La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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20 januari 1915
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s.n. 1915, 20 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g73838c/
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LA MÈTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MERCREDI 20 JANVIER 1015. N°- 20. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANCAIS LA BOISSELLE EVACUE El REPRIS. CALME AUTOUR DE SOISSONS, PARIS, 10 janvier.—Communiqué officiel d' 15 heures ' . i.-n RelKiauc, il v a eu «les tempêtes de neige aussi un tir d'artillerie intermittent. "' ïiVa ea aSi de la neige uaus 1» reg.o. i■ arrqs où noire artillerie lourde, a plusieur ^ion» a réduit au si.ence les battenes eune ;i i Até dit hier, il y a eu une aetioi £Tv?ve à L BoUselle7où, par suite d'ineen dies nous fûmes ob.igés d'évacuer nos position: '"tu"' lês^primeJ iunVpotat du jour le 18 l'ennemi n'a pïa renouvelé ses attaques sur eett, I'aï)int1îefseîteur de Soissons, le bombardemen te Huviuâé^ dans le secteur de Reims, il y a eu des duei A^nord-ouest de Poul-à-Mo^m nous ^von' capturé un nouvel ouvrage dans le Bol^le Pretr où iious occupons maintenant 500 métrés lr DanflesaVosges,tiUSy a eu une tempête de neig, et du tir d'artillerie, surtout dans le Ban-de-Sap et dans le secteur de Thann. Reuter. LE COMMUNIQUE ALLEMAND. BERLIN, 10 janvier.—Communiqué du quar tier général :— Dans le théâtre occidental de la guerre, al ex ceution de quelques escarmouches sans împor tance, il n'y a eu que des duels d'artillerie su t0UDans le théâtre oriental de la guerre le temp; a été très défavorable. „ . _ A Radzonow, Cjezhun et Si.erpez, les Russe furent repoussés avec de fortes pertes. 1 lusieur centaines de prisonniers sont restes entre no U1 l'ouest de la Vi'stule et à l'est de la ri^za la situation reste généralement la meme. W ire less Press. AUTOUR D'YPRES. RENFORTS ANGLAI\ AMSTERDAM. 19 décembre.—Le correspor dant à l'Ecluse du " Telegraaf " annonce qu'un cannonade a été entendue depuis la matinee d lundi dans la direction d'Yypres, ou la bataiil continue. . , ..... A Y près, ainsi que sur le front des,Allies, o: est convaincu que les Allemands sont incapable d'occuper Ypres. Le nombre des habitants es de 8000, dont 3000 n'ont jamais quitte la ville Cent vingt cinq ont été tués par le bombarde nient. Les vivres sont abondants et les prix son normaux. , ' . , Des troupes fraîches anglaises sont arrivées su le front, mais attendent que le temps devienn meilleur avant de commencer le.s opérations. L. population admire beaucoup le "kit" anglais e les arrangements de l'intendance : l'arnvee de troupes provoque toujours des cris d'enthou siasme.—Reuter. UN ZEPPELIN AU-DESSUS DE PARIS ? PROCHAIN BOMBARDEMENT; COPENHAGUE, 19 janvier—Une dépêch privée de Berlin dit qu'un Zeppelin est passé au dessus de Paris hier à une hauteur de plusieur milliers de mètres. On s'attend à ce qu'un boni barderaient de Paris ait lieu sous peu par la voi dos airs.—Central News. LES PERTES ALLEMANDES. LE DERNIER CHIFFRE : 2 MILLIONS 250,000. PARIS, 19 janvier.—Le correspondant Copenhague du ''New York Herald ' dit que le cinq dernières listes des pertes prussienne con tiennent les noms de 36,764 officiers et homme tués, blessés et manquants. j Cela porte le nombre total des 86 listes a pertes prussiennes à 877,107. A ces chiffres il faut ajouter 136 listes bava roises, 92 saxonnes, 94 wurtembergeoises et 1 listes pour la marine, et les pertes totales aile mandes peuvent être estimées à 2 million 250,000 hommes.—Exchange. UN REMORQUEUR SOMPRE. LONDRES, 18 janvier.—Le secrétaire d< l'Amirauté publie le communiqué suivant:— Le remorqueur "Char'' a sombre au cour, d'une collision avec .e vapeur " Erivan " au: premières heures du 1 écoulé. On craint qu< tout l'équipage n'ait sombré. I.o bateau-citerne " Erivan," qui entra ei collision avec le remorqueur de patrouille, a ét conduit à Douvres dans une condition très grave, PLUS DE MEETINGS EN ALLEMAGNE AMSTERDAM, 10 janvier.—Le " Vorwàrts' annonce que, contrairement à ce qui se passai précédemment, aucun meeting ne peut plus êtr donné en Saxe sans une permission spéciale. M. Stucklen, député socialiste, devait prenelr la parole dans un meeting public à Grunhain schen, qui est sa propre circonscription, sur " L; guerre mondiale et les c'asses travailleuses," mai la réunion fut défendue par les autorités mili ta ires, sans autre explication.—Reuter. LE VOL ORGANISE EN BELG'QUE. ANVERS, 29 décembre (par courrier).