La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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10 januari 1915
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s.n. 1915, 10 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h12v40kw4f/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. DIMANCHE 10 ET LUNDI 11 JANVIER 1915. Nos. 10—11. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. les allies prennent trois lignes de tranchees. ILS RESTENT MAITRES DU VILLAGE DE PERTHES. PARIS, « janvier.—Communiqué officiel de 15 heures:— si.fl d'Ypres nous avons endommage Jes tranchées ennemies et réduit leurs lance-mine au sUÏSns les régions d'Arras et d'Amiens, il y a eu te combats d'artillerie dans lesquels nos batteries obtinrent un avantage marque. S la récion de Soupir, nous avons bnllam-ment emporte hier la hauteur No. 132. A trois remises pendant la journée l'ennemi fit de vio-lentes contre-attaques, mais il fut repousse à chaque lois. Notre gain represente trois lign^ de tranchées allemandes sur un front de 600 m L'ennemi n'ayant pu reprendre le terrain qu'il avait perdu bombarda Boissons et mit le feu au P"au suVteLaon et de Craonne notre artillerie a démoli plusieurs hangars contenant des mitrailleuses, réduisit l'artillerie ennemie au silence et endommagea plusieurs tranchees. Dans la région de Perthes, l'ennemi livra une attaque à laquelle nous répliquâmes aussitôt par une contre-attaque, qui nous permit non seulement de garder nos positions sur la hauteur 200 à l'ouest de Perthes, mais encore de prendre 400 mètres de tranchées ennemies entre la hauteur •j(H) et le village de Perthes. Une attaque directe livrée par nous sur Pertlies en même temps que nous faisions une contre-attaque sur la hauteur 200 nous rendit maîtres du village où nous nous établîmes et nous avançâmes au delà des limites du village. Notre gain total dans cette région fut de plus de 500 mètres d'avance directe. . Sur le front entier entre Reims et 1 Argonne, notre artillerie infligea des pertes appréciables a l'ennemi, comme cela a été confirmé par des prisonniers. Dans l'Argon ne j nous soutînmes a notre dToite une violente attaque ennemie à laquelle nous répliquâmes par une contre-attaque qui nous ramena à notre point de départ. Dans la Woevre au nord-ouest de Flirey, dans le bois d'Ailly, et le bois Le Prêtre, nous avons légèrement progressé. Dans 1a. région de Cernay, nous avons maintenu nos positions. Plus loin au sud, l'ennemi, qui avait reçu des renforts considérables, a réoccupé Burnhaupt-le-Haut au prix de grands sacrifices. PARIS, 9 janvier.—rCommuniqué officiel de 23 heures:— Au nord de Soi6sons le progrès que nous avons fait hier a cté maintenu, et ce matin un nouveau retour des Allemands à l'offensive a été repoussé. Les tranchées enlevées entre Perthes-les-Hurlus et la hauteur 200 furent soumises à de violentes contre-attaques, mais l'ennemi fut complètement repoussé après avoir souffert de fortes partes. ' Sur le teste du front, il n'y a rien à signaler. SUCCES MAINTENUS. nouveau bombardement de soissons. PARIS, 10 janvier.—Communiqué officiel de 15 heures :— De la mer à l'Oise il n'y a eu que des duels d'artillerie. Sur l'Aisne, dans la région de Soissons, l'ennemi. malgré de nombreuses attaques, n'a pu reprendre les tranchée^ qu'il a perdues. A la fin f'e !a journée d'hier il a do nouveau bombardé Soissons. imi Champagne, de Reims à l'Argonne, notre artillerie a tire avec grand succès sur les tranchées allemandes, dispersant des parties de tirailleurs.l.es positions que nous capturâmes à Perthes et dans le voisinage du village, ont été organisées. Une contre-attaque allemande à l'ouest de Perthes a été repoussée. Aux environs de la ferme de Beauséjour nous avons fait un double progrès, gagnant du terrain à l'ouest, et capturant une redoute au nord. MOUVEMENTS DE TROUPES ALLEMANDES. AMSTERDAM, 9 janvier.—Suivant 1' "Echo Belge,'' de grands mouvements de troupes ont eu lieu près de Louvain. Environ 250,000 hommes ont marché dans la direction de l'ouest et il y a eu également ces derniers jours de grands mouvements d'artillerie lourde et de nombreux wagons de munitions. Deux brigades de mécaniciens sont cantonnées maintenant à Louvain. Les mouvements dans la direction de l'est sont d'une importance beaucoup moins grande.— Reuter. LE PROGRES DES ALLIES SUR LA COTE BELGE. AMSTERDAM. 9 janvier.—Le correspondant à Dunkerque du "Tyd " dit que le progrès des Alliés près de Saint-Georges et de Lombaertzyde n'a pas seulement été confirmé mais que les iroupes belges et françaises ont gagné un terrain considérable. Les avantages remportés dans le voisinage de Saint-Georges sont d'une importance plus ou moins locale.—Central News. AMSTERDAM, 9 janvier.—Le correspondant à l'Ecluse du " Telegraaf " dit que des civils allemands qui étaient rentrés à Ostende quittent de nouveau la ville parce que les Allies sont à quinze kilomètres de là.—Exchange. QUE DE FLEURS . . . le galant interesse, t PARIS, 9 janvier.