La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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23 december 1917
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s.n. 1917, 23 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 22 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2b653/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE OS*E PENNY /SOHT S cmc CEMIHJHK aOLLAHDE I VÏJF CEHT enxTIBKKT t DIX CBKTIH«B PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES f?ïiré»u* i 43, Chaneery Lane, W.C.2 — Teleçhone : HoIb6ro 212. ABONNEMBRl» -1 mois 8 sb. ; 8 moi», 9 ah. 24** ANNEE DIMANCHE 23 ET LUNDI 24 DECEMBRE 1917 Nos 357-358 X.JSL O-liAMUS 0-i:T30»K^I 5erieux succès italiens REPRISE DU MONT ASOLONE L'Ukraine repousse l'ultimatum maximaiiste Nos Alliés italiens viennent de'«emporter un succès signalé par la recaptiure du mont Asolone, dont la perte, il y à quel- : ques jours, constituait une grave menace ! et aurait pu créer une situation critique pour les armées italiennes. Au cours de la journée de mercredi, l'ennemi était-ve- | > nu fortement en contact avec les posi-É' tions à l'ouest du saillant du mont Sola-rolo, depuis le col del Orso jusqu'à Casa Tasson, à l'est du mont Pertica. Il espérait continuer son action de mardi et j faire retirer la ligne vers l'est. L'attaque fut repoussée avec de fortes pertes et une tentative exécutée peu après contre le front nord du saillant du mont So-larolo échoua complètement. Vendredi matin, la contre-attaque italienne fut ? commencée tout le long" du front entre là vallée de la Brenta et la vallée Césilla. Vers deux heures du matin, un petit-détachement du 7e d'infanterie avait réussi dans une reconnaissance hardie à dépasser le sommet du mont Asolone, mais sous la pression de forces supérieures, il dut se replier en arrière. La colontie à la gauche de Cadanna devait faire une poussée au nord dans la direction du col Caprile. La colonne centrale et celle de droite devaient converger dans'la zone d'Asolone, l'une venant du nord-est entre le col delà Beretta et l'Asolone et l'autre du nord-ouest de la vallée de Cesilla. L'ennemi opposa une forte résistance à la colonne de gauche et celle du centre. La colonne de droite lui avait avan- j cé plus rapidement fut forcée de s'arrêter et de parer au danger d'une forte contre-attaque venant de la zone de Pertica contre le flanc extérieur. La bataille dura.toute la journée. A la tombée de la nuit, l'action fut arrêtée et les troupes italiennes avaient avancé d'environ un kilomètre de leurs lignes de départ, tandis que l'ennemi se cramponnait sur la pente nord des positions de l'Asolone enlevées mardi et d'où il avait développé ses troupes dans le val Varaita et le val Pel-Jice.Quelque puisse être le résultat final de cette gigantesque lutte sur le plateau d'A-siago et entre la Brenta et le mont Grap-pa, elle ajoutera une page glorieuse à | l'histoire de la quatrième armée qui tient | la ligne des montagnes. La situation e toujours critique, mais on peut espérer que d'un jour à l'autre, les Italiens pourront compter sur un autre allié, un formidable : la neige. La perte du mont Asolone rendait la situation de nos alliés entre le fleuve et le .mont Grappa nettement critique. Le mont Asolone, haut de près de i-.soo mètres, est à environ treize kilomètres d Bassano. Au sud de cette montagne, les hauteurs descendent en pentes graduelles jusque dans la plaine, de sorte que par le succès des Italiens, l'ennemi perd un observatoire important qui lui permettait d'embrasser les communications dans la plaine, notamment dans la direction de Bassano, où se .trouve Je point de jonction de deux lignes de chemin de fer. De plus, comme Asolone se trouve à l'ouest du mont Grappa, qui est le pivot de la ligne alliée entre la Brenta et la Piave, la possession de la montagne lui permettait dans une certaine mesure de mena- j cer la position italienne sur le mont Grappa lui-même, d'être contournée par l'ouest. 