-L'allège allemande " Mannheimerne 25," cap: taine A. R. Kermans, est partie d'Anvers, viâ 1 Hollande, le S décembre, avec le chargement su: vant :— 6307 saumons plomb, 248,000 kilos. Déclarant: Rhein. Sec Speddtion Gesell. 97,000 kilos maïs en vrai. 1531 sacs coprah, 10,000 kilos. 1500 sacs radicelles, 75,000 kilos. NTotre correspondant ajoute qu'il a été enlev )>out 6 millions de peaux et de cuirs, ainsi qu toutes les laines et cotons. . —Des journaux romains se plaignent de 1 lenteur de la Turquie à répondre aux exigence italiennes au sujet de l'incident d'Hodeida. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. ' LA POURSUITE DE L'ARMEE TURQUE. UNE CHARGE DE COSAQUES. > PETROGRADE, 18 janvier.—Dépêche du • quartier-général de l'armée du Caucase:— La poursuite de l'armée turque battue à Ka-1 raurgan continue. A Jenikio une bataille qui l fut livrée avec grand acharnement pendant deux jeurs se termina par la défaite de portions de la i 32me division turque, qui s'enfuit précipitam- - ment après avoir subi de fortes pertes en aban-5 - donnant deux mitrailleuses, le train de bagage des officiers, et de nombreux prisonniers. Les Turcs eurent 300 tués et b.essés par les ; sabres au cours d'une charge de cavaierie par un régiment des Cosaques sibériens. Sur les autres fronts les combats ont été in-i signifiants.—Reuter. LA BATAILLE DE KARAURGAN. ; UN SECOND DESASTRE TURC ! PETROGRADE, 18 janvier.—Après Sary-kamisch personne ne se serait imaginé que les ! Turcs iraient au devant d'un second uésastre à un ' peu plus de trente kilomètres de distance du premier.Il semble que la grande part de la victoire revienne à quelques compagnies envoyées en avant pour arrêter à tout prix l'avance turque sur Sarvkamisch, en attendant l'arrivée du gros de l'armée russe. Deux compagnies de Hassan- • kaâ postées sur une montagne repoussèrent des - attaques désespérées turques pendant plusieurs • jours et plusieurs nuits. Sept compagnies et deux batteries continrent le centre turc, tandis 5 que les Russes enveloppaient le flanc ennemi. Karaurgan fut la répétition de Sarykamisch. Les Turcs furent complètement désorganisés. Les Russes sont maintenant à cinquante ou soixante mi.ies d'Erzeroum, dont la garnison consiste de 5000 hommes.—Reuter's Spécial. LE BUTIN RUSSE. PETROGRADE, 19 janvier.—Un télégramme de Tiflis dit que deux trains amenant 2383 prisonniers turcs sont arrivés de Sarykamisch. Huit cent et huit prisonniers, 1250 blessés turcs, onze canons de campagne, quinze canons de montagne, quatorze canons à tir rapide, et une quantité de chariots de munitions sont arrivés à Sarykamisch le 15 dernier, venant de Karaurgan.— - Reuter. e 3 LA TERREUR A CÔNSTANTINOPLE. B SALONIQUE, 18 janvier (minuit).—On dit ^ qu'il règne en ce moment une terreur à Con-. stantinopîe en comparaison de laque.le les jcmr-(. nées les plus terribles sous Abdul-Hamid étaient un vrai paradis. La ville ést sous la domination d'Enver Pacha. 1 .Tous ceux qui essayent de répandre le bruit de la récente défaite turque sont pendus après un jugement sommaire au pont.de Galata. , A présent que la vérité commence à percer une ' partie considérable de la population est mûre, £ prête et espérant la révolution.—Central News. UN COMMUNIQUE TURC. AMSTERDAM, 1S janvier.—Un communiqué officiel publié à Constantinople dit:— Nos troupes du Caucase défendent obstinément leurs positions contre des forces supérieures russes. Une tentative ennemie d'envelopper l'aile d'un de nos corps a échoué. • Après un combat à l'ouest de Hoi la cavalerie russe s'est enfuie laissant derrière elle des morts et des } blessés.—Reuter. ! LA CAMPAGNE DE POLOGNE. 3 ^ LA GARNISON DE LODZ. COPENHAGUE, 19 janvier.—Une dépêche privée russe dit qu'il n'y a presque plus d'Allemands à Lodz. Il n'y a qu'un général avec sort état-major et une faible garnison, tous les autres ayant été envoyés sur le front, et quelques-uns expédiés vers l'ouest. La ville de Mland est complètement en ruines et une violente bataille se livre autour de la ville, qui change parfois plusieurs fois dans la journée.—Central News. s REPRISE D'UNE TRANCHEE. s PETROGRADE, 18 janvier (minuit).—Un communiqué officiel dit:— 2 La nuit dernière, sur la rive gauche de la Vis tule, les Russes ont réoccupé la tranchée dans le " voisinage du village de Gumine, qui fut prise la 1 veille par les Allemands. Les "Allemands ont fait aujourd'hui deux at-5 taques sur les lignes russes dans ce district, mais sans succès. . Les Allemands ont attaque hier les lignes russes sur le front Boolki-Biskoop, mais furent , repoussés. Sjir les autres fronts il n'y a pas de changement.