—Le "Temps" dit que le Kaiser, qui est actuellement en Luxembourg, rend visite tous les jours à la jeune Grande-Duchesse et apporte avec lui, invariablement, un bouquet de roses. Au point de vue de l'Empereur, cependant, la réception qui lui a été faite jusqu'ici n'est guère encourageante. Les ALlemands fortifient la ville, mais reçoivent peu de soutien de la part des Luxembourgeois, qui ne manquent jamais de montrer aux blessés ' ' prisonniers français qui passent à travers la ville les marques de la meilleure sympathie. Ils vhautonnent la "Marseillaise" quand le Kron-pnnz passe à travers les rues et ils oublient de aiuer le Kaiser.—Central News. -—Le conseil municipal de Berlin a approuvé ! ! dépense de 150,000 marks pour un don au tciicral von Hindenburg. LA MAUVAISE FOI ALLEMANDE. documents officiels belges. Fin de ia note communiquée par la légation belge à Paris en réponse aux calomnies allemandes.'Une des premières mesures qu'ont prises les Allemands dans les territoires occupés a d'ailleurs été de répéter la même prescription en l'accompagnant de menaces de mort. Et cependant cette mesure d'extrême prudence, qui a livré des victimes sans défense à la rage des envahisseurs, est, elle aussi, exploitée contre nous avec un© mauvaise foi insigne. C'est le comble de l'ignominie. Un communiqué de la légation d'Allemagne à Bucarest, reproduit dans 1' " Indépendance roumaine" du 21 août 1914 (3 septembre), n'impute pas seulement à charge du gouvernement belge d'avoir donné à la population civile des instructions en vue de la résistance et d'avoir organisé depuis longtemps le soulèvement contre l'ennemi qui pénétrait sur le territoire, "mais spécialement d avoir organisé des dépôts d'armes où chaque fusil portait le nom du citoyen auquel U était destiné." Ce dernier détail ne prouve-t-il pas à l'évidence que les armes auxquelles il est fait allusion sont des armes qui, ayant été enlevées aux particuliers, devaient leur être restituées? Il n'est pas d'usage dans un arsenal de mentionner à l'avance sur les armes le nom des soldats cjui devront les porter... C'est à de telles contradictions, à de telles absurdités que se reconnaît indubitablement le mensonge. Tandis que les autorités communales belges, 6e conformant aux prescriptions du gouvernement, prenaient ainsi les mesures les plus efficaces pour empêcher que les populations civiles ne s'abandonnent au mouvement instictif de refouler par tous les moyens l'ennemi puissant et féroce qui menaçait ses foyers, le ministre de l'intérieur prenait soin de renouveler journellement par la voie officieuse de la presse de tous les partis dans le pays entier, en grands caractères et en bonne place, les recommandations suivantes:— AUX CIVILS. Le ministre de l'intérieur recommande aux civils si l'ennemi se montre dans leur région :— De ne pas combattre; De ne proférer ni injures ni menaces; De se tenir à l'intérieur et de fermer les fenêtres afin qu'on ne puisse dire qu'il y a eu provocation ; Si les soldats occupent pour se défendre une maison ou un hameau isolé, de l'évacuer afin qu'on ne puisse dire que les civils ont tiré. L'acte de violence commis par un seul civil serait un véritable crime que la loi punit d'arrestation et condamne, car il pourrait servir de prétexte à une répression sanglante, au pillage et au massacre de la population innocente des femmes et des enfants. Enfin, peu de temps avant la prise d'Anvers, le 301 septembre 1914, alors que la partie du pays jusqu'alors inviolée semblait être menacée, le "ministre de l'intérieur adressa encore à toutes les communes une circulaire en français, flamand et allemand, afin que nul n'en ignore et que les autorités allemandes puissent se rendre compte des recommandations qui étaient faites par le gouvernement aux autorités communales et aux populations. Cela n'a pas empêché les journaux allemands de dire tout récemment encore que partout et toujours en Belgique (qu'on remarque cette précision), les populations civiles ont porté les armes contre les soldats allemands, et que depuis le début de la guerre le gouvernement n'a rien fait pour les en empêcher. *Voir la Métropole du 8 janvier. ENCORE LE SAC DE LOUVAIN. la mort de l'architecte lenertz. L'université de Louvain n'a pas seulement été frappée dans la personne des professeurs Van Kenuchten, mort des suites d'une appendicite à Cambridge, et Ponthière, fusillé à Hastière. Dans le désarroi des premières heures après le sac de Louvain, la- mort tragique de l'architecte Vincent Lenertz, directeur des travaux graphiques aux écoles spéciales, passa inaperçue, ba mort prive la colonie grand-ducale luxembourgeoise de Belgique d'un de ses membres les plus distingués. L'université perd en lui un artiste accompli doublé d'un technicien profond. Voici, dit 1' " Echo belge," comment se déroula le drame où M. Lenertz trouva la mort. Vovant sa maison du boulevard de Tirlemont envahie par plusieurs soldats prussiens, qui avaient la torche incendiaire à la main, il s a-vança au devant d'eux et leur demanda en allemand ce qu'ils