1 L'importance même de la position im- l ; pose à l'ennemi un effort considérable i pour la reprendre et dès lors il faut s'attendre à de fortés contre-attaques sous | peu. Sur le front ouest, il fait généralement ' calme. De Russie, les nouvelles contradictoires continuent à arriver. Après le brui! 1 de l'évasion de l'ex-tsar, voici qu'on an- 1 nonce de Stockholm, via Haparanda, que t des proclamations ont été affichées à Pé- 5 trograde au sujet de la restauration du despotisme avec le grand-duc Alexeieff [ comme régent et le grand-duc Alexan- \ drowitch et le prince Léopold de Baviè- t te (?) comme vice-régents. Des avis af- f fichés dans les casernes russes disent qui des troupes allemandes vont arriver sou: peu dans la capitale, mais seulement poui rétablir l'Ordre. Les syMptômes les plus récents indi quent un affaiblissement du régime bol shevik. Les principaux membres du gou vernement ne sont pas tranquilles et plu sieurs d'entre eux ont quitté Pétrograde Lénine a donné des ordres sévères ei l'état de siège est maintenu dans la capitale. De nombreux socialistes révolutionnaires ont été arrêtés et des Cadets ont été emprisonnés. La population n'esl guère satisfaite de la façon dont la question dès vivres est résolue et l'on s'attend à des révoltes à tout moment. Quant à la question des négociations de paix,, un télégramme officieux annonce que les Allemands ont refusé les conditions de paix des Russes. La délégation est rentrée à Pétrograde. Aucunc nouvelle officielle n'a été publiée à ce sujet, mais il faut supposer que le point sui lequel les Allemands auront refusé de céder est la question' du libre- développement des peuples, puisqu'ils s'étaient déclarés d'accord sur la question des indemnités et des annexions.. L'ultimatum des mâximalistes a été repoussé par l'Ukraine, qui mobilise tous les cosaques. On signale que les Roumains du front sud-ouest ont rejoint les troupes de l'Ukraine. Le général Tch?" batcheff a été nommé généralissime df tout le front de l'Ukraine. Les forces adverses ne sont plus qu'à une distance de trois kilomètres l'une de l'autre. n—n Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfants se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologiqv, de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. VINGT-SEPTIEME LISTE Report £ 481 13 3 * Fr. 2ic. Jules Baele 100 Famille Sage, 400, Wells Rd., Bristol 10 o A. Balfour, consul-général de Belgique à Sheffield ... 100 Personnel belge du consulat ... 10 o La firme Thos. W. W. Ward Ltd. ... ... ... 1 10 La firme Vickers Ltd (pesonnel belge) ' ' 250 T. Temporal ... ... ... 10 G. Biart ... ... ... 30 Anonyme ... ... ... 20 Anonyme j o M. et Mme Frédéric Jacobs ... 100 Anonyme 6 Dat kan er eentje lydenl ... 20 Marthe- ... ... ... 50 Anonyme ... ... ... 20 Anonyme ... ... .. 100 Nicole et Edgard ... ...» 4 9 Total £ 491 o 6 Fr. 210 Notre souscription étant à la veille d'être zlôturée, nous prions nos lecteurs voulant zncore contribuer à notre Noël des petits bauvres d'Anvers, de vouloir nous adresser eur obole sans retard. o—o L/e|jque les Allemands ont coupé îans le discours de^Lloyd George Il est significatif que les journaux alle-nands, qui donnent de longs extraits du der-îier discours de Lloyd George et les accom->agnent de fortes commentaires, en passant ous silence le passage suivant " Les victoires de l'Allemagne sont trom-.ettées dans le monde entier. Ses troubles ne ont annoncés dans aucun communiqué, mais ious en savons quelque chose. L'étreinte mor-elle de la marine britannique produit son ef-et." A l'occasion des fêtes de Noël, |la Métropole ne paraîtra pas mardi[fet mercredi. Nos bureaux seront fermés lundi et mardi, mais ouverts mercredi de IO à I heure 1 - ' f Le général Léman en Sui-vse Le héros de Liège à Berne ^ M. Fernand Peltzer, ministre de Belgique, et le personnel de la légation, les 1 nombreux membres des missions alliées, ; les autorités des