—Central News. L'AVANCE EN HONGRIE, î JONCTION DE DEUX ARMEES , RUSSES. ' PARIS, 18 janvier.—Le correspondant spécial fc de 1' " Echo de Paris " à Genève dit que des télé- ï grammes reçus de Pétrograde indiquent que les troupes russes qui opéraient dans le district de 3 Bereg et Ung, en Hongrie du nord-est, et à Zem-■ plin, en Hongrie du nord, à septante milles de la 1 passe de Dukla, ont à présent heureusement 3 effectué leur jonction. Ce succès a fait grande impression sur les membres de l'état-major général hongrois.— Exchange. EXPLOIT DE TORPILLEURS RUSSES. PETROGRADE, 19 janvier.—Suivant une in 1 formation de Sébastopol, des torpilleurs russes " sont entrés dans la baie de Sinope et ont couit le vapeur "Meorges" (?) et trois voiliers. Les équipages furent sauvés.—Reuter. — Des informations provenant de source très autorisée à Constantinople disent que la con . ditiori de la Hotte -turque est loin d'être satis e faisante. Le " Goeben " a heurté une mine dans le c Bosphore et s'est fait des avaries qui rendront la valeur combattive du navire très douteuse. — La Convention Nationale mexicaine a rc i nouvelé le mandat de M. Gutierrez, comme pré-s sident provisoire, jusqu'aux prochaines élections, en janvier 1916. LA VIE A BERLIN. NE PARLEZ PLUS DE LA GUERRE ! CONVERSATIONS D'OFFICIERS. ROTTERDAM, 14 janvier.—L'état d'esprit qu règne en ce moment en Allemagne et parmi le: officiers allemands est illustré d'une façon par ticulièrement caractéristique par deux^ aortes pondances qui paraissent ce soir dans le " Nieuwi Rotterdamsche Courant." La première vient de la frontière de la Flandr< zélandaise. Le correspondant décrit les réquisitions " ; outrance" que les Allemands effectuent en ci moment à Bruges et sur le littoral, l'enièvemen du vin par centaines de milliers de boute.lles des pianos, des machines, des engrais chimiques de l'or, et jusqu'au cuivre des poignées de portes Et le correspondant dit:— Tout cela est-il la conséquence de l'état écc nomique de l'Allemagne, qui paraît souffrir beau coup plus sévèrement de la guerre épuisante cju nous ne l'apprenons dans les lettres allemande et les journaux censurés? Je pus examiner hier une correspondance d Hambourg, dans laquelle un industriel iinpoi tant dit entre autres : " Les vivres deviennent d plus en plus chers, de sorte«que les personnes d toutes les classes sociales sont obligées de pousse à l'extrême l'économie." Je lis dans les lettre de soldats allemands se trouvant dans le tranchées de l'Yser que les hommes manquen de graisse, dont ils ont tant besoin pour lutte contre le froid. Ils demandent qu'on leur en voie surtout du beurre dans les colis d'une livr qu'ils reçoivent, et aussi du lard, dont ils son complètement privés. Ils doivent manger di pain sec. Un officier de marine allemand, qui servit su le " Goeben," parle de l'enthousiasme des Turc pour cette "guerre sainte": "Us embrassent le canons et nous adorent, nous, Allemands, comm des demi-dieux." Mais avec tout cela, continu le correspondant du journal hollandais, on n trouve plus guère dans les lettres et les con versations ce ton triomphant des premiers jours Une dame allemande écrit d'une grande viue " De l'enthousiasme de la rue, des chants et de acclamations dans les cafés, on ne remarque plu rien. Mais à chaque service, les églises son pleines jusqu'au porche de gens qui prient pou leurs parents à la guerre." Je parlai hier à un savant très pondéré d'un des villes occupées de la Flandre occidentale Même en la compagnie de ses compatriotes ré fugiés ici, il ne cacha pas son admiration pou la puissance unanime du peuple allemand pa ce temps de guerre. Des officiers sont constam ment logés dans sa maison, avec lesquels il a de conversations sérieuses. Il y a trois mois raconte-t-il, leur foi dans la victoire allemand était de bonne foi, inébranlable. Leurs esprit étaient toujours préoccupés de l'avenir: lorsqu toute la Flandre serait territoire allemand, en vu de l'hégémonie sur la mer du Nord. Les cor tyées wallonnes resteraient belges, mais " les Fia mands et les Néerlandais étaient, n'est-ce pas, s étroitement apparentés aux Allemands, qu'ils aj partenaient naturellement à leur groupe." Sic Dans leurs conservations superficielles, il parlent toujours de leur confiance dans Tes vie toires, mais lorsque ayant bu un bon verre d vin, ils deviennent plus intimes, leur doute ap parait: "Nous ne passerons jamais l'Yser, Calai