désiraient. Pour toute réponse, les soldats se précipitèrent sur le malheureux, le poussèrent hors de sa mai; son, le jetèrent par terre devant sa porte, et lui tirèrent trois coups de fusil dans la tête, pendant que d'autres Allemands, qui avaient fait irruption chez lui mettaient le feu à quatre endroits différents ! Le corps du malheureux fut enterré au boulevard, à une trentaine de mètres de sa demeure. Ignorant le drame, sa femme s'était enfuie avec ses cinq enfants affolés, après avoir éteint les divers foyers d'incendie. Elle ne connut la triste réalité qu'à son retour, une dizaine de jours plus tard. Nous devons mentionner aussi au'au boulevard de Tirlemont extérieur, M. de Flandre, rentier, son fils, étudiant à l'université et le jeune ingénieur Thiery, beau-frère du docteur Briffaux, furent également fusillés sans aucun motif. Lo corps du dernier fut retiré du puits à chaux de la maison en construction au coin du boulevard et de la rue Marie-Thérèse; avec ceux de six autres malheureuses victimes innocentes. Le jeune ingénieur laisse une femme et deux enfants en bas âge qui durent fuir vers Tirlemont», menacés par les bayonnettes allemandes, dans le troupeau humain dont nous avons raconte les lamentables aventures. — On écrit de l'Ecluse que les soldats allemands déclarent que si les choses vont mal ils se retireront, mais qu'en même temps ils feront en sorte que la Belgique soit ■ dévastée d'un bout à l'autre. Cette décision n'est pas une vaine menace, car la route d'Oosterzeele à Gand est minée de cinquante à cinquante métrés, et ces mines feront explosion pour empêcher le transport de l'artillerie ennemie. — Selon la " Gazette de Francfort," les chambres de commerce allemandes ne feront pas de rapport annuel en raison de l'impossibilité de donner actuellement%des conclusions définitives sur la situation économique. Dans l'exposé fait, à l'occasion de son assemblée annuelle, la chambre de commerce de Hambourg parle longuement de la nouvelle situation économique qui créera la... victoire de l'Allemagne. — Sous le nom de " Troost in Nood " il vient de se constituer à Flessingue un comité pour secourir tous les nécessiteux parmi les réfugiés belges. Le comité a été composé de la façon suivante: Protectrice, Mme Van Outryve de Flessingue; président d'honneur, INI. Fr. Van den Hcnde, echevin de Malines; président, M. J. Huygliebaert, de Malines; vice-présidents, P. J. Maesen, de Flessingue, et Ch. Herman, de Malines; secrétaire, J. Trommelmans, de Malines; secrétaire-adjoint, J. Velge, d'Anvers; trésorier, Van Gerven, notaire à Waelhem, COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. violente bataille sur la vistule. UN TRANSPORT TURC COULE. PETROGRADE, S janvier (minuit).—Communiqué officiel du grand quartier-général;— Sur la rive gauche de la Vistule, sur le front Sukha-Moghely, la bataille devient de plus en plus violente. Les Allemands malgré les fortes pertes qu'ils ont subies nous" attaquent avec obstination à divers points. L'ennemi a réussi à prendre temporairement position de nos tranchées avancées. Mais nos vigoureuses contre-attaques, habituellement à la bayonnette, forcèrent les Allemands à abandonner leurs captures. Le 7 janvier, dans la région de Moghely^ nous délogeâmes l'ennemi qui avait fait l'assaut de nos tranchées et nous capturâmes plusieurs officiers ainsi que plus de 100 soldats. En Bukovine nous avons occupé Kimpolung le »î janvier. Au cours de la dernière semaine nos troupes, continuellement en action, ont couvert une distance de 120 verstes et ont atteint la chaine de mbntagnes qui constitue la frontière entre la Bukovine et la Hongrie. Dans l'opération nous capturâmes plus de 1000 Autrichiens et prîmes un butin considérable. Dans les autres régions de notre front il n'y a rien à, signaler. Le 3 janvier, dans la mer Noire nos croiseurs et torpilleurs, observèrent en approchant de Sinope un croiseur turc du type Medjidieh, suivi d'un transport. Se voyant poursuivis les navires turcs tournèrent vers l'ouest, essayant d'échapper, mais nous î attrapâmes le transport et le coulâmes. Le croiseur s'échappa. Samedi, 9 janvier.-—Il n'y a pas eu de changement, hier, sur tout le front, si ce n'est dans le district de Moghely, où de. violentes batailles continuent.NOUVELLE OFFENSIVE TURQUE? PETROGRADE, 9 janvier.—Communiqué de l'état-major de l'année russe opérant en Caucasie: J1 semble que les Turcs en vue de refaire la position déplorable de leur lOme corps d'année, dont les débris se retirent précipitamment de Sarykamisch, ont repris une vigoureuse offensive dans le voisinage de Karaurgan. Sur les autres fronts il n'y a rien à signaler. L'IMPRESSION EN BULGARIE. SOFIA, 9 janvier.—La victoire décisive et complète des Russes à Sarykamisch a fait une grande impression à Sofia, où l'on estime qu'elle signifie en réalité la fin de l'offensive turque dans le Caucase et la libération de la route vers Erzé-roum.—Reuter. L'ACTION NAVALE DANS LA MER NOIRE. dix-sept navires marchands turcs coules. PETROGRADE, 10 janvier.