services d'internement, de nombreux officiers et soldats alliés, ainsi qu'une foule spontanément accourue, -ont salué le 19 au soir, à la gare de Berrië, le général Léman arrivant de captivité. ■ 3 Darfs les discours de réception, le ministre de Belgique a évoqué les jours épiques où le général Léman soutint, dans Liège, les premiers assauts ennemis. L'ambassadeur de France a parlé i | ensuite, glorifiant le héros et l'armée bel-: | ge entière au nom de son gouvernement. ; Le ministre de Serbie a salué en termes élevés le général. Le délégué des services d'internement suisses lui a souhaité la bienvenue et a fait des vœux pour son prompt rétablissement. Le général paraît avoir beaucoup souffert, mais son moral et son énergie sont extraordinaires. Très impressionné de l'accueil qui lui .était fait,, il à répondu en termes exprimant la joie d'être sur la terre de liberté. ♦ » • Un télégramme de M. de Broqueville Le baron de Broqueville, ministre dés Affaires étrangères, a adressé au lieutenant-général Léman le télégramme suivant : "C'est .avec une joie profonde que j'ai appris votre arrivée sur un sol libre et a-mi.. Je me souviens tomme d'hier de notre longue conversation du 30 juillet 1914 et de la façon calme et résolue avec laquelle vous envisagiez la possibilité d l'attaque de la place dont vous aviez la j garde. Quelques jours après, la défense | de Liège affirmait aux yeux du monde la gloire de nos armes et l'indomptable énergie du pays. L'ennemi lui-même a rendu hommage à cette résistance héroïque contre des forces grandement supérieures. Nous n'avons cessé de penser à vous durant votre longue captivité. Je suis sûr que là-bas vous avez senti combien nous sommes fiers de mesurer toutes les con I séquences qu'eurent pour l'offensive allemande le courage et l'esprit de sacrifice de vos troupes et de leurs chefs, j Le vieil ami que je suis vous adresse son plus affectueux souvenir et ses vœux leureux pour le prompt rétablissement de votre santé." (S.) CH. DE BROQUEVILLE. * ♦ * Une lettre de la Lt^ue des Patriotes La Ligue des Patris->tes de Belgique a envoyé le 20 courant la lettre suivante au général Léman, un de ses présidents d'honneur : Londres, le 20 décembre 1917. Mon général, La Ligue des Patriotes de Belgique apprend avec joie la. libération du grand citoyen, de l'héroïque, soldat qu'elle proclama le jour de sa fondation président d'honneur avec les Belges illustres Max et le cardinal Mercier. Vous représentiez la noble protestation de la Belgique outragée par la violation des traîtres, par la plus inique des agressions, par le plus cynique des parjures à la foi jurée à un peuple qui s'était confié loyalement aux nations garantes de sa neutralité. Nous avons suivi avec fierté la noble ré- ' sistance du glorieux prisonnier, de l'admirable défenseur de Liège dont la Mort ne 1 voulut pas malgré le sacrifice surhumain qu'il avait de sa vie, ainsi qu'il le fut dit à la fête du Roi, célébrée le 8 avril 1915 et présidée; par le ministre de Belgique en* Angleterre, S. Ex. M. Paul Hymans : "Quand on découvri le corps de Léman sous les débris de la coupole des forts, tel Patrocle sous son bouclier, Léman était en- j tré dans l'immortalité, héros sublime, pieux chevalier, défenseur du Droit et symbole de la bravoure belge." Nous vous adressons ici, mon gérerai, l'expression de notre admiration pour votre héroïsme inégalé dans l'Histoire et formons le vif désir de venir bientôt en Angleterre, i où, dans une manifestation inoubliable, les Belges en exil vous diront toute leur recon-j naissance et où vous pourrez constater que le moral desdits compatriotes, réchauffé par j l'exemple de votre haute vaillance est aussi puissant qu'au premier jour. 1 Vous constaterez avec joie qu'avec l'aide Les archives volées en Belgique Les Allemands devront les rendre A une réunion de l'Académie britannique, le 12 décembre 1917, M. C. H. Firth, membre de l'Académie et professeur d'histoire moderne à