La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 02 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 23 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bk16m3435h/
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The Newspaper for Balglais LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIMES «ntl AHDE : VIJF CENT SStMMT: Dix CENTIMSf PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux i 43, Cbaneery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. (3 mois 9 sh.' 6 mois 17 sh. 1 an 32 sh. 25UB ANNEE JEUDI 2 MAI 1918 No. 122 LA GRANDE GUERRE Les Anglais sur la route de Mosul Le double echec allemand Nouvelle accalmie sur le front occidental Mercredi midi. L'étendue et le caractère sanglant de 1 échec une l'ennemi a subi lundi suc le front d'Ypres sont pleinement confirmés par son inactivité oiesque complète pendant la journée de mardi, inactivité qui indique une période de récupération et de recueillement sans doute bien néces- "lL Français ont arrondi la magnifique résistance alliée en recapturant lundi après-midi par de vigoureuses contre-attaques le peu de terrain perdu le matin dans la vallon compris sntre le Scherpenberg et le mont Rouge, en reprenant le village de Locre, dont le communiqué allemand est forcé d'avouer la perte, et en y faisant 94 prisonniers. Le maréchal Haig confirme, d'après des rapports détaillés, que les pertes allemandes furent " très lourdes ". En Picardie, les Britanniques ont progressé un peu à l'est de Villers-Bretonneux, faisant quelques prisonniers. Sur le front français proprement dit, les Allemands effectuèrent une forte attaque locale dans le secteur de Noyon, qui provoqua une lutte très vive. Ils purent prendre pied dans quelques éléments de tranchées avancées, mais en furent immédiatement expulsés par une contre-attaque et la ligne française fut intégralement rétablie. Les Allemands ont violemment bombardé mardi le secteur de Han-tjard.Les dépêches des correspondants de journaux au sujet des événements de lundi ne permettent pas de douter que l'échec de l'attaque allemande entreprise par au moins onze divisions et appuyée par un des bombardements les plus intenses de toute la guerre, est la défaite la plus sévère et la plus coûteuse que les Alliés aient infligée à l'ennemi depuis le début de son offensive de printemps, le 21 mars dernier. Les Allemands ont été littéralement arrêtés sur place par un coup de frein si violent qu'ils n'ont pratiquement pu tirer aucun avantage de la possession du mont Kemmel. Ce résultat est d'autant plus remarquable que le terrain n'était pas particulièrement favorable à des opérations défensives de grande envergure, particulièrement sur l'aile gauche alliée entre La Clytte et le canal Ypres-Comines, où le danger d'un mouvement tournant fut toujours redoutable. L'objectif immédiat du général Sixte von Arnim était sans aucun doute d'emporter la ligne de collines qui couvre Ypres par le sud, mais son but lointain comprenait inévitablement l'oblitaration complète du saillant d'Ypres. Dans une analyse de la " bataille de Bailleul " le critique militaire allemand baron tas et Ypres sont "les deux pierres angulaires que l'autre jour, sur le fait primordial qu'Ar-ras et Ypres sont les deux pierres angulaires sur lesquelles s'appuie tout le front défensif anglais au nord de la Somme ". Ils se dressent " comme des bastions " et le but du haut «immandement allemand devait donc être d'emporter l'un ou l'autre de ces points de résistance pour provoquer un mouvement plus étendu avec un affaiblissement considérable de toute la ligne. Il est intéressant de noter à cet ^ard que les deux échecs principaux de l'offensive allemande sont précisément l'assaut infructueux contre Arras, le 28 mars, et la vaine et coûteuse tentative du 29 avril contre "Pres. En d'autres termes, les Alliés parais-!