que l'on puisse faire au comte von Hertling, c'est qu'il ment comme un Allemand. Le chancelier veut jouer le rôle du loup qui s'affuble d'une peau de mouton, mais la ruse est éventée. Cela est vieux jeu et ne prend plus. Le chancelier sait qu'il ment et il ment parce qu'il espère donner le change. Il voit clairement que l'heure du châtiment va sonner. Au jour de la victoire, l'Allemagne devra rendre compte de toutes les atrocités et de tous les crimes qu'elle a. commis. Les victimes se dresseront pour témoigner et réclamer vengeance et les monceaux de ruines attesteront la rage de destruction de l'Allemagne. Et ce jour là, quoi qu'il pu'sse lui en coûter, le chancelier lui-même devra avouer qu'il a menti. J. DE L'E. 4. Le roi d'Espagne décore deux vaillants ouvriers belges La Nation belge, de Paris (numéro du 1er septembre 1918) signale que le roi d'Espagne vient de décorer de l'Ordre d'Isabelle la Catholique, deux Belges, MM. J.-B. Gosseries, soldat réformé, et Aimé Fouyon, qui, au cours de l'incendie qui détruisit le Palais de la Granja, ont exposé leur vie pour sauver les œuvres d'art et le mobilier précieux. Le tout récent anniversaire de l'inoendie de Louvain donne un relief spécial à l'attitude de ces deux Belges. ♦- Le Flamand et la Prusse Le ministre du Commerce de Prusse vient de prendre un décret sommant les maisons de commerce de l'empire de se servir de la langue allemande pour correspondre avec les négociants flamands au lieu et place de la langue française employée communément par ces mêmes maisons allemandes. Ce décret dit aussi que ce " déplorable " état de choses a été signalé par les autorités militaires. Il termine en disant que cette constatation est d'autant plus déplorable que " l'usage de l'allemand es très répandu dans les districts flamands ". ♦ * —- Pendant le mois d'août, les chantiers maritimes américains ont fourni 66 navires jaugeant ensemble plus de 340.000 tonnes de portée en lourd. Ce chiffre constitue un. nouveau record.

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