l'Université d'Oxford, a parlé de la dispersion et de la destruction des documents historiques pendant la guerre, par les Allemands, et des précédents de restitution d'archives et de manuscrits. Il a rappelé, notamment, en ce qui concerne la Belgique, l'anéantissement total des archives de Namur, d'Ypres, de Dinant, de Termonde, celui des biblothè-ques de Louvain et de Namur, et que de très importantes archives, enlevées par les Autrichiens en 1-794, passèrent en France par le traité de Campo-Formio en 1797 et rentrèrent en Belgique par celui de Paris, en 1814- Le professeur Firth a émis l'avis que le traité des Alliés doit exiger semblable restitution. 0—0 La peur de l'après-guerre Anvers, organe important de la vie économique de l'Allemagne Un Allemand, M. Herm. Oncken, vient de publier une brochure intitulée: L'ancienne et la nouvelle Europe centrale. Une feuille bruxelloise officieuse de la "Kommandantur", qui, par ordre de l'Allemagne, effrayée de la guerre économique des Alliés, fait aux Belges un spectre d'une rupture des relations d'affaires avec l'Ertipire allemand, en traduit l'extrait ci-après : Les intérêts économiques de l'Allemagne ont aussi besoin de protection. Ne perdons pas de vue que nos rapports commerciaux avec la Belgique représentent, à peu de chose près, le chiffre d'affaires que nous faisons avec l'Autriche-Hongrie, les Balkans et la Turquie réunis. D'autre part, le rôle qu'Anvers joue dans l'importation et l'exportation du bassin industriel rhénan et l'importance acquise par ce port, grâce à la coopération des lignes de navigation et du commerce allemands en ont fait un organe important de la vie économique de l'Allemagne. Seul, un système d'accords internationaux peut nous préserver de pertes incalculables. Les socialistes américains contre la paix allemande La Morning Post reproduit, de'l'organe socialiste anglais Justice, une décla-* ration où les socialistes américains en-tentophiles répudient énergiquement toute paix allemande. "Le 18 octobre 1917 — dit un passage du manifeste — le programme du Comité organisateur de cette conférence (Stockholm) fut publié. Il prévoyait pour la Belgique, de nom seulement, une indemnité, une misérable indemnité, que devait avoir fixée l'état-major général allemand ou le ministère des Affaires étrangères du Kaiser. Ce programme n'exigeait point le remboursement des importantes levées d'argent, des réquisitions et appropriations de marchandises et matériaux faites par l'Allemagne comme conquérant militaire de la Belgique." r\ a Pour lss prisonniers belges en Allemagne Les Belges ont subi le premier choc de l'invasion allemande. De nombreux prisonniers belges sont tombés depuis 1914 entre les mains de nos ennemis et ont connu des souffrances terribles. Le Relief for Belgian Prisonners in Germa-ny, 147a, Fulham Road, Chelsea, s'efforce d'adoucir leur sort, mais, malheureusement, ses fonds ne lui permettent pas de faire face à toutes les demandes toujours grandissantes. Les Belles prisonniers en Allemagne sont au nombre de 45.000 erfviron actuellement. L'œuvre expédie 16.000 colis chaque mois à 7.000 d'entre eux dont elle a la charge, mais ceia est insuffisant, et elle voudrait faire mieux. Pour cela les fonds sont absolument nécessaires, et les donations et souscriptions seraient les bien-venues. Un nouveau département vient d'être installé afin de recevoir et de réexpédier à ces malheureux les vêtements neufs et usagés que des personnes charitables voudront bien leur envoyer. de notre armée de héros, ceux qui, par suite des ans, n'ont pu servir la Patrie, sont plus unis que jamais à l'entour du drapeau de la Belgique et de son roi glorieux. Le secrétaire général : Les vice-présidents : Dr. Clément Philippe Paul Duchaine, Comte Os. Legrelle J. Franck, sénateur. Et notre armée noire ? Pourra-t-on l'employer ? Le commandant Willy Breton .a publié dans le XXe Siècle des considérations très opportunes sur l'emploi de notre