Çnt s'être donné le mot d'ordre : " jusque là, ctpas plus loin ", et ce mot d'ordre a été suivi. Cwtes, la puissance d'offensive de l'armée demande renforcée par l'abjecte trahison des s°cialistes russes n'est pas détruite, mais on Peut la considérer comme sensiblement affai-le. Nos ennemis n'abandonneront pas la lutte « sitôt, mais les nouveaux bruits au sujet interventions pacifistes indiquent cependant -Ja une tendance à la stabilisation qui pour-ta't se prononcer considérablement si les résultats obtenus par Ludendorff devaient continuer à être aussi peu en rapport avec els sa-tices qu'il impose à ses soldats. En tout a>i l'effet moral d'un échec comme celui de j ne peut qu'agir de façon très favorable ®5ns le camp des Alliés. (ej S^néral Marshall a entrepris une nou-j'..e campagne rapide en Mésopotamie qui a dr' j ^es résultats de tout premier or-anÇant ses colonnes, non plus le long mais sur l'ancienne route Bagdad-travers le Jebel Hamrin, il couyrit le Hêtres en trois jours et captura Kifri hit? av™'- Les Turcs avaient fui en toute uji^' mais la cavalerie britannique rattrapa 'tes '6Urs co'onnes et chargeant aussitôt, prJacra cent Turcs et fit 538 prisonniers. Pidp'C'Uant: 'a m®me tactique que dans la ra-fcCamPagne de l'Euphrate, le général an-i)., |. P°ussa ensuite sa cavalerie en travers ^ comrnunicati°n de l'ennemi vers "5 kilomètres au nord de Kifri) et le 29 avril, l'infanterie attaqua et occupa la ville de Tuz Khurmatli, capturant 300 prisonniers, cinq canons et beaucoup de matériel. La poursuite de l'ennemi continue. La route de Mosul forme, avec celle de Bagdad à Téhéran, la voie d'accès naturelle entre l'Asie Moyenne et l'Asie Mineure et est celle qu'ont suivi de tous temps les pèlerins comme les grands capitaines. De Mosul, à 370 kilomètres au nord de Bagdad, sur le Tigre, la route traverse le Kurdistan et l'Arménie vers l'Anatolie, envoyant des embranchements vers Erzeroum et Trébizonde. Quelque intéressantes que puissent être les opérations britanniques en Mésopotamie, auxquelles l'armée des Indes prend logiquement une part brillante, il faut, croyons-nous, attribuer plutôt le caractère d'un raid à grande envergure destiné à harasser les Turcs, à leur faire le plus de mal possible et à les empêcher d'organiser des préparatifs d'attaque contre Bagdad. La meilleure défense de cette dernière ville consiste évidemment dans une grande activité sur le cours supérieur du Tigre et de l'Euphrate. On peut difficilement prêter au général Marshall le plan de s'attaquer à Mosul, qui constitue un des centres militaires ottomans les plus importants de l'Empire, et j le plus considérable dans cette partie de l'Asie. Une action victorieuse dans cette zone aurait été possible avec la collaboration des Russes, mais maintenant que ceux-ci sont expulsés de Trébizonde, d'Erzeroum et même de Batoum et que la situation en Perse est rien moins que claire, les Anglais ne peuvent compter que sur leurs propres moyens, et il est évident qu'il leur serait difficile de tenir solidement des positions avancées à quatre-vingts lieues de leurs bases. Les gardes blancs finlandais annoncent la capture de Viborg, ville importante sur la frontière de la Russie. On se montre très sceptique à Paris au sujet des bruits parvenus de Suède relatifs à une restauration monarchique à Pétrograde, et on croit qu'ils dissimulent mal une nouvelle intrigue allemande. Personne ne croit que Mi-lioukof, Goutchkoff et Rodiz^anko, mentionnés dans les journaux suédois à la solde de l'Allemagne puissent se prêter à une manœuvre préparée à Berlin. Une restauration monarchique est presque inévitable mais l'heure n'en est pas venue et elle devrait se faire en tout cas contre l'Allemagne, et non par un monarque choisi par le Kaiser et qui ne serait que son valet. Si von dem Bussche a télégraphié par sans fil et en clair à Moscou c'est évidemment que la Wilhelmstrasse désirait voir sa dépêche recueillie dans les pays de l'Entente et cette circonstance engage à la circonspection. Quoi qu'il en soit, l'Agence Reu-ter publie encore un télégramme de Pétrograde daté du 23 avril qui ne mentionne rien de sensationnel. Le correspondant à La Haye de la Gazette de Francfort annonce le départ pour Londres, vendredi dernier, de M. Colyn, ancien ministre hollandais de la Guerre. o o La guerre en Afrique Les Belges sur territoire portugais Un télégramme officiel de Lisbonne, en date du 26 avril, et qui n'a pas été publié par la presse anglaise, dit : Dans les colonies africaines, les Portugais ont pris Mualia, à 200 kilomètres j de Port-Amélia, où se trouvent les troupes alliées commandées par le général Northey. Les Allemands