est devenu inaccessible, et notre plan primitif d balayer la moitié de la Manche de notre artilleri lourde et d'occuper l'autre moitié par nos sous marins et notre flotte aérienne a dù évideinmen être abandonné." J'ai observé presque régulièrement ce mêm esprit de doute, continue le correspondant, dan •mes conversations avec des soldats allemands su nos frontières. J'ai beaucoup parlé ces dernier jours avec- des uhlans, et quasi sans exception les gars vigoureux de ce porps d'élite de Potsdan sont fatigués et abattus. Ils ont pris part à la première randonnée su Paris et son 'échec, "après que les Françai eurent enfin découvert notre infériorité numt rique," fut pour eux une désillusion dont ils n sont pas revenus. Us avaient combattu e£i dei nier lieu près de Dunkerque (?) et les horreurs d la lutte la, dans les tranchées, en ont tellemen démoralisé la plupart, qu'ils en parlent constair ment entr'eux avec une espèce d'excitation nei veuse, pour éviter d'y penser. " Percer est in: possible, car les deux murs vivants sont opposé avec la puissance du béton. Notre armée a déj perdu maintenant six cent mille hommes. J'y eu la chance que des milliers d'hommes n'on Eas eue, car je n'ai pas encore été blessé. Con ien peu partagent mon sorti Mais qu'est-ce qu nous attend encore après cela?" Fatigués et dégoûtas de tout, avec leurs visage soucieux, ils s'appuyaient en baillant sur les ot stacles qui défendent la frontière, dans cette terr détrempée. Le crépuscule venait tôt, parce qu': pleuvait de nouveau. " Et puis toujours, dan ce misérable pays, cette boue et ces vent mouiliés, que nous font plus souffrir que le fe ennemi 1 "... La seconde correspondance du " Nieuwé Roi terdamsche Courant" est de son correspondan de Berlin, et est datée du 10 janvier. ELe décri éloquemment le... silence de la grande capital sur xes faits de la conflagration européenne pre voquée parle militarisme prussien. Lorsque, dit son auteur, on se trouve en sociét d'ALemanas, il peut arriver qu'on parle pendan des heures entières, sans qu'un seul mot soit pre noncé au sujet de la guerre. Nous autres, étrar gers, nous en parlons ordinairement beaucou plus entre nous que les gens qui en soit imm< diatement le p.us rempàs. Le sujet peut en devenir si aisément pénibli J'ai pu m'en rendre au cours d'un thé égyptie (offert à l'hôtel Adlon): "Eh bien. Monsieur J consul, avez-vous encore reçu ces derniers joui des nouvelles.de votre gendre qui fait campagne? dit aimablement, à notre table, une dame qi s'adrosse à un monsieur âgé, et gui semble a] paremment chercher un sujet de conversatio pour le tirer (le la sombre distraction avec 1; quelle il contemple devant lui, le vide... Lent< ment, la réponse arrive: "Oui, précisément ce matin: de très mauvaise nouvelles." La dame fait un mouvement d recul et, s'adresant à moi, le vieux monsieu: dit doucement, comme s'il suivait tout haut 1 cours cle ses pensées: "Ils étaient si heureu: mariés à peine depuis un an et demi. Un ieun homme de trente ans, déjà capitaine, croix de f< de troisième classe; une baile dans le bassin mort après vingt-quatre heures..." Un peu plus tard, un Turc se mêle à noti groupe. La conversation est apparemment asse difficile pour ses voisins, car il ne parle que ! fiançais. C'est pourquoi, sans doute, le vieu consul se penche par-cossus la table vers : jeune homme et le félicite pour le succès de s< compatriotes dans le Caucause. Ce qu'il e: réellement arrivé là-bas, on ne l'avait pas encoi lu jusqu'ici dans les feuilles allemandes, et o ne le sait pas encore publiquement au momei où je vous écris. Mais le jeune Turc le savai lui, et quelqu'un informa alors aussi délicat ment cjue possible le vieux consul, de ce que toi n'allait pas si bien, là-bas. C'était de nouveau pénible, très pénible. C'est pourquoi il vaut mieux ne pas parler c la guerre lorseyi'à Berlin (et ailleurs) on se trou\ en société. C'est pourquoi, aussi, il est prudei de ne p.as demander aux connaissances qu'o NOUVELLE PROTESTATION DU CARDINAL MERCIER. UNE NOTE ENERGIQUE. AMSTERDAM. 19 janvier.—Le VTijd" publie une note dans laquelle le cardinal Mercier pro teste contre l*.acie de soldats allemands cjui se sont introduits dans lea cures et y ont enlevé aux i curés la lettre pastorale qu'il avait écrite. ; La note du careiinal ajoute que les Allemands violèrent aussi sa elignité cardinalice par l'acte du gouverneur général, lui ordonnant de paraître : devant lui et de justifier son attitude, et l'em péchant de se rendre à Anvers ou de visitei ' d'autres évêchés belges. l La note se termine comme suit:— i Vos droits et les miens, chers compatriotes, onl t donc été violés. Comme citoyen de la Belgique , comme pasteur des âmes, comme membre di , Sacré-Collège des Cardinaux, je proteste !