La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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21 oktober 1916
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s.n. 1916, 21 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 08 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hm52f7kt18/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT : CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. tranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à La firme gui le plante. LIPTON LTD- Agences et filiales dana tout le Royaume-Uni. ANNEE SAMEDI 21 OCTOBRE 1916 No 294 LA GRANDE GUERRRE I Bon succès roumain dans îe Nord LA SITUATION EN PICARDIE I EN AFRIQUE ORIENTALE Les Roumains viennent de porter un coup sérieux tant à la réputation tactique du général von Falkenhayn qu'aux armées qu'il avait concentrées devant les nombreux défilés de la chaîne des Car-pathes et de celle des Alpes transylvaines.Dans l'un de ceux-ci, notamment celui de Gyimès où les Allemands avaient réussi à pénétrer jusqu'au* village d'Agas, à environ 16 kilomètres à l'intérieur de la frontière roumaine, nos alliés ont effectué deux attaques par surprise à la suite desquelles ils ont non seulement repris une partie considérable du terrain perdu mais ils ont capturé d'une part 6oo et d'autre part 300 prisonniers, détruisant en même temps une bonne douzaine de canons. Au défilé de Predeal, où les Allemands se sont établis après avoir occupé Brasso (Kronstadt) nos alliés leur ont également in-fligé une défaite et les ont rejetés au delà de la frontière. Aux autres défilés |es batailles continuent avec violence, appuyées de fortes actions d'artillerie. Une avance ennemie vers le défilé de :Sara a été arrêtée. Sur les fronts sud et sud-ouest le calme règne. I Des lignes qui précèdent il n'est pas totale de déduire que l'armée roumai-W a /eçu de sérieux renforts russes et que le bulletin autrichien avait raison de conclure à la présence de " considérables forces ennemies " (lisez: russes). C'est une constatation qui ne peut manquer de jeter une éclatante lumière sur Fa nouvelle tournure que va prendre sous peu la campagne roumaine. Des erreurs ont certes été commises, il n'en faut pas être surpris, mais le cri d'angoisse qui a été jeté a trouvé un écho profond chez tous les alliés et c'est avec vigueur que les mesures sont prises tant pour réparer les dégâts commis que pour remettre la campagne roumaine sur la lionne voie. De son côté la Roumanie fait de son mieux pour réparer les fautes commises sous l'inspiration des membres du cabinet poussés uniquement par 'es aspirations politiques, même si cel-les-ci allaient à l'encontre du succès de la campagne militaire. I Oans le nord des Carpathes, en particulier à Dorna Watra 1' nnemi conti-nue à attaquer obstinément, mais cornue le communiqué de Pétrograde an-ponce qu'une violente tempête de neige pevit dans les Carpathes, il ne faut pas s attendre à voir se développer les opérations dans ette région avant que le Fmps ne soit meilleur. I En Russie, en particulier en Galicie, es opérations suivent un cours normal r;: champ de bataille de Kolshoutze r etend dans la direction du nord-ouest Ie 'ong du Gnila-Lipa. Noà alliés ont apparemment entamé* un mouvement (tournant dans le but d'envelopper Ha- Par le nord. Les Allemands se ren-rent cotr>pte que la situation dans ce jeteur va devenir sérieuse, car ils ont, [n toute bâte, détaché la troisième divi-SIOn de la garde du front de Lemberg P°ur l'envoyer à Halicz. En Volhynie les actions les plus incessantes se livrent autour de Czeria-. : sur la rive gauche du Stokhod, le mt ou les Russes se sont approchés de ve], d'où la distance n'est que de 4 kilomètres au sud. Ici nos alliés tn Poussé un petit saillant dans les li-^nes ennemies, et l'on suppose que l'at-bm116 ,ennem'e contre Czeriany a eu pour j,' a"éger la pression contre Vladi-jelrR °lynsk et Sokal, et surtout le nord } oritnitza; en menaçant l'aile droite IrrS Kaledine l'ennemi a espéré e er tes vigoureuses opérations dans Jn\^or'tnitza où les combats ont pris ti(V:*lr',lCtère des plus désespérés les ar-lont général autrichien Terstyanski uniquement composées d'Allemands. Ir es fronts de la Somme les opéra tions sont redevenues calmes et cet arrêt temporaire servira à consolider les gains effectués. Les deux coups que le général Foch a portés à l'ennemi se sont faits simultanément. En une attaque le général Nicheler a capturé toute une ligne d'ouvrages allemands sur une distance d'un kilomètre et demi entre Biaches et la ferme de la Maisonnette. Ainsi les Français se trouvent en face de Sainte-Radegonde, un faubourg