concentrent des troupes qui se -réunissent actuellement à Manun- ge- Les troupes anglo-belges ont avancé vers Nitarisa et Malma, ainsi que sur j Montepuez. Les troupes portugaises sont engagées dans un grand combat. o——o En Italie la neige les gène Le correspondant du Giornale d'Italia sur le front italien dit que toutes les montagnes du Trentin et les voies de communication, sont couvertes de neige ; sur le Grappa, il y a soixante centimètres de neige. D'autre part, la Piave est gonflée par les pluies. Tout cela retarde certainement la réalisation des intentions de l'ennemi en admettant qu'il se soit proposé de faire une offensive vers la fin du mois. Plusieurs semaines devront s'écouler avant qu'il puisse survenir des faits importants. La question flamande La commission d'études est fondée Une note officieuse flamande dit : La demande d'une commission d'étude p>our la question flamande se trouve posée d'une façon de plus en plus intéressante dans les milieux et par les journaux flamands. Il paraît donc utile de faire connaître qu'une pareille commission existe déjà depuis plusieurs semaines et est actuellement en pleine activité. Cette "Commission pour l'étude de la question flamande" fut créée par le premier ministre baron de Broqueville en sa qualité de ministre de la Reconstruction nationale. La commission en question possède un programme nettement défini, programme qui, après un examen sérieux, fut conçu et tracé par le baron de Broqueville.Ce programme tend à préparer la mise en pratique de la promesse : "Egalité pour les Flamands et les Wallons, non seulement en droit, mais en fait." Il est en accord complet avec le programme exposé par les Flamands en territoire occupé dans leur protestation au chancelier impérial von Hertling contre le Conseil des Flandres, protestation que le gouvernement fera répandre, dans quelques jours, à des milliers d'exemplaires.Une administration flamande, un enseignement flamand, tant primaire que supérieur, une justice flamande, le développement de toute la vie populaire flamande dans sa langue familière, tels sont les points- dont l'exécution pratique est étudiée. Le ministre de Broqueville a également prescrit à la commission d'étudier l'application de ces principes à l'armée. La Commission est composée de personnalités flamandes et wallones, techniquement qualifiées dans les domaines de l'instruction, de la justice et de l'armée et a comme président le professeur Léon van der Essen, chef de cabinet du ministre de Broqueville. o o Pour assurer le ravitaillement de la Belgique La Conférence interalliée des transports qui vient de se réunir à Paris et à laquelle M. Paul Segers, ministre des Chemins de fer et de la Marine, représentait la Belgique, a terminé ses travaux. Elle a donné pleine satisfaction à l'œuvre du "Relief" (ravitaillement des pays occupés), ainsi qu'aux gouvernements belge et français, particulièrement intéressés. Comme mesures immédiates, la Conférence a décidé d'expédier sans retard vers la Belgique et les départements envahis, dès céréales en quantités suffisantes pour combler au plus tôt le déficit que l'on redoutait. D'autre part, un régime définitif a été adopté. Le "Weath Exécutive" (conseil siégeant à Londres et où sont représentés la Belgique, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et les Etats-Unis) est chargé de parer aux besoins de la C. R. B. (Commission for Relief in Belgium) en tonnage ou en cargaison, et ce, PAR PRIORITE. Cette décision est conforme à la résolution votée par la Conférence interalliée en décembre 1917; elle sera appliquée par un organisme exécutif responsable devant le Conseil allié des Transports. Son exécution rapide permettra de parer à l'insuffisance redoutée des approvisionnements.o o Le Pape et les prisonniers de guerre La Civita Cattolica a commencé la publication d'une série d'articles exposant l'œuvre de Benoît XV en faveur des prisonniers de guerre. Ces articles sont tirés de documents encore inédits, provenant des archives de la Secrétairerie d'Etat. D'autres documents sont détachés d'un recueil émanant de la Secrétairerie de la Congrégation des affaires ecclésiastiques extraordinaires et imprimé au Vatican en 1916. Il n'a pas été rendu public pour des raisons spéciales