—On annonce officieusement que la veille de Noël (6 janvier) nos navires de guerre de la met NoiTe ont engagé les croiseurs ennemis le "Breslau" et le "Hamiaieh," et leur ont causé des avaries sérieuses. Le lendemain de la Noèl (8 janvier) nos navires patrouillant dans la baie de Sinope ont ouvert le leu sur plusieurs navires marchands turcs. lia même nuit des torpilleurs russes mirent en feu deux voiliers ennemis chargés de farine, et prirent 18 prisonniers. Le 9 janvier nos navires firent des recherches dans les baies de T.rébizonde et de Platane, mais on n'aperçut aucune trace des ennemis. Dans la baie de Surmeneh ils firent couler une quantité de barges turques chargées. A l'est do Surmeneh nos navires détruisirent quatre navires marchands ennemis et onze grands voiliers dans la baie de Rizeh. Ils bombardèrent également le port de Khopah. Suivant des informations, le croiseur turc "Peiki-i-Chepket" est entré dans la baie de Stenca, dans le Bosphore, le 2 janvier, avec deux vapeurs qui l'assistaient. Le " Peiki-i-Chepket " avait été troué au dessus de la ligne de flottaison et faisait eau dans des conditions tellement graves qu'il peut être considéré hors de combat pour longtemps.—Reuter. LA MALCHANCE DU " GOEBEN." PETROGRADE, 10 janvier.—Suivant une information de source privée, non vérifiée jusqu'ici, le " Goeben " a heurté les défenses sous-marines en entrant dans le Bosphore le 7 janvier dernier, et s'est fait dix grandes voies d'eau. Les réparations prendront au moins six semaines.—Reuter. LA ROUMANIE SE PREPARE. une armee de 600,000 hommes. PARIS, 9 janvier.—Le "Petit Parisien" dit que la Roumanie commencera sa mobilisation à une date très rapprochée en rappelant trois classes, soit un total de 135,000 nommes, qui seront prêts à fin janvier. La Roumanie mobilisera en tout 600,000 hommes, dont 450,000 seront envoyés sur le front. 1/6 même journal ajoute que les intérêts roumains seront pris à cœur à Vienne et à Berlin par les consuls de Suisse et non ceux des Etats-Unis.M. Dimandy, député roumain, a déclaré cet après-midi au cours d'un interview: L'intervention de la Roumanie—je ne sais comment insister suffisamment là dessus—est une affaire entendue, mais je rie puis dire exactement quand elle se fera. Une guerre ne se fait pas sur le calendrier. Je crois, cependant, que je puis dire que si les événements ne forcent pas la Roumanie à la faire plus tôt, ce sera en février, ou à la fin de février au plus tard. L'Italie a décidé, en principe, d'agir à la même date. Il faut pour notre bien commun que nous entrions en scène en même temps en vue d'obtenir le maximum d'effet. En ce qui concerne la Bulgarie, elle comprend que ses intérêts sont avec la Triple Entente et la Roumanie. Je suis convaincu que le cabinet de Sofia ne se contentera pas d'une amitié purement platonique. La Bulgarie interviendra et se rangera du- côté de la Roumanie.—Central News. LA GRECE AUSSI. PARIS, 9 janvier.—Un télégramme d'Athènes au " New York Herald " fait resortir que les sentiments, à travers toute la Grèce, sont de plus en plus en faveur des Alliés, et affirme que la mobilisation est en préparation, sinon officielle, du moins actuelle. Le correspondant croit que la Grèce a l'intention d'entrer on guerre après rhiver si rien n'arrive, entretemps, poar activer sa mobilisation.—Central News. LA MUTINERIE DU CAMP DE ZEIST. expose officiel du ministre de la guerre en hollande. Nous reproduisons ci-dessous les passages les plus saillants de l'exposé que vient de faire devant la Chambre hollandaise le ministre de la guerre, au sujet des événements qui se sont produits le 3 décembre dernier dans le camp d'internement de Zeist :— LES DESORDRES DU 2 DECEMBRE. Le, 2 décembre quelques cas d'indiscipline s'étant déjà produits dans le camp, trois soldats internés furent surpris par deux sentinelles dans une allée, entre deux "bâtiments de la cantine, sur le terrain réservé aux visites, au moment ou ils étaient en train de changer leurs uniformes contre des habits civils. Suivant le rapport d'une des sentinelles, une femme belge, venant en visite, avait réussi à introduire des vêtements d'homme dans le camp en les dissimulant sous ses propres vêtements. A la suite de cette arrestation les internés manifestèrent une certaine effervescence et s'attroupèrent en maugréant autour de la clôture près du passage conduisant au camp, en face du poste de garde. Un des internés qui s'était déjà signalé toute l'après-midi par son attitude provocante et même insultante vis-à-vis des officiers et des sentinelles paraissait mener cette petite mutinerie ; à son exemple la foule attroupée se mit à " mugir " et à crier chaque fois qu'un officier ou un agent de police s'arrêtait dans les environs. Le meneur dont il est ici question devait se trouver le lendemain parmi les morts. Les Belges rassemblés sacraient contre les Hollandais et tendaient les poings en jurant vers le poste de garde. Ils parurent reprocher à demi-voix aux gendarmes beiges qui se trouvaient à l'intérieur