de Péronne, au delà de la rivière. L'ennemi y tient cependant encore deux fortes positions, Barleux et Villers-Carbonnel,mais toutes deux s'exposent à un mouvement tournant, tant par le nord que par le sud. Au nord de la Somme tout le village de Sailly-Sallisel est actuellement en la possession des Français et cette capture accompagnée de celle des cotes 123 et 128 au nord et des deux côtés de la route de Bapaume cause un ennui considérable à l'ennemi, qui a formé hâtivement une nouvelle ligne de défense de Warlencourt à Sailly par Le Trans-loy. De cette position il a essayé de s'opposer à l'avance britannique vers Le Transloy, qui tombera sous peu aux mains des Alliés. Dans ces conditions, l'ennemi devra reculer ses défenses de première ligne à huit ou dix kilomètres en arrière le long de la ligne Rocquigny-Le Mesnil-Manencourt-bois de Vaux-Moislains.ee dernier village situé en face de Bouchavesnes. En ce moment le bois de St-Vaast est virtuellement perdu poui l'ennemi qui a déjà retiré son artillerie vers le bois de Vaux à environ cinc kilomètres en arrière. Suivant une revue de la situation er Afrique Orientale les forces principale; de l'ennemi ont été repoussées dans h vallée du Rufigi, une des districts les plus malsains du chemin de fer central où h situation deviendra bientôt intolérable par suite des pluies. Le gros des forces restantes se trouve dans une zone restreinte où tous les forts et toutes les issues sont gardés par les Alliés. Les "erreurs" du Kaiser Dans une réunion organisée dimanche dernier à Berlin par le comte zu Re-ventlow, contre le chancelier de l'Empire, le président de l'assemblée, le professeur Schâfer, a déclaré ce qui suit — d'après le compte rendu de la Germania, citée par le correspondant amsteloda-mois du Times : Au cours d'une entrevue du comité Schâfer-Reventlow comprenant les partisans de la guerre sous-marine à outrance, avec M. de Bethmann, qui eu1 lieu le 14 septembre dernier, le Chancelier déclara qu'on lui avait jeté à la figure une lettre écrite par l'Empereur allemand au président Wilson en septembre 1914, à propos de l'usage par les Français de balles dum-dum. " Il (le chancelier) fut forcé de reconnaître que cela avait été une erreur (Irr-tum) de la part du Kaiser " (rires violents et prolongés). M. de Bethmann a donc déclaré, quasi-publiquement, que le Kaiser en avait menti dans sa fameuse lettre au président Wilson. On peut être certain que, s'il pouvait ou osait dire la vérité, il s'exprimerait de la même façon au sujet des ignobles calomnies d'Attila II contre les Belges, contenues dans son télégramme historique — et hystérique — au président des Etats-Unis. Le général Tombeur K.C.M.G. Le général Tombeur, commandant en chef de l'armée coloniale belge, a été nommé par le roi d'Angleterre K.C.M.G., c'est-à-dire chevalier commandeur de l'ordre des Saints Michel et Georges, une des plus hautes distinctions du Royaume-Uni. Les avions alliés sur Bruxelles Le Collège échevinal de la ville de Bruxelles vient de faire afficher l'avis suivant : Par ordre de l'autorité allemande, nous prescrivons ce qui .suit pour le cas d'attaques futures par des avions : 1. Il est sévèrement défendu de se mettre en relations d'un manière quelconque avec les aviateurs, par exemple au moyen de signes et de signaux lumineux, etc., ou de provoquer des rassemblements dans les rues, ou de manifester par voie d'applaudissements, d'acclamations, etc. ; 2. Dès qu'il y a des indices d'une attaque par avion, par exemple par le fait que l'avion est visible ou que l'on entend les coups de canons de défense, les habitants doivent tous se rendre dans les maisons les plus voisines. Il est défendu de stationner dans les rues, sur les places publiques, sur les toits, etc. La circulation des tramways et des voitures cessera. Toutes les voitures s'arrêteront sur place à l'endroit où elles se trouvent et ne pourront continuer leur chemin qu'après que l'attaque de l'avion sera terminée. Les. conducteurs des voitures resteront près de leurs voitures. Tous les autres occupants des voitures ont à quitter celles-ci et à se rendre dans les maisons voisines; 3. En cas d'obscurité, toutes les sources de lumière (lanternes, etc.) doivent être éteintes dans les rues. Toutes lés lumières à l'intérieur des maisons doivent également être éteintes par les habitants, ou masquées de telle manière qu'aucun reflet lumineux ne puisse parvenir à l'extérieur. En cas de contravention, les communes ont à s'attendre à l'application de lourdes amendes. L'erreur allemande sur la Belgique Un article de Harden Dans son dernier article de la Zukunft (numéro du 23 