—Cen tral News. L'ENQUETE PAPALE. PARIS, 19 janvier.—Le correspondant romair l de 1' "Echo de Paris" aoprend que Mgr Tacci 3 Porcelli, légat apostolique auprès du gouverne ment belge, a quitté lu Havre nour Bruxelles avec 3 des instructions formelles du Saint-Siège pour in ' stituer une enquête sur l'arrestation du cardina 3 Mercier et pour fournir au - ape dés informations 3 exactes au sujet des circonstances dans lesquelles l" l'incident % eu lieu.—Reuter. s J UNE APPRECIATION " ALLEMANDE, t 1 La " Kôlnische Volkszeitung," l'organe catho lique le plus important de toute l'Allemagne, ap , précie en les termes suivants, passablement alam , tr'qués comme on verra, la lettre pastorale di ^ cardinal Mercier :— " La lettre pastorale se présente comme l'ex Dression d'une surexcitation patriotique. Ce fai pourrait passer pour une circonstance atténuant! dans le jugement qu'on peut porter sur un cer tain nombre de jDassages pénibles et blessants ai regard des sentiments allemands, mais ne saurai altérer le jugement global que la lettre met eh , côté des considérations qui semblaient s'impose nar l'état des choses en Belgique, par les intérêt du peuple belge, et, à un degré non moins grand nar les" circonstances où sé trouve actuellemen l'Eglise belge." Herr Bacheni, le rédacteur responsable de 1; " Volkszeitung " le fameux exégèu* rte la direc tion de Cologne, se permet donc d'accuser une de: lumières philosophiques de ce temps, non seule ment de "surexcitation patriotique"—et lui > même, donc !—mais encore d'un eiéfaut d'appré 2 ciation des événements et d'un manquement au: s intérêts du peup'e et de l'Eglise dans notre pays. 3 Le spectaole de ce misérable reptile de pressa 2 transformé en magister et donnant sur les doigt: ■ à un prince de l'Eglise eiépasse vraiment en ridi ; cu'.e tout ce à quoi les feuilles allemandes nou. i ont accoutumé depuis !e début de la guerre ! Plutôt que de publier de telles incongruités— ! TKJut-être, nous voulons encore le croire, su 5 l'ordre de la censure—Herr Bachem ne ferait-i - pas mieux de se taire? = UN DANGER POUR DEMAIN. LES ALLEMANDS-SUISSES, 3 S'il faut en croire les journaux anglais, le s garçons de café allemands reparaissent dans c-r pays. Parmi eux, il en est plusieurs qui son s nantis de la naturalisation suisse, obtenable , paraît-il, au bout de six mois. Il en est de mêm i de plusieurs commerçants allemands. Nous ne savons si la Suisse se prête à ce jet v dangereux pour son commerce en général, mai s on nous a déjà signalé jadis, à Anvers même . cjue des Suisses se chargeaient de la représenta 3 tion de maisons allemandes. Pour lo boycottage de demain il faudra s 3 souvenir! t : LE ROI ALBERT ET LES ; SCANDINAVES, 'l J Une dépêche de Copenhague annonce que 1 journal "Politiken," organe du gouvernemen I danois, a reçu du roi des Belges le télégramm suivant, en remerciement des secours fournis pa s les pays scandinaves aux réfugiés belges: "Je suis très touché par votre télégramme e> e primant des sympathies pour la Belgique. L I Scandinavie a contribué beaucoup à atténuer le s souffrances de mon peuple qui eut confiance dan s les traités et qui loyalement a fait des sacrifice i pour l'honneur. J'appré'cie particulièrement 1 grande sympathie des pays scandinaves. L'hii toire glorieuse de la Scandinavie prouve qu'u - grand esprit d'indépendance anime les nation t scandinaves. Veuillez bien transmettre mes re t merciements aux généreux donateurs." ô LES SYMPATHIES PORTUGAISES. PORTO, le 13 janvier.—De notre correspor ^ elant :— i. Le comité anglo-franco-belge de Lisbonne e . celui de Porto ont envoyé jusqu'à ce jour pli [j sieurs centaines de mille pièces de lingerie, bai - dages, etc., pour les blessés militaires, en parti en France et en Angleterre. L'envoi pour 1 ». Belgique .a dû rester en Angleterre, et elernièrt i ment il a été envoyé des milliers ele pièces d e vêtements pour les réfugiés belges en France e s en Angleterre. Sous peu un envoi sera fait e " Hollande. ii Fin de ce mois, le comité ele Porto donnera un )- grande fête au profit des réfugiés belges. n ,'■ »•' - ■ ■ i- " ÎT rencontre des nouvelles de leurs parents. Il pourraient être à la guerre, ou ailleurs, on ne sai s Pay- e On lit déjà dans les journaux des articles et de feuilletons qui ne se rapportent pas à la guerre