du camp d'avoir trahi leurs camarades au moment où ils endossaient des habits civils pour prendre la fuite. Deux capitaines qui étaient présents, dont le commandant du camp numéro 1, essayèrent de ramener la tranquillité dans la troupe en parlant d'abord aux hommes aVec calme et patience, puis en leur ordonnant sur le ton de commandement de regagner leurs baraques. Les hommes n'obéirent qu'en partie et de mauvaise grâce. Il parut nécessaire de procéder d une manière plus énergique. Avec, l'aide d'une dizaine d'hommes de la garde il fut possible de refouler les hommes, sans faire usage des armes, jusqu'au voisinage des cuisines. Un troisième capitaine prêta assistance à ses collègues. Un des meneurs fut alors appréhendé, mais il réussit à se dégager; il fut finalement arrêté ave-l'aide de deux soldats. Le commandant, dans le but d'empêcher les mutins de se presser de nouveau vers la sortie du camp, établit un cordon de soldats devant le passage et sortit. Par mesure de précaution, le commandant du camp numéro 1 demanda un détachement de renfort de cinquante hommes au bataillon de garde et le confia à un des officiers qui l'accompagnaient.Le capitaine de service procéda à une inspection des baraquements pendant que les internés étaient en train de dîner. L'électricité ne fonctionnant pas, il dut s'éclairer avec une bougie. Le calme paraissait alors revenu dans le camp. Le capitaine représenta dans ces conditions au commandant qu'il était inutile de garder sur pied les cinquante hommes de renfort appelés et le détachement fut en conséquence renvové. Vers 7 heures 30, de nouvelles scènes de désordre se produisirent. Des internés parcouraient l'enclos en gesticulant et en criant que si leurs trois camarades arrêtés n'étaient pas remis en liberté, ils briseraient tout dans le camp. Ils brisèrent en effet quelques fils de fer et cassèrent des carreaux de la cantine avec des pierres. La sentinelle essaya de leur faire entendre raison, mais comme ils continuaient, le soldat pensant que le vacarme empêchait les mutinsr de comprendre ses paroles, tira un coup de fusil en l'air. Un enseigne qui avait assisté à la scène avec ses hommes et qui avait également essayé, sans résultat, de parlementer avec les internés, fit tirer de son côté plusieurs coups de fusil en l'air. Le capitaine, arrivant sur ces entrefaites, entreprit de raisonner les manifestants, des soldats du génie principalement, qui réclamaient toujours à grands cris la mise en liberté de leurs camarades. Il leur exposa posément que, s'ils avaient de justes réclamations à faire, ces réclamations seraient examinées en toute équité. Ces paroles produisirent une impression apaisante sur les manifestants qui parurent revenir à des sentiments plus raisonnables. La nuit ne fut marquée par aucun incident. LES EVENEMENTS DU 3. Le 3 décembre, vers huit heures et quart du matin, le gérant de la cantine constata que non seulement plusieurs vitres du local avaient été brisées, mais que des marchandises avaient été soustraites et des tonneaux de bière vidés. Pendant sa présence, les pierres recommencèrent à tomber. Vers huit heures et demie, le commandant du camp no. 1, instruit par le capitaine de garde que de nouveaux troubles étaient à craindre, i ordonna au lieutenant commandant le piquet de surveillance de se tenir près du corps de garde, prêt à passer avec ses hommes de l'autre côté de la clôture, si cela devenait nécessaire. Le lieutenant qui venait de visiter le camp no. 2 avait remarqué en venant que les dernières vitres de la cantine étaient brisées à coups de pierres. Les mutins s'étaient remis à pousser des clameurs; leur attitude était devenue oneore plus provocante. Toute intervention conciliante paraissait inutile. Un projectile ayant été lancé avec violence dans la direction de la tente où le commandant était en train de rédiger son rapport, celui-ci pria le lieutenant d'intervenir énorgiquement et, au besoin, de tirer. Le liefutenant se rendit là-dessus au corps de garde, .rassembla le piquet et déclara à ses hommes qu'ils eussent à s'en tenir étroitement à ses ordres et qu'il était seul à porter toutes responsabilités. A ce moment, un détachement de Belges munis de pelles et de brouettes s'approchait du camp. Comme l'on pouvait craindre que ces jeunes travailleurs volontaires ne fussent poussés à la révolte par leurs compatriotes mutinés et que, d'autre part, les mutins étaient de nouveau en train de piller la cantine, le lieutenant passa dans l'enceinte intérieurs avec son piquet composé d'un soue-officier et de seize hommes. Lieutenant et piquet furent accueillis par des rires insultants et par des cris de " Dutsen ! Dutsen ! " Le commandant du camp chargea alors le lieutenant de faire cesser ces rires sarcastiques et ces cris. Le piquet fut placé devant la cantine provisoire, le front tourné vers le corps de garde. Il fut entouré par une grande quantité de Belges qui le tournèrent en dérision. Les cris de "hou hou!" "Duts!" " Kwatta-soldaatjes ! " (soldats de chocolat) ne discontinuaient pas. Le lieutenant, se dirigeant vers les Belges, les somma à plusieurs reprises, en hollandais et en français, de cesser leurs cris et de se disperser. Là-dessus un cri furieux s'éleva: "Jetez vos pelles, laissez-le.s travailler eux-mêmes!" C'étaient les mutins qui s'adressaient au détachement de travailleurs belges dont il a été question plus haut. Comme la troupe se pressait de plus en plus en avant, lo lieutenant déplaça le piquet qui se L'ARRESTATION DU CARDINAÎ MERCIER. une opinion allemande AMSTERDAM, 9 janvier.