septembre), Maximilien Harden montre que les Allemands n'ont jamais rien compris à l'esprit des autres peuples en général et du peuple belge en particulier : Et Harden ajoute : C'est de la bouche de Kufferath, de Huys-mans, de Maeterlinck, de Vandervelde, de Verhaeren, de Waxweiler que nous avons entendu sortir les accusations les plus véhémentes, les imprécations les plus haineuses. C'est bien un Flamand, ce M. Raemaekers qui vit en Hollande et chez qui une imagination nourrie d'une haine sauvage contre tout ce qui est allemand s'allie à un art d'une puissance extraordinaire qui souvent touche au génie : ses dessins (il les a réunis et publiés à Londres dans une édition de luxe) ont été plus funestes à la cause allemande que tous les pamphlets imprimés. Et c'est encore un Flamand, qui, au mois d'août, m'écrivait : "Que les "Boches" renoncent donc une fois pour toutes à vouloir comprendre les étrangère et surtout nous autres, Belges, Flamands et Wallons veulent rester unis : leurs affaires de ménage ne regardent qu'eux-mêmes ; vous n'avez rien à y voir. A tous les présents que vous leur ferez, ils préféreront (ne tenez aucun compte de quelques misérables faiseurs d'affaires) la mort, l'anéantissement de leur Etat et de leur nation, il y eut longtemps chez nous des gens aveuglés par le parti pris ; mais ils savent maintenant que ces Germains, si magnifiquement " organisés " dans l'empire du Vieux Dieu, sont leurs pires ennemis, l'ont toujours été et le seront toujours." Avis très important La Métropole publiera incessamment, en feuilleton, une étude remarquable sur La Législation de Guerre examinant les effets et la valeur légale, au point de vue belge,.des décrets du pouvoir occupant en Belgique. Cette étude, qui intéresse au plus haut point tous les Belges, est due à la plume autorisée de M. H. Masson Avocat à la Cour d'appel de Bruxelles. Ceux de nos lecteurs qui désirent suivre cette importante étude feront bien de prendre les mesures nécessaires pour s'assurer la remise régulière de la Métropole. CONTRE L'UNIVERSITE VAON BISSING Les mesures du Gouvernement Le Moniteur des 8-14 octobre (n. 282-288) publie l'arrêté royal en date du 10 octobre frappant les fonctionnaires ou particuliers qui ont accepté de se faire les instruments dociles des Allemands pour diviser les Belges. Cet arrêté est précédé d'un rapport au Roi dont voici le texte : RAPPORT AU ROI Sire, Le gouverneur général allemand dans la Belgique envahie vient de fonder à Gand un nouvel établissement d'enseignement supérieur aux lieu et place de l'Université actuelle. Pour recruter le corps professoral nécessaire, il s'est adressé aussi bien à des étrangers professant en Allemagne qu'à des Belges. Son appel était accompagné d'offres et d'assurances destinées à les séduire. L'autorité allemande a vainement cherché à justifier cet abus de pouvoir en s'abritant derrière les dispositions de l'acte général de la Conférence de La Haye. Cette assemblée internationale, en vue de diminuer autant que possible le trouble apporté par la guerre dans l'administration d'un pays occupé, a imposé à l'occupant l'obligation de respecter et d'appliquer la législation et les règlements en vigueur, sauf en cas de nécessité absolue. Or, cette nécessité n'existe pas en Belgique, car le souci d'y restaurer les études universitaires, que la guerre a fatalement interrompues, n'a pas poussé l'ocupant à rouvrir l'Université de Liège. , L'autorité allemande a présenté aux Flamands la création d'une université à Gand comme un acte de reconnaissance éclatante de leurs droits linguistiques et comme un don fait par la bienveillance de l'Allemagne à la race flamande. En réalité, l'ennemi ne poursuit d'autre but, sous le masque d'une hypocrite sollicitude, que de susciter un mouvement qui détruirait l'unité nationale, de semer dans le peuple belge des germes de division et de fonder en même tempsj pendant l'occupation, un centre d'influence allemande. Est-il besoin, d'ailleurs, de dénoncer cette manœuvre perfide d'un gouvernement qui a violé tant de fois sans scrupule les droits linguistiques des nationalités qu'il s'est assujetties, comme il a foulé aux pieds les conventions internationales ? La question de la transformation de l'Université de Gand était posée devant le Parlement avant la guerre. Au pouvoir législatif belge il appartiendra, aprèç la guerre, de lui donner une solution. C'est une question nationale qui ne peut être résolue que par la souveraineté nationale, s'exerçant en pleine indépendance dans une Belgique libre et rendue à elle-même. Le gouvernement est convaincu qu'aussitôt la paix rétablie, l'accord des bonnes