armée d'Afrique devenue disponible depuis^ la terminaison de la conquête de 1 Est-Afiicain allemand. Nous nous rallions complètement à ses vues en insistant particulièrement sur l'utilité qu'il y a pour la Belgique, à mesuré que la guerre se prolonge, d'augmenter son effort et sa participation à la lutte pour là cause commune. Si, en effet, dans les débuts de la guerre, il apparut que l'ef-foi t accompli par la Belgique était con-sidéiable et satisfaisait aux conditions qui nous étaient imposées par nos devoirs de neutres, il est certain que la prolongation des hostilités, les difficultés devant lesquelles on se trouve encore imposent à un pays qui veut recouvrer son indépendance des sacrifices nouveaux.La Belgique qui gémit squs le talon de 1 ennemi, ne nous pardonnerait pas de ne pas avoir mis tout en œuvre pour hâter la fin de ses souffrances. Or, il ne faut pas se dissimuler que la défection de la Russie, qui laisse peu d'espoir à un retour vers une compréhension de ses devoirs vis-à-vis, non seulement de 1 ses alliés, mais de la Belgique qu'elle a promis de protéger,' accroit les difficultés de la lutte. Certes, en dépit des apparences purement militaires, la situation de l'Allemagne est terrible. Certes, nous avons des indices qui justifient notre confiance, mais la nécessité d'aller vite- s'impose avec une acuité très grande en raison des manœuvres souterraines de l'Allemagne pour désorganiser l'union des cœurs et des esprits. Dans ces conditions, c'est un devoir urgent pour les Belges de mettre a la disposition de la cause commune les effectifs de notre armee coloniale devenus disponibles par la conquête de la dernière colonie allemande. Ce sont là des troupes aguerries, bien encadrées, bien équipées. Nous espérons bien qu'on ne va pas les démobiliser, les renvoyer dans leurs foyers lointains pour ge retrouver plus tard —car qui connait les vicissitudes de la guerre? — en face du besoin de les rappeler difficilement. Il y aura, vraisemblablement, un éf-fort consideiable.à faire au printemps prochain pour résister à l'ult;me et désespérée concentration de l'Allemagne. Nous avons le choix entre employer nos troupes noires sur le front occidental ou en les mettant à la disposition des Alliés sous d'autres deux, afin de libérer là-bas des troupes blanches. Cela nous éviterait le reproche — pour autant qu'il vaille dans la bouche d'un peuple qui s'est abaissé au rang de la dernière des bru-tes — d avoir fait usage de troupes noires contre des blancs. Scrupule excessif, dont la France a eu raison de s'affranchir et dont l'Allemagne ne se préoccuperait certainement si elle avait pu employer ses troupes coloniales contre nous. Témoins les écrits récents sur ce que ferait l'Allemagne si elle était victorieuse et si elle parvenait à se tailler en Afrique centrale un vaste emipre. ^ Justement, M. Lazare Weiler vient d emettre cette opinion que l'Allemagne pourrait bien tenter tout d'abord un effort dans les Balkans afin de donner des gages territoriaux à la Bulgarie, comme elle en a donné à l'Autriche en l'aidant à occuper une partie de l'Italie. _ Sans vouloir préjuger des raisons sérieuses que peut avoir le député français d'émettre cette opinion, il semble qu'il conviendrait d'avoir dans le voisinage immédiat de Salonique des réserves suffisantes. Il y a la Palestine, où le Turc ne manquera ^pas de tâcher de reconquérir le terrain perdu. Là l'objection de l'emploi de l'armée noire n'existe plus, car à moins d'être Allemand, on ne peut'assimiler le Turc à un être civilisé. Et comme le dit M. Willy Breton, nos troupes combattraient l'étendard vert du Prophète, celui des esclavagistes. Enfin, si nous avons le droit d'attendre de nos alliés le rétablissement de notre indépendance totale, il est certain que ce droit deviendra d'autant plus impé- (Voir suite je page, 4e colonne)

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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