—Un télégramme d. Cologne au " Tyd " dit que la censure allemand' est très sévère et ne permet pas la publication di texte ou d'extraits de la lettre pastorale du cardi nal Mercier, et que tout a été fait pour empêche que le contenu de la lettre ne soit connu ei Allemagne. " , Plusieurs journaux de uerlin ne publient qu-des informations très courtes de leurs correspon dants hollandais, mais le " Taegliche Rundschau donne sous la signature du comte von Hoens broeck une critique très aiguë de l'action du cai dinal:— . Il dépasse toutes les limites de 1 admissible écrit-il, que l'évêque le plus haut placé dans ui pays conquis et administré par nous selon le lois de la guerre puisse parler dans les église d'une pareille façon à notre égard. Je serai modéré, mais Herr Mercier mérite qu des mesures soient prises contre lui, d'autant plu qu'il a déjà parlé de façon impropre au sujet d l'Allemagne et des autorités militaires alk mandes. Son attitude à Londres en septembre derme montre que le cardinal Mercier n'est pas un pei sonnage bien placé en Belgique dans le présen état de choses. Et cette lettre pastorale? N' a-t-il pas de censeurs en ^ejgiaue?—Reuter. les belges en angleterri Une délégation de la section anglaise de l'Assc dation de 1a Presse Belge a été reçue par So Excellence le comte de Lalaing, ministre de Be gique à Londres. Elle était composée de nos coi frères Burton, président, Fritz Van der Linder secrétaire, et F. Hagaerts, trésorier, auxquels 1 distingué diplomate réserva un accueil des pli; aimables. Depuis le commencement de la guéri M. le comte de Lalaing ignore le repos et coi sacre tout son temps à soulager le sort des hab tants d'un pays qui lui est particulièrement che tout en'dirigeant les travaux absorbants de l'an bassade. C'est en donnant les meilleures espi rances pour la libération prochaine du territoii belge que le représentant du Roi Albert pr congé de ses visiteurs. ^ ^ Un comité vient de se constituer en vue d recueillir des fonds pour envoyer des^ chaussettt aux soldats belges sur le front. Cette ceuvri "Le shilling delà chaussete du soldat," aecepl des contributions à partir d'un shilling, qi peuvent être envoyées à M. Léon Coenen, Russel square, 55, W.C. . , Voici la composition du comité:-— Comité de patronage anglais : Présidente, Mir la duchesse de Somerset, Lady Cochrane, Mir Gerald Gibbs, Mme Miller, Mme Hannay, Ml Mav Sinclair. , Comité de patronage belge: Présidente, Mu Paul Berryer, la baronne du Bois de Chantrain la baronne de Favereau, la comtesse H. de Bui seret, Mmes Max Grisar, Van de Perre, Ch. Va Langendonck, Cuvelier : Mlles Léman, Rousseau Comité exécutif :3 Président, M. G. Day ; vie présidents, MM. le docteur Philippe et Hu brechts; trésorier, *M. V. de Stryker; sécrétai général, M. L. Coenen; secrétaire adjoint, C Depla; membres: J- Ide De Wilde, G. Delbaste r ir^ntcnVintc T Sr>Vi«r»lrflP.rt. pt. Km TCnelman. tint alors le dos tourné à la cantine, faisant fa aux manifestants. Les cris ne cessèrent de croître en violen-tandis que les internés s'agitaient de plus en pli et commençaient à lancer des pierres. Ce lieutenant, voyant que les cris injuriev ne cessaient point et que les mutins s'avançaie: menaçants, s écria en français: "Les Hollanda ont beaucoup de patience, mais quand c'est fir ils savent agir ! " Il ordonna à ses hommes < coucher les mutins en joue et de se tenir prêts tirer, mais alors les Belges les mirent au défi < le faire gn criant: Mais tirez donc,, pour vo: mauvais soldats! et ils levèrent en même tem les bras en l'air. Le lieutenant fit alors mettre l'arme au pi< à ses hommes, mais avisant un Belge qui i venait de la cantine où il venait appareinme de dérober quelque ohose, il ordonna à s soldats de l'arrêter pour le conduire devant commandant du camp. Les mutins prirent < nouveau une attitude menaçante et comme d pierres tombaient à ce moment derrière lopiqut le lieutenant commanda le feu. Des cris s'élevèrent, ma^s ics mutins ne dispersèrent pas; au contraire, ils s'avançaie vers le piquet, pressés les uns contre les autre Beaucoup, au commandement de feu, s'étaie cependant jetés à terre si bien qu'on ne pouvi savoir s'il y avait des morts ou des blessés. ] lieutenant voyant la masse s'avancer fit tirer e core deux salves, à brève intervalle l'une < l'autre, la première n'ayant pas paru suffisant Ce n'est qu'après la troisième salve que tous 1 Belges se rendant compte que les soldats tiraie pour de bon-, se dispersèrent en courant