d'opportunité. LE CENTENAIRE DE KARL MARX LONGUET, HUYSMANS ET VANDERVELDE Le Populaire, journal "socialiste internationaliste" publié à Paris sous la direction du député Jean Longuet, a publié en première page cette note : La Commission administrative permanente du Parti socialiste, réunie hier soir, a été saisie, par son secrétaire, le citoyen Louis Dubreuilh, de la question de savoir sous quelle forme elle entendait célébrer le Centième anniversaire de la naissance de Karl Marx.On sait que le grand philosophe et économiste socialiste naquit le 5 mai 1818, à Trêves. La C. A. P. a décidé de rédiger, à cette occasion, un manifeste au Prolétariat français, dont la rédaction a été confiée aux citoyens avec le concours de la Fédération de la Seine. Notre camarade Mouret a proposé d'organiser également une conférence commémorative avec le concours de la Fédération d ela Seine. Mais le citoyen Lebas, maire de Roubaix, ayant fait observer qu'il convenait de ne pas limiter à Paris la célébration du centenaire de la naissance du fondateur du socialisme moderne, la C. A. P. a décidé, à l'unanimité, qu'un appel serait adressé aux Fédérations socialistes, dans tout le pays, pour qu'elles organisent partout des réunions en l'honneur de Karl Marx. Le Figaro fait à ce propos ces réflexions : Célébrer, en ce moment, la naissance d'un Boche, qui, toute sa vie, se montra un Allemand militant, dont le parti fomenta, en 1870, les importantes grèves alsaciennes qui immobilisèrent dangereusement, au moment de la guerre, nos armées de l'Est, cela dépasse vraiment les bornes permises. Cette fête socialiste n'aura pas lieu. Dès hier, le comité Michelet (composé, on le sait, d'historiens appartenant à divers partis) a résolu de prendre l'initiative d'un appel à l'opinion et d'organiser une protestation contre ce qui serait un scandale intolérable. Gustave Hervé proteste aussi contre l'idée d'une telle manifestation "au moment où l'ennemi brûle Reims et menace Amiens" : C'est le moment, écrit Hervé dans la Victoire, que l'état-major officiel de notre pauvre parti socialiste choisit pour nous annoncer qu'il va célébrer, dans quelques jours, le.cen-tenaire de l'anniversaire de Karl Marx, le fondateur de ce socialisme allemand qui a empoisonné toute la classe ouvrière européenne de cet esprit de lutte de classe, qui a mis la pitoyable Russie dans la situation où nous la voyons aujourd'hui ! Reims brûle, Amiens peut brûler demain, éclairant la triste banqueroute du socialisme allemand et du socialisme international. Tout ce que trouvent à dire, à cette heure tragique, les malheureux cardinaux de notre église socialiste, ce sont des orémus à Karl Marx. Et le plus triste, c'est que le troupeau des fidèles, au lieu de s'indigner, répond : " Amen l " Le Temps montre ce que fut le "grand philosophe et économiste socialiste": Et quel Allemand I Le plus perfide et le plus dangereux de tous, l'homme dont les efforts se sont constamment affirmés contre l'influence de l'esprit français et du génie latin, qui, délibérément, a voulu réduire l'organisation ouvrière internationale au rôle d'un instrument docile des ambitions teutonnes, et qui, grâce à l'aveuglement des meneurs socialistes des autres pays, n'y a que trop réussi. Karl Marx fut le premier et le plus ardent de ces sozialdemokrates qui ont servi l'impérialisme d'outre-Rhin dans tous les domaines, qui ont favorisé l'emprise européenne du militarisme prussien en créant systématique-quement le péril révolutionnaire dans les pays avec lesquels l'Allemagne pouvait un jour se trouver en conflit, tandis qu'ils écartaient soigneusement ce même péril de leur propre patrie. Il fut le type du socialiste pangermanis-te, l'initiateur et l'éducateur de ces sozialdemokrates qui ont trahi en 1914 la cause du droit et de la liberté et qui, aujourd'hui encore, après que toute la lumière est faite sur les responsabilités qui sont à l'origine de la guerre, persistent dans leur félonie. Dès 1867, Marx applaudissait à la politique perfide de Bismarck et il osait écrire : " Notre Bismarck a cela de bon qu'il pousse les choses en France à la crise." Cet internationaliste qui préconisait l'union de tous les " prolétaires " souhaitait la guerre, et quand elle éclata, en 1870, il