volontés, qu'il s'efforcera de faciliter, assurera aux Flamands, tant dans le domaine de l'enseignement supérieur que dans tous les autres, cette complète égalité de droit et de fait qui doit exister suivant le vœu même de notre pacte fondamental. En attendant, le gouvernement, confiant dans le patriotisme de tous les Belges pour leur faire ajourner jusqu'à son retour en Belgique la solution des questions de politique intérieure, doit porter toute son activité et tous ses efforts sur le seul objet qui mérite de retenir nos communes énergies, la poursuite victorieuse de la guerre et la libération du territoire. Des savants et des écrivains, qui marquent parmi les chefs et les dirigeants du mouvement flamand, ont refusé avec indignation d'enseigner dans l'établissement que couvre le drapeau allemand ; deux maîtres illustres de la science historique belge ont été déportés en Allemagne. Toutefois quelques-uns de nos concitoyens, fonctionnaires ou particuliers, oublieux de leurs devoirs et traîtres à la Patrie, ont répondu à l'appel de l'ennemi et consenti à donner des cours sous le contrôle de l'occupation étrangère. Cette triste défaillance contraste avec l'attitude admirable et inflexible de la population tout entière. Il va sans dire que tous les fonctionnaires indignes qui ont pactisé de la sorte avec l'ennemi cesseront à jamais d'appartenir au service de l'Etat belge, et que les diplômes délivrés par l'Université nouvelle n'auront plus tard aucune valeur légale en Belgique. Mais des sanctions immédiates s'imposent. Déjà l'arrêté du 20 août dernier a retiré, pour cause d'indignité, à trois professeurs, enrôlés par l'autorité allemande, les grades dont ils étaient titulaires dans l'ordre de Léopold. Nous proposons aujourd'hui à Votre Majesté d'appliquer une mesure semblable aux Belges, fonctionnaires ou particuliers, ayant accepté de prêter un concours effectif à l'enseignement de la nouvelle Lïniversité, et de les rayer de nos Ordres nationaux, sans préjudice des sanctions ultérieures, dont tous ceux, quels qu'ils soient, qui ont trahi l'inté-! rêt national, pourront être l'objet. | Si Votre Majesté daigne approuver notre proposition, Elle voudra bien revêtir de sa signature l'arrêté ci-joint en projet. Nous avons l'honneur d'être, avec le plus profond respect, Sire, de Votre Majesté, les très humbles, très fidèles et très obéissants serviteurs. Le Ministre des Sciences et des Arts, P. PÔULLET. Le Ministre des Affaires étrangères, Baron BEYENS. Sainte-Adresse, le 8 octobre 1916. L'ARRETE ROYAL. Voici maintenant le texte de l'arrêté royal : ALBERT, Roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut. Vu l'arrêté-loi du 1er décembre 1915 complétant la loi du n juillet 1832 qui a institué l'ordre de Léopold; Vu les décrets du 15 octobre 1897 et du 24 août 1900 constitutifs de l'ordre de la Couronne et de l'ordre de Léopold 11 ; Sur la proposition de notre Ministre des Sciences et des Arts et de notre Ministre des Affaires étrangères et de l'avis conforme de nos ministres réunis en Conseil, Nous avons arrêté et arrêtons : Article premier. — Les fonctionnaires belges et les particuliers ayant accepté de donner des cours ou de remplir des fonctions à la nouvelle Université fondée à Gand par l'autorité allemande, et qui sont titulaires d'une décoration de l'ordre de Léopold, ou d'un autre ordre national, sont rayés de l'ordre, sans préjudice des sanctions ultérieures dont ils pouront être l'objet. Art. 2 — Notre Ministre des Affaires étrangères ayant l'administration des ordres, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 10 octobre 1916. ALBERT. Par le Roi : Le Ministre des Sciences et des Arts, P. POULLET. Le Ministre des Affaires étrangères, Baron BEYENS. Objectivité allemande ou le mystère des communiqués Le communiqué allemand du 18 octobre contient cette phrase remarquable : Des troupes françaises s'étant avancées pour 1 attaque dans la région de Morval et de Rancourt ont été repoussées. L'ennemi est parvenu à pénétrer à Sailly où la bataille continue." Il faut savoir que Morval et Rancourt, occupés à ce moment par les Français, forment avec Sailly, situé en face et occupé par les Allemands, un triangle équilatéral. Comment les Français débouchant de Morval et de Rancourt ont-ils pu être repoussés et avoir tout à la fois pénétré dans Sailly ? C'est ce que les admirateurs de l'objectivité allemande feraient bien de nous expliquer.Seulement, voilà qui facilite la tâche des Allemands : jamais leurs journaux ne donnent de carte de la Somme.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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