dans direction des baraques. Le piquet fut ensuite conduit au poste 1 garde Au total, 15 soldats ont tiré; 43 a touches ont été brûlées. Le lieutenant n'a p tiré avec son revolver comme il avait l'intentu de le faire pour donner l'exemple à ses homm et vaincre leur hésitation; il ne fit que le gesi les hommes ayant obéi au commandement aus tôt. 26 internés ont été atteints en tout; 5 fure tués sur le coup; un sixième succomba rapk ment après la scène; un septième est mort pe dant qu'on le portait à l'hôpital et la huitièr et dernière victime succomba dans l'après-mi à l'hôpital. L'état des dix-huit blessés est sat faisant. Quatre d'entr'eux sont déjà complè ment rétablis, tous les autres le seront probab ment dans quelques semaines. Le ministre ajoute dans sa réponse qu'il i suite des déclarations de plusieurs témoins q si les Belges ont levé les mains en l'air à î moment donné, ce ne fut pas apparemment î signe de soumission et pour indiquer qu'ils vc laient se rendre, mais qu'ils le firent plutôt signe de défi et de provocation. Il résulte du rapport que l'intervention i piquet ne se produisit qu'à la demande du ca] taine commandant le camp no. 1, qui donna , lieutenant licence de faire usage des armes cela paraissait nécessaire. L'ordre de tirer a été donné par le lieutena commandant le piquet après que celui-ci e essayé en vain de faire entendre raison a mutins et qu'il leur eût adressé de nombreus sommations pour les faire se disperser, lieutenant n'ordonna de tirer que lorsqu'il n'e plus d'autres moyens à sa disposition po arrêter les internés qui pressaient le piquet et couvraient de pierres. Le ministre, tout en regrettant profondéme qu'il ait fallu en venir à pareil moyen pour : primer les désordres, est convaincu cependa que cette intervention énergique était non seu ment nécessaire, mais encore indispensable que le capitaine et le lieutenant dont il a i question n'ont fait que leur devoir. Ce n'< que grâce à cette violente et opportune int< vention—-quelque tristes qu'en furent les suil —que l'on doit d'avoir évité que de pires évèi ments ne se produisent. Si l'on avait procé autrement, l'esprit d'indiscipline et de révo so serait sans aucun doute, répandu dans camp et aurait conduit à de plus graves désordr LA NOTE AMERICAINE. « reponse de la grande bretagne. LONDRES, 10 janvier.—Le texte ue ia note envoyée par Sir Edward Grey, en réponse à la ' protestation des Etats-Unis suivant laquelle l'ac- - tion de la flotte anglaise avait un effet très per-i nicieux sur le commerce américain, a été publié . ce soir. La note reconnaît l'esprit franc et amical de la protestation des Etats-Unis, et fait ressortir éner-1 giquement la nécessite d'empêcher la contrebande d'entrer en pays ennemis, surtout sous une fausse 5 désignation. En même temps la note n'est pas une réponse ' définitive mais est plutôt une réponse prélimi- - naire jusqu'au moment où les nombreuses ques-tions en discussion pourront être mieux examinées., Des statistiques officielles démontrent que l'ex-i portation de cuivre des Etats-Unis vers les pays = neutres a augmenté dans des proportions énormes s et la- " présomption est très forte," dit Sir Edward Grey, que la grande quantité est destinée à un 3 pays belligérant qui ne peut en importer dirccte-s ment." 3 La Grande Bretagne adhérera à présent à la - règle que les vivres ne seront saisis que lorsqu'il y aura une présomption qu'ils sont destinés aux r forces armées de l'ennemi ou au gouvernement - ennemi. t L'Angleterre ne peut, cependant, donner à ce y sujet une garantie illimitée ou sans condition pour l'avenir. Sir Edward Grey ajoute que dans le cas du coton des renseignements exacts ont été reçus î* suivant lesquels des cargaisons de coton seront employées pour cacher la contrebande de cuivre. Bien que la Grande Bretagne s'est soigneuse-i. ment gardée de contrecarrer les intérêts du com-i merce cotonnier, ces renseignements exacts ren-[- dront nécessaire la visite de tous navires trans-i- portant du coton, sous lequel, suivant les infor-i, mations du gouvernement, il serait caché du e cuivre. ' s — pour les belges sans i; travail. Des arrangements ont été pris par lo gouvernement britan-e n iciuo pour organ iser l'émploi des Belges dans l'industrie , britanniquo par l'intermédiaire des bourjes de travail du Board ot Tradc, et il cet eseontiel, dans l'intérêt njème de nos compatriotes, quo les Belges no l'adressent pas à d'autrts intermédiaires. Le Board of Trade a ontreprifl d'obtenir pour les ouvriers L ou ouvrières belges qui cherchent do l'ouvrage, des salaires S et des conditions de travail, pour le moins aussi avantageuses » que celles offertes par do bons patrons aux ouvriers anglais. ' Nous avons conolu un accord arec lo Board of Tradc, par " lequel nous serons informé» à des intervalles réguliérs des tl branches dans lesquelles il y a des offres d'emploi pouvant ]. être acceptées par les Belges. Nous sommes en mesure do publier ci-dessous uu« première liste d'offres d'emploi :— HOMMES. Pour mach. à décolleter. Voor mach à decollcter. e Pour tours à revolver. Voor revolverdraaibanken. e Pour mach. à rectifier. Voor Slypmachienen. Pour mach. à fraiser. Voor îraiseermachienen. Pour étaux limeurs. Voor kleinscbaafmaschienen. " Pour mach. à mortaieer. Voor lieekmaschienen. 