écrivait avec sérénité à Engels : " Les Français ont besoin d'être rossés." Il espérait alors que la victoire allemande transporterait le centre de gravité du mouvement ouvrier, dans l'Europe occidentale, de France en Allemagne, et, affirmant insolemment la supériorité de la " classe " ouvrière allemande sur la " classe " ouvrière française, il disait : " Sa victoire, sur le théâtre du monde, contre la classe ouvrière française serait en même temps la victoire de notre théorie sur celle de Proudhon." Ce fut Karl Marx, bien qu'il connût toute la perfidie de la politique de Bismarck, qui exigea que l'Internationale se prononçât contre la France en affirmant le caractère défen-sif de la guerre du côté allemand ; ce fut lui qui, d'accord avec Engels, s'employa à empêcher qu'un mouvement ouvrier favorable h la défense nationale se produisit en France avant que Bismarck fût à même de dicter la paix ; ce fut lui encore qui proclamait : "Je suis antifrançais, mais je ne suis pas moins antianglais ", qui parlait du " stupide ouvrier " français, des " ânes républicains de 1848 " et songeait à faire exclure la section française de l'Internationale... Voilà ce que disait le " grand philosophe et économiste " dont des Français sont invités, en pleine guerre, à commémorer le centenaire. Il y a là une telle aberration, un tel défi au plus élémentaire sentiment patriotique qu'on ne peut croire qu'aucune protestation ne s'élèvera au sein même du parti socialiste contre la décision de la commission administrative permanente. Et voilà l'homme que les socialistes veulent honorer ! Faisons remarquer du reste qu'ils ont feçu à cette fin un exemple qui compte. Au cours d'un de ses voyages à Londres, un des plus grands socialistes, M. Emile Vandervelde, président de l'Internationale et membre du Conseil de la Couronne de Belgique, s'en fut solennellement déposer une majestueuse couronne sur la tombe de Karl Marx, qui fut inhumé, on te sait, dans un cimetière de la métropole britannique. Cet "hommage" d'un Belge à l'homme qui fit de l'Internationale une annexe du pangermanisme au moment où son pays était écrasé sous la botte teutonne fut dûment rapporté dans la presse anglaise.Remarquons en outre que le Populaire où a paru la fameuse note a été fondé avec la collaboration d'un certain nombre d'étrangers, parmi lesquels figuraient, avec plusieurs Genossen boches, le citoyen Camille Huysmans. Et vive Karl Marx, citoyens ! * * » Pas de célébration Paris, 30 avril.— La proposition de célébrer le centenaire de Karl Marx a été repoussée par le Comité exécutif de la Fédération de la Seine après avoir été approuvée par le Comité directeur du parti socialiste. Cette décision a été prise à la suite des vives objections de la presse non-socialiste et d'un certain nombre de socialistes indépendants et majoritaires.— Reuter. o o Catholiques anglais et irlandais Les catholiques irlandais tout comme les catholiques canadiens sont contre la guerre, tout comme le furent les catholiques italiens. Cela ne veut pas dire qu'ils soient germanophiles comme ceux d'Espagne, de Hollande ou de l'Amérique du Sud. Ils ne sont pas avec nous-Voilà le fait qui ne peut manquer d'attrister les catholiques de Belgique et de France qui luttent dontre l'Allemagne matérialiste. Nous avons dit quelle part les évêques irlandais avaient prise à l'opposition au service militaire. Cette intervention a ému tes catholiques d'Angleterre, groupés dans la Catholic Union et celle-ci a adressé au Pape une série de résolutions concernant : 1. Un mouvement organisé pour la désobéissance à la loi; 2. La part à prendre par la communauté aux dangers communs. La 3e résolution dit: "L'Union catholique ne peut regarder sans crainte sérieuse toute intervention de l'autorité ecclésiastique dans des questions qui sont d'ordre purement temporel et politique et qui ne sont sous aucun rapport en relation avec la foi et la morale." Enfin, l'Union catholique déclare ne pas s'associer à une action qui peut nuire à la cause de l'humanité. o o Le bombardement de Paris Le bombardement de Paris par 1e canon à longue portée a repris dans la journée de mardi.— Reuter.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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