è Dans les théâtrës, on ne représente plus qu' ; titre exceptionnel, des pièces militaires et patrie q tiques. Sur les calendriers et les almanacns qu r nous reçûmes à la nouvel an, il n'y avait rier . ou peu do cho^e, qui eût directement trait ' l'état dans lequel nous vivons. Je sais qu'u e des éditeurs berlinois les plus connus a accept z un recueil de nouvelles d'un écrivain Scandinave e entr'autres, "parce qu'il ne s'y trouvait rien a x sujet de la guerre." S'il doit encore être question de la guerre dan n'importe quoi qui nous sert de détassemen . que ce ne soit pas, pour l'amour de Dieu, le côt 'p sérieux de la guerre ! On le voit bien au ciném e dont les prix réduits attirent des milliers de pe: ? sonnes. Ces baromètres du goût public ont abar ! donné la guerre. Tout au plus s'occupent-ils d l' son côté technique, travail du génie ou de l'arti \ lerie, travail de tranchées... dans les environs d II Berlin. Si la guerre paraît encore dans la parti fantaisiste du programme, c'est sous la îorm d'un lilm comique. Le. drame, on n'en ver e plus: il est partout autour de nous, dans la vi ® réelle elle-même... u Berlin en aurait-il assez de la guerre? Déjà TOUJOURS LES HUNS. «. LES MARINS EGALENT LES SOLDATS. Un jeune Germano-américain, faisant partie de l'équipage du croiseur allemande Oneise-nau," qui lut victorieux à la bataille ele Ooronel et coulé au combat des Falklands, a cent a ses parents une lettre reproduite par lo J-01011™ Globe" et où on lit ce qui suit, a propos de l'engagement sur la côte chilienne : " Il y avait beaucoup el'Anglais nageant et s'accrochant à tout ce e^u'ils trouvaient. Je sais que nous navigâmes à toute vapeur sur cjue.ques-uns d'entr'eux, et nous laissâmes les autres n0>"Cr- . 1 • "Vous savez que je n'aime pas de voir eie^ hommes tués sans défense ou fusillés quanel ns sont à bout. Quand ils se battent, je me pattrai aussi bien qu'eux, niais quand ils sont a i eau je n'aime pas de les voir tuer." . Lors de la bataille des Falklands les Ang.ais sauvèrent eles officiers et des hommes ou " Gneisenau " que, quelques jours auparavant, avaient agi si inhumainement avec leurs compa-triots. , , . A la bataille d'Héligoland, les Anglais sauvèrent le fils de l'amiral von Tirpitz et s'empres sèrent ele rassurer le chef de la marine allemande au sujet du sort de son enfant. Toute la différence entre la civilisations et la " Kultur " est dans ces deux genres de procédés. BERCHTOLD ET L'EMPEREUR. UNE ENTREVUE ORAGEUSE, PARIS, 19 janvier.—Le correspondant vien nois du " Giornale d'Italie" dit que le comte Berchtold fut forcé de donner sa démission a 1; suite d'une entrevue orageuse avec 1 empereui François-Joseph. . Celui-ci reprocha au comte de 1 avoir trompe quant aux conséquences de l'ultimatum austro 1 hongrois à la Seruie en lui disant que la Russie iv intervienelrait pas, et qu'en toute circonstance i'Itaiie se joindrait à ses alliées. Le bruit court à Vienne que la démission dt ■ comte Berchtold sera suivie sous peu de celle de . Herr Dr. von Bethmann-Hollweg, chancelier d< i l'empire.—Reuter. ' CONTRE LA SERBIE? ; ATHENES, 19 janvier.—On rapporte di ' Salonique qu'une importante concentration d< troupes autrichiennes s'effectue sur la frontièn J serbe, et que ces troupes entreront en action d'ui moment à l'autre. i- Les ouvrages fortificatifs serbes ont été com piétés, et on croit que les Autrichiens rencon treront une vive résistance.—Exchange. L'ITALIE VEILLE. INFLUENCE NULLE DU TREMBLEMENT DE TERRE PARIS, 19 janvier.—Le correspondant à Romi " de 1' " Echo de Paris " dit que le tremb.ement d< . terre n'aura .aucune influence sur ia situatioi politique dans le cours logique des événements. Le " Corriere délia Sera." commentant la grav crise par laquelle passe l'Autriche-Hongrie, di qu'il est d'une grande importance pour les inté rêts italiens que la présente guerre ne se termin< point sans que l'Italie n'ait jeté le poids de se forces dans la balance. A tout moment, dit le journal, nous pouvon être surpris par de grands événements. Avons 5 nous pris les précautions nécessaires? Au 3 jourd'liui nous ne sommes alliés à personne t En d'autres mots nous sommes isolés, mais cett , isolation peut se transformer en désastre du jou ï où les belligérants conclurent la paix.—Reuter. 