3, Pour mach. à raboter. Voor echaafmaschienen. 5- Pour mach. à percer. Voor boormachienen. n Potir tourneurs. Voor draaiere. 1 Pour tôliers. Voor blikslagera. Pour monteurs. Voor monteurs. S- Pour fondeurs de bronze. Voor kopergieters. Pour forgerons de toutes Voor smoders van aile ' catégories. soorten. 'e Pour outilleurs. Voor gerieîmakers. 1. Pour armuriers. Voor geweermakere. e Pour vanniers. Voor mandenmakers. ' Pour vanniers. Voor fyne mandenmakers. Poux cordiers. Voor touwslagors. _ Pour travailleurs en cuirs. Vour lederwerkers. — Pour ajusteurs pour matrices. Voor matricemakers. Pour toutes ca,téçories de tra- Voor wolwerkers van aile îe Tailleurs en laines. soorten. Pour la bonneterie. Voor breigoedwerk. w, Pour chaussures pr. hommes. Voor schocnmakers voor mannen. 1S Pour la brosserie. Voor borstelmakcr.-. Pour travailleurs en 6pelter. Voor 6pclterwcrkei>. v Pour dos instruments Voor wetenschappelyko . scientifiques. apparaatmakere. }t Pour verreries. Voor Glaswerk van allé is • soorten. j, FEMMES. le Toutes catégories do travail- Wolworkstcrs van allp leurs en laines. soorten. La brosserie. Voor borstelmaaksters. le Pour la bonneterie. Voor breigoedwerk. r Tout Belge qui est en état d'accepter ot désire obtenir <k , ' l'ouvrage dans une de ces branches peut l';idresscr au Labour lixcha.nge, Cathorine-street, Straud (1er otage), en vue d'y fournir tous les détails au sujet de sets capacités. T,ps femmes ld doivent s'adresser à la bourse de travail à Great Marlborough-_ street, W. Nous croyons savoir que des arrangement" spéciaux ont :it été pris à Earl's Court, à l'Alexandra Palace Skating Ilink, et JS au camp d'Edmonton, pour les Belges résidant dan6 ces oontros, et qu'ils peuvent 6*y adresser pour y fournir io.s renseignements nécessaires au sujet de leurs capacités. 5S t, UNE ENTENTE ITALO-SERBE. ^ PARIS, 9 janvier.—Le correspondant à Milan s du "Temps" apprend de source bien informée qu'une entente a été conclue entre l'Italie et la Serbie assurant à cette dernière une issue sur 'jQ l'Adriatique.—Reuter. n- ~ Ie —Le Kaiser atteindra le 27 janvier prochain e* sa cinquante-sixième année. Le gouvernement es prussien a ordonné qu'aucune fête publique ^ n'aura lieu ce jour-là, niais que ^anniversaire du Kaiser sera consacré à des célébrations reli- le S LE LIVRE D'ADRESSES £ DES EXILÉS. j*' 9 pence la ligne.—Joindr» lo montant aux ordres, s.v.p. T~\E LA HAYE, Lieutenant Celonel retraité nt d'Yprcs et Georges Lcfebro de Molbourne; toutes per- e- sonnes qui pourraient donner des renseignements sont priées n_ d'écriro à Madame Haesacrt, The Berkeley, Brighton V? A VIS AUX REFUGIES.—Si vous desrre/, 01 Jr\ correspondre, vous rendre, faire venir des bagages des IS- personne*, envoyer ou faire venir tommes d'argent des pays e- occupés do Belgiquo. adressez vous à . I Sersto et Cic, C- Reforonces j,it-tlo Snt. Andrew-st-reet, I Bureau, et garanties Upper Snt. Martin's-lauc, de 9 i\ o h. ■ scrieuses. | I/ondon, W.C. ! Prix inodores. lc Nous organisons un voyago pour toute la Belgique le 15 111 courant. in Londres-Bruxolks, 6 L. Bruxelles-Londres. 7 L. Se fairé inscrire d'avance, le nombre des places u" étant limité. Ml — : 1? £JOMPAGNIE BELGE MARITIME DU CONGO. >i- La Compagnie reprenant son eervioe vers la colonie par Si un de ses vapoure, demande à son personnel de bord de se ^ présenter immédiatement en personne ou do faire une demande IX écrite à 6on adresse: 4, St. Mary-axe. Londres. Le T7-INGSWAY.—MATINEES SPECIALES les Ût ï\. 19, 21, 22. 26, 28, 29 Janv.. à 2.30. ur CARLO LIT EN' dans LE CLOITRE. D'EMILE VBRHAEREX. r ES OUVRIERS BELGES expérimentés dans 1 J l'industrie du JUTE sont priés d'envoyer le ir nom et nt arfdresse. avec détaile sur emplois antérieurs, au Comité OfBciel ■p Belne. 21, St.. James's-square, Londres, S.W., et de se faire ^ enregister à l'une des bourses du travail (Labour Exchange). _ [e- "T>ENSION" chez dame "belge; très confort- JT able; bonne cuisine.—336, Camden-road. N. té T A METROPOLE paraît chaque matin, sauf It I l dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous les marchands do journaux au prix d'un penny. Nous conseil-îr" Ions vivement à nos amis de s'abonner au prix do 3sh. 3 par €S mois pour le Royaumo-Uni et 4sh 4 pour l'étranger, et do ,P noua adresser le prix de l'abonnement en un mandat. Ixj ,tarif des annonces est de 9d. la ligne pour le " Livre c*e d'adro^es des exilé*," payablo d'avance, et pour toute autre te publicité, lo tarif du " Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleet-street, 132-4. E.C., ouvert do 2 à 6 heures. En de demande par ÎS» fcrit. joindra deux timbres d'un pcnnjr.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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