1 M. JULES DESTREE A LA " BELGICA." A en juger par l'empressement qu'ont mis lo membres de la "Belgica" à se rendre à la ré î union d'hier après-midi il faudra songer à agran dir les locaux de cette société qui rend à- no nationaux des -services inestimables. Parm l'assemblée, triée sur le volet, nombre de dame avaient eu l'excellente idée d'accompagner leur maris, ce qui fit plaisir à chacun et donna à 1; réunion un caractère, tout à fait charmant. U est vrai de dire que les représentantes di beau sexe n'étaient pas seulement venues pou c entendre débattre les intérêts supérieurs de t membres de la " Belgica," mais aussi pour assis » ter à la conférence ele Jules Destrée. r Avant que d'entendre ce maître de la parole oi débattit quelques questions d'ordre matériel : 1 - rapport du trésorier, qui ne fut pas long, et pou ■i cause, quelques considérations très intéiessante s par le secrétaire M. Van de Wyer sur la questioi s de l'enseignement, précédèrent un aperçu de 1 s situation actuelle par M. l'avocat Bauss. Comm a le élit fort bien l'actif président de la " Belgica,: - rien n'est encore fort changé depuis l'heure oi i les Belges ont dû prendre la route de l'exil, et i s leur faut, plus que jamais, s'armer de patienc-!- et d'énergie. M. Bauss trouva ensuite des paroles éloquente pour présenter à l'auditoire Jules Destree, qu vient de revenir d'Italie et qui avec un incroyabi esprit de judicieuse observation nous parla de s tournée en Italie qui fut un véritable triomph pour notre cher petit pays. t Comme on le sait, en même temps que George Lorand, en même temps aussi que notre excel.en '[ confrère Heinzman-Savino, Juies Destrée, tel u; ' apôtre du droit, parcourut toute l'Italie, sachan ,L remuer les masses en réclamant justice pour u; | peuple opprimé. Et Destrée, ejui parfois nous charma en nou parlant, avec son âme d'artiste, de la patrie de arts, nous fit connaître une Italie combien diffe I rente en nous narrant,, avec sa chaude éioquenc les pérégrinations de sa croisade. c G est après avoir défini à la neutre Italie c qu'était ia neutralité de la petite Belgique, un foule attendrie et frémissante au spectacle de malheurs et du calvaire de notre petit pays. ^ Les villes succèdent aux villes, et partout 1 même accueil sympathiquement enthousiaste es fait à l'orateur qui nous donne sur le publi s italien, singulièrement ombrageux, des aperçu •" curieux et parfois humoristieiues. Avec la me II destie qui lui est propre, Destrée rapporte le ovations qui lui furent faites, les manifestation e délirantes dont 1 fut le héros à la suite de se conférences à la sainte cause dont il était fie ^ d'être le champion. £ Un véritable mouvement, dit le conférenciei 0 s'était fait en Italie, qui déjà avait eu le bea ! geste de faire fi de la tripliee et l'on sent bie que si l'on peut prévoir que quelque jour 1 balance penenera du côté des alliés s'est que l'ir s dignation populaire aura été soulevée par le 'y malheurs delà Belgique. M. Destrée parla ensuite, de l'appel fait d .l'Italie artiste pour protester contre les vandî lismes accomplis dans les-pays conquis et oppos l~ aux affinités eie l'esprit latin la lourdeur de 1 race germanique. ' En une péroraison, fréquemment interrompu ® par les applaudissements, l'orateur dit toute s ® confiance aans un avenir rapproché, disant qu ^ l'Italie saura choisir son heure pour se range p du côté du bon droit. Grâce à Jules Destrée le? mémbres de 1 "Belgica" vécurent hier après-midi une heur ! d'intense émotion- L'ENREGISTREMENT OBLIGATOIRE DES REFUGIES. LES CONTREVENANTS S'EXPOSENT A DES POURSUITES. Nous recevons la lettre suivante :— Monsieur le Rédacteur en chef, J'ai l'honneur de vous faire savoir que l'enregistrement des réfugiés est strictement obligatoire et que les contrevenants s'exposent à .des poursuites. Je pense par conséquent qu'il serait utile do rappeler à vos lecteurs l'obligation de se faire inscrire, soit au bureau de police le plus voisin, soit au General Register Office, Somerset House, à Londres, W.C. Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, l'assurance de ma considération distinguée. BERNARD MALLET, Registrar-General. General Register Office, Somerset House, London, W.C. LES BELGES EN ANGLETERRE M. Jean G. Rosier, de l'académie des Beaux-Arts de Malines, donnera, le 23 janvier, à huit heures au soir, au Lecture Hall, 60, Holloway-road, N. (Highbury Station), une causerie, avec projections lumineuses, sur " La Belgique et ses trésors artistiepies." Le produit de la causerie sera envoyé au fonds des artistes pauvres. POUR POPULARISER LA CUISINE BELGE. Nous avons reçu la lettre suivante que nou3 publions avec d'autant plus de plaisir que ia cuisine be.ge mérite largement d être popularisée Nos amis ang.ais ne pourront qu'en tirer i profit :— Monsieur,—On se propose de publier prochainement un petit livre de recettes be ges, de plats simples et peu coûteux. Dans ce Dut, je l prie les lectrices de la Métropole d'enve)ver à ; Mme Marie Luck, 3, Park Gardens, E:Iham, ; London, S.12., trois bonnes recettes, soit de po-' tages, de poissons, de légumes, de rôti ou d'entremets. On ne demande pas de plats recherchés. On désire également obtenir quelques renseignements sur l'art d'accommoder les restes. Ce petit recueil de la ménagère sera édité en anglais traduisant fidèlement le texte de ses correspondants. L'ouvrage sera vendu au profit des réfugiés. Veuillez recevoir, monsieur, mes salutations distinguées, MARIE LUCK.. -— Le chauffeur du général Joffre est le marquis d'Albufera, arrière petit-fils du maréchal Suchet. Le marquis avait conduit plusieurs fois le générât Joffre au cours de grandes manœuvres, î et à la mobil.sation le géné.alissime lui demanda i de remplir les mêmes fonctions. 1 —Le " Ber.iner Tageblatt " annonce que les armateurs grecs sont désireux d'acheter des na-ï vires allemands et autrichiens qui se trouvent t dans les ports grecs. Les Allemands et Autri- - chiens seraient disposés à vendre aux prix fixés, s mais la vente est arrêtée, parce que les banepies s françaises et anglaises ont stipulé que le paiement devait se faire en dépôt eians un coffrc-fort s jusqu'après la guerre. — On écrit de New-York que huit navires - américains chargent du coton pour embarque-. ment direct vers .es ports allemands. Us traus-î porteront en tout 6o,000 balles, estimées à . six r millions de dollars. — La "Libre Parole" annonce que M. Mille,-rand, ministre de la guerre, a reçu une lettre anonyme contenant un chèque de quatre millions de francs pour l'achat de matériel de guerre destiné à l'armée française. MAX C.O.L.O. i Bien arrive Londres. 1 Pars jeudi 21 pour Borna. i LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS- 2 9 pence a. ligne.—Joindre »e montant aux ordres, B.T.p. 3 A \ IS, WASMES ; Sommes bonne sanAé à Calaia 1 jTjl Partirons bientôt. Maurice. i À 1ASENAVE (Ant.-Const.), Brigadier au 2e'ex- 3 22o Rgt. do Dragons Irançais, bitjssé ic 20 octobre au 1 combat de Stadenbejg (Belgique), laissé sur io champ do bataille et relevé par Tes Allemands, est recherché par 15. de l Lariipr, Belgian Légation, 15, vVest Halk:n-.-ircct. Londou. ^ T^ÙPUIS, Rowland's Cast.e, Hampshire.—Im- ' -L^ patients recevoir nouvelles; allons très bien; baisert;. JESSAY.-—Bien arrivé. T'attends avec impatience par route Jean. Instructions partout. Prix i voyage 150fr. envoie colis Van Gend.—Adresse télégr., 3 Télosborne, Londres. i 1%/ÏAURICE LANMERTYN, 3e Lanciers, fils de 3 i-T-l. Victor Lanmertyn, tonnelier. 11, rue des Dominicains, à Bruges, cherche nouvelles de sa lamiile.—S'adroiser à JAdy Agnès de Tratford, Ilothorpe, Rugby. Angletern. ^ HPHIRY, PAUL, caporal 2me carabiniers, X cherche parents de Bruxelles, 153, rue de Mérode.— 1 Ecrire, St. Jolin's Hospital, Lewishain. ^ "V^VE DONNAY, d'Anvers, rempart élu Kiel, 12, 1 t cherche son fils Jules, garde-ci v. licencié.—Ecr. Courent St-Joseph, Launceston, Cornwall, Eugland. 5 ■ s \ VIS AUX REFUGIES.—N'envoyez des corre- jT\. spondances, parquets, somme» d'argent, etc."; ne ;»iue 2 venir des personnes de Belgique, qui par l'intermédiaire d'uno maison pouvant toUo oïfrir des réiôrences et garanties réellement sérieuses. Ancienne Maison A. Sersti et Cie, B E. Rénaux 6ucr., y 8, Little St. Andréw-st., .London, W.O., peuvent vous les fournir; se chargent de toutes ces commissions à des prix réellement modérés. C Nous avons l'honneur d'aviser notre clientèle que noîro t prochain départ pour toute la Belgiquo se .fera iriévocable-c ment le 25 courant. s "ORUXËLLÈS.—Prière personne charitable _ JD montrer urgent prtsent numéro, 8, ruo du Tocsin, s T~\AME belge recommande seexmele garde belge s JLf très expérimentée de toute confiance libre commence. s ment février.—S'adresser E. D., 68, CTomwcll-road., S.VV. Kensington. _ r 17INGSWAY THEATRE. Tel., Ger. 4032. 1\. MATINEES SPECIALES. > Demain. 22. 26. 28, 29 janv.. à 2 heures 30. 2 LE CLOITRE, D'EMILE VERHAEREN. ! CATn.O LIT EN en DOM BALTHAZAR. □ MLLE. MARIE DE NYS M. G. CROMMELYXCK. G. DE-a WARFAAZ. YVES RENAUD JULES DEL ACRE. R. DEJARDIN, L. VALLON. A. LEGRAND. 3 f\N CHERCHE adresse contrôleur des affaires \_.